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Dossier de Presse Fiches
27/04/2004 10:22
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C O M M U N I Q U É
D E
P R E S S E
Création d’un Collège de dermocosmétologie :
vers toujours plus de transparence
Une légitimité scientifique : l’aboutissement d’un partenariat historique
Depuis toujours, la santé et le bien-être sont des préoccupations inhérentes à l’activité de Lever Fabergé France, filiale
française du groupe Unilever. D’ailleurs dès 1895, Lord Lever énonce clairement la mission de son entreprise :
“Promouvoir l’hygiène, rendre la vie des femmes plus facile et plus agréable et contribuer à la santé et au bien-être des personnes
qui utilisent nos produits” Lord Lever - 1895
La « philosophie d’entreprise » de Lever Fabergé se retrouve chaque jour dans la mise au point des nouveaux produits et
la communication auprès des consommateurs. De cette philosophie est née naturellement une démarche de partenariat
avec ceux qui sont le lien naturel entre soins, hygiène et prévention : la communauté médicale.
Création du Collège de Dermocosmétologie :
une démarche légitime de Lever Fabergé France
Lever Fabergé France est spécialisé dans les produits d’hygiène de la maison et de la personne. Elle occupe une position
forte sur huit marchés de l’hygiène de la maison et du soin de la personne et possède 15 marques stratégiques présentes
au quotidien dans les foyers des consommateurs, dont :
• Dove pour les produits de soin et d’hygiène
• Skip et Cajoline pour les produits d’hygiène de la maison.
L’implication de Lever Fabergé dans la recherche et le développement est une réalité aussi bien interne qu’externe.
En interne, elle bénéficie d’une structure internationale répartie sur plus de 60 centres, possédant trois types de spécificité :
l’identification de nouveaux actifs et de nouvelles molécules, le développement de nouvelles technologies et l’adaptation de
ces technologies aux habitudes et aux besoins du consommateur local.
Par ailleurs, cette expertise en Recherche et Développement s’illustre également par l’existence d’un groupe indépendant,
le SEAC (Safety and Environnemental Assurance Center) dont les 110 chercheurs entretiennent des relations avec les
communautés scientifiques et médicales internationales. Son domaine d’activité principal est la sécurité du consommateur
et de l’environnement. Il prodigue conseil et assistance aux équipes d’Unilever.
En externe, l’implication de Lever Fabergé France est concrétisée par un partenariat solide et établi avec la
communauté médicale depuis de nombreuses années. Des programmes destinés aux professionnels de la santé, mais
aussi aux consommateurs, existent depuis le début des années 90. Dove, Skip et Cajoline se sont particulièrement investis
dans cette démarche :
• Dove : une marque pionnière par la mise en place d’un programme médical spécifique dès 1991.
• Skip et Cajoline : un programme traitant de la problématique « entretien du linge et peau », essentiellement tourné vers
la tolérance dermatologique des produits de la gamme, et en particulier de Skip Aloe Vera et Cajoline Doux & Pur.
Dans le prolongement naturel et historique de ce partenariat avec la communauté médicale, et pour répondre aux
demandes des médecins ainsi que des consommateurs, Lever Fabergé France a souhaité la création d’un Collège de
Dermocosmétologie. Au travers de celui-ci, Lever Fabergé s’inscrit dans une démarche à long terme.
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Création du Collège de Dermocosmétologie :
une démarche légitime auprès du corps médical mais aussi des patients
Les demandes des patients/consommateurs concernant l’hygiène des peaux saines aussi bien que pathologiques sont
multiples. Au quotidien, cette notion d’hygiène se confond d’ailleurs avec celle de propreté, elles-même directement liées à
la notion de santé et de beauté.
En pratique,
• Les produits d’hygiène et de toilette sont particulièrement nombreux et variés
• Les questions des utilisateurs sont aussi variées que les produits sont multiples. Ils sont d’autant plus « perdus »
qu’ils ont de nombreux a priori en tête, comme en témoignent certains de leurs verbatims et leurs questions auprès
des médecins.
Les médecins ont donc besoin d’être tenus précisément au courant des réponses qu’ils peuvent apporter à leurs patients.
Devant les multiples problématiques auxquelles, ils doivent faire face, ils ont besoin d’information fiable.
• Apparition de molécules de mieux en mieux ciblées, de produits de plus en plus complexes et sophistiqués qui
peuvent entraîner des réactions d’intolérance, irritatives ou allergiques, même si ces réactions ne sont pas le
quotidien.
• Difficulté à distinguer irritation et allergies. Le diagnostic clinique différentiel est d’autant plus délicat que certains
produits sont à la fois des irritants et/ou des allergènes. Or cette différenciation est nécessaire car elle conduit à une
attitude nuancée dans la prescription des précautions d’utilisation ou à l’éviction d’une molécule ou d’un produit
cosmétique.
• Augmentation de la prévalence de l’eczéma chez les enfants (multipliée par trois en trente ans).
Le Collège de Dermocosmétologie :
sa spécificité, son fonctionnement, ses missions
Ce Collège de DermoCosmétologie est le rassemblement de compétences complémentaires, de spécialités différentes :
la dermatologie clinique « traditionnelle », la dermo-pédiatrie, la dermo-allergologie et la pharmacologie ; autour d’une base
commune : la peau.
Ce Collège est réduit à quatre personnes pour accélérer le processus décisionnel. Grâce à elles, le Collège couvre la plus
grande partie des disciplines concernées par les problématiques des produits. Sa réflexion s’effectue en toute
indépendance dans chacun des domaines considérés.
Il constitue une innovation car il va être confronté à une double approche :
• Ne pas considérer la peau uniquement sous un axe qui est l’axe du produit que l’on veut appliquer dessus (soin
curatif, soin préventif, simple protection),
• Mais la considérer comme une interface vitale entre le reste de l’organisme et tout ce qu’il y a dans l’environnement.
Il est important de prendre en compte tous les contacts avec la peau qui participent directement ou indirectement à
la prévention, à l’hygiène et à la protection.
Le Collège est avant tout une interface avec l’ensemble des professionnels de santé sur les problèmes qui concernent la
peau et tout ce qui peut être à son contact. Il a une véritable mission pédagogique auprès : des professions médicales et
para-médicales, des relais d’opinion que sont la presse médicale et grand public, et des consommateurs.
Enfin, c’est un groupe constitué et déjà efficace puisqu’un certain nombre d’opérations sont, d’ores et déjà, en cours de
préparation avec la collaboration des membres du Collège :
• Un essai clinique prévu pour septembre 2004
• Dermoscopie : un journal d’information et de formation pour la communauté scientifique.
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Le Collège de Dermocosmétologie
Trois missions principales
• Un support pour les équipes scientifiques Lever Fabergé (Unilever) France, en renforçant notamment leur
expertise en matière d’environnement
• Un soutien pour la communauté médicale, en apportant des réponses précises à des problématiques
rencontrées au quotidien, et qui ne sont à date pas intégralement couvertes
• Un rôle pédagogique pour les consommateurs-patients, dans une logique de prévention et de bon usage des
produits
Des actions spécifiques
• Une veille bibliographique
• Des dossiers de fond et d’environnement
• Des études cliniques
• Des actions pédagogiques et de communication
• La participation au financement de prix et de bourses
et transversales sur plusieurs catégories de produits
• Hygiène et soins de la peau
• Lessives et assouplissants
Le Collège sera donc amené à soutenir, par son apport scientifique, les programmes de communication médicale
de Lever Fabergé sur ces deux catégories, notamment par le biais des marques Dove, Skip et Cajoline.
Avec la collaboration d’un Collège d’experts indépendant, combattre les idées fausses, chasser les idées reçues et aller
vers toujours plus de transparence. Ce Collège soutient ainsi la mission d’Unilever en apportant conseil, assistance et
soutien pour la prévention, l’hygiène et la santé.
