L`Abbé Georgel, de Bruyères
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L`Abbé Georgel, de Bruyères
En marge de l'Affaire du Collier L'Abbé Georgel, de Bruyères SOURCES : Funck Brentano : G. Baumont : Charton : Abbé Guinot : Lepage et Charton : Léon Louis : Larousse Universel. L'Affaire du Collier. Une heure avec l'Abbé Georgel ; Bull. Sté Philom. 1929-30. Les Vosges pittoresques et historiques. Les Saints du Val de Galilée. Statistique des Vosges. Le département des Vosges. Dans les dernières années de l'Ancien Régime, un scandale retentissant éclaboussa la Cour de France. Peut-être même, en aggravant le discrédit qui pesait sur la famille royale, hâta-t-il les événements de 1789. Grâce aux travaux des historiens, l'affaire du Collier de la Reine est aujourd'hui connue dans ses moindres détails. Ce qu'on sait moins, c'est qu'un prêtre vosgien, l'abbé Georgel, de Bruyères, y fut mêlé d'assez près, sinon comme acteur, du moins comme confident et ami du principal acteur. * * * Le 29 janvier 1731, naissait à Bruyères Jean-François Georgel. Il appartenait à une famille de modestes laboureurs qui se disaient descendants des fameux gentilshommes de Laveline anoblis par René II et n'en tiraient ni vanité, ni richesse. Distingué par les Jésuites pour son intelligence précoce et ses goûts à l'étude, le jeune Bruyèrois fit ses classes à la célèbre université de Pont-à-Mousson et entra dans leur Ordre. On le trouve professeur de mathématiques d'abord à Pont.à-Mousson, puis à Dijon, ensuite à Strasbourg. C'est dans cette dernière ville qu'il rencontra l'homme dont il devait, pendant des années, partager la bonne et la mauvaise fortune : Louis René Édouard, prince de Rohan — un des plus grands noms de la noblesse française — évêque « in partibus », coadjuteur de son oncle l'évêque de Strasbourg et membre de l'Académie française. Au moment de la suppression de l'Ordre, celui-ci s'attacha le jeune Jésuite comme secrétaire et en fit bientôt son confident. Au château de Saverne où il accompagne son maître, l'abbé Georgel vit dans l'intimité du prince qui mène un train royal. Il le suit en 1771 à Strasbourg où le coadjuteur supplée son oncle l'évêque pour accueillir au portail de la cathédrale, l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche, fiancée du dauphin le futur Louis XVI. Il fait avec lui de fréquents séjours à Paris, où il prend contact avec les grands esprits de son temps et en retire une aisance mondaine, une expérience des hommes et des choses, un sens de la politique et de la diplomatie qui ne vont pas tarder à lui être utiles. En 1771, le prince de Rohan est nommé ambassadeur de France à Vienne, et l'abbé Georgel secrétaire d'ambassade. Beau début dans la diplomatie. Bien que déjà fortement endetté, le nouvel ambassadeur n'en organise pas moins sa maison avec un faste inouï : « deux voitures de parade de 40.000 livres, 50 chevaux, un premier écuyer, un sous écuyer et deux piqueurs, sept pages avec un gouverneur et un précepteur, deux gentilshommes de la chambre, six valets de chambre, un maître d'hôtel, un chef d'office, deux heiduques, quatre coureurs dont l'habit coûte 4000 livres, douze valets de pied, deux suisses, dix musiciens, un intendant, un trésorier, quatre gentilshommes d'ambassade et cinq secrétaires. » Immense orgueil d'un Rohan qui veut représenter magnifiquement la France ! Dans le beau château des bords du Danube où il réside, l'ambassadeur mène une vie peu évangélique où la chasse, les festins, les concerts, les bals tiennent beaucoup trop de place L'austère impératrice Marie-Thérèse ( 1) en est choquée et lui en tient rigueur. Le prince achève de se compromettre à Versailles aussi