Au dessous du volcan

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Au dessous du volcan
Les Sables - Les Açores - Les Sables
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Au dessous du volcan
Le départ de la deuxième étape de la course Les
Sables-Les Açores-Les Sables a été donné ce mercredi
à 15h40 (heure française) dans une brise de Nord Est
encore soutenue de 15-20 nœuds sur une mer
toujours formée. Adrien Hardy était le plus prompt
sur la ligne.
De nouveau 1 270 milles pour ce retour vers les Sables
d’Olonne au départ de Horta (île de Faïal-Açores) et au
programme une nuit de près pour sortir de l’archipel, puis
un long bord de vent de travers avec une brise qui va
Bon départ de Horta avec une
progressivement mollir et tourner au secteur Nord. Au vu
vingtaine de noeuds de Nord
des conditions météorologiques d’hier mardi 15 août, il était Est.
raisonnable de retarder le coup de canon car la dépression au Sud des Açores était
remontée et générait un vent de plus de trente nœuds avec violentes rafales. La
Direction de Course avait donc opté pour un décalage du départ de 26 heures afin
d’éviter les avaries au milieu des îles, mais c’est tout de même sous deux ris dans la
grand voile et foc solent que s’est élancée la flotte ce mercredi.
Cinquante-huit solitaires franchissaient la ligne à 13h40 TU (heure Açores) mais deux
Minis revenaient rapidement au port de Horta : Fabien Despres (Soitec) avait en effet
déchiré son foc solent, trouvait une voilerie pour réparer et repartait à 14h45 TU, tandis
que Pierre Brasseur (Peintures Ripolin) connaissait des problèmes de pilote automatique
et préférait les régler au port, pour reprendre la mer à 15h15 TU.
Dans une mer encore formée par le coup de vent de la veille, les solitaires progressaient
modestement cap au Nord, laissant le cône volcanique de Pico sur leur tribord ainsi que
les falaises de Sao Jorge. Ils devraient sortir des dévents et des rafales provoqués par
ces reliefs conséquents (2 351 mètres pour Pico, 1 053 mètres pour Sao Jorge) en milieu
de nuit et commencer à s’interroger sur le moment du virement de bord : faut-il rester
au vent de la flotte dès le départ et donc attendre que la bascule de la brise soit
suffisamment franche au Nord ou partir dès que les îles sont dans le tableau arrière vers
l’Est pour se rapprocher de la route directe mais bénéficier un peu plus tard de cette
rotation du vent ?
En tous cas, dès le coup de canon libérateur, les deux vainqueurs de la première étape
ont bien marqué qu’ils comptaient réaliser le doublé aux Sables d’Olonne : Adrien Hardy
(Brossard), premier prototype, emmenait la flotte devant le port de Horta, suivi par
Francisco Lobato (BPI) premier voilier de série… Une répétition du parcours préliminaire
de la première étape où les deux solitaires avaient fait de même ! Derrière ces deux
leaders, pointaient le Slovène Andraz Mihelin (Adria Mobil Too) et Thomas Bonnier
(Architecture élémentaire).
Le prochain pointage jeudi en milieu de matinée devrait déjà indiquer quelles sont les
stratégies adoptées par les skippers qui devraient rapidement suivre ensuite, la même
trajectoire au vent de travers (vent de Nord 12-15 nœuds) pendant quatre jours, jusqu’à
la longitude du cap Finisterre. Alors, à l’orée du golfe de Gascogne, se posera un autre
dilemme : par quel côté aborder cette fin de parcours, sachant qu’une dorsale
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17/08/2006
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anticyclonique est attendue en début de semaine entre les Açores et la France ?
DBo.
mercredi 16 août 2006
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