QUESTIONNAIRE DU MOUVEMENT MONDIAL DES MERES
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QUESTIONNAIRE DU MOUVEMENT MONDIAL DES MERES
QUESTIONNAIRE DU MOUVEMENT MONDIAL DES MERES THEME 1 : MODES DE GARDE Quelles sont vos propositions pour faciliter l’accès des parents au mode de garde de leur choix ? Je suis attaché à la liberté, pour les parents, de pouvoir décider ensemble de l’organisation de leur équilibre professionnel et familial. C’est ainsi, par exemple, aux parents que doit revenir la répartition du congé parental. Trop souvent, la question des modes de gardes est un obstacle à cet équilibre. Il est donc effectivement nécessaire de faciliter l’accès des parents au mode de garde de leur choix, afin de leur permettre d’assumer pleinement ces responsabilités parentales. En ce sens, le complément de libre choix d’activité était plus juste que la prestation partagée d'éducation de l'enfant instauré par le gouvernement actuel. Ce n’est pas à l’Etat de s’immiscer dans le choix parental, en obligeant quasiment un partage de la garde parentale, par la réduction du congé parental pour les familles qui ne pourront pas partager le congé parental entre le père ou la mère. Ensuite le mode de garde pourrait être choisi par l’instauration d’une contribution unique, qui remplacerait les aides existantes. Le choix des parents sera ainsi véritablement respecté : ils pourront choisir un mode de garde collectif ou individuel, public ou privé. Il convient aussi de pouvoir favoriser la diversité des modes de gardes, mesure bénéficiant aux familles, mais aussi à l’Etat, puisque l’ensemble des modes de garde différentes des « crèches » représentent des avantages économiques pour l’Etat, et multiplient les choix proposés aux parents. Que comptez-vous faire pour les crèches ? les assistantes maternelles ? la scolarisation avant 3 ans (particulièrement dans les quartiers qui en ont besoin)? Ce problème de manque de place en crèche est l’une des raisons qui dissuade les parents d’accueillir un enfant dans leur famille. Je compte favoriser l’installation d’assistantes maternelles, pour remplacer celles qui partent à la retraite et réviser les normes qui freinent l’installation de ces dernières dans certains départements. Les entreprises sont prêtes à investir dans les places en crèche. La question du CIFAM pour les indépendants sera donc abordée, afin de les inclure dans le crédit d’impôt famille. Plusieurs milliers de places supplémentaires seront financées. Je souhaite instaurer une réelle liberté d’organisation des parents quant à l’utilisation de leurs congés parentaux. Ce mode de garde est bien souvent choisi par les familles pour des raisons financières, et représentent en partie une solution à la pénurie des gardes extrafamiliales. Faciliter ce choix est donc bénéfique. Un bon cadre familial doit donc être favorisé. Contrairement au quinquennat précédent, un effort pour les familles sera donc effectué, en parti par le développement des emplois familiaux possible si l’on supprime toutes charges patronales sur les salaires versés à un emploi à domicile, ce qui représentera une baisse de 20% du coût payé par la famille. Quelle analyse faites-vous de la réforme du congé parental partagé et que comptezvous faire sur ce sujet au vu des premiers retours ? La réforme du congé parental partagé est entièrement idéologique. Je ne dénigre en aucun cas les pères souhaitant s’investir dans leur vie de famille en usant d’un congé parental. Toutefois si les chiffres montrent que les mères sont les plus grandes bénéficiaires du congé parental, ce n’est pas obligatoirement qu’une question de contrainte : beaucoup font ce choix. Imposer un congé parental partagé, en « punissant » les couples qui n’obéissent pas à l’idéologie égalitariste des socialistes, c’est un scandale. Je suis en faveur du choix réel des parents. Monsieur ou madame, monsieur et madame : la véritable égalité ne peut être imposée. Il faut pouvoir répondre à la réalité : un très grand nombre de familles ne pourront pas partager le