2007 election paritaire CPE - Snetap-FSU

Transcription

2007 election paritaire CPE - Snetap-FSU
Syndicat National
de l’Enseignement Technique Agricole Public
Fédération Syndicale Unitaire
251 rue de vaugirard
75732 PARIS cedex 15
20 avril 2007
Téléphone : 01.49.55.84.42
Télécopie : 01.49.55.43.83
[email protected]
www.snetap-fsu.fr
Edito
Sommaire :
Edito
Les CAP et la place
des élus SNETAP
Vie scolaire et
dotations : un combat
permanent !
Rappels des acquis et
des derniers « combats »
d’une catégorie !!!
Témoignage : CPE en
CFA : un spectre
Les statuts, rien que
les statuts
Renseignements
fédéraux - Note blanche
Liste des candidats
présentés par le SNETAPFSU
Votez SNETAP
Organisation majoritaire
de l’enseignement agricole public
Votez FSU
Première fédération
de l’enseignement,
de la recherche
et de la culture
Votez SNETAP-FSU
Attention !
Votre vote doit parvenir
au ministère
avant
le 22 mai 2007
Bientôt vous allez être amenés à voter pour élire vos représentants à la
CAP des CPE. Cette élection est un moment décisif pour l’avenir de
notre catégorie et du secteur dont elle a la responsabilité.
Au prétexte de contraintes budgétaires sans cesse mises en avant, avec
l’abandon de véritables ambitions éducatives, notre catégorie, notre
métier, sont régulièrement remis en cause au nom de la banalisation
des compétences et des qualifications.
Le SNETAP n’accepte pas ces remises en cause qui se traduisent
régulièrement par des mesures visant à affaiblir le secteur de la vie
scolaire (suppression des MI/SE, tentatives de remplacer les AE par des
contrats aidés, etc..)
Parce qu’il considère comme majeurs la place et le rôle des CPE et de
la vie scolaire dans le système éducatif et notamment dans
l’enseignement agricole, les élus paritaires des CPE avec l’appui du
SNETAP-FSU, se sont opposés avec détermination à toutes ces
attaques…
Ils ont pu obtenir, à force d’interventions, le maintien d’un nombre
incompressible d’AE, l’ouverture de concours de CPE et de TEPETA
auxquels l’administration avait renoncé…
Au quotidien, ils conseillent, soutiennent et défendent les collègues en
difficulté…
Ce travail, considérable ne peut être mené à bien que par des élus
expérimentés, bénéficiant de l’appui de l’organisation la plus
représentative du Ministère, reconnue et respectée par l’administration,
capable d’engager les rapports de force nécessaires.
C’est parce qu’ils peuvent faire état du soutien d’une large majorité de
collègues qui les ont élus, que les élus paritaires peuvent réaliser ce
travail au service de leur catégorie.
Sans dispersion des voix, par un vote massif, donnez aux élus du
SNETAP-FSU, le poids et la représentativité dont ils ont besoin pour
mieux vous défendre.
Alain Dachicourt
1) Composition
La CAP se compose de :
-
représentants de la DGER et du
Secrétariat Général du Ministère (ex.
DGA)
-
représentants des CPE : 4 titulaires (deux
pour les «hors classe » et deux pour la
« classe normale ») + suppléants qui
peuvent assister aux réunions.
Il peut être également fait appel, ponctuellement,
à des personnes qui siègent à titre « d’experts ».
2) Fonctionnement
Elle doit se réunir au moins deux fois par an :
-
à l’automne pour les avancements
d’échelons et les demandes de révision
de notes et/ou d’appréciations ;
-
au printemps pour les mutations et les
promotions à la «hors classe »
Dans chacune de ces réunions sont également
abordées toute une série de «questions
diverses » issues des demandes que les
collègues nous font «remonter» et qui sont
soumises à la commission.
Ces questions ont notamment trait :
La CAP d’automne :
Les avancements d’échelon sont prononcés sur
proposition de l’administration :
-
au grand choix : 30% des promouvables
-
au choix : 70% des promouvables non
promus au grand choix
-
à l ’ancienneté : pour le reste des
promouvables.
Notre ligne de conduite, qui n’a jamais varié,
consiste à faire bénéficier de réductions
d’ancienneté au plus grand nombre – grand choix
et choix équitablement répartis dans la durée de
la carrière. L’objectif est de minimiser l’importance
de la note administrative, critère prioritaire des
représentants de l’administration.
Il est donc très important que vous apportiez la
plus grande attention à la note qui vous est
attribuée et doit rester la plus proche possible de
la moyenne de l’échelon.
C’est cette même CAP qui traite des demandes
de révision de note et/ou d’appréciation.
La demande de révision doit être faite dans les 2
mois qui suivent la signature. La signature ne vaut
pas accord, mais signifie seulement que vous
avez pris connaissance de cette note et de
l’appréciation.