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Sylvie SIEST - Directeur Scientifique et Relations Extérieures - Lever Fabergé France
Création d’un Collège de dermocosmétologie
L’aboutissement d’un partenariat historique
Depuis toujours, la santé et le bien-être sont des préoccupations inhérentes à l’activité de Lever Fabergé, filiale du groupe
Unilever, spécialisée dans les produits de soin et d’hygiène.
Dès 1895, Lord Lever énonce la mission de son entreprise, qui va la guider invariablement tout au long de son
développement :
“Promouvoir l’hygiène, rendre la vie des femmes plus facile et plus agréable et contribuer à la santé et au bien-être des personnes
qui utilisent nos produits” Lord Lever - 1895
Plus de 100 ans après, c’est toujours ce même objectif qui anime au quotidien les hommes et femmes de la société
Lever Fabergé.
Responsabilité, transparence, prévention sont quelques mots qui traduisent l’attitude des grands groupes industriels.
Mais Lever Fabergé s’est doté d’une « philosophie d’entreprise » qui va bien au-delà d’une simple attitude d’industriel
responsable.
Cette philosophie se retrouve chaque jour dans la production des produits et la communication auprès des consommateurs.
De cette philosophie est née naturellement une démarche de partenariat avec ceux qui sont le lien naturel entre soins,
hygiène et prévention : La communauté médicale.
Lever Fabergé ne s’est jamais contenté du professionnalisme et des compétences de haut niveau de ses chercheurs et
chimistes.
Le groupe a toujours confronté ses propres découvertes, ses propres développements aux exigences de protection, de
santé et d’hygiène du consommateur en s’assurant du bien fondé de ses découvertes auprès des professionnels de santé.
Lever Fabergé France pour une meilleure qualité de vie
Lever Fabergé France est la filiale française du groupe anglo-néerlandais Unilever, spécialisée dans les produits d’hygiène
de la maison et de soin de la personne.
Lever Fabergé France a un long historique de dynamisme, de performance et de modernité sur ses marchés.
Présidée par Jean-Marc Delpon de Vaux, Lever Fabergé France compte plus de 970 salariés, travaillant sur deux sites de
production (Compiègne dans l’Oise et Saint-Vulbas dans l’Ain), au siège social de Levallois-Perret et au sein de sa force
de vente.
Lever Fabergé est né de la fusion en 2001 des sociétés Lever et Elida Fabergé, toutes deux filiales du groupe Unilever.
Ces deux sociétés avaient un long historique sur leurs marchés respectifs, celui de l’entretien de la maison pour Lever et
de l’hygiène-beauté pour Elida Fabergé.
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Des marques fortes présentes au quotidien dans les foyers des consommateurs
Aujourd’hui, Lever Fabergé France commercialise un portefeuille de 15 marques stratégiques et occupe une position
forte sur 8 marchés de l’hygiène de la maison et du soin de la personne.
Produits de soin de la personne
Produits dentaires : Signal, Sanogyl
Produits de soin et d’hygiène de la peau : Dove
Déodorants : Rexona, Axe, Brut
Produits capillaires : Sunsilk,Timotei
Produits d’hygiène de la maison
Lessives : Skip, Omo, Persil
Assouplissants : Cajoline
Produits pour lave-vaisselle : Sun
Nettoyants ménagers : Cif, Domestos
Le but commun que Lever Fabergé France partage avec les autres structures du groupe, est de répondre aux attentes des
consommateurs de manière efficace, tout en améliorant sans cesse leur qualité de vie. L’activité de Lever Fabergé repose
sur une parfaite connaissance du consommateur, s’accompagnant d’une expertise reconnue en matière de Recherche et
Développement.
Mais au-delà de cela, Lever Fabergé a l’intime conviction que ce but n’est atteignable que si et uniquement si il est associé à
une démarche de partenariat avec ceux qui sont le lien naturel entre soins, hygiène et prévention : La communauté médicale.
Recherche et développement dans le monde : une réalité pour le groupe Unilever
La recherche et le développement d’Unilever bénéficient d’une structure internationale répartie sur plus de 60 centres et
possédant 3 types de spécificité :
• 5 Centres de Recherche Mondial pour identifier de nouveaux actifs et de nouvelles molécules
• 16 Centres Techniques pour développer les nouvelles technologies
• 41 Centres Régionaux d’Innovation qui déclinent les technologies et les adaptent aux habitudes et aux besoins
du consommateur au niveau local
Centre de recherche mondial
Centre technique mondial
Centre régional d’innovation
Des exemples concrets
Ainsi la nouvelle crème Dove bénéficiera d’actifs découverts par le centre de recherche de Edgewater (USA) qui auront
été intégrés dans une formule type élaborée par le centre technique de Trumbull (USA). Cette même formule aura été
ensuite adaptée à la consommatrice européenne par le centre régional de Hambourg (Allemagne).
De la même manière, le nouvel anti-transpirant Dove bénéficiera des recherches du centre de recherche de Port-Sunlight,
aura été pré-développé par le centre technique de Buenos-Aires puis adapté par le centre régional de Leeds.
Une telle structure permet de mettre la force d’un réseau mondial au service des besoins particuliers et spécifiques de
nos consommateurs
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Le SEAC : l’exemple de l’exigence
Le SEAC (Safety and Environnemental Assurance Center) est une structure responsable et indépendante qui permet de
s’assurer que les produits Unilever sont sans danger pour ceux qui les produisent (les employés), ceux qui les utilisent
(les consommateurs) ainsi que pour l’environnement. Il prodigue assistance et conseil auprès des équipes Recherche et
Développement et des usines tout au long du processus d’innovation et d’industrialisation.
Localisé à Colworth, en Grande-Bretagne, le SEAC est constitué de 110 scientifiques dont l’activité principale est
l’évaluation des produits en voie de mise sur le marché.
Les principales axes de recherche du SEAC sont focalisées sur :
• Les méthodes alternatives aux tests sur animaux
• L’évaluation de nouveaux principes actifs
• La photosensibilité
• L’étude des populations (réactivité différente en fonction des ethnies ou des types de peaux)
Son rayonnement est mondial. Il entretient des relations avec les communautés scientifiques et médicales internationales et
tisse des liens privilégiés avec les communautés scientifiques et médicales au niveau de chacun des pays.
Ces relations permettent l’existence d’un véritable réseau des meilleurs Experts pour la mise en place et la publication
d’études.
D’ailleurs, le SEAC publie une trentaine d’articles scientifiques par an dans des revues scientifiques de haut niveau
(Toxicology, Food and Chemical Toxicology, Contact Dermatitis, Cosmetic Technology, J. Dermatol. Sci., Int. J. Cos. Sci …).
Le SEAC (Safety and environmental Assurance Center)
Une mission de sécurité pour l’homme et l’environnement
• Entité indépendante
• Support à l’innovation technologique
• Valide la sécurité des produits tout au long du processus d’innovation jusqu’à la fabrication
• Garantit le respect de l’environnement
• Assure la conformité et l’innocuité des produits, vis-à-vis des personnels d’Unilever et des partenaires industriels
• Assure la conformité et l’innocuité des produits, vis-à-vis du consommateur
Lever Fabergé France : un partenariat solide et établi avec la communauté médicale
Depuis de nombreuses années, Unilever France, par l’intermédiaire de sa filiale Lever Fabergé, entretient une relation de
proximité avec la communauté scientifique française en relayant des travaux internationaux et en développant également
en France des programmes scientifiques spécifiques correspondant aux besoins locaux.
Ainsi, des programmes à destination des professionnels de la santé, mais aussi des consommateurs, ont vu le jour dès le
début des années 90. Ils ont pour objectifs d’informer la communauté médicale et les consommateurs sur les progrès les
plus récents en matière de soins, d’hygiène et d’entretien du linge et d’améliorer la connaissance, en toute transparence, à
quelque niveau que ce soit.