bien qu'à Vienne, en écrivant au ministre des affaires étrangères une lettre désobligeante pour Marie-Thérèse, lettre qui a été communiquée à sa fille Marie-Antoinette. L'une et l'autre lui en garderont une rancune tenace. Mis en congé en 1774, à la mort de Louis XV, Rohan ne retournera pas à Vienne où il a cessé d'être agréable. En attendant la nomination d'un nouvel ambassadeur qui se fait attendre, l'abbé Georgel reste pendant un an en Autriche comme chargé d'affaires. Très apprécié à la cour de Vienne, il sert avec intelligence les intérêts de son pays. Dès son retour en France, l'abbé a repris ses fonctions auprès de son maître auquel il a voué un dévouement sans limites. On a dit que c'est un peu grâce à ses habiles intrigues que le prince reçut en 1778 le chapeau de cardinal, objet de son ambition. Il devient évêque de Strasbourg l'année suivante à la mort de son oncle. Il est Grand Aumônier de France. Le roi vient de lui donner le bénéfice de l'Abbaye de Saint-Wast qui lui rapporte 100.000 livres par an, ce qui lui permet de rebâtir son château de Saverne et d'éteindre une partie de ses dettes. Que peut désirer de plus Louis de Rohan ? À travers toutes ces félicités, le bonheur du cardinal Louis de Rohan est empoisonné par la rancune que lui garde la reine. Une fois, à Trianon, il s'est placé sur son passage dans l'espoir d'un mot ou d'un sourire. Il n'a lu que le dédain dans le regard de Marie-Antoinette. Que ne donnerait-il pas pour rentrer en grâce auprès de la souveraine ? Le hasard va le servir. Il a rencontré, au cours d'une promenade sur la route de Saverne, une certaine comtesse de la Motte, jolie et sémillante, qui se dit de sang royal, descendante illégitime de Henri Il. Son mari est gendarme du roi. On a causé. Conquis par la gentillesse de la dame, le cardinal n'a pas de peine à obtenir pour le mari un brevet de capitaine de dragons. On s'est retrouvé à Versailles où Madame de la Motte a élu domicile. Elle a, ditelle, ses entrées auprès de la reine. Confiant, le cardinal la charge de plaider sa cause. La reine, assure-t-elle, ne demande qu'à pardonner. Parles soins de la comtesse, une correspondance s'établit entre la souveraine et le cardinal. Et voici qu'un jour la reine lui fait dire qu'elle consent à le voir, la nuit, dans un bosquet des jardins de Versailles. Éperdu de bonheur, le cardinal se précipite au rendezvous. Dans le bosquet l'attend une forme blanche : « Vous pouvez compter que le passé sera oublié » murmure une voix émue. Et la vision disparaît laissant le prince fou de joie. Comment témoigner sa reconnaissance à la reine pour son généreux pardon ? Madame de la Motte veut bien lui en indiquer le moyen : La reine, dit elle, convoite un joyau sans prix : un collier de diamants exposé chez Bœhmer et Bassange, les joaillers de la couronne. On y a travaillé dix ans et il est estimé 1.600 000 livres (somme fabuleuse qui ferait des milliards à notre époque). Mais la reine n'a pas d'argent et n'ose parler de cet achat au roi qui lui reproche ses prodigalités. Le cardinal mettrait le comble à ses vœux en négociant avec le joaillier un arrangement qui lui permettrait de s'acquitter par mensualités. Trop heureux de cette marque de confiance, le cardinal 1 Épouse de François III, dernier duc national de Lorraine. court chez Bœhmer, traite l'affaire, reçoit le magique collier et remet en échange au vendeur un acte de vente sur papier fleurdelisé portant la signature Marie-Antoinette de France. Le 1er février 1785, chez Madame de la Motte, le cardinal remet le collier à un émissaire qui dit venir de la part de la reine. … Plusieurs mois s'écoulent. Le joaillier n'a pas reçu les versements