Évaluation du site

Transcription

Évaluation du site
www.femina.ch
Date : 09/01/2015
Au secours, je perds mes cheveux!
Par : Edmée Ccuttat
Depuis toujours, ils sont un atout de séduction. Leur chute en est d'autant souvent plus traumatisante,
Surtout pour les femmes, chez qui l'alopécie est en augmentation depuis vingt ans.
© Getty Images/Cultura RF
Vous en trouvez sur votre brosse, votre oreiller, dans la baignoire… Mais pas de panique! Se
renouvelant normalement en permanence, les cheveux sont voués à tomber à la fin de leurs différents
cycles de vie. Nous en possédons entre 100 000 et 150 000, et en perdons de 50 à 100 par jour.
Au-delà de ce chiffre, cependant, surtout de façon durable, il faut consulter un médecin. Depuis une
vingtaine d'années, l'alopécie est en augmentation chez les femmes. Heureusement, nous explique
Évaluation du site
Le site Internet du magazine suisse Femina diffuse des articles concernant la santé, la mode, la
décoration, etc.
Cible
Grand Public
TRAJECTOIRE / 235802004
Dynamisme* : 16
* pages nouvelles en moyenne sur une semaine
Tous droits réservés à l'éditeur
le Dr Patrick Fréchet, spécialiste de la chirurgie du cuir chevelu et auteur de «Perte de cheveux: les
solutions» (Ed. Grancher), il y a chute et chute.
Affection passagère
Les moins graves et les plus fréquentes sont dites «diffuses». Elles se manifestent, parfois
brutalement, à la suite d'événements physiologiques ou psychologiques, désordre hormonal,
grossesse, accouchement, ménopause, stress, choc opératoire, hémorragie, forte fièvre.
Il existe aussi des alopécies passagères, localisées à une ou plusieurs zones du cuir chevelu. La
plus fréquente est la pelade. Souvent liée au stress, aux antécédents familiaux, aux désordres
immunitaires, au stress, elle se caractérise par des plaques rondes, blanches, sans cheveux, qui
peuvent apparaître en quelques jours. On les observe chez les femmes, les hommes, les enfants,
voire chez les bébés qui se retrouvent sans leurs parents. La plupart du temps la plaque disparaîtra
en l'espace de trois à cinq mois.
Les conseils du spécialiste
Lors de grosses pertes, on peut activer la repousse en consommant des aliments riches en vitamine
B, en prenant des médicaments comme le Bepanthen® ou le Minoxidil. Privilégier une nourriture
saine, bien dormir et se détendre favorise aussi la santé et la beauté des cheveux. Procéder par
ailleurs à un lavage délicat (les frictions énergiques favorisant la séborrhée) et à un rinçage abondant.
Si on les lave quotidiennement, ne faire qu'un seul shampooing.
Contrairement aux idées reçues, les couper court ne fait pas pousser les cheveux, qui ne sont
pas du gazon… Se mettre la tête en bas en faisant «le poirier» pour stimuler la vascularisation est
également inutile, tandis que le port d'un casque ou d'une casquette ne provoque pas la chute. A
éviter, en revanche, toute grosse traction sur la racine, extensions à la mode, chignons, queues de
cheval serrées, tresses à l'africaine, brossages ou brushings excessifs. Attention aux colorations trop
fréquentes ou exigeant un temps de pose trop long, ainsi qu'à à l'exposition prolongée au soleil.
En outre, si certains médicaments se révèlent efficaces, d'autres sont susceptibles de provoquer une
alopécie passagère. Parmi ceux-ci, les anticoagulants, les anticancéreux, les antirhumatismaux, les
contraceptifs oraux, les psychotropes, le traitement de l'acné, de l'obésité, le surdosage en vitamineA.
Avis aux grandes consommatrices de carottes: modérez vos envies! L'abus de régimes amaigrissants
draconiens est également à proscrire, car ils asphyxient la pousse.
Quand la chute est définitive
Venons-en au cas le plus traumatisant sur le plan esthétique: l'alopécie androgénétique, perte de
cheveux évoluant sur le long terme. Elle touche en majorité les hommes, mais également 10%
des femmes entre 13 et 95ans. Et se caractérise par une densité capillaire qui va en s'affaiblissant
sur l'ensemble du crâne, principalement au sommet. Comme son nom l'indique, elle est due aux
hormones mâles, ainsi qu'à l'hérédité, à l'âge et au stress. Le facteur psychologique semblerait aussi
avoir sa part de responsabilité. Irréversible, l'alopécie androgénétique se révèle réfractaire à tout
médicament, pommade, lotion, et à toute thérapeutique, qu'il s'agisse de traitements électriques,
d'ionisation, d'ultrasons de laser, de cellules fraîches, ou de n'importe quelle autre solution miracle
que vante une publicité mensongère.
TRAJECTOIRE / 235802004
Tous droits réservés à l'éditeur
Seule solution: la chirurgie
Les recherches portant sur les manipulations génétiques et la culture cellulaire sont encore de
la musique d'avenir. Pour l'heure, et si l'idée de la perruque vous rebute, seule la chirurgie vous
aidera. Sous anesthésie locale, on prélève, en cas de densité satisfaisante, des cheveux de la partie
occipitale (juste au-dessus de la nuque) non soumise aux hormones. Et on les répartit là où il en
manque. L'opération prend trois ou quatre heures. Elle se répète deux ou trois fois selon la gravité de
la situation, à intervalles de quatre à six semaines.
La greffe se pratique le plus souvent après 30 ans. Il n'y a en principe aucun risque sévère, pas de
pansement ou d'arrêt de travail; la patiente est visible d'emblée. La pousse des cheveux greffés
débute douze semaines après l'opération et se poursuit toute la vie. Il faut compter dans les 10 000
francs par intervention. L'acte étant de nature esthétique, les assurances-maladie ne couvrent en
général pas ces frais.
TRAJECTOIRE / 235802004
Tous droits réservés à l'éditeur