Dove : une marque pionnière, un engagement depuis plus de 10 ans
Suivant l’exemple des États-Unis et de la Grande-Bretagne, Lever Fabergé France a mis en place un programme médical
spécifique dès 1991 pour accompagner le lancement du pain de toilette Dove.
Ce programme a concerné près de 4 000 dermatologues, 6 500 pédiatres et une des populations para-médicales des plus
importantes en matière d’apprentissage de l’hygiène : les sages-femmes.
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La déclinaison de ce programme s’est faite au fil des années par l’intermédiaire de différents canaux de communication :
visites médicales, présence sur les congrès professionnels, lettres d’information régulières…
De la même façon, les sujets traités ont varié au cours du temps, couvrant des thèmes d’environnement (dermite
d’irritation, sécheresse cutanée, dermite atopique …) en liaison plus ou moins étroite avec les types de produits de la
gamme, mais visant toujours à répondre aux demandes du corps médical.
Pour enrichir ce programme et toujours mieux satisfaire les besoins du monde scientifique, Lever Fabergé a réalisé de
manière régulière des études auprès de professionnels touchés par le programme, afin de recueillir leurs commentaires et
propositions d’amélioration.
Ainsi, aujourd’hui, la communication Dove bénéficie d’une excellente notoriété et image auprès des professionnels de santé.
Skip et Cajoline : un programme « entretien du linge et peau »
Un autre programme scientifique a été développé plus récemment par les marques Skip et Cajoline. Ce programme,
essentiellement tourné vers la tolérance dermatologique, a notamment débouché sur une étude réalisée en collaboration
avec les équipes des Pr. Guillet, Cambazard et Devaux et publiée en 2002 dans Réalités Thérapeutiques en DermatoVénérologie (N°123 - Déc. 2002). Cette étude dont le but était d’évaluer, chez 110 enfants atopiques (âgés de 9 mois à
16 ans), la réactivité cutanée aux produits d’entretien du linge a permis de conclure à la bonne tolérance d’une lessive chez
ce type de patients particulièrement sensible.
Ce programme s’est également accompagné d’outils et de circuits de communication similaires aux moyens développés
sur Dove.
Le Collège de Dermocosmétologie : à la recherche de l’excellence
Dans le prolongement naturel et historique du partenariat avec la communauté médicale internationale et locale, et pour
répondre à la volonté du groupe Unilever d’adapter ses innovations et ses applications aux habitudes et comportements
du pays avec encore plus de proximité, Lever Fabergé France a souhaité la création d’un Collège de Dermocosmétologie
ayant 3 types de missions répondant aux attentes de 3 types de publics :
1. Un support au quotidien pour les équipes scientifiques Lever Fabergé, notamment en matière de connaissance de
l’environnement
2. Une aide et un éclairage pour la formation et l’information de la communauté médicale
3. Un rôle pédagogique auprès des « patients-consommateurs », par le biais de conseils de prévention et de bon usage
des produits
Ce Collège, véritable engagement de l’entreprise, est l’aboutissement naturel d’un long et fructueux partenariat avec
les Scientifiques et la Communauté médicale française.Au travers de ce collège, Lever Fabergé s’inscrit dans une
démarche à long terme visant à faire progresser la connaissance, par la mise en commun d’expertises complémentaires.
Unilever et la dermocosmétologie, une démarche qui repose sur 5 fondamentaux :
• Une philosophie de groupe qui depuis plus d’un siècle place l’hygiène et la santé au cœur de ses préoccupations
• Un portefeuille de produits de soins, de protection et d’hygiène dont le point commun est la peau
• Une demande d’information et de transparence de la part de la communauté médicale
• Une attente croissante d’informations, de transparence et de sécurité de la part du consommateur
• Une collaboration historique avec la communauté scientifique et médicale
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Pr Jean-Paul MARTY - Laboratoire de dermopharmacologie et cosmétologie - Faculté de Pharmacie - Chatenay Malabry - Paris XI
Le Collège
du latin « colligere »
« Corps de personnes revêtues de la même dignité »
Nonobstant la définition du dictionnaire qui pourrait, dans ce cas, se suffire à elle-même, un collège est un groupe
d’Experts, un rassemblement de compétences complémentaires.
Ce Collège de Dermocosmétologie est donc un rassemblement de compétences complémentaires qui ont une
base commune : la peau. Autour de cette base commune, sont regroupés des individus ayant des spécialisations
différentes :
• D’un côté la dermatologie clinique « traditionnelle »
• D’un autre côté une clinique un peu plus particulière, la dermo-pédiatrie
• Puis un expert en allergo-dermatologie
• Enfin un pharmacologue
Le Collège : la complémentarité de ces membres
La dermatologie clinique traditionnelle, c’est la dermatologie quotidienne avec ses plaintes, ses demandes à la fois de
traitement mais aussi d’hygiène et de protection et ses demandes de conseils pour tout ce qui se rapporte à la peau.
La clinique dermato-pédiatrique est particulière. Elle n’est pas particulière du fait de la physiologie de la peau de l’enfant
car la physiologie de la peau de l’enfant ne se distingue pas vraiment de la peau d’un adulte. Elle est particulière parce
qu’il y a autour de l’enfant autre chose que la seule problématique de la peau. Il y a la force de la relation mère-enfant.
L’expert en allergo-dermatologie (ou dermato-allergologue) est plus confronté, non pas à des pathologies de la peau
elles-mêmes mais à des pathologies induites sur la peau par des substances de l’environnement, comme les irritations et
les allergies.
Enfin le pharmacologue est quelqu’un qui aborde la physiologie de la peau sous un angle différent que les dermatologues.
Il est l’Expert en physiologie de la peau et s’intéresse plus particulièrement à la peau saine.
Il y a donc un lien évident entre ces quatre personnes. La peau est le territoire commun à chacun des membres.
Mais chacun va la voir sous un œil différent et néanmoins complémentaire.
Un Collège réduit et pourtant à larges compétences
Quatre personnes, c’est un noyau dur dont l’objectif est d’accélérer le processus décisionnel. L’absence de « chef » renforce
de fait la collégialité et la transparence. Grâce à ces quatre personnes, le Collège couvre la plus grande partie des
disciplines concernées par les problématiques des produits.
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La grande polyvalence de chacun des membres est renforcée par une ouverture d’esprit et une connaissance très large du
milieu de la dermocosmétologie et des acteurs les plus spécialisés.
Dans le cas d’une demande très spécifique, concernant un sujet particulier ou une problématique nouvelle, le Collège se
tournera ponctuellement vers le spécialiste qui renforcera la compétence du Collège.
Le Collège : une réflexion en toute indépendance, avec excellence,
dans chacun des domaines considérés
Un Collège d’Experts c’est aussi un groupe de réflexion, mais d’une réflexion qui a pour vocation d’être une réflexion dans
l’indépendance et l’excellence.
• Indépendance vis-à-vis d’Unilever
• Excellence en termes de regard critique et de propositions
C’est un collège qui va réfléchir sur des sujets intéressant les domaines de compétences d’Unilever en relation avec la
peau. Il ne s’agit pas de parler de pathologies, il s’agit bien de parler de ce qui est en contact avec la peau.
La particularité d’Unilever est de développer à la fois des produits qui ont une vocation strictement cutanée ou
cosmétique au sens large et des produits dont la destination primaire n’est pas d’être appliqué sur la peau mais qui ont
directement ou indirectement un contact avec la peau.
Tous ces produits revendiquent la notion d’hygiène, de santé et de protection en rapport avec la peau.
