lettre avocat du 4- 11
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lettre avocat du 4- 11
Emmanuel PARDO AVOCAT au Barreau de NICE Maîtrise de Droit Public et Maîtrise de Droit privé DEA Droit des Affaires et Droit Economique Ancien chargé d'enseignement à l'IUP de NICE Ancien chargé d'enseignement à l'IUT de NICE _______________________ Maître Denis CERATO Avocat Case Palais Nice 634 Fax : 04 93 55 32 43 Courrier officiel NICE, le 4 octobre 2016 Affaire : >160069-EPN-CANNAROZZO / CE AEROPORTS DE LA COTE D'AZUR Vos Réf : DC - CE AEROPORT DE LA COTE D'AZUR/ M. CANNAROZZO Mon cher confrère, Je fais suite à votre courrier en date du 1er septembre 2016. Je prends note du fait que les travaux n'ont jamais été imputés sur le budget de fonctionnement. Vous m'écrivez que les dépenses, afférentes à ce local supplémentaire, sont effectivement à la charge du budget de fonctionnement. Je ne partage pas votre analyse dénuée de tout fondement juridique. Comment le secrétaire du comité d'entreprise pourrait-il expliquer que le comité d'entreprise nécessiterait un local supplémentaire, dans le cadre de son fonctionnement ? Cela n'est pas sérieux ; et ce, d'autant plus que comme vous le savez, c'est à l'employeur, encore une fois, de mettre à la disposition du comité d'entreprise, un local. __________________________ CABINET NICE : Palais Gustave Nadaud - 6, avenue Durante - 06000 NICE - Case Palais NICE 407 CABINET CARROS : Espace CARROS - Z.I. de CARROS - 1ère Avenue - 06510 CARROS TEL. 04.97.030.030 - FAX. 04.97.030.033 site internet : http://www.avocap.com - adresse e-mail : [email protected] Il est répondu aux appels téléphoniques de 10h30 à 12h et de 14h à 17h APE : 6910Z - Membre d'une association agréée, le règlement des honoraires par chèque est accepté L'exemple que vous donnez, concernant les fournitures et matériels fournis par l'employeur, ne saurait convaincre mon client. Comme vous le savez les comités d'entreprise décident, en effet, de faire eux-mêmes l'acquisition de fournitures et matériels, dès lors que ce qui est fourni par l'employeur est insuffisant. Il appartient donc, au comité d'entreprise, d'expliquer en quoi le local, actuellement fourni par l'employeur, ne lui permettrait pas d'assurer véritablement son fonctionnement, ou tout au moins, serait insuffisant pour ce dernier. Vous voudrez bien me fixer une dernière fois et, vous l'avez compris, les salariés apprécieront, alors, la portée de cette dépense, supportée inutilement par le budget de fonctionnement du comité d'entreprise. Enfin, et vous l'avez compris, l'opinion de l'URSSAF ne saurait s'imposer à la juste appréciation des salariés. Votre bien dévoué. Emmanuel PARDO 2