congé parental, et seront alors pénaliser, puisque privées d’allocation ! Aussi, comme je l’ai précisé ci-dessus, le complément de libre choix d’activité sera remis, mais réadapté au mieux, et le congé parental partagé supprimé. Ainsi les parents pourront disposer d’un véritable choix dans le mode de garde de leur enfant. La liberté permet le plus souvent une adaptation pragmatique à la situation. Qui mieux que les parents pourront savoir quel est le mieux pour leur famille ? THEME 2 : Conciliation vie personnelle – vie professionnelle Quelles sont vos propositions pour permettre aux salariés d’être performants au travail tout en trouvant un équilibre de vie ? La conciliation entre vie de famille et vie professionnelle est enjeu majeur pour la plupart des Français. Nous devons mener rapidement une réflexion sur la flexibilité des horaires notamment pour les parents d’enfants en bas âge, et sur le télétravail. De nombreuses entreprises font preuve d’une véritable compréhension envers leurs salariés parents, je souhaite les encourager dans cette voie. Certaines entreprises proposent des mesures d’aide à la garde des enfants (financement de CESU, crèches d’entreprise, etc.). Comment pensez-vous encourager le développement de ces pratiques ? Défendre une politique de la famille, c’est défendre l’égalité hommes-femmes, notamment d’un point de vue professionnel. Les modes d’accueil des jeunes enfants constituent des problématiques fortes pour l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes face au travail. Malgré l’exception française qui allie un fort taux de natalité et un taux d’emploi des femmes relativement élevé, le taux d’activité des femmes diminue avec le nombre d’enfants. L’enjeu est économique car selon certaines estimations, la France gagnerait 0,4 point de croissance par an pendant dix ans si le temps d’emploi des femmes rejoignait celui des hommes. Améliorer les modes de garde et restaurer le pouvoir d’achat des ménages sont essentiels pour permettre aux femmes de concilier vie professionnelle et personnelle. L’investissement des entreprises dans les crèches doit être favorisé. Cela peut effectivement s’effectuer par le développement des crèches d’entreprise ou d’inter-entreprise, de plus en plus envisagées par les employeurs. Des allègements fiscaux sont déjà prévus dans ces cas. Aussi pour que ces pratiques à l’initiative des entreprises se multiplient, les avantages fiscaux seront réadaptés. THEME 3 : LE REVERS DE LA MATERNITE (MOTHERHOOD PENALTY) STEREOTYPE SOCIETAL : MERE OU PROFESSIONNELLE ? Quelles sont vos propositions pour que la maternité et la parentalité cessent d’être considérées comme un obstacle majeur pour progresser dans une carrière professionnelle ? Je ne pense pas que la maternité et la parentalité soient considérées comme des obstacles pour progresser dans une carrière professionnelle. Il existe de nombreux responsables, chefs d’entreprises à haut poste qui sont également père et mère de nombreux enfants. L’emploi et la famille sont deux enjeux majeurs pour le pays et sont intrinsèquement liés. Le tout est de pouvoir équilibrer ces deux facteurs d’épanouissement de l’homme et de la femme. La poursuite d’une carrière professionnelle est un véritable choix personnel et familial. La France conjugue un taux de natalité plutôt convenable et un taux d’emploi des femmes relativement élevé. Toutefois, le taux d’activité des femmes diminue avec le nombre d’enfants et cela semble naturelle l’éducation des enfants lorsqu’ils sont nombreux ne permettant pas à la mère de pouvoir continuer sa carrière. La société doit permettre aux femmes qui souhaitent poursuivre leur carrière professionnelle sans abandonner leur souhait de maternité, une vraie protection ans le monde de l’emploi par la mise en place notamment d’une politique relative aux modes de garde. THEME 4 : CARE LE TRAVAIL DOMESTIQUE FAMILIAL NON REMUNERE Quel est votre point de vue sur le travail non rémunéré de care ? Quelles solutions proposez-vous pour reconnaitre le care fourni par les familles