Ce Collège : une innovation, par rapport à d’autres Collèges ou groupes d’Experts
C’est une innovation parce que ce Collège va être confronté à une double approche. Cette double approche consiste :
• A ne pas considérer la peau uniquement sous un axe qui est l’axe du produit que l’on veut appliquer dessus
(soit pour un soin curatif, soit pour la prévention, soit pour une simple protection),
• Mais à la considérer comme une interface vitale entre le reste de l’organisme et tout ce qu’il y a dans
l’environnement. Il est important de prendre en compte tous les contacts possibles, souhaités ou non, avec la peau,
qui participent directement ou indirectement à la prévention, à l’hygiène et à la protection.
Comme ce Collège comprend une majorité de cliniciens et un pharmacologue faisant de la clinique, le but est de poser
réellement le problème en termes de démonstration clinique : est-ce que les revendications, les hypothèses que l’on émet
peuvent être cliniquement vérifiées, de manière pertinente et indiscutable, afin d’apporter des preuves au concept.
Le champ d’actions et de réflexion du Collège : la peau saine
L’entretien et l’hygiène de la peau sont des sujets qui intéressent a priori la peau saine. Les différents types de peau, sèches,
grasses, fragilisées, ne sont pas des maladies mais des états physiologiques.
Quand la peau vieillit, ce n’est pas une maladie. S’il y a des maladies cutanées dues au vieillissement, le vieillissement de la
peau est un phénomène physiologique et la cosmétologie s’inscrit dans cette notion de peau saine puisque par définition
le produit de dermocosmétique, à l’inverse du médicament, n’est pas là pour traiter des maladies humaines, il est là
éventuellement pour les prévenir et surtout pour maintenir la peau dans un état physiologique optimal.
La définition du légistaleur en matière de cosmétologie, c’est « nettoyer, parfumer, modifier l’aspect, corriger les odeurs
corporelles, protéger, maintenir en bon état » (Directive Européenne du 27 Juillet 1976, 7ème modification 2003/15/CE),
mais ce n’est pas traiter les maladies.
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La dermocosmétologie est présente dans l’espace peau saine mais aussi, de plus en plus dans l’espace peau pathologique.
En effet, les dermatologues utilisent de plus en plus les produits cosmétiques en renfort thérapeutique :
• Soit parce qu’ils utilisent des traitements éminemment agressifs, et la cosmétique va être là pour aider à l’acceptabilité
du traitement. C’est le cas des hydratants qui sont utilisés chez les patients acnéiques, psoriatiques, et chez ceux
atteints de dermatite atopique.
• Soit parce qu’en réponse à une demande, ils se doivent d’orienter vers des soins cutanés dont la composition est
plus à vocation protectrice.
Les missions du Collège
En premier lieu le Collège va s’attacher :
• A répondre aux problématiques d’Unilever en termes de prévention et de communication santé.
• A apporter sa contribution au développement par ses relations avec les scientifiques nationaux et internationaux
d’Unilever.
Mais le Collège est et sera surtout une interface avec l’ensemble des professionnels de santé sur les problèmes qui
concernent la peau et tout ce qui est ou peut être à son contact. Le Collège a donc pour mission de répondre aux
questions que les professionnels de santé peuvent avoir en termes d’hygiène, en termes de cosmétique et de soins.
Enfin, dans cet esprit, le Collège a une véritable mission pédagogique. Celle-ci est sans doute le pivot de l’action du Collège :
• Pédagogie auprès des professions médicales et para-médicales
• Pédagogie vers les relais d’opinion que sont la presse médicale et grand public
• Pédagogie aussi directement et indirectement auprès des consommateurs
L’interface avec le corps médical et la mission pédagogique s’appuie en particulier sur l’aide que le Collège apportera, par
sa complémentarité et sa pluridisciplinarité, à Unilever dans sa veille technologique, complétée par de la veille scientifique
que le Collège effectuera. Ce dernier transmettra les éléments importants de ces analyses, en particulier au corps médical.
Le « Collège de DermoCosmétologie Unilever » c’est :
• La complémentarité de quatre Experts dont leur spécialité a comme base commune « la peau »
• L’excellence et l’indépendance
• La communication et la pédagogie
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Dr Catherine LAVERDET - Dermatologue - Attachée à l’hôpital Saint Louis - Paris
La dermatologie au quotidien
Un besoin de transparence
L’hygiène se confond avec la notion de propreté, elle-même directement liée à la notion de santé et de beauté.
Hygiène - Propreté - Santé - Beauté
En effet, aujourd’hui, ces quatre notions sont intimement liées : l’hygiène se confond avec la notion de propreté, et celles-ci
renvoient directement aux notions de santé et de beauté qui vont de pair.
En revanche, lorsque l’on se tourne vers le passé, ces quatre notions n’ont pas toujours été aussi intimement attachées.
En particulier, la notion d’hygiène cutanée a été prônée ou oubliée selon les époques, les mœurs et les habitudes. Si les
égyptiens furent des précurseurs en terme d’hygiène, nous l’avions oublié à partir du Moyen-Age.
En effet :
• La vie au temps des Pharaons a donné une place de choix aux soins du corps
• Les cités grecques ont développé des règles d’hygiène qui marqueront les siècles futurs
• Et les premiers vrais adducteurs d’eau et toilettes publiques ont été romains
En revanche :
• Le Moyen-Age d’Europe du Nord a oublié l’hygiène collective…
• Et l’hygiène individuelle s’est perdue au siècle des Grandes Découvertes : parfums et épices masquaient…
une propreté douteuse !
D’abord l’eau… pour « oublier puis re-découvrir » l’hygiène
La parenthèse de plusieurs siècles que connut l’hygiène corporelle a même concerné l’eau. En effet, l’eau a été considérée
comme dangereuse pour la santé et en 60 ans, Louis XIV n’a pris qu’un bain… !
Il faut attendre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, pour qu’un nouvel essor soit donné à l’hygiène, grâce aux
travaux des chimistes et des physiciens. L’eau reprend alors sa place et devient le premier facteur d’hygiène cutanée.
Actuellement, l’hygiène cutanée évolue en fonction des connaissances concernant la physiologie de la peau.
Puis le savon…
Si les Gaulois et les Romains connaissaient déjà la saponification et un produit à base d’huile d’olive, d’herbes et d’os broyé
était fabriqué à Marseille dès le IXe siècle, ce n’est qu’en 1746, que le savon a été inscrit à la Pharmacopée.
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A partir de cette date, les événements s’enchaînent. Au XIXe siècle, la capitale du savon est Marseille et en 1881, Koch met
en évidence les propriétés antiseptiques du savon (sur la bactérie du charbon). La propreté devient peu à peu une vertu
morale et fait partie de la civilité.
Si les propriétés physique-chimiques du savon lui confèrent ses qualités et ses défauts… Il n’est pas le seul moyen au
service de l’hygiène.
Les acteurs de l’hygiène
Ils sont trois à interagir et intervenir : les produits, les utilisateurs et les conseillers.
Les produits d’hygiène et de toilette sont particulièrement nombreux et variés. Ils ne doivent pas être source d’agression
pour la peau. En particulier, la chimie et la physiologie de la peau doivent être respectées par les produits.
Les produits : leur multiplicité
• les savons classiques
• les savons liquides, antiseptiques
• les savons surgras
• les pains de toilette
• les syndets (synthetic detergents)
• les laits (avec ou sans rinçage)
• les lotions ou les eaux nettoyantes
• les lingettes imbibées de lait
ou de lotion
• les shampoings,
• les après-shampoings
• les gels et/ou les crèmes douche
• les mousses lavantes
• les huiles de bain
• les bains aromatiques
• les lessives
• les adoucisseurs
• etc…
Les utilisateurs : leurs questions sont aussi variées que les produits sont multiples. Ils sont souvent perplexes devant les
possibilités qui s’offrent à eux dans les magasins et ces utilisateurs/patients confient alors leur embarras de choix, entre
autres, au dermatologue. Ils sont d’autant plus « perdus » qu’ils ont de nombreux a priori en tête, comme en témoigne
certains de leurs verbatims.