-
au respect des textes sur les conditions
de travail, les permanences, etc.
La CAP de printemps :
-
à la formation continue, aux congés de
formation, de mobilité
Les mutations (et affectations) :
-
à la place de la vie scolaire
-
aux moyens affectés aux établissements
-
à des cas particuliers de collègues de
plus en plus victimes de tentatives de
déréglementation.
La ddp (demande de principe) est le préalable
incontournable à toute demande de mutation
ou de détachement.
Un barème permet de départager les demandes
sur un même poste. Il prend en compte :
l’ancienneté, l’échelon, la situation familiale et la
stabilité dans le poste.
La CAP examine également les demandes
d’affectation des « sortants » concours.
La «hors classe » :
Depuis maintenant deux ans le calcul du nombre
de collègues pouvant accéder à la « hors classe »
a été modifié. Dans la situation antérieure, ce
nombre représentait 15% de l’effectif du corps
(soit une quarantaine de collègues) et le nombre
de «passages » annuels dépendait très fortement
du nombre de départs à la retraite de collègues
déjà à la hors classe qui libéraient donc leur
« poste ».
Dorénavant, le nombre de promotions est calculé
selon un pourcentage (à négocier annuellement)
des promouvables (remplissant les conditions
d’accès). Ces deux dernières années 6 % des
agents promouvables ont été promus.
Ce nouveau système de calcul pourrait très vite
nous devenir défavorable si nous ne faisons pas
évoluer le taux de 6%.
respect des barèmes pour les
mutations et affectations ;
publication de tous les postes
vacants ;
affectation sur site ;
refus des postes « à profil » et des
postes « prioritaires » : tous les
postes vacants doivent rester
accessibles, y compris aux
sortants concours ;
avancement dans la
identique pour tous ;
carrière
respect des barèmes pour les
promotions à la hors classe.
Travailler dans la
transparence
rendre compte de notre action en
CAP :
3) Le rôle des élus
SNETAP en CAP
compte rendu exhaustif des
commissions ;
Défendre les intérêts
des personnels
rappel du rôle éducatif du CPE et
de sa place particulière au sein
des établissements en tant que
chef du service vie scolaire ;
respect des textes sur
conditions de travail et
permanences ;
Faire respecter un
principe d’équité
les
les
contrôle et appui des demandes
de congés formation, mobilité,
temps partiel ;
contrôles des moyens affectés
aux établissements pour les
dotations
en
personnel
d’éducation et surveillance.
contact
personnel
systématique pour les cas
particuliers.
rendre
compte de
action
plus générale
paritaires :
notre
d’élus
compte rendu de nos
différentes interventions
auprès du Ministère ;
bilan des groupes de travail
auxquels nous participons.
A titre d’illustration, ce courrier catégoriel
est le 10ème que nous vous diffusons
depuis les dernières élections paritaires.
Didier Revel
Dans la période difficile que vit actuellement
l’Enseignement Agricole Public et où il s’agit
bien souvent de se battre pour simplement
continuer à exister en luttant :
- pour sauvegarder les postes
- contre les fermetures de classes ou de sections
- pour que les élèves puissent avoir les cours
auxquels ils ont droit
la question de la « Vie Scolaire » peut parfois
paraître passer au second plan.
[
La Vie scolaire :
préoccupation essentielle
au Snetap
Mais ne nous y trompons pas, la structure
même de nos établissements avec notamment
sa majorité d’élèves internes, fait que les services « vie scolaire » restent des rouages essentiels (« vitaux ? ») du fonctionnement de nos
lycées.
Préserver, améliorer les « services vie scolaire » pour tenir compte notamment de l’évolution des publics de nos établissements, c’est le
sens du combat permanent mené par notre
syndicat, tant au niveau national qu’au niveau
régional.
Le SNETAP reste « l’interlocuteur » incontournable du Ministère sur les questions vie scolaire.
A ce sujet, au cours de la dernière année
scolaire, notre action a permis de sauver
les postes d’Assistants d’Education, menacés de remplacement pas des contrats aidés.
[
Assistants d’Education :
le Snetap a obtenu gain
de cause
1145, c’est le nombre de postes de MI/SE qui
existait au Ministère de l’Agriculture avant le
début de la transformation (que nous avons
combattue) de ces postes en postes d’Assistants d’Education.
Depuis lors, et notamment tout au long de l’année scolaire dernière où la DGER préconisait
le recours à des CAE, les CPE (par l’intermédiaire, entre-autres, d’une pétition en janvier
2006) et le Snetap dans son ensemble ont mené le combat en vue de « retrouver » l’intégralité de ces postes.