convenus. Inquiet de sa créance, il prend la hardiesse de s'adresser à la reine. Stupéfaction : elle n'a jamais songé à acheter le fastueux collier, jamais chargé quelqu'un de l'acheter et ... elle ne l'a pas reçu. Blessée dans son honneur de femme et sa dignité de reine, MarieAntoinette va demander justice au roi. Et la vérité éclate : toute cette affaire n'est qu'une formidable escroquerie dont la comtesse de la Motte a réglé savamment tous les détails avec une audace et une habileté infernales. Incroyablement crédule, le cardinal a été la dupe de cette aventurière. Les lettres de la reine, sa signature ? ... Des faux grossiers. Le papier à fleur de lys ?... Il a été acheté chez un parfumeur. La femme en blanc des bosquets de Versailles ?... Une simple soubrette qui a joué le rôle que lui a soufflé la comtesse. Mais le collier, qu'est-il donc devenu ? M. de la Motte empressé à satisfaire les désirs de sa dame l'a porté à Londres où il a été démonté et vendu pierre par pierre. La justice va suivre son cours. Sur l'ordre du roi, le cardinal prince de Rohan compromis dans cette affaire est arrêté, emprisonné à la Bastille. C'est ici que se révèle la fidélité de l'abbé Georgel qui, inquiet de l''influence que la comtesse exerçait sur son maître, songeait sérieusement à le quitter pour se retirer à Bruyères, son lieu natal. Il ne peut l'abandonner dans cette conjoncture difficile : « Dans la crise actuelle — écrit-il dans ses Mémoires — je sentis redoubler mon affection et mes forces et je n'hésitai pas à me dévouer tout entier à la cause de cet illustre prisonnier. » Prévenu par un billet que le cardinal a pu lui faire parvenir en secret au moment de son arrestation, son premier soin a été de brûler tous les papiers compromettants, notamment ceux du fameux « portefeuille rouge ». Mais ne va-t-on pas l'emprisonner, lui aussi, comme complice ?... II en a été fortement question. En attendant, il profite de sa liberté pour arrêter avec le prince le plan de sa défense et s'occuper de réunir les preuves de son innocence. Les témoignages recueillis confondent Madame de la Motte. De plus, il a retrouvé à Bruxelles la femme du rendez vous nocturne de Trianon. Quand le cardinal est mis au secret, il imagine un code de correspondance qui lui permet de déjouer la surveillance des geôliers. Vicaire général de la Grande Aumônerie de France, il veille .aux affaires spirituelles du cardinal et donne en son nom le mandement du Carême de 1786. « C'était, dit il, un heureux assemblage des textes de l'Écriture Sainte adaptées aux circonstances. Le début était emprunté à Saint Paul exhortant Timothée à ne pas rougir de sa captivité. » L'allusion fut comprise et déplut en haut lieu. Sur quoi, l'abbé que la haute protection du ministre des affaires étrangères, Vergennes, avait seule empêché d'être « embastillé » à son tour, fut exilé à Mortagne dans le Perche, Le procès devant le Parlement de Paris de l'affaire du collier eut lieu quelques mois après. Le cardinal, dont la bonne foi ne faisait pas de doute, fut acquitté, mais exilé loin de Paris. Il devait rembourser de ses deniers la créance du joaillier. La comtesse de la Motte était fouettée publiquement, marquée au fer rouge et condamnée à la prison perpétuelle, au pain et à l'eau. Mais le scandale avait rejailli jusque sur les marches du trône. Des caricaturée, des chansons, des satires, circulèrent contre la reine. De cette aventure, Marie-Antoinette, parfaitement innocente, sortait diminuée et salie, la monarchie française frappée au cœur. La Révolution était en marche. En juin 1786, l'abbé Georgel est autorisé à résider à Bruyères, son pays natal. Il y possédait, nous dit-il, « une