Les utilisateurs : leur verbatim
• « Ça ne mousse pas, donc ça ne lave pas »
• « Je désire un produit naturel »
• « Un produit non testé sur animaux »
• « Je tiens longtemps entre mes shampoings, car tous les shampoings sont toxiques »
• « Un produit bébé doit-il sentir le bébé »
• « Si je ne rince pas, je ne suis pas propre »
• « Les savons liquides, je ne peux pas les rincer »
• « Ça me pique, c’est donc actif »
• « Un pain sans savon ne nettoie pas »
• « La « vraiment » meilleure lessive pour le linge de mon bébé ».
• « Avec ou sans adoucissant »
• « Les savons en paillettes sont les plus naturels »
• « Le savon de Marseille lave sans pareil ! »
• etc…
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Les dermatologues adaptent leurs conseils aux deux principales situations rencontrées dans leur pratique quotidienne :
• Le patient a une peau saine et son problème est donc de nature cosmétologique
• Le patient présente des lésions cutanées, une dermatose et son problème est de nature pathologique.
Selon que l’on se trouve dans l’une ou l’autre des situations, les dermatologues recommandent un certain nombre
d’attitudes, de comportements, de produits en fonction des objectifs.
Les dermatologues : leurs conseils
La peau est saine et le problème est cosmétologique :
• Ne pas céder au mythe du Savon de Marseille ancré dans l’esprit des Français
• La toilette n’est pas une décontamination
• Choisir une toilette douce et efficace, en fonction de chaque type de peau
• Éviter les produits à pH non physiologique
• Maintenir l’équilibre de l’écosystème cutané
• Savoir se laver : ni trop, ni pas assez !
Il existe une dermatose et le problème est pathologique :
• Les conseils d’hygiène font partie du traitement complémentaire des dermatoses
• Nettoyer sans agresser une peau déjà altérée
• N’utiliser les savons spéciaux, médicaux ou antiseptiques que pendant le temps de la prescription
• Éviter l’application trop large de certains produits, en dehors des lésions cutanées
Un corps propre est le miroir d’une âme immaculée…
Les conseils d’hygiène corporelle ne sont malheureusement pas désuets car un Français sur quatre se lave chaque jour.
Pour effectuer une toilette adaptée, il est important de :
• Lire les étiquettes, et idéalement de les comprendre…
• Ne pas être attiré que par la couleur, la forme ou le prix d’un produit
Surtout, il ne faut pas oublier que « la propreté est le plus salutaire des ornements » et que « l’hygiène et la politesse nous
en font un devoir » (Mlle de la Ponneroye - Traité de Civilité Politique).
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Dr Annick PONS-GUIRAUD - Dermatologue Allergologue - Hôpital Saint-Louis - Paris
De l’irritation à l’allergie
Le marché des cosmétiques est en constante et forte progression. L’apparition de molécules de mieux en mieux
ciblées, de produits finis de plus en plus complexes et sophistiqués entraîne l’apparition de réactions
d’intolérance, irritatives ou allergiques, même si elles sont peu fréquentes.
Irritation et allergie sont souvent confondues. Le diagnostic clinique différentiel est d’autant plus délicat que
certains produits sont à la fois des irritants et/ou des allergènes. Cette différenciation est nécessaire car elle
conduit à une attitude nuancée dans la prescription des précautions d’utilisation ou à l’éviction d’une molécule
ou d’un produit cosmétique.
Les dermatites d’irritation
Très fréquentes, souvent peu ou mal traitées, il importe d’en connaître les différents aspects cliniques afin de les traiter et
aussi de prévenir la possibilité d’une dermatite allergique greffée sur une dermite d’irritation.
Le diagnostic positif
Des lésions limitées, érythémateuses,
peu prurigineuses, tiraillements ++
Il est fait grâce à :
• Un examen clinique attentif
• Un interrogatoire minutieux renseignant sur tous les produits utilisés cosmétiques, domestiques, professionnels,
médicamenteux, par voie directe ou indirecte (aéroportée) et complété par la recherche d’antécédents atopiques
personnels ou familiaux
• La suppression des facteurs favorisant l’irritation
• Un bilan allergologique éventuel excluant l’allergie mais confirmant (de façon irrégulière) l’irritation à un produit fini
ou à une molécule spécifique
Les irritants
• Les shampoings et savons contenant des tensio-actifs parfois agressifs ou des molécules naturellement irritantes
inadaptés au type de peau.
• Les produits anti-vieillissement à base de trétinoïne ou d’a-hydroxyacides.
• Certains principes actifs hydratants tels l’urée ou le lactate d’ammonium à trop forte concentration.
• Les parfums : certains de leurs composants (aldéhydes et alcools) peuvent provoquer des réactions d’irritation.
Prévention des dermites irritatives : règles générales
• Réduire et limiter le nombre de produits d’hygiène, notamment très parfumés
• Utiliser des pains de toilette sans savon ou des savons sans tensioactifs, détergents qui détruisent le film
hydrolipidique de la peau
• Ne pas utiliser les produits purs, ne pas les mélanger (savons liquides, shampooings). Respecter les dilutions
préconisées par le fabricant
• N’utiliser que des produits d’hygiène ou des cosmétiques) dont la formulation est clairement indiquée. Rincer à
l’eau tiède, essuyer la peau doucement
• Préférer les fibres textiles naturelles (coton, lin, soie, laine) aux fibres synthétiques qui favorisent l’irritation aux
anti-transpirants et déodorants
• Eviter les applications de corticoïdes ou, en cas de nécessité, ne les appliquer que pendant une période courte.
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Les dermatites allergiques
La survenue de sensibilisation aux cosmétiques dépend de plusieurs facteurs : composition du produit, fréquence, site et
temps d’application, état du tégument.
Tous ces paramètres peuvent s’ajouter favorisant l’apparition d’une réaction allergique.
Les réactions d’hypersensibilité peuvent être de deux types :
• Retardée : fréquentes et polymorphes mais essentiellement à type d’eczéma
• Immédiate : à type d’urticaire ou d’œdème de Quincke.
Leur fréquence exacte n’est pas connue.
Des lésions prurigineuses,
extensives et polymorphes.
Le diagnostic positif
Il est porté après :
• Un examen clinique attentif
• Un interrogatoire minutieux et exhaustif
• La confirmation d’allergie sera systématiquement recherchée par la pratique de tests (patchs-tests cutanés,
open-tests, prick-tests, ROAT, test de réintroduction si nécessaire à l’élaboration du diagnostic, etc.).
Pourcentage de sensibilisation aux allergènes cosmétiques
Institut de Recherche sur la Peau - Service du Pr Dubertret – Hôpital Saint-Louis Paris
Années
Nombre de patients
Allergènes
• Fragrance
• Baume du Pérou
• Colophane
• Lanoline
• PPD
• Kathon
• Euxyl
• Parabens
• Formol
2000
2001
2002
921
901
1122
%
13,2
8,9
2,4
2,2
4,4
1
0,9
0,7
2
%
10,6
7,2
2,9
5,2
5,2
0,7
0,6
0,3
2,1
%
6,7
6,4
2,9
4,1
4,1
2,4
0,6
0,5
2,6
Après disparition ou amélioration des lésions par un traitement local associé ou non à des anti-histaminiques, la prévention
des récidives passe par l’éviction de l’allergène. Après identification, le médecin donne le nom INCI de la molécule au
patient qui pourra ainsi l’identifier dans la liste des ingrédients inscrits sur l’emballage du produit qu’il compte acheter.
