Fin prête, Londres veut susciter l`engouement à un mois de l
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Fin prête, Londres veut susciter l`engouement à un mois de l
26 JUIN 12 Quotidien Paris OJD : 121356 Surface approx. (cm²) : 770 N° de page : 24 16 RUE DU QUATRE SEPTEMBRE 75112 PARIS CEDEX 02 - 01 49 53 65 65 Page 1/4 SPORT Olympiques ont un mois pour faire monter l'enthousiasme. Parmi les sociétes prestataires, de nombreuses entreprises françaises s'y préparent Fin prête, Londres veut susciter l'engouement à un mois de l'ouverture des JO 2012 PT" A quèlques coudées de la cérémonie d ouverture I enjeu pour le Royaume Uni est d inciter la population a participer a cet evenement PUBLIC 6439082300502/XSB/AZR/1 Eléments de recherche : FREDERIC BEDIN : directeur général de Public Système toutes citations 26 JUIN 12 Quotidien Paris OJD : 121356 Surface approx. (cm²) : 770 N° de page : 24 16 RUE DU QUATRE SEPTEMBRE 75112 PARIS CEDEX 02 - 01 49 53 65 65 Page 2/4 un mois dè la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques 2012, le 27 juillet, Londres est presque suipris que la tenue de l'événement se présente toujouis si bien. « Les infrastructures seront construites dans les temps et coûteront 500 millions de livres de moins que prévu par rapport a notre enveloppe d'argent public de 9,3 milliards, a expliqué hier à la presse française le ministre britannique des Sports et des JO, Hugh Robertson Un des développements les plus heureux de cet effort d'organisation est qu'il n'y ait pas eu de mauvaises surprises alors que nous n'étions pas réputés pour nos capacités a accueillir des evénements sportifs, comme l'avait montré le renoncement du pays a organiser les championnats du monde d'athlétisme de 2005 » Des aujourd'hui, les entreprises britanniques qui ont joue un loie central dans la tenue des JO 2012 commencent à préparei le terrain a l'exportation de leur savoir-faire, comme avaient si bien su le faire les Austialiens apiès les JO de Sydney en 2000. Un annuaiie de 600 societés a ainsi été mis a disposition des visiteurs du Salon de SportAccoid dans la ville de Quebec au printemps. A quèlques coudées de la cérémonie d'ouverture, l'enjeu poui le Royaume-Uni est d'incitei la population à participer à cet évenement. Les debats sur les voies VIP léservées dans Londres pour éviter la cuculation avec le commun des mortels, ou les places d'hôtels et de compétitions reseivées aux personnalités ont pu entamei sa popularité Comme les tiavaux incessants qui perturbent le trafic dans la capitale. Ou encoie les injonctions qui sont faites aux Londoniens de marchei plutôt que de prendre sa voiture pendant les olympiades, ou mieux encore de travailler de chez soi. « Depuis le A PUBLIC 6439082300502/XSB/AZR/1 début, l'idée n'a pas été d'organiser un grand carnaval, maîs de vider la 4.6 MILLIONS de gens sont déjà venus voir la flamme olympique sur son parcours. v ille », s'est msuige Philip Stephens, un des piincipaux éditorialistes de la presse britannique Enfin la plesse tabloïd s'est gaussée de l'histoire de ce jeune sportif qui s'est fait chiper sa place sul le paicours de la flamme olympique par des cadres de sponsors des JO, que certains accusent d'être tyranmques Poui Hugh Robertson, cependant, ces critiques ne sont pas fondées « Nous n'avons jamais dit que toute la nation serait dans le stade pour le IOU metres », a-t-il explique Selon lui, ce qui compte est que les gens se sentent concernés par les JO. Il estime que c'est le cas « L'impact en terme de cohesion sociale a été extraordinaire avec déjà 4,6 millions de gens venus voir la flamme olympique alors qu'elle n'est qu'au milieu de son parcours », notet-il en lappelant qu'un gigantesque festival culturel s'est ouvert le 21 juin a Londres et ailleurs dans le pays. Il précise que les campagnes de communication autour des olympiades ont augmente le contingent des sportifs réguliers en Grande-Bretagne de 1,3 million de personnes Alors que le mimstie de l'Intérieui français, Manuel Valls, a rendu visite à son homologue, Theresa May, la semaine dernière, Hugh Robertson a également salué la coopération de la France, en tant que pays piesque fiontaliei, sur les questions de secunté Celles-ci sont sans aucun doute aujourd'hui l'enjeu le plus important poui les oiganisateuis. NICOLAS MADELAINE CORRESPONDANT A LONDRES Eléments de recherche : FREDERIC BEDIN : directeur général de Public Système toutes citations 26 JUIN 12 Quotidien Paris OJD : 121356 Surface approx. (cm²) : 770 N° de page : 24 16 RUE DU QUATRE SEPTEMBRE 75112 PARIS CEDEX 02 - 01 49 53 65 65 Page 3/4 Le Public Système prévoit d'accueillir jusqu'à 5.000 personnes par jour au Club France Dans un monument historique au pied de Tower Bridge, le spécialiste de l'événementiel organisera des animations pendant toute la durée des jeux. Le Public Système gérera le Club France pour le compte du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), suite à un appel d'offres gagné il y a dix-huit mois déjà. Cet espace ouvert aux sportifs, aux médias, aux sponsors et au public prendra place dans un cadre prestigieux, The OldBillingsgate, un monument historique au pied de Tower Bridge, sur les bords de la Tamise. Pour le Public Système, tout l'enjeu est d'en faire « the place to be ». « II y aura des rencontres avec athlètes, des expositions des partenaires olympiques, des animations avec les régions