et particulièrement les mères ? Ce travail discret est très honorable, d’autant qu’il représente un temps de travail parfois plus élevé que celui d’un salarié, alors qu’il ne donne droit à aucune rétribution pécuniaire. La personne qui consacre une partie de sa vie à élever ses enfants s’inscrit dans la grandeur de la France : les enfants sont l’avenir de celle-ci, et leur juste éducation et transmission engendreront la continuité et la survie du pays. Je pense donc qu’il faut pouvoir soutenir les ménages qui choisissent que l’un des membres du couple demeure à domicile pour effectuer ce travail non rémunéré de care. THEME 5 : POLITIQUE FAMILIALE OU POLITIQUE SOCIALE ? Quelles sont vos propositions en matière d’aides financières aux familles en général ? Et en particulier pour les familles monoparentales particulièrement exposées au chômage et à la précarité ? Je veux restaurer le principe de l’universalité des allocations familiales. Les socialistes se sont attaqués au principe d’universalité, montrant encore leur farouche opposition aux familles. La politique familiale s’adresse aux enfants, aidant les enfants sans distinction de classe sociale. Elle n’a rien à voir avec la justice fiscale entre les Français qui doit trouver sa réponse dans l’impôt sur le revenu des parents. J’estime que les prestations familiales doivent être égales pour tous, quel que soit le niveau de revenu. Je reviendrai ainsi sur le principe de l’écrêtement des allocations familiales, engagé par l’actuel gouvernement. Par ailleurs, la France compte aujourd’hui 1,6 million de familles monoparentales, ce qui représente 20 % des familles avec un enfant de moins de 18 ans, et concerne près de 2,4 millions d’enfants. La grande difficulté pour le parent dit « isolé » est de trouver un emploi. Le développement des modes de garde pourrait permettre à certaines mères célibataires de travailler. Les conditions de logement étant également plus difficiles, nous proposons de développer, en lien avec les collectivités territoriales, du logement adapté qui pourrait permettre de répondre en partie aux problèmes des familles monoparentales. Comment analysez-vous le recul de la natalité et que comptez-vous faire sur ce sujet ? François Hollande a réussi en la matière deux exploits inédits. Le premier est le passage en 2015 du taux de natalité chez les femmes françaises au-dessous de la barre fatidique des deux enfants par femme. C’est l’année la plus faible en matière de natalité depuis 1999. Le second est la diminution du nombre des emplois familiaux, alors qu’il avait progressé depuis quinze ans. La politique anti-famille du gouvernement a créé un climat hostile envers les parents. Les difficultés pour garder les enfants, la diminution des aides, la fiscalité confiscatoire, autant de facteurs qui ont eu un impact direct sur le taux de natalité de la France. C’est pour cela que je veux revoir la fiscalité familiale et facilité l’emploi à domicile. THEME 6 : FISCALITE FAMILIALE OU INDIVIDUALISEE ? Quelles sont vos propositions en matière de fiscalité des familles ? La famille ne doit pas être pénalisée fiscalement alors qu’elle représente l’investissement de fond le plus sûr ! Les enfants seront l’impulsion des générations futures, le lien avec les générations passées et paieront les impôts de leur parent. Freiner le développement de la famille, c’est amoindrir l’avenir de la France. Aussi faut-il alléger la fiscalité qui pèse sur les familles de manière juste. L’impôt doit continuer à être calculé par foyer fiscal, et ne doit pas être déconjugalisé. Si les aides sociales doivent être minimisées, l’allègement des impôts familiaux doit être augmenté. Cela doit commencer par la réhabilitation du quotient familial. L’impôt français est fondé sur le principe d’équité en vertu duquel chaque citoyen doit participer selon ses propres moyens ; considérez-vous que la prise en compte de la composition et des charges de famille dans la fiscalité répondre au principe d’équité devant l’impôt ? Nous voulons impérativement préserver