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Les allergènes
Les parfums
Présents dans les produits pour apporter une sensation agréable, ils peuvent néanmoins déclencher des lésions cliniques
très polymorphes de diagnostic difficile. Cependant, quel que soit le type de réaction, il existe toujours un prurit qui,
d’emblée, oriente vers une suspicion d’étiologie allergique.
Les parfums sont les principaux allergènes des produits cosmétiques. La prévalence de l’allergie aux parfums est difficile à
préciser. On s’accorde sur le chiffre de 1 à 2 % de sensibilisation (plus ou moins connue) dans la population générale.
Étant donné l’ubiquité des parfums dans les produits non seulement cosmétiques mais également d’hygiène (corporelle et
buccale), dans les produits domestiques, ménagers, alimentaires… les expositions aux molécules parfumées sont multiples
et pratiquement permanentes.
Par ailleurs, les huiles essentielles, outre leur présence dans les parfums, sont également très utilisées dans de nombreux
domaines de la cosmétologie (shampoings hydratants), et en aromathérapie (huiles de massage) et apportent dans ces
produits des fractions chimiques très sensibilisantes dont la mise en évidence est souvent délicate.
Toutes ces molécules parfumées arrivent au contact de la peau par des voies multiples : directe, à distance,
manuportée, par procuration et, de façon beaucoup plus occulte et presque permanente, par voie aéroportée.
Chaque endroit du corps peut être en contact avec un produit parfumé et donc réagir à un allergène
(composant du parfum ou de la molécule parfumante).
Les conservateurs
Ils sont présents pour éviter le risque de pathologies liées à une contamination microbienne d’un produit. Le méthyl(chloro)-4-isothiazolin 3-one (Kathon CG) : excellent conservateur anti-bactérien, anti-levurique et anti-moisissures, il a
déterminé, vers les années 90, des sensibilisations fréquentes qui ont justifié une limitation de son emploi. Actuellement, les
dermatites de contact sont moins nombreuses car son utilisation est presque exclusivement limitée aux produits rincés
(shampoings) ou faiblement dosés (rouges à lèvres)
L’Euxyl K 400 : ce conservateur, antibactérien, antilevurique, et antimoisissures est un mélange de deux composés chimiques
très différents : le méthyldibromoglutaronitrile (20 %) et le phénoxyéthanol (80 %).
Les parabens, le formaldhéhyde (ou formol) et les libérateurs de formol (Quaternium 15, Imidazolidinykurée,
Diazolidinylurée, Bronopol, DMDM hydantoïne).
Les excipients
Ils ont pour fonction principale de permettre aux produits d’être « topiquement » agréables à appliquer sur la peau.
La lanoline, le propylène glycol ou 1,2 propanediol et le dimethylaminopropylamine (DMAPA).
Les anti-oxydants
La présence dans les topiques de molécules antioxydantes est indispensable pour éviter le rancissement des oxydes gras
non saturés. Les plus utilisés sont le butylhydroxyanisole (BHA) (test à 2 % dans la vaseline), le butylhydroxytolene (BHT),
les gallates, le métabisulfite de sodium, les tocophérols.
Il existe des services consommateurs, en particulier chez Unilever, qui répondent aux questions des consommateurs et les
fabricants indiquent de plus en plus les substances susceptibles d’être à l’origine d’irritation ou d’allergies.
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Résumé
• Le polymorphisme clinique des réactions d’hypersensibilité retardée ou d’hypersensibilité immédiate (moins
fréquente) rend le diagnostic parfois très difficile, d’autant que les voies de sensibilisation sont multiples : directe,
indirecte, à distance, manuportée, aéroportée, par procuration.
• Les allergènes sont nombreux et ne peuvent être mis en évidence que par une enquête allergologique
exhaustive. Les plus fréquemment rencontrés sont les parfums, ubiquitaires, dont les sources connues ou occultes
sont innombrables, les conservateurs, les colorants capillaires, les composants des excipients, les résines
formoliques et les résines acryliques.
• Les tests sont d’interprétation difficile, parfois de type irritatif. Ils peuvent imposer 2 ou 3 lectures (48 h, 96 h et
éventuellement au 7e jour).
• Le traitement ne peut être efficace qu’avec une éviction totale de l’allergène, parfois difficile à obtenir, pour des
raisons tant physiques (teinture de cheveux), que dues à l’ignorance de la présence de l’allergène dans les
produits utilisés.
• À la suppression du produit responsable doivent s’ajouter des listes d’éviction de l’allergène remises au patient,
qui ne sont jamais ni exhaustives, ni définitives.
Tableau comparatif de l'irritation à l’allergie
Irritation
Allergie
Réaction inflammatoire
après application de molécule irritante
Aucune composante immunologique
d’un produit même faiblement dosé
Réaction immunologique
d’hypersensibilité retardée ou immédiate
due à plusieurs applications sur la peau
Signes subjectifs
• Tiraillements
• Picotements
• Brûlure
• Prurit
+ à +++
+ à +++
+ à +++
0à+
0à±
0
0
+ à +++
Signes objectifs
• Erythème
• Œdème
• Desquamation
• Vésicules
• Fissures
• Pigmentation
± à +++
+ à ++
± à ++
0
±
0à±
Polymorphes
+ à +++
± à +++
± à ++
0 à +++
±
0 à ++
Définition
Délai d’apparition
Immédiat ou après quelques heures d’application
ou (rarement) après quelques jours
Après plusieurs contacts successifs
ou à la reprise d’un produit cosmétique
arrêté antérieurement
Siège de l’éruption
Limité au contact avec le produit
Souvent étendue au-delà du contact avec le produit
Prédisposition
Peut survenir sur n’importe qui
Sensibilisation individuelle
Signes électifs
Visage : paupières +++, mains (dos et paumes) ++,
aisselles ++, cou +, lèvres +, organes génitaux +
Visage : paupières +++, cou ++, lèvres ++,
cuir chevelu ++, mains (dos) et pulpe des doigts +
Evolution
Guérison en général facile et rapide
Guérison ± rapide
Parfois traitement per os
Récidives fréquentes
si persistance de l’allergène
Etiologie
Produit inadapté au type de peau
Réaction à une molécule devenue “allergène”
savons, shampoings, déodorants,
produits de rasage, parfums, eau de toilette,
produits “anti-vieillissements” avec AHA, ßHA
et/ou vitamine A acide
Parums et produits de soins parfumés +++,
conservateurs ++, ingrédients,
teintures capillaires, vernis et produits ongles,
filtres solaires…
Tests d’irritation ± positifs
Tests d’allergie négatifs
Tests d’allergie positifs
Tests d’irritation négatifs
Produits responsables
Tests épicutanés
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Dr Michel RYBOJAD - Dermato-Pédiatre - Hôpital Saint Louis - Paris
Prévention et dermatologie en pédiatrie
Attitudes et comportements
La toilette, les massages, le bain sont des moments privilégiés et de relation pleine entre les parents et l’enfant.
Respecter le « miracle » de la peau normale de l’enfant dès la naissance impose une bonne connaissance de la
physiologie cutanée. Le médecin pourra guider la jeune maman dans le choix des produits et lui donner quelques
indications sur les soins d’hygiène indispensables ou superflus.
Peau d’enfant, peau d’adulte : similitude ou différence ?
A la naissance, l’enfant entre en contact avec le milieu extérieur : la peau quitte le milieu aquatique du ventre de la mère
et se trouve exposée à de nouvelles conditions environnementales. L’épiderme réalise une barrière entre l’individu et le
milieu extérieur.
Alors que chez le nouveau-né à terme cette fonction barrière est déjà bien développée, chez le prématuré et notamment
les bébés nés avant 30 semaines de grossesse, elle est immature. Bien qu’immature chez les prématurés, la fonction
barrière se développe rapidement après la naissance et ses propriétés deviennent équivalentes à celle d’un nouveau-né
à terme dès la 2ème ou 3ème semaine de vie.
