hadouk trio - Opéra de Lyon
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hadouk trio - Opéra de Lyon
JAZZ HADOUK TRIO Didier Malherbe, doudouk, flûtes, ocarina, saxophone soprano, khen INVITÉS : Loy Ehrlich, hajouj, kora, sanza, gumbass, claviers ● ● le 14 mai Maalem Brahim El Belkani, guembri le 16 mai Vladiswar Nadishana, mandola, dzuddahord, fujara, flûtes, jew’s harp, percussion Steve Shehan, percussions, archets atmosphériques, hang En partenariat avec le Grand Hôtel des Terreaux AMPHIJAZZ MAI 2008 14, 15 ET 16 À 20H30 L’Amphi est membre du réseau Suivez le Jazz www.suivezlejazz.com HADOUK : MOT VALISE COMPOSÉ DE : HAJOUJ OU GUMBRI BASSE AFRICAINE ET DE DOUDOUK HAUTBOIS ARMÉNIEN. “Trois bourlingueurs pour une musique fait main de très haute couture. Du pur bonheur, jazz de haut-vol, un son oxygéné par des instruments roots : doudouk, pékou, kora, hajouj, djembé, ça tourne en boucle, et ça rabiboche avec la vie. Miracle !“ Rémy KolpaKopoul “Une certaine idée du swing, nomade espiègle et joyeux, déclinée par trois lascars d’humeur légère et voyageuse, dans un récent album, Shamanimal une délicate friandise pour les oreilles... une musique cousue de légèreté dans laquelle défilent les images.“ P. Labesse, Le Monde DIDIER MALHERBE Mi-jazzman, mi-charmeur de serpent, le saxophoniste-flûtiste du GONG poursuit sa croisade musicale éclairée là où l’improvisation le mène, en franc tireur de la musique au gré des rencontres. Pas de gourou, pas de normes ni d’étiquettes. Sir Malherbe est né sous le signe de l’éclectisme et de la polyvalence, ascendant “Généreux“. Autour du Rock (Steve Hillage, Higelin, Brigitte Fontaine) et du Jazz (Robert Wyatt, Alan Holdsworth, Pierre Bensusan), des “puja“ des saddhous de Bénarès aux nuits de transe des Gnaouas d’Essaouira, il s’est forgé une personnalité rare, un son particulier, qui est plus que jamais apprécié sur la scène musicale. LOY EHRLICH Un autre de ces “braqueurs émérites du son global“. Vieux complice de Malherbe il manie avec autant d’aisance le clavier d’un synthé que le hajouj marocain ou la kora. Pionnier de l’ère jazz-rock, rôdé auprès de Peter Gabriel ou Jon Hassel, il fut également pendant longtemps l’accompagnateur attitré de monstres sacrés de la scène “World“ tels que Youssou N’Dour, Touré Kunda, Geoffrey Oryema et Wasis Diop (invité sur Shamanimal). Un des premiers également à s’initier à l’univers mystique des Gnaouas. On le retrouve ici dans un registre qui lui colle parfaitement à la peau, avec ce son aérien et cette faculté rare de guider aussi bien que de seconder l’autre. STEVE SHEHAN C’est la pulsation des mondes que Steve Shehan met en musique. Depuis près de 20 ans, le plus “frenchy“ des percussionnistes américains fait parler ses fûts, peaux, cloches et baguettes sur toutes les scènes du monde, à l’aise aussi bien avec Brian Eno que Mc Laughlin, Vangelis, Herbie Hancock ou Paul Simon. Rythmicien hors pair, ayant derrière lui plusieurs dizaines d’enregistrements en sideman ou leader, Steve a eu l’ingénieuse idée de rejoindre le tandem Malherbe-Ehrlich... pour le plus grand bonheur de tous ! Jonathan Duclos-Arkilovitch Bien plus qu’un concept fédérateur, l’utopie est l’essence même du trio Hadouk, sa nature profonde, sa force vive depuis plus de dix ans, son âme insaisissable aussi. Car Hadouk est un monde par lui-même, fait de racines aériennes et de terres rêvées, un continent imprévu qui pointe entre l’Afrique et l’Orient, un rivage improbable qui s’avance entre jazz et world, une véritable rose des vents qui se dessine sur le portulan des musiques du monde. Bref, Hadouk c’est une cosmologie en soi, avec ses constellations et ses horizons libres, ses lignes de grande transhumance et ses astres de première magnitude. Charmeur de vents, Didier Malherbe attrape de son phrasé inimitable, les mélodies que zéphyrs et alizés lui apportent de toutes les latitudes. Cofondateur du mythique Gong avec Daevid Allen, il défend ensuite bec et anche la trille alerte et le slap éolien auprès de Jacques Higelin et de Brigitte Fontaine, de Robert Wyatt et de Pierre Bensusan. Depuis longtemps, à côté du saxophone et de la flûte, Didier apprivoise la bourrasque et cisèle la volute dans ces exquis réceptacles à turbulences que sont le bansouri, les ocarinas, et bien sûr le doudouk, hautbois arménien en bois d’abricotier au son doux et pensif. Grand connaisseur du roseau et