la famille, malmenée par les dirigeants socialistes. Depuis 2012, le gouvernement méprise les familles. Doit-on rappeler l’entrée en vigueur en juillet dernier de la réforme des allocations familiales, conditionnées aux revenus ? Quelque 3,2 millions de familles verront leurs aides familiales baisser sévèrement d’ici à 2017. Depuis l’élection de François Hollande, plus de 4 milliards d’euros d’efforts ont été demandés aux familles ! Dans le cadre d’une réforme fiscale globale, je rétablirai le quotient familial. Je veux rééquilibrer la participation de chacun en fonction de ses capacités afin de permettre une meilleure justice fiscale entre les familles avec enfants et celles sans enfant. Quel est votre analyse du projet de prélèvement à la source ? Et quelle garantie souhaitez-vous apporter au maintien de la notion de foyer fiscal ? Je ne suis pas favorable au prélèvement à la source, qui est une réforme bien trop complexe et contraignante à la fois pour les entreprises et les familles. Ajoutons qu’une faille importante va venir à nouveau mettre à mal les familles. La réforme du prélèvement à la source se heurte en effet aux crédits d’impôt récurrents, en particulier celui pour la garde d’enfants. Les parents ne seront remboursés qu’un an plus tard ! Par ailleurs, je réaffirme mon attachement à la notion de foyer fiscal comme je l’ai évoqué précédemment. THEME 7 : PROTECTION DES FEMMES ET DE L’ENFANCE VIOLENCES INTRAFAMILIALES Quelles sont vos propositions pour former les intervenants socio-judicaires à la détection, au signalement et à la mise en sécurité des victimes, ainsi que la prise en charge de leur suivi post traumatique ? Je pense que les intervenants socio-judiciaires à la détention disposent d’une formation reconnue par les professionnels. Ces derniers doivent toutefois disposer de réels moyens d’action pour assurer leur mission mais également être assistés par d’autres intervenants tels que des psychologues afin de disposer d’une écoute attentive. Quelles sont vos propositions pour mieux protéger les enfants victimes de violence familiale, les femmes et particulièrement les mères et leurs enfants ? La violence familiale est un désastre malheureusement trop régulier. C’est un poison dévastateur à l’égard des victimes que sont les femmes et les enfants et je tiens à leur apporter mon soutien. La protection des femmes et des enfants doit être effective et efficace c’est pourquoi je propose un renforcement de leur protection juridique. Les associations d’aides aux victimes de violences conjugales ou infantiles qui font un travail remarquable doivent être soutenues et leur lien avec les services judiciaires renforcés. Le projet de loi de la justice pour le 21e siècle a introduit le recours d’un divorce sans juge pour les divorces par consentement mutuel. Considérez-vous que toutes les garanties aient été prises pour préserver les intérêts des enfants et des femmes ? Si ce dispositif réalisé par le Gouvernement de François HOLLANDE a été réalisé pour désencombrer les tribunaux et faciliter la procédure, ce processus est une grave erreur. Le juge est l’autorité qui veille au respect, à l’intérêt des enfants et de chacune des parties dans le cadre d’un divorce y compris par consentement mutuel. Un divorce sans juge et sans médiateur conduit au dialogue entre les seuls avocats qui défendent l’intérêt propre de leur client sans s’inquiéter de l’équilibre familial et de l’intérêt de l’enfant. Ce type de procédure pourrait conduire à une méconnaissance des droits de l’une des parties ou encore de l’enfant. Il serait par ailleurs simple de commettre une erreur à l’égard d’une personne en situation de faiblesse ou victime de violences qui envisagerait de renoncer à ses droits. THEME 8 : ACCOMPAGNEMENT DE LA PARENTALITE Que comptez-vous faire pour développer le soutien à la parentalité ? La famille est le premier cercle social qui permet à l’enfant de s’épanouir et d’accepter un certain nombre de principes et de règles de conduites lui permettant de s’adapter et de vivre en