de France, un mur d'images pour suivre en direct les performances sportives, et chaque soir une fête des médailles pour célébrer les victoires de la journée », précise Frédéric Bedin, président du directoire, qui espère accueillir jusqu'à 5.000 personnes par joui'. Si les particuliers peuvent accéder au Club France moyennant un ticket d'entrée de 5 à... 360 euros, selon la formule choisie (Eventeam propose divers packages), d'autres espaces sont privatisables pour une journée ou pour les jeux : salons de 10 à 40 personnes à utiliser en showroom ou en « lounge », espace Tamise permettant d'accueillir 100 à 150 invités, etc. Communication digitale Le Public Système Hopscotch est rompu aux grands événements : il a notamment organisé cette année la réouverture du Palais de Tokyo, la convention Safran, réunissant 3.500 personnes, ou encore le lancement de la nouvelle gare Saint-Lazare. Coté en Bourse, le groupe né du rapprochement du Public Système, de Hopscotch et de Heaven marie relations publiques, événementiel et marketing interactif Le tout réunit 550 collaborateurs et pèse 155 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011 (+ 19,6 %) et 57 millions de marge brute (+ 24 %). Le groupe a internationalisé son modèle via des hubs régionaux en Irlande, en Chine et en Afrique, afin d'accompagner ses clients. « Nous réalisons désormais 25% de nos revenus à l'international et entendons porter ce chiffre à 35 % en 2015 », souligne Frédéric Bedin. Et ce, en s'appuyant notamment sur des partenaires comme Amex et son département événementiel. L'an dernier, le groupe s'est renforcé dans la communication digitale, qui représente déjà près du tiers de ses revenus et tire sa croissance. Le Public Système cultive d'ailleurs son côté start-up : il s'est doté d'un incubateur permettant à ses collaborateurs de créer leur propre activité entrepreneuriale, et d'une cellule de veille dans la Silicon Valley. MARTINE ROBERT DES ENTREPRISES MOBILISÉES Fauchon assure la restauration du Club France Mahola, filiale de Phone Régie, gère l'un des contrats d'hôtesses d'accueil. Le marseillais Gymnova fournit le matériel de gymnastique, Doublet les IO DOO drapeaux des cérémonies. RATP Dev UK organise le parc de I .DOO bus sur 67 lignes et Eurotunnel a rénové ses navettes afin d'augmenter son trafic de 3 % à 4 %. PUBLIC 6439082300502/XSB/AZR/1 Eléments de recherche : FREDERIC BEDIN : directeur général de Public Système toutes citations 26 JUIN 12 Quotidien Paris OJD : 121356 Surface approx. (cm²) : 770 N° de page : 24 16 RUE DU QUATRE SEPTEMBRE 75112 PARIS CEDEX 02 - 01 49 53 65 65 Page 4/4 Après Roland-Garros, Potel et Chabot met le cap sur les JO avec le Belem, amarré à Londres Le traiteur parisien passe d'un grand événement à l'autre. En 2011, il a préparé pas moins de 6.800 réceptions en Europe et dans le monde. Il assurera la restauration à bord du troismâts pendant les jeux. A peine terminé Roland-Garros, où il est présent depuis trente-deux ans, servant quelque 70.000 couverts en quinze jours, le traiteur Potel et Chabot prépare déjà les JO de Londres. Il assurera la restauration sur le Belem, le trois-mâts français aman é sur la Tamise pendant les jeux, en lien avec Fairplay, une filiale du groupe Le Public Système (lire ci-dessus). Le traiteur parisien s'est spécialisé dans les morceaux de choix, du Salon aéronautique du Bourget à la Biennale des Antiquaires, des 24 heures du Mans au Festival de Cannes, du Qatar Prix de l'Arc de Triomphe à la Fashion Week... En 2011, la société a préparé pas moins de 6.800 réceptions en Europe et dans le monde, pour 410.000 convives, générant 73 millions d'euros de chiffre d'affaires. Ses effectifs sont de 600 permanents mais ils peuvent grimper jusqu'à 1.500 employés au moment des pics d'activité. Avec Sinclair, l'autre aaiteur du groupe, le chiffre d'affaires avoisine la centaine de millions d'euros. Lentreprise dispose de 5.000 m' en petite couronne, à la fois centre de création et plateforme logisti- PUBLIC 6439082300502/XSB/AZR/1 Le Belem, le trois-mâts français, sera amarré sur la Tamise pendant lesJO. que, et d'un laboratoire de 2.500 m2 en plein Paris. Il intervient dans 500 sites en France tels Le Louvre ou le Grand Palais, et est le traiteur exclusif de cinq pavillons emblématiques de la capitale : Cambon, Gabriel, Kleber, d'Armenonville, d'Evreux. Entreprise du Patrimoine Vivant « Si notre activité est essentiellement parisienne, nous nous développons également à Cannes, Bordeaux, Monaco, en Suisse, et nous avons des projets au Moyen-Orient et en Asie », souligne Franck Jeantet, PDG du groupe. « 2012 sera une année de consolidation, après un développement soutenu l'an dernier. Nous trouvons dans l'accompagnement de nos clients à l'étranger, des relais de croissance » poursuit-il. Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant, Potel et Chabot se veut d'ailleurs un ambassadeur de l'art de vivre à la française et est membre actif du Comité Colbert. Cette société indépendante, dans le giron du fonds 21 Central Partners, qui l'a rachetée en 2007 à l'industriel Bongrain, le traiteur n'entend pas ouvrir des boutiques, et veut se cantonner au B to B, fldèle à sa ligne de conduite : « un développement prudent, pour que notre marque ne soit pas altérée » précise Franck Jeantet. M. R. Eléments de recherche : FREDERIC BEDIN : directeur général de Public Système toutes citations