Comparaison de spectromètres proche infrarouge
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Comparaison de spectromètres proche infrarouge
TECHNOLOGIE APPLIQUÉE Pascal CHALUS1,2, Yves ROGGO1, Stéphanie FREITAG2, Michel ULMSCHNEIDER1 Comparaison de spectromètres proche infrarouge pour la détermination de principe actif dans des comprimés à faible dosage RÉSUMÉ La spectroscopie proche infrarouge (SPIR) est aujourd’hui très largement utilisée dans l’industrie pharmaceutique. L’utilisation de l’analyse multivariée combinée à des prétraitements mathématiques a rendu possible l’extraction d’information à partir de spectres par nature difficiles à interpréter et à exploiter. Ainsi des méthodes de régression permettent par exemple de construire des modèles de prédiction quantitative de teneur en principe actif dans des comprimés. Nous avons réalisé dans cette étude la comparaison de 5 appareils utilisant trois modes distincts de séparation des longueurs d’ondes (spectromètre à Transformée de Fourier, spectromètre séquentiel, spectromètre à barrettes de diodes). Dans un premier temps, les performances spectrales des instruments utilisant la réflexion diffuse sont comparées à l’aide de standards spectraux certifiés. Puis la répétabilité spectrale sur dix répétitions de dix échantillons pharmaceutiques est évaluée pour tous les instruments. Dans un second temps, une gamme étalon de comprimés contenant de 20 % à 130 % de la concentration nominale d’un médicament à faible teneur en principe actif est utilisée pour la construction de modèles quantitatifs. Après une réduction nécessaire de la gamme spectrale des acquisitions en transmission, il apparaît que ce mode de mesure est optimal pour la détermination de teneur en principe actif dans de tels comprimés. MOTS-CLÉS Spectroscopie proche infrarouge, teneur en principe actif, spectromètre, réflexion diffuse, transmission. Etude Comparison of near infrared spectrometers for the determination of active ingredient in intact low-dosage pharmaceuticals SUMMARY Nowadays near-infrared spectroscopy (NIRS) is widely used in pharmaceutical industry. In this study spectrometers of three different conceptions (Fourier transformation, grating, and diode arrays) have been compared. Five different spectrometers were studied. Spectral accuracy of the spectrometers was tested by comparison of certified standards. Then the repeatability on 10 measurements of 10 samples was compared for all the spectrometers. The grating device was the most accurate under these conditions. In a second time, tablets ranging from 20 to 130 % of active content compared to the nominal content of 2 mg were used for the construction of a quantitative model. Several mathematical pretreatments such as standard normal variate (SNV), mean scatter correction (MSC), and derivative (first and second) were tried out. Confirming 1 F. Hoffmann-La Roche Ltd., Bâle, Grenzacherstrasse - 4070 BASEL – Suisse Tél :+41 (0)61 68 86 502 - Fax : +41 (0)61 68 87 408 – E-Mail : [email protected] 2 GSEC Université de Haute Alsace (UHA), Mulhouse, France 44 SPECTRA ANALYSE n° 247 • Décembre 2005 Technologie appliquée Comparaison de spectromètres proche infrarouge pour la détermination de principe actif dans des comprimés our observations, the study revealed that the grating device was again the most accurate for quantitative determination of an active ingredient in pharmaceuticals. However the transmission mode appears to be the more promising for PAT (Process Analytical Technology) applications even if the spectral range has to be reduced and the spectra are noisy. KEYWORDS Near-infrared spectroscopy, active content, content uniformity, spectrometer, reflectance, transmittance. I - Introduction La spectroscopie proche infrarouge (SPIR) est couramment utilisée dans l’industrie pharmaceutique. Jusqu’à présent ses principales applications étaient l’identification (1) de matières premières et de produit (2) ou la détermination de teneur en eau (3). Un nombre croissant d’études souligne l’intérêt de la SPIR dans le cadre de l’initiative Process Analytical Technology (PAT) initiée par la Food and Drug Administration (FDA) pour le contrôle de qualité des procédés de production de l’industrie pharmaceutiques (voir Note) (4,5) ainsi que pour l’analyse quantitative de principes actifs dans les comprimés (6-8). Afin d‘obtenir une méthode SPIR précise et robuste, il est nécessaire d’optimiser les conditions de mesure. Il est notamment impératif de bien choisir le spectromètre dans le contexte d’une offre commerciale de plus en plus étoffée. L’objectif de cette étude est de proposer une procédure qui peut être suivie pour la sélection d’un appareil. A titre d’exemple elle est réalisée sur une formulation pharmaceutique solide à faible dosage en benzodiazépine. NOTE nochromatique et que le miroir mobile se déplace à vitesse constante, le signal rendu par le détecteur (par exemple : InGaAs ou PbS) est sinusoïdal. Pour un faisceau incident polychromatique, ce signal est alors un interférogramme représentant la somme des signaux sinusoïdaux rendus pour chaque longueur d’onde. La transformation de Fourier du signal permet d’obtenir le spectre de l’échantillon scanné. Le principal avantage des spectromètres FT-PIR est la précision de la position des longueurs d’ondes. Pour plus d’information voir : www.fda. gov/cder/OPS/ PAT.htm II - Matériel et méthodes Figure 1 1.Instrumentation Interféromètre de Michelson. Les instruments utilisés font appel à trois technologies différentes afin de permettre l’acquisition de spectres sur toute la gamme du proche infrarouge. Ces trois technologies sont : la transformation de Fourier (FT-PIR), les appareils dits séquentiels à réseau et les instruments à barrettes de diodes. Elles sont brièvement décrites dans les points 1.1 à 1.3. 1.1 - Spectromètres à transformée de Fourier Les spectromètres PIR à transformée de Fourier sont basés sur le même principe de fonctionnement que les spectromètres moyen infrarouge. Le banc optique comporte un interféromètre de Michelson (figure 1). Le rayon incident se divise en deux parties pour suivre deux chemins optiques différents. Il se crée alors une différence de marche dépendante de la position du miroir mobile. Cette différence de trajet optique entraîne, lorsque les deux faisceaux se recombinent, la formation d’une figure d’interférence. Alors, si le rayon incident est mo- Fente de sortie Lumière diffractée Détecteur Échantillon Référence Réseau holographique ,U M IÒR EP OLY CH RO M AT IQ UE (longueur d’onde) Détecteur Filtre d’ordre Miroir Lampe (source) Fente d’entrée Figure 2 Spectromètre séquentiel. SPECTRA ANALYSE n° 247 • Décembre 2005 45 TECHNOLOGIE APPLIQUÉE 1.2 - Spectromètres séquentiels Peltier. Deux paramètres sont importants pour ce type de détection : le nombre d’acquisition mais également le temps d’exposition durant chaque acquisition. Ces spectromètres sont très rapides et robustes de par l’absence de balayage et de pièce mobile. L’utilisation d’un monochromateur permet la sélection des longueurs d’onde qui viennent frapper l’échantillon. Le monochromateur est constitué d’un réseau qui tourne devant la source lumineuse (figure 2, voir page précédente). Les détecteurs communément utilisés sont des semi-conducteurs au sulfure de plomb PbS. Ces appareils présentent un bon rapport signal/bruit et sont généralement très robustes. 