habitation charmante » sur la colline du Château, au milieu d'un grand parc forestier. Ce lui fut, après les agitations des dernières années, une joie profonde de goûter le calme paisible de sa bourgade vosgienne endormie au pied de l'Avison : « Le lieu de ma naissance, écrit-il, a toujours été pour moi le paradis terrestre. » Un traitement de 1000 livres servi par le ministère des affaires étrangères, une pension de 10.000 livres pourvoient largement à ses besoins matériels. Il goûte le repos du sage et reste sourd à l'invite du cardinal de Rohan qui l'avait rappelé près de lui. * * * Venue la Révolution, l'abbé refuse de prêter le serment imposé aux ecclésiastiques. Les Bruyérois, qui l'entourent de vénération, le laissent tout d'abord en paix. Peut être serait-il resté ignoré jusqu'à la fin de la persécution s'il n'avait été dénoncé par un confrère, le curé assermenté de Bruyères, un certain Sibille. Ensuite de quoi le directoire du district (2) prit, à son égard, le 14 septembre 1792, un arrêté d'expulsion ordonnant que « Jean-François Georgel, prêtre français, âgé de 61 ans, tiendrait la route de Bruyères, à Corcieux, à Plainfaing, au Bonhomme, à Kaysersberg pour être rendu, le 28 du présent mois, hors de la frontière. » Au fin matin, les villageois de Clairegoutte et de Demenemeix qui prenaient le frais, sur le pas de leur porte, voyaient, quelques jours après, passer avec curiosité, une méchante carriole escortée de gendarmes à cheval. Assis sur une botte de paille, un prêtre à cheveux blancs prenait le chemin de l'exil. C'est à Fribourg en Brisgau, ville accueillante aux émigrés, que se fixa l'abbé Georgel. Au cours d'un séjour de 8 ans, il y commença la rédaction de ses Mémoires. Il avait près de 70 ans quand le hasard l'envoya littéralement au bout du monde, à Saint-Pétersbourg où il accompagna, en qualité de secrétaire, une délégation des prieurés de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en mission auprès du tsar Paul 1 er. Voyage de plus de 500 lieues en voiture par Vienne, Cracovie, Riga et Narva. Très observateur, l'abbé a noté avec humour les incidents de ce long voyage : pluies continuelles en Pologne, routes boueuses où vingt chevaux ne peuvent tirer le carrosse embourbé. Plus loin, descente sur la glace de côtes rapides où il faut dételer les chevaux, bloquer les roues et laisser aller la voiture en la retenant avec des cordes où s'attellent cent paysans. Repas et couchers dans des cabarets juifs inconfortables et malpropres. Tout cela assorti de détails intéressants et de réflexions judicieuses sur les localités traversées. Après trois mois de voyage, voici enfin Saint-Petersbourg, la ville aux cent clochers, où l'abbé va demeurer six mois. Visites officielles au cours desquelles le tsar lui confère l'Ordre de Malte, En parfait touriste, il a vu tout ce qu'on peut voir : le palais d'hiver, la perspective Newsky, les revues militaires, le carnaval et les jeux sur la glace... ; il s'est intéressé au gouvernement et surtout, on le comprendra facilement, aux églises et à la religion. Le clergé lui inspire peu de sympathie : « les popes on prêtres russes — relatet-il — sont d'une ignorance crasse et d'une conduite peu exemplaire... Ils s'enivrent et se battent avec leurs paroissiens... Tous sont mariés et si leurs femmes viennent à mourir, 2 Pendant la Révolution, Bruyères était chef-lieu de district, c'est-à-dire d'arrondissement. ils doivent aller passer le reste de leurs jours dans un monastère... » On comprend que, pour s'éviter pareille disgrâce, ils prennent grand soin de leurs épouses. * * * Dans l'été de 1799, l'abbé Georgel rentre à Fribourg après un voyage de 1600 lieues qui avait