Les études montrent clairement que la peau de l’enfant à terme, quinze jours après la naissance, a une maturation
architecturale et biochimique normale. Elle a donc le même degré d’absorption que celle de l’adulte. La différence
majeure repose sur le fait que le nouveau–né et le nourrisson ont une surface corporelle rapportée à leur poids
bien supérieure à celle de l’adulte (3 à 7 fois plus grande), ce qui entraîne des risques d’absorption à des taux sanguins
bien supérieurs.
Certaines circonstances augmentent la pénétration transcutanée :
• Elle est 40 fois plus importante au niveau du scrotum que de l’avant-bras
• Elle est augmentée si la peau est lésée
• Elle est augmentée si les couches superficielles de l’épiderme sont altérées (à la suite de l’application d’adhésifs
par exemple),
• Elle est augmentée au niveau des plis ou en cas d’occlusion (sous les couches)
• Enfin la chaleur et la vasodilatation augmentent la pénétration des topiques jusqu’à un facteur 10.
L’altération de la fonction-barrière à l’origine des dermites irritatives et de l’eczéma
La couche cornée est la partie la plus superficielle de la peau. Elle réalise le premier obstacle à l’agression extérieure.
Le film hydro-lipidique situé à sa surface permet d’en assurer la cohésion et la plasticité optimales. Elle protége l’individu
contre les agressions extérieures.Toute altération de cette fonction barrière augmente la perméabilité et favorise les
phénomènes irritatifs d’une part, la pénétration des allergènes et la sensibilisation d’autre part.
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Les substances à éviter
Le potentiel toxique de certains produits utilisés par voie topique est en grande partie lié au degré de maturité cutanée
du nouveau-né. Les incidents toxiques sont plus fréquents chez le prématuré, s’il existe une inflammation cutanée et en cas
d’occlusion et/ou de large surface à traiter. Ils sont particulièrement observés avec les dermocorticoïdes, l’hexachlorophène,
l’alcool, l’acide borique, les salicylés, les produits iodés et le résorcinol.
Trois facteurs s’associent pour expliquer ce risque de toxicité :
• La perméabilité cutanée, augmentée chez le prématuré,
• Le rapport poids/surface corporelle,
• Les données pharmacocinétiques. En effet, il existe chez l’adulte un équilibre entre l’absorption et l’élimination, alors
que chez le nouveau-né, ce système entrées/sorties est encore immature.
Les recommandations pour l’usage des traitements topiques chez le nouveau-né sont de :
• Les limiter à de petites surfaces,
• Ne pas multiplier les applications,
• Eviter l’occlusion par les couches,
• Etre plus vigilant encore en cas de peau lésée.
La toilette
L’hygiène de la peau de l’enfant est guidée par les mêmes grands principes que l’hygiène cutanée en général :
• Eliminer les déchets présents à la surface de la couche cornée,
• Prévenir toute infection,
• Respecter l’équilibre de l’écosystème cutané.
Il faut nettoyer sans agresser ni décaper, et empêcher l’infection sans désinfecter. L’hygiène doit respecter l’écosystème
cutané de surface, c’est-à-dire les couches superficielles du stratum corneum, le film hydrolipidique de surface, le pH et la
flore résidente saprophyte. A noter que chez l’enfant prépubère, la peau est mal protégée par un film hydrolipidique
pauvre en sébum (on parle de peau sèche physiologique chez l’enfant).
Les moyens utilisés doivent permettre d’éliminer des déchets qui sont pour certains hydrosolubles, pour d’autres
liposolubles, le tout en respectant le film de surface. L’eau seule ne suffit donc pas et il faut lui associer des tensioactifs ou
des détergents capables d’émulsionner les salissures grasses avant leur élimination lors du rinçage, en même temps que les
produits hydrosolubles. Les savons, les pains de toilette sans savon et les laits de toilette répondent à ces exigences.
Les savons sont à proscrire car ils entraînent obligatoirement une alcalinisation de surface, or les peaux sèches ont des
difficultés à restaurer leur pH naturellement acide en cas d’alcalinisations répétées. Il convient donc d’exclure les savons et
de choisir un produit au pH adapté au pH physiologique de la peau (autour de 5,5) ou neutre (7). La détergence doit être
limitée pour respecter l’équilibre de l’écosystème cutané, c’est-à-dire le film hydrolipidique de surface et la flore résidente;
on évitera donc les solvants organiques et les produits alcoolisés.
En pratique, ce sont les pains de toilette (syndets) ou liquides (gels nettoyants) que nous prescrivons plus volontiers que
les laits de toilette car les premiers ont toutes les chances d’être plus parfaitement rinçés que les laits. La toilette est
quotidienne. Les bains ou douches sont préconisés avec une eau pas trop chaude (35-36 C°) et ne doivent pas être trop
prolongés (5-10 minutes). Une huile de bain végétale ou des extraits d’avoine, aux propriétés émollientes et adoucissantes,
peuvent être utilisés à condition d’avoir un tapis antidérapant dans la baignoire. Le rinçage doit être soigneux, le séchage
sans frotter. Les émollients peuvent être appliqués sur la peau encore légèrement humide.
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La place des émollients
Pour hydrater la peau, on dispose essentiellement de deux moyens :
• Soit freiner l’évaporation de l’eau intrinsèque
• Soit apporter une certaine quantité d’eau extrinsèque et essayer de la fixer et d’empêcher son évaporation au
niveau du stratum corneum.
Les produits « antidéshydratants » font appel à des substances empêchant l’eau de s’échapper de la surface de la peau par
action physique : par effet occlusif (phénomène passif). Ces produits sont des filmogènes hydrophobes laissant sur la peau
un film lipidique, véritable barrière s’opposant au passage des molécules d’eau.
La fixation de l’eau dans l’épiderme est réalisée par des substances capables de maintenir l’eau au contact des cellules
épidermiques : ce sont des humectants qui retiennent l’eau par effet hygroscopique, c’est-à-dire fixation de l’eau grâce à
des liaisons plus ou moins fortes.
• Les filmogènes hydrophiles,
• Les substances hygroscopiques qui assurent un effet humectant : les principes actifs les plus en vogue actuellement
sont les dérivés de la composition du NMF,
• Les substances lyotropes : phospholipides, céramides (lipides polaires agissant comme correcteurs du ciment lipidique
intercellulaire)…
Dans le cas particulier de la peau atopique, il faut souligner plusieurs éléments :
• La nécessité de n’appliquer les émollients que sur une peau non inflammatoires (en dehors des poussées et en
dehors des zones atteintes en cas de poussée),
• La mauvaise tolérance à certains produits entraînant une sensation de picotements ou de brûlure, en particulier
l’urée et les alpha-hydroxyacides,
• Le risque de sensibilisation de contact, liée à l’application de topiques multiples sur une peau hyper perméable.
L’incidence des produits de lavage
D’une manière générale , la lessive ne pose pas de problème
• lorsqu’elle a subit le rinçage nécessaire et approprié
• lorsqu’elle est utilisée selon les recommandations du fabricant
Les assouplissants, souvent décriés, ont pour but de rendre les vêtements plus doux. Laver sans assouplissant rend souvent
le contact des tissus peu agréable pour l’enfant.
Comme pour les lessives, une utilisation conforme aux recommandations permet de prévenir l’apparition d’irritations.
Les soins du siège
La zone du siège est fragile en raison de l’humidité et du contact avec les selles (riches en protéases et en lipases) et les
urines (pH alcalin). La meilleure des préventions repose sur des changes réguliers au cours desquels une toilette à l’eau et
éventuellement un pain de toilette, que l’on rince et sèche soigneusement. Les laits de toilette sont à éviter et les lingettes
réservées à une utilisation ponctuelle. Afin de prévenir un érythème fessier, nous conseillons de plus l’application d’une
pâte à l’eau (et non d’un corps gras) permettant d’isoler la peau des matières fécales. Les talcs sont contre-indiqués et
l’emploi des colorants est désuet.