société. Les parents ont une grande responsabilité puisqu’ils se voient confier un rôle primordial, celui d’éducateurs. Un tiers peut participer au soutien à la parentalité. C’est pourquoi, je suis favorable au développement d’une politique en faveur d’associations d’aides aux parents pour soutenir la parentalité et leur permettre de disposer d’une écoute attentive. Quelles sont vos propositions pour mieux protéger les mineurs de l’accès aux contenus toxiques pour eux (embrigadement, violence, pornographie,…) ? Je propose le développement d’une prévention adaptée à l’égard des mineurs, des parents et des enseignants afin de les protéger au mieux de l’accès aux contenus toxiques. Ce sujet nous concerne tous et mérite toute notre attention car l’embrigadement sur internet a d’ores et déjà fait de nombreuses victimes, en atteste l’actualité récente. C’est pourquoi, je suis favorable à la mise en œuvre de formations au sein des écoles pour alerter et appeler à la vigilance et à la bienveillance de chacun que ce soit les enseignants, les parents ou les enfants. Quelles sont vos propositions pour mieux associer les parents aux décisions qui les concernent ? Pour mieux associer les parents aux décisions les concernant, il faut leur donner un réel rôle, en corrélation avec leur responsabilité parentale. Les associations de parents peuvent donc représenter une opportunité pour ceux-ci de s’associer aux décisions qui les concernent. THEME 9 : INITIATIVES DE MERES EN FAVEUR DE LA PAIX CIVILE Que proposez-vous pour encourager et soutenir les initiatives en faveur de la paix civile et d’un meilleur vivre-ensemble ? Trouvez-vous que nous sommes en guerre civile et que le vivre-ensemble est véritablement menacé? Je pense que lorsque l’on est français, que l’on aime son pays, que l’on défend ses valeurs et que l’on se retrouve dans un projet commun, nous n’avons pas besoin d’initiatives particulières pour soutenir le « vivre-ensemble ». Toutefois, si la question est de soutenir des projets éducatifs, scolaires ou encore artistiques pour favoriser la rencontre de chacun, alors je suis favorable au développement de telles mesures. THEME 10 : ADOPTION ET FILIATION Quelle est votre analyse de l’organisation de l’adoption et que proposez-vous en la matière ? Aujourd’hui l’adoption en France est bien difficile : l’attente est longue, les procédures lourdes et trop souvent l’espoir est soldé par une déception pour les parents adoptant. La structure administrative mériterait d’être fortement simplifié, afin de répondre rapidement aux demandes, et de permettre une adoption plus facile, tout en conservant la nécessité de vérifier l’aptitude des parents à pouvoir accueillir un enfant dans leur famille. A reformuler Comment appréciez-vous le recours croissant à la procréation médicalement assistée (PMA voire GPA à l’étranger) ? Quelles sont vos propositions concrètes sur ce sujet ? Ma réponse est très claire : je n’autoriserai jamais la GPA. Selon le principe d’inaliénabilité du corps humain, celui-ci n’est pas une marchandise, un enfant n’est pas un bien à vendre. Cette pratique n’a pas sa place dans notre République. Nous devons par ailleurs être très vigilant, contrairement au gouvernement socialiste qui laisse des portes ouvertes, aux GPA réalisées depuis l’étranger. Nous ne pouvons pas reconnaître de telles pratiques. Je refuse que l’on encourage ces filières. THEME 11 : PREVENTION DE LA CONSOMMATION DE DROGUE CHEZ LES JEUNES Quelle est votre analyse de la consommation de drogue chez les jeunes et quelle politique proposez-vous de mettre en œuvre pour favoriser une meilleure prévention ? La drogue est un fléau qui touche malheureusement les plus vulnérables d’entre nous. Nous devons aider les consommateurs à sortir de cette dépendance et ce n’est pas en créant des salles de shoot que l’on encourage les générations à sortir de ces produits nocifs. Nous devons conduire une politique de sensibilisation à l’égard des parents, des enfants, et assurer un suivi des victimes de la drogue au besoin d’un sevrage.