1.4 - Les instruments étudiés Cinq spectromètres mesurant en réflexion diffuse ont été utilisés dans cette étude (tableau I). Trois d’entre eux sont des appareils à transformée de Fourier (FT-PIR), un est à réseau, et le dernier fait appel à la technologie des barrettes de diodes. Ces appareils seront notés de R1 à R5 tout au long de cet article. Deux des spectromètres étudiés permettent également des mesures en transmission (tableau II), ils seront respectivement notés T1 et T2 lorsque ce mode de mesure est considéré. Les spectromètres ont été utilisés dans des configurations par défauts préconisées par les fabricants. Ils ont par ailleurs tous été vérifiés par les 5 constructeurs au cours de l’étude. 2. Logiciel Tous les calculs de cette étude sont effectués sous Matlab (v 6.5 R13, MathWorks, Natick, MA, USA) additionné de la PLS_Toolbox (v 3.0, Eigenvectors, Manson, WA, USA). Figure 3 3. Standard Principe de la détection par barrette de diodes. Tableau I Caractéristiques des appareils utilisant la réflexion diffuse. Dans ce type d’appareil, le faisceau incident polychromatique ne subit aucune modification avant d’interagir avec l’échantillon. Le faisceau transmis ou réfléchi est ensuite dispersé par un monochromateur. Le détecteur est constitué de barrettes pouvant contenir plusieurs centaines de diodes photosensibles (figure 3). Ces diodes, selon leur position et la géométrie du système, rendront un signal proportionnel à l’intensité lumineuse d’une longueur d’onde particulière. Elles sont généralement constituées d’une ou plusieurs barrettes de 256 semi-conducteurs InGaAs refroidis par effet 4. Mesure du bruit Le bruit dans les spectres est évalué en utilisant un écart type au spectre moyen (RMS) de dix mesures successives d’un échantillon pharmaceutique. Cette procédure est répétée sur dix échantillons. Ainsi le calcul du bruit se fait sur cent spectres. R1 R2 R3 R4 R5 1998 2003 2004 1998 2004 Réflexion diffuse Réflexion diffuse Réflexion diffuse Réflexion diffuse Réflexion diffuse FT-PIR FT-PIR FT-PIR Réseaux Barrettes de diodes 1000-2500 834-2778 1000-2500 1100 - 2498 1100-2090 Puissance de la source lumineuse (W) 10 20 17 71 7,5 Détecteur PbS PbS InGaAs PbS Barrettes de diodes Incrément 12 cm-1 4 cm-1 3,85 cm-1 2 nm 3,9 nm Nombre de points 500 2178 1557 700 256 Nombre de scans 32 20 32 32 10*0,02 s Durée de la mesure (s) 135 20 20 45 0,5 Instrument Année de fabrication Mode de mesure Type Gamme spectrale (nm) 46 Le standard utilisé comme référence est de l’oxyde de dysprosium (DO) Labsphere®. Cette référence a été utilisée pour tester la précision en longueur d’onde des instruments car elle présente en proche infrarouge des pics fins bien résolus (figure 4). La référence a été mesurée trois fois sur chaque appareil, elle a été tournée entre chaque mesure. 1.3 - Spectromètres à barrettes de diodes SPECTRA ANALYSE n° 247 • Décembre 2005 Technologie appliquée Comparaison de spectromètres proche infrarouge pour la détermination de principe actif dans des comprimés Instrument R2 R3 Dénomination en mode transmission T1 T2 Transmission Transmission FT-PIR FT-PIR 834-1824 1000-1666 20 17 Détecteur InGaAs InGaAs Incrément 3,85 cm-1 3,85 cm-1 Nombre de points 843 1038 Nombre de scans 32 32 Durée de la mesure (s) 20 20 Mode de mesure Type Gamme spectrale (nm) Puissance de la source lumineuse (W) Avec n nombre d’échantillons, i.e. dix dans notre cas, w nombre de points par spectre, yi,j absorbance du spectre i au point j, et ymoy,j absorbance du spectre moyen au point j. 5. Echantillons pharmaceutiques Les échantillons pharmaceutiques se composent d’un principe actif, de cellulose microcrystalline, d’amidon, de lactose et de stéarate de magnésium. La teneur nominale en principe actif est de 2 mg