infatigable babilleur, il a également publié un recueil de sonnets intitulé L’Anche des Métamorphoses. Méhariste éclairé, Loy Ehrlich a été de toutes les équipées trans-sahariennes, aux côtés de Youssou N’Dour, Touré Kunda, Geoffrey Oryema, mais aussi de Peter Gabriel. Poly-instrumentiste, fin joueur de kora et de sanza, spécialiste du hajouj, la basse des gnawas, Loy a également mis dans ses claviers toutes les épices des marchés du monde. On le connaît aussi comme arrangeur et producteur, ainsi que programmateur du festival d’Essaouira. Bourlingueur invétéré, Steve Shehan promène quant à lui son grand sac à rythmes sur toutes les coutures de la planète, pour en capter les forces sismiques. On l’a entendu avec Paul Simon, John McLaughlin, Paul McCartney, Christian Vander, Brian Eno et tant d’autres... Bois et argiles, cuirs et métaux n’ont plus de secret pour lui. Car Steve joue avec le temps comme avec la matière, et c’est le diaphragme du monde qui bat entre ses peaux. Il a par ailleurs à son actif plus d’une douzaine d’albums. Après avoir célébré la chimère totémique (Shamanimal) et s’être hissé au sommet du perpétuel présent (Now), Hadouk emprunte désormais l’orbe altière du gyroscope cosmique. Après l’amble du désert et le groove végétal, voici le swing météorique ! Placé sous les auspices de la toupie céleste, ce cinquième album fait ainsi la part belle aux élans tourbillonnants, valse, pulse ternaire, danse spiralée et autres envolées giratoires. De nouveaux instruments ont rejoint la panoplie de nos chasseurs de sons : khen, orgue à bouche du Laos, gumbass assemblant la caisse du guimbri et le manche de la basse électrique, hang au croisement chatoyant du steeldrum et du gamelan ; autant de territoires sonores qui s’inventent dans la distance prise depuis le terroir d’origine... Hommage de trois navigateurs au long cours, à celui qui fut le pionnier de la world music à travers son concept de Quatrième Monde, Hadouk invite le trompettiste américain Jon Hassell sur trois morceaux : dans un ultime envoi, l’utopie rejoint alors l’orbite des grands empires imaginaires. Entre toupies et utopies, voici donc une nouvelle série de belles tourneries et de rêveries nomades, qui enlacent et emportent sur l’autre face du monde. Bruno Heuzé BRAHIM EL BALKANI Il a appris son art en suivant les troupes Gnaoua, en participant à des cérémonies dès qu’il en avait l’opportunité. Il a vécu l’effervescence des années hippies, a joué avec les leaders de Led Zeppelin, Robert Plant et Jimmy Page. Son père était musicien soufi. Dès l’adolescence, Brahim El Belkani a appris avec le Maâlem Mohamed Bel Hassan. Au début des années 70, il rencontre Randy Weston, le pianiste de jazz, et participe à nombre des aventures musicales de l’époque. Un jour il arrête tout pour partir vers Ouarzazate et retourner à la terre : “La musique vient de la terre. J’aime la musique « propre », claire, pour la famille ou les amis, la musique pour la musique. Dans la terre, il y a beaucoup de couleurs, le rouge, le vert, le bleu, le jaune : il faut les retrouver quand on joue, être clair comme le soleil“. Aujourd’hui, Brahim El Belkani est un luthier réputé et un Maâlem respecté. VLADISWAR NADISHANA Vladiswar Nadishana est un musicien russe polyinstrumentiste qui a créé un univers plastique et musical original en intégrant art video, danse et web design. Son style fait la synthèse entre des musiques venues de différentes traditions. Il joue sur instruments traditionnels mais aussi sur objets sonores inventés, tel le Rod Spring Piano, sorte de sanza métallique créée à partir de tiges et de ressorts. Il est également compositeur, producteur, designer et joue de plus d’une centaine d’instruments. Il a travaillé notamment avec DJ Genetic Drugs, Kailash Kokopelli (Allemagne), Emmanuelle Somer (France), Paul Lawler (Angleterre), Kit Walker (Etats-Unis)... Il vit à Berlin depuis 2005 et y travaille sur de nombreux projets (4th Race Trio, the Solo programm)... CONCERT JAZZ “FOLLOW THE SONGLINES“ DAVID LINX & MARIA JOÃO VOIX DIEDERIK WISSELS & MARIO LAGINHA PIANO CHRISTOPHE WALLEMME CONTREBASSE HELGE NORBAKKEN PERCUSSIONS, KEYBOARDS AVEC L’ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LYON (70 musiciens) Les Voix du jazz en Europe et deux maestros du piano jazz romantique en concert unique avec l’Orchestre de l’Opéra de Lyon au grand complet. SAMEDI 31 MAI 20H30 (GRANDE SALLE)