C’est le 13 Septembre 2006, que le Directeur
Général Jean-Louis Buer, une nouvelle fois interrogé sur la question, a enfin répondu que
ces 1145 postes correspondaient bien à la dotation en AE qui devait être en place dans l’enseignement agricole public. Il a indiqué également que des crédits avaient été délégués à
l’ensemble des SRFD pour permettre le remplacement des MI/SE en fin de fonction.
Nous exigeons maintenant toute la transparence nécessaire afin qu’établissement par
établissement, région par région, nous puissions connaître effectivement le nombre d’AE
actuellement en poste.
Ainsi donc, et même s’il reste encore beaucoup de travail - et il appartient à tous de
se mobiliser « sur le terrain » chaque fois
que nécessaire – le Snetap a, sur ce dossier, réussi à « convaincre » le Ministère et
la DGER et, par les temps qui courent, ce
n’était pas une mince affaire !
[
Les autres personnels
« Vie scolaire »
les CPE
On compte actuellement 331 postes de CPE
dans les établissements dont 35 sont occupés par des agents contractuels (on
compte en plus une dizaine d’agents contractuels en poste sur des « remplacements »).
Tant de précarité n’est pas acceptable, de
plus les départs à la retraite sont nombreux et
plusieurs collègues « migrent » chaque année vers d’autres fonctions, c’est pourquoi le
Snetap s’est battu et continuera à se battre
pour que des concours soit systématiquement ouverts chaque année.
Par ailleurs, le Snetap reste « vigilant » sur
le nombre global de postes notamment pour
les établissements à petits effectifs ou les
établissements où les effectifs atteignent les
seuils pour le 2ème poste.
les TEPETA « Vie Scolaire »
Notre organisation a obtenu la création de ce
corps de techniciens. Les TEPETA « Vie scolaire », dont la fonction est vite apparue essentielle dans le bon fonctionnement de nos
établissements, sont encore en nombre très
insuffisant.
Ici encore le Snetap a obtenu l’ouverture de
concours en 2007 (13 postes en externe et
11 en interne).
les infirmier(e)s
Absents dans bon nombre d’établissements
auxquels le Ministère oppose un nombre d’élèves soi-disant pas assez important, cautionnant une inégalité flagrante de traitement en-
tre les élèves de lycées différents. Ici aussi le
Snetap milite avec force pour que des postes
soient créés.
les autres …
Le Snetap continue et continuera à exiger
que les élèves de l’Enseignement Agricole
puissent bénéficier des mêmes « services »
que ceux de l’Education Nationale, à savoir la
présence dans nos établissements de CoPsy
et d’Assistantes sociales.
[
Sur la « Vie scolaire »
proprement dite
Nous avions fait le constat que la circulaire de
2002 semblait déjà tombée dans l’oubli, que
celle sur le nouveau statut des ALESA posait
de nombreux problèmes (sur la responsabilité
des élèves par exemple) et souhaité que la
DGER s’engage réellement dans une politique de développement de la vie scolaire
dans nos établissements.
Suite à nos différentes interventions, nous
avons obtenu que cette question de la vie
scolaire soit « mise en débat » à la DGER.
Une note de service parue le 08 Janvier 2007
en rappelle l’importance ainsi que des modalités de mise en œuvre d’actions concrètes.
Nous avons entre autres obtenu que dans
cette note de service soit rappelé le rôle essentiel que doit jouer l’échelon régional avec
la désignation d’une personne « ressource »
vie scolaire dans chaque SRFD.
Nous continuerons bien évidemment à
exiger que dans ce domaine, comme dans
beaucoup d’autres, le Ministère ne se
contente pas d’afficher de bonnes résolutions mais donne les moyens nécessaires
à leur application.
Didier REVEL
!
"
La parité de notre statut avec celui
des enseignants
Même si cela commence à dater, rappelons que la
création des corps de CE puis de CPE s’est faite sous
la pression des personnels (Répétiteurs…) et du
SNETAP. Les revalorisations successives, dont la
création de la Hors-classe, le 7è échelon de ce
grade, l’intégration des CE dans le corps des CPE sur
un rythme supérieur à celui du MEN, n’ont été
possibles que par la parité de notre corps avec celui
des corps équivalents de ce ministère.
Travailler 35h00 sur 4 jours,
sans aucun doute le plus emblématique des derniers
acquis car il a été obtenu dans un contexte difficile. En
effet, l’administration avait en tête d’obtenir plus de
souplesse avec les mesures ARTT dans la fonction
publique sans appliquer la réduction des horaires de
travail que le gouvernement imposait aux entreprises
de plus de 20 salariés ! Alors que d’autres catégories
allaient aux négociations sans mandat précis, celui
des CPE du SNETAP était clair. Et la mesure ainsi
obtenue bien plus facilement applicable que celle des
CPE de l’Education Nationale. Il nous reste bien sûr
à la faire respecter ( sur la période scolaire, S+1 et
R-1) et à rester vigilant-e-s !
L’ouverture d’un