la femme, le mari et l`amant

LA FEMME, LE MARI ET L’AMANT
TEXTE DEPOSE A LA SACD
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Dialogue : pour 2H
Humour masochiste
Durée : 3mn20
A : Est-ce que vous allez laisser Muriel tranquille !?
B : M’enfin ! C’est ma femme, tout’même !
A : Et pour moi, c’est ma maîtresse !
B : Depuis quand l’amant est-il prioritaire sur le mari ?
A : Depuis toujours!
B : Elle est raide celle-là !
A : Enfin quoi! Vous en prenez trop à votre aise… Le jour, quand vous ne travaillez pas, vous
l’emmenez à droite et à gauche. Et la nuit, vous dormez avec… Dites-moi quand je peux
en profiter !
B : Les jours où je travaille.
A : Comme nous sommes collègues et comme nous avons les mêmes horaires de travail, ce
n’est guère possible.
B : Qu’y puis-je ?
A : Cette situation ne peut plus durer.
B : Rompez.
A : Facile à dire. Nous sommes trop attachés l’un à l’autre.
B : Nous aussi.
A : Divorcez.
B : Nous n’en avons pas les moyens.
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A : Je vous aiderai.
B : Comment ?
A : J’ai des bons du trésor.
B : Puis, nous avons les enfants.
A : Mettez-les en pension.
B : Ils le sont déjà.
A : Je ne m’en souvenais plus.
B : Voyez bien.
A : Soyez franc. Dites-moi où ça bloque. Qu’on trouve une solution ! On ne peut pas rester
comme ça éternellement.
B : Elle a un planning tellement chargé.
A : Elle n’a qu’à en faire moins…
B : Facile à dire. Elle n’a jamais su dire non.
A : Elle est trop consciencieuse.
B : Je peux vous la laisser une heure ou deux, si vous voulez.
A : Quand ?
B : Pendant la pause de midi.
A : Ca va être un peu juste.
B : C’est déjà pas mal.
A : Vous n’êtes pas généreux.
B : Vous êtes exigeant.
A : Mettez-vous à ma place !
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B : La mienne me suffit amplement.
A : Faites un effort.
B : Je peux également vous proposer le soir ? De cinq à sept ?
A : En hiver, la nuit tombe vite.
B : Vous serez couchés plus tôt.
A : Vous n’avez pas autre chose à me soumettre ?
B : Après, c’est plus difficile.
A : Ne peut-on pas envisager une plage horaire supplémentaire ?
B : Je veux bien. Mais laquelle ? Les jours n’ont que 24 heures.
A : De 20 heures à minuit par exemple ?
B : J’y pensais, justement! …! Pour qu’au retour, je me relève la nuit et que je lui ouvre la
porte.
A : Laissez-la ouverte !
B : Je n’aime pas être dérangé dans mon premier sommeil !
A : Elle ne fera pas de bruit.
B : Puis, une fois sous les draps, comme d’habitude, elle viendra plaquer ses pieds glacés
contre mes jambes!
A : Vous aussi ?
B : Comment « moi aussi » ?
A : J’ai remarqué qu’elle
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