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Poser le diagnostic d’eczéma : des mots lourds de conséquence…
Attention aux poids des mots en
consultation de dermo-pédiatrie !
Il faut savoir « optimiser »
son discours : le temps
et l’expérience l’apprennent
aux médecins
La dermatite atopique, ou eczéma constitutionnel est une affection fréquente et
constitue un réel problème de santé publique. Sa prévalence a été multipliée par trois
en trente ans, probablement sous l’influence de facteurs environnementaux. C’est un
diagnostic difficile et lourd de conséquences qu’il faut savoir porter sur des arguments
tangibles et consensuels. Derrière le mot eczéma se profile la notion d’atopie et le
spectre de l’asthme : « Docteur, mon enfant risque-t-il de devenir asthmatique ? »
En cas d’eczéma ou de toute autre dermatose, les parents, et la mère en particulier, sont très vite catastrophés parce que
la peau de leur enfant est à la fois une zone d’échange, le miroir de sa santé, et enfin une certaine image sociale. Ainsi
toute imperfection est le plus souvent très mal vécue dans les familles et la différence est encore et toujours stigmatisante !
Devant un problème de peau chez l’enfant, il faut donc savoir poser un diagnostic précis et donner un pronostic nuancé.
S’appuyant sur le triangle essentiel formé par la mère (et/ou le père), l’enfant et le médecin, il est possible de proposer un
ensemble de conseils appropriés. Cette démarche nécessite du temps pour être bien menée. Elle évitera ces attitudes
aberrantes aboutissant, entre autres, à un nomadisme médical.
Ainsi, le médecin représente un interlocuteur privilégié pour conseiller et guider les jeunes parents dans les soins
participant au bien-être de leur enfant.
En l’absence de réglementation et devant une gamme de choix extrêmement large, il semble très utile d’établir un
guide consensuel des règles de bon usage des cosmétiques et produits d’hygiène destinés à l’enfant.
La toilette d’un enfant : quelques conseils pratiques
• C’est un moment de plaisir et de détente pour l’enfant et le parent qui s’en occupe. Plus qu’une fonction
hygiénique, il renforce la relation mère-enfant et fait découvrir à l’enfant des sensations tactiles essentielles à son
développement.
• La toilette doit être simple.
• Des bains pas trop longs (environ 5 minutes) et pas trop chauds (< 36 °C). Un bain quotidien est suffisant.
Certains préfèrent les douches en cas d’eczéma.
• Utiliser des pains de toilette (savons sans savon), ou des savons surgras et additionner l’eau d’une huile de bain si
besoin (eau calcaire).
• Bien rincer l’enfant en fin de bain.
• Le sécher en tamponnant doucement (surtout ne pas frotter la peau !).
• Si on doit hydrater la peau, il est préférable de le faire sur une peau légèrement humide, cela favorise l’absorption
des produits.
• Compléter ce rituel par l’après-bain : écouter de la musique, chanter, raconter une histoire, etc.
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Delphine SBERRO - Responsable Relations Extérieures – Lever Fabergé France
En pratique : une réponse aux attentes
Des actions complémentaires pour un objectif commun :
faire avancer la connaissance
Le Collège de Dermocosmétologie : une mission pluridimensionnelle
Le Collège va mettre son excellence et son indépendance au profit de la communauté médicale, des médias et par leur
intermédiaire du consommateur.
Trois grands types de missions ont été définis pour le collège. Complémentaires, elles s’adressent à des publics différents
pour promouvoir les connaissances scientifiques d’un part et l’éducation du patient-consommateur d’autre part.
• Un support pour les équipes scientifiques Lever Fabergé (Unilever) France, en renforçant notamment leur expertise
en matière d’environnement
• Un soutien pour la communauté médicale, en apportant des réponses précises à des problématiques de terrain
qui ne sont à date pas intégralement couvertes
• Un rôle pédagogique pour les consommateurs-patients, dans une logique de prévention et de bon usage des produits
C’est ainsi que le champ d’action du Collège s’étend sur deux catégories de produits :
• Hygiène et soins de la peau
• Lessives et assouplissants
Le Collège sera donc amené à soutenir, par son apport scientifique, les programmes de communication médicale de Lever
Fabergé sur ces deux catégories, notamment par le biais des marques Dove, Skip et Cajoline.
Il prend ainsi naturellement le relais de la philosophie Unilever en apportant conseil, assistance et soutien pour la
prévention, l’hygiène et la santé dans un domaine où les idées reçues sont encore trop nombreuses !
Le Collège de Dermocosmétologie : un carrefour des connaissances
Relais entre les communautés scientifiques et médicales internationales et singulièrement en France, lien entre les différents
partenaires médicaux et scientifiques français qui travaillent directement pour Unilever ou indirectement en collaboration
avec les scientifiques du SEAC, le collège bénéficiera de sa position privilégiée pour faire fructifier des expertises pointues
en pleine synergie.
Le Collège de Dermocosmétologie : une matérialisation au travers d’actions spécifiques
En pratique, un programme d’actions de natures diverses sera décliné dès 2004 et dans les années à venir. Ce programme
comporte 5 axes essentiels :
Une Veille Bibliographique
• Recherche, analyse et commentaire des publications scientifiques et de tous documents relatifs à l’environnement de
la dermocosmétologie, des produits et concurrents et aussi de la législation
• Recherche complémentaire et apport pluridisciplinaire à la veille technologique spécifique
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Des Dossiers de fond et d’environnement scientifique
• Conception et rédaction de documents d’information concernant des sujets spécifiques liés à l’environnement de la
dermocosmétologie et des produits
Des Études cliniques
• Proposition d’axes de développement et de recherche
• Relais d’études internationales
• Mise en place de protocoles d’études et d’essais cliniques locaux
• Réalisation et suivi d’études et d’essais cliniques
Des Actions pédagogiques et de communication
• Participation et/ou création d’un module spécifique en dermocosmétologie
• Actions de formation auprès des personnels médicaux et para-médicaux
• Actions d’information et de vulgarisation auprès du public
La Participation au financement de prix et de bourses
Valorisation scientifique et aide à la recherche par la création de prix annuels
• En dermocosmétologie fondamentale
• En dermocosmétologie appliquée
Le Collège de Dermocosmétologie : un groupe constitué et déjà efficace
Un certain nombre d’opérations sont, d’ores et déjà, en cours de préparation en collaboration avec les membres du Collège :
Dermoscopie : un journal d’information et de formation pour la communauté scientifique
Le but premier de ce journal, à destination du corps médical et entièrement rédigé par les membres du Collège, est
d’apporter un éclairage scientifique et environnemental (revue bibliographique, point sur une problématique particulière
ou des types de peau différents…) concernant les deux domaines que sont la dermocosmétologie et la sphère des
produits lessiviers.
Un essai clinique prévu pour septembre 2004
La communauté médicale est toujours en attente de nouvelles données scientifiques. Dans le but de les satisfaire, Lever
Fabergé France, en collaboration avec les membres du Collège est en cours de réflexion sur l’élaboration d’un protocole
d’essai clinique. Cette étude multicentrique et randomisée devrait permettre de mettre en évidence la bonne tolérance
d’un assouplissant chez des volontaires présentant des types de peau différents et d’ethnies différentes (une différence de
réactivité ayant été démontré chez des populations particulières)
Toutes les actions seront en rapport avec la dermocosmétologie au sens le plus large et pourront, à terme, déboucher sur
d’autres axes de développement.
Avec la collaboration d’un Collège d’Experts indépendant, combattre les idées fausses, chasser les idées
reçues et aller vers toujours plus de transparence.