par comprimé, soit une concentration de 1.18 % en masse. L’analyse a été effectuée sur une gamme de concentration allant de 20 à 130 % de la masse nominale. Six échantillons présentant les concentrations suivantes ont été utilisés : 20, 40, 60, 70, 80, 90, 110, 120, 130 %. Cinq échantillons commerciaux ont été ajoutés à ce lot, soit un total de 65 échantillons. Pour chaque concentration issue du développement quatre échantillons sont utilisés dans l’ensemble de calibration et le reste des échantillons est utilisé dans l’ensemble de validation. Tous les comprimés issus de la production ont été inclus à l’ensemble de validation. Les données brutes n’ont pas été modifiées avant l’application des prétaitements et du calcul des modèles, c’est-à-dire que les unités d’acquisition des spectres ont été conservées pour la modélisation. Tableau II Caractéristiques des spectromètres mesurant en transmission. Spectrum of the DO standard 5 4 3 III - Résultats et discussion 2 1. Standard en réflexion 1 La précision en longueur d’onde a été évaluée sur le spectre moyen des trois mesures. Les spectres obtenus avec les spectromètres R2 et R3 présentent un double pic entre 1297 et 1301 nm en raison de la résolution choisie (tableau III). Les résolutions utilisées par ces appareils sont inférieures à celle utilisée dans le certificat de la référence. L’instrument à réseaux offre une bonne précision en longueur d’onde alors que celui à barrettes de diodes présente une dérive de la déviation avec l’augmentation des longueurs d’ondes. Ainsi la barrette de diodes doit être étalonnée avec une grande rigueur. 0 -1 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600 2800 Wavelength nm Figure 4 Spectre PIR de la référence DO. La formule de calcul de RMS est la suivante : w n Tableau III Précision spectrale par rapport aux pics d’oxyde de dysprosium. RMS = ∑ i =1 ∑ ( y i , j − y moy , j ) 2 w j =1 n Pic (nm) 1088,8 1232,8 1279,1 1299,4 1684,2 R1 1089 1233 1280 1300 1684 R2 1089 1234 1281 1298/1301 1686 R3 1088 1233 1280 1297/1301 1685 R4 - 1234 1280 1300 1684 R5 - 1235 1283 1299 1674 Instrument SPECTRA ANALYSE n° 247 • Décembre 2005 47 TECHNOLOGIE APPLIQUÉE 2.Répétabilité sur des échantillons Les prétraitements (SNV+D1) n’améliorent pas significativement les résultats (tableau VI). Cependant il est à noter que les résultats obtenus avec le spectromètre R2 présentent une impor- La Figure 5 présente les différents spectres d’un même échantillon mesurés sur tous les spectromètres. Les valeurs de RMS obtenus pour chacun des appareils sont données dans le tableau IV. Le RMS le plus faible est obtenu avec l’instrument à réseau. 5 R1 R5 4 3.Analyses quantitatives R3 R4 Les analyses quantitatives ont été effectuées par le calcul d’une régression aux moindres carrés partiels (PLS) sur la même gamme spectrale pour tous les instruments. Cette gamme s’étend de 1100 à 2090 nm (soit 9090 à 4785 cm-1) en réflexion et entre 1000 et 1350 nm (soit de 10000 à 7400 cm-1) en transmission. Afin de comparer les spectromètres uniquement, le nombre de facteurs utilisé pour le calcul a été fixé de manière à avoir les mêmes paramètres de modélisation pour chaque appareil. Les résultats en réflexion et transmission sont résumés dans les tableaux V et VI. Le tableau V montre que le calcul sur les spectres bruts en réflexion entre 1100 et 2090 nm permet la construction de modèles dont les prédictions sont précises pour les spectromètres R3 et R4. De telles prédictions autorisent la construction de droites de régression avec un coefficient de corrélation supérieur à 0,99. Les autres instruments mesurant en réflexion n’atteignent pas une telle fiabilité des prédictions, cependant les résultats restent acceptables pour les spectromètres R1 et R2. 