le cercle parfait de la lune ne dure qu`une nuit exposition du 13 juin

Transcription

le cercle parfait de la lune ne dure qu`une nuit exposition du 13 juin
le cercle parfait de la lune ne dure qu’une nuit
exposition du 13 juin au 11 novembre 2014
au château guiraud, sauternes (33)
ARTISTES
Avec des œuvres de Pierre Labat et
de la collection du Frac Aquitaine
de Pierre Barès, Roxane Borujerdi,
Céleste Boursier-Mougenot, Ulla
von Brandenburg, Victor Burgin,
Hervé Coqueret, Peter Fischli &
David Weiss, Sophie Lamm, Duane
Michals, Joachim Mogarra, Laurent
Montaron, Roman Opalka, Dennis
Oppenheim, Giuseppe Penone, Julien
Prévieux, Pierre-Lin Renié, Jean
Sabrier, Gundula Schulze Eldowy,
Roman Signer, Josef Sudek, Otmar
Thormann, Patrick Tosani, Holger
Trülzsch et Willy Zielke.
Commissariat: Karen Tanguy et
Pierre Labat.
VERNISSAGE
Vendredi 13 juin 2014 à 19h.
Le soir du vernissage une navette est
mise à disposition depuis Bordeaux
pour se rendre au Château Guiraud.
Réservation indispensable :
[email protected]
05 56 24 71 36
INFORMATIONS PRATIQUES
Exposition ouverte tous les jours y
compris le week-end :
de 9h à 12h et de 14h à 17h
Portes ouvertes du château:
8 et 9 novembre 2014
Visites de l’exposition:
en entrée libre.
Château Guiraud
33210 Sauternes
05 56 76 61 01
www.chateauguiraud.com
CONTACT PRESSE
Aurore Combasteix
[email protected]
05 56 24 70 72
Caroline Degrémont
[email protected]
05 56 76 61 01
Pierre Labat, Galilée, 2013. © Pierre Labat.
Photo : Jérémie Buchholtz
L’exposition Le Cercle parfait de la lune
ne dure qu’une nuit, présentée au Château
Guiraud, 1er Grand Cru Classé en 1855,
emprunte son titre au moine bouddhiste et
artiste japonais Sengai Gibon né au XVIIIe
siècle. Elle rassemble, en écho à l’activité
même du château, une sélection d’œuvres
du Frac Aquitaine ainsi que des œuvres
de Pierre Labat interrogeant la notion
de cycle dans ses dimensions plastiques,
métaphoriques et poétiques.
Le cercle est une figure universelle, sans début ni fin. Parmi ses nombreuses significations, il peut représenter la perfection, l’éternité ou encore l’infini. Sa courbure peut
être aussi assimilée au féminin comme l’indique dans l’œuvre d’Ulla von Brandenburg
Mephisto et Angel la présence du cerceau. Associé à une canne à pêche, il nous invite
à imaginer les deux âges de la vie, l’enfance et la vieillesse.
Forme circulaire et temps sont inextricablement liés, le temps cyclique s’opposant au
temps linéaire. Les jours, les saisons, les années se répètent et marquent des débuts et
des fins. Ils accompagnent ainsi au Château Guiraud les savoir-faire liés aux soins de
la vigne et à l’élaboration du vin. Mircea Eliade précise, dans Le Mythe de l’éternel retour, que « le passé n’est que la préfiguration du futur ». Cette notion est à l’œuvre dans
What shall we do next? de Julien Prévieux qui a inventorié des gestes, au sein de ce
qu’il qualifie « d’archive des gestes à venir ». Les natures mortes d’Otmar Thormann,
capturant dans un état transitoire, enregistrent le caractère passager des choses. La
fuite inéluctable du temps se lit à travers l’usure des objets photographiés.
L’expérimentation du passage du temps est le fondement de la démarche de Roman
Opalka. Celui-ci tente, dans son décompte irrévocable de la suite des nombres jusqu’à
l’infini, de signifier la durée, la matérialisant ainsi dans un flux continu. Après chaque
séance de travail, un autoportrait photographique réalisé devant la toile montre l’artiste semblant se fondre, cheveux blancs, chemise blanche, dans le tableau. Le questionnement poétique de Duane Michals sur la finitude de la vie humaine est également lisible dans The Human Condition.
La nature est rythmée par les cycles astronomiques ( jour, nuit, marée, saisons), que
nous célébrons encore de nos jours (Saint Jean, fête de la lune...). Le Château Guiraud,
certifié en agriculture biologique depuis 2011, s’inscrit dans cette notion recommencement avec un travail de remise en question perpétuelle. Il a engagé depuis une vingtaine d’années une réflexion globale laissant une part importante aux éléments naturels. Comme en écho à ce positionnement du domaine dans un écosystème équilibré,
l’œuvre Ruru Kita de Pierre Labat intègre des éléments vivants, des plantes qui seront
amenées à croître librement tout au long de l’exposition.
Hangar G2, Bassin à flot n°1 — Quai Armand Lalande — 33 300 Bordeaux — France
Tél. +33 (0)5 56 24 71 36 — Fax. +33 (0)5 56 24 98 15
www.frac-aquitaine.net
Association loi 1901 — siret 327 946 471 00031 — ape 923 ao
Le Fonds régional d’art contemporain-Collection Aquitaine est financé par le Conseil régional d’Aquitaine et l’état
(Ministère de la Culture et de la Communication - Direction régionale des Affaires culturelles d’Aquitaine).
Avec le soutien de la Ville de Bordeaux.