duré onze mois. Le Concordat de 1801 lui rouvre les portes de sa patrie et il revient à Bruyères. Le culte catholique était alors en pleine réorganisation. Le ministre Portalis lui avait offert l'épiscopat « pour lequel le désignaient non seulement sa piété et son savoir mais encore une grande noblesse de manière ». Par modestie, il refusa. Cependant, le diocèse de Saint-Dié ayant été supprimé et rattaché à celui de Nancy (3), il accepta de Mgr Antoine Eugène Osmond, évêque de Nancy, les fonctions de provicaire général pour le département des Vosges, « fonctions parfois délicates qu'il assuma jusqu'à sa mort avec un dévouement entier et un zèle sans défaillance ». Je conserve dans mes vieux papiers un autographe de l'abbé Georgel, une dispense d'empêchement en mariage, écrite en latin et signée de sa main : J.F. Georgel Pr. Vic. gnalis. La pièce porte la double date du « 17 janvier de l'an du Seigneur 1804 » et du « 26 nivôse An XII de la République Gallicane. » Jean-François Georgel fut le restaurateur du culte dans le département. Quand il mourut à Bruyères, le 14 novembre 1813, il pouvait se rendre le témoignage qu'il n'avait, comme provicaire, cherché que « la gloire de Dieu, la paix de l'Église et la sanctification des âmes. » * * * Les copieux Mémoires de l'abbé Georgel en six volumes ont été publiés en 1817, quatre ans après sa mort, par les soins de son neveu. Le caractère de l'homme s'y révèle en traits fortement marqués : il est simple, modeste, désintéressé, fidèle à ses amis « il a l'intelligence la plus vive et la plus fine, capable de s'adapter avec une surprenante facilité aux situations les plus diverses. Exact, méthodique, laborieux, il suffit aux tâches les plus écrasantes. Adroit, réfléchi, d'une prudence et d'une discrétion qui n'excluent ni la fermeté ni la décision, il a tout ce qu'il faut pour faire un diplomate et un administrateur ». (4) Disons cependant, pour être impartial, qu'on lui a reproché, non sa fidélité à son maître, mais le fait que, pour innocenter le cardinal de Rohan dans l'Affaire du Collier, il se soit montré injuste à l'égard de Marie Antoinette. Prêtre irréprochable dans sa doctrine et dans ses mœurs, prêtre d'une haute valeur intellectuelle, l'abbé Georgel est, pourrait-on dire, un prêtre exceptionnel, un prêtre hors série. D'origine modeste, il est de ces hommes de l'Ancien Régime parvenus à une haute situation par leur seul mérite. « Successivement professeur, diplomate, confident d'un prince, administrateur d'un diocèse, l'abbé Georgel a fréquenté tous les mondes, traversé tous les milieux, visité une partie de l'Europe, connu des hommes de toutes sortes. Dans sa longue existence, il a vu la chute de Ia royauté, la Révolution, l'apogée et le déclin de l'Empire ; il a connu des convulsions inouïes, des catastrophes 3 L'évêché de Saint-Dié a été rétabli en 1825. Mgr Jacquemin en fut le premier titulaire. 4 Georges Baumont. prodigieuses, des retours de fortune incroyables ; il a été mêlé à des événements immenses. » Sa fidélité à ses amitiés s'accompagne de la même fidélité à sa ville natale où il a eu le privilège de mourir dans la maison même où il avait vu le jour. * * * Plus peut-être que celle d'aucune autre ville vosgienne, l'histoire de Bruyères est riche en personnages marquants. À côté de Varin Doron, libérateur de la cité au XV e siècle, du jurisconsulte Nicolas Guyot, des deux docteurs Mougeot, le père et le fils, éminents naturalistes du XIXe siècle, du grand historien Louis Madelin, d'autres encore..., le nom de l'abbé Jean François Georgel y tient une place de premier plan. Il mérite de n'être point oublié à Bruyères et dans ses Vosges natales. Victor LALEVÉE