3 R2 2 1 0 -1 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600 2800 Wavelength nm Figure 5 Spectre en réflexion d’un échantillon commercial sur les différents instruments. Instrument R1 R2 RMS 0,0065 0,0137 R3 R4 R5 T1 T2 0,0004 0,0007 0,0008 0,0018 0,0375 Tableau IV Résultat de RMS des spectromètres pour l’évaluation du bruit. Sans prétraitement Réflexion Transmission Instrument R1 R2 R3 R4 R5 T1 T2 Nombre de facteurs 8 8 8 8 8 7 7 Pente 0,96 0,87 0,99 0,97 -0,15 0,98 0,61 Ordonnée 4,13 8,66 3,11 0,61 95,31 1,92 29,30 SEP 5,57 9,78 4,12 2,98 39,74 1,77 18,29 2 0,9849 0,9532 0,9918 09958 -0,3111 0,9964 0,8260 R Tableau V Tableau VI Résultats sur l’ensemble de validation des modèles construits sans prétraitements. Résultats sur l’ensemble de validation des modèles construits après une SNV et dérivation du premier ordre. SNV + D1 48 Réflexion Transmission Instrument R1 R2 R3 R4 R5 T1 T2 Nombre de facteurs 6 6 6 6 6 3 3 Pente 0,86 0,64 0,97 0,94 0,08 0,96 -0,08 Ordonnée 15,25 25,72 3,38 3,19 75,32 3,13 85,84 SEP 10,81 15,49 3,73 4,41 30,07 5,99 38,63 R2 0,9420 0,8951 0,9932 0,9915 0,4060 0,9825 -0,1275 SPECTRA ANALYSE n° 247 • Décembre 2005 Technologie appliquée Comparaison de spectromètres proche infrarouge pour la détermination de principe actif dans des comprimés tante diminution de qualité après prétraitement des spectres. En effet, cet appareil fournissait les spectres les plus bruités, la dérivation amplifie ce signal aléatoire qui empêche d’obtenir une calibration acceptable. En transmission moins de facteurs ont été nécessaires au calcul des modèles. Après prétraitement les mêmes conclusions qu’en réflexion peuvent être faites en ce qui concerne les signaux bruités. L’instrument T2 qui présente le plus de bruit empêche toute utilisation de dérivation alors que le modèle construit sur les données du spectromètre T1 reste de bonne qualité. Seulement trois facteurs sont nécessaires au calcul du modèle dans ce cas. IV - Conclusion Les spectromètres qui combinent plusieurs modes de mesures semblent très attractifs. Cependant, dans le cas des deux appareils utilisés dans cette étude, un des modes de mesures est moins performant que l’autre et ne permet pas le développement de modèles fiables. Les spectromètres à transformée de Fourier permettent d’atteindre des résolutions que les autres technologies n’autorisent pas. L’inconvénient est que l’utilisation de telles résolutions implique un fort bruit dans les spectres qui rend presque impossible l’utilisation de dérivées. Grâce à un temps d’acquisition réduit les appareils à barrettes de diodes sont plus optimisés pour des applications on-line. Cependant leurs principaux inconvénients sont la faible gamme spectrale utilisée et le faible nombre de points de mesures. Un autre point sensible observé au cours de cette étude est l’étalonnage en longueur d’onde de la barrette de diodes. Les spectromètres à réseaux semblent les plus adéquats pour une utilisation au laboratoire. Sur ce point notre étude est en accord avec la littérature existante (9). Même si la gamme spectrale utilisable est restreinte, la transmission, au contraire de la réflexion, permet la mesure de la totalité du comprimé. En effet la réflexion ne permet l’analyse que d’une faible épaisseur, de l’ordre de quelques micromètres, du comprimé. Ainsi lorsque cette technique est utilisée, il est impératif de la combiner avec une autre méthode permettant de vérifier la masse et l’homogénéité du produit fini. BIBLIOGRAPHIE (1) M. BLANCO, A. EUSTAQUIO, J.M. GONZALEZ, D. SER RANO, Journal of Pharmaceutical and Biomedical Analysis, 2000, 22, 139-148. (2) Y. ROGGO, C. 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