Une résidence de standing et des commerces à l`hôpital

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Une résidence de standing et des commerces à l`hôpital
Le fait du jour. Le directeur du Chic a dévoilé les projets de reconversion des actuels sites de Castres et Mazamet
après le déménagement sur le Causse.
Une résidence de standing et des commerces à l'hôpital
P
our Jean-Louis Dardé, le
directeur
du
centre
hospitalier
intercommunal de CastresMazamet (CHIC), il n'était pas
question de faire la politique de
la terre brûlée en laissant
derrière lui des bâtiments
désaffectés
lorsque
les
personnels des deux sites de
Castres et Mazamet auront
rejoint le nouvel hôpital neuf à
l'été 2010 sur le Causse.
Surtout qu'actuellement, les
locaux d u Chic sont en plein
centre ville des deux communes
et créent une forte activité
autour d'eux. « On a réfléchi
main dans la main avec les
mairies des deux villes, pour
trouver
des
projets
de
remplacements qui revitalisent
les lieux », indique le directeur
qui voyait « un danger d'y laisser
une friche ». Du coup, après des
mois de réflexions et d'études,
le conseil d'administration
vient de valider le devenir de
ces sites dans un an.
Des logements et des
commerces à Castres
En ce qui concerne les bâtiments
de l'actuel hôpital Gabarrou à
Castres, ils seront vendus pour
être transformés en logements
de qualité et en commerces. « 11
fallait un projet urbain fort pour
redynamiser le centre ville et ne
pas
rompre
l'équilibre
commercial quand on va quitter
les lieux et favoriser une
pénétrante des boulevards
circulaires vers la place JeanJaurès », indique Jean-Louis
Dardé. Ces 1,5 hectare de '
terrains et locaux, « dernier
périmètre
important
dans
l'écusson », sont évalués parles
Domaines à environ 3,5 millions
d'€. Le Chic est en train de rédiger
un ca-
bâtiment afin d'améliorer
l'accueil des bénéficiaires et de
favoriser des liens entre elles »,
continue le directeur citant des
structures d'aides et de soins à
domicile ( Adar, Clic convivage,
siad Thoré, association des soins
palliatifs).
Reste le bâtiment chirurgical
pour lequel aucune solution n'a
été trouvée. Sa destruction
pourrait même être envisagée. «
Mais c'est déjà pas mal d'avoir
réussi à maintenir une activité
sur les deux autres sites car
théoriquement on ne devait
rien y mettre», précise JeanLouis Dardé.
Les autres projets
du Chic
hier des charges afin de lancer un
appel d'offres pour retenir dans
un premier temps 4 ou 5
porteurs de projets « qui
garantissent les conditions de
prendre en main le projet dans
sa globalité ». Ces promoteurs
feront
des
propositions
d'aménagements. « Un seul sera
retenu d'ici la fin de l'année»,
ajoute le directeur tout en
précisant que ce n'est pas
forcément celui qui fera la
meilleure offre financière qui
sera retenue. « La cohérence et
la qualité du projet seront
primordiales», ajoute-t-il.
Un pôle santé et social à
Mazamet
AMazamet.la problématique est
différente. Les locaux actuels sont
invendables. « 11 fallait donc
chercher à les occuper par nousmêmes », confie le directeur du
Chic. L'actuel bâtiment de
médecine centrale de 4 étages
sera donc réutilisé. Les 3" et 4
étages seront occupés par un
service de réadaptation. Le
second étage deviendra un
espace de rééducation. Le 1er
étage restera vacant et servira de
« tiroir » en cas de besoin. Enfin
le rez-de-chaussée pourrait
devenir une maison médicale.
«Une dizaine de médecins
libéraux sont intéressés pour se
regrouper en un pôle médical
», indique Jean-Louis Dardé. Les
locaux de la DRH, plus connus
sous le nom de « château »,
vont devenir un pôle social. «
Quatre
associations
sont
intéressées pour occuper le
En dehors du grand chantier de
l'hôpital neuf, le CHIC a
d'autres projets en cours sur ces
8 pôles. Le prochain concerne
l'agrandissement de la maison
de retraite du Midi à
Mazamet. Une extension va
permettre la création de 80
nouveaux lits en plus des 110
actuels.
Enfin, le Chic cherche toujours
une solution pour son école
d'infirmières située à Castres.
Les locaux actuels, derrière la Villégiale, sont devenus un peu pe
tits. Et la direction du Chic aurait
bien aimé pouvoir la délocaliser
dans un des bâtiments de Maza
met. « Mais il y avait trop de con
traintes
techniques
et
financières », indique JeanLouis Dardé.
C'est donc pour l'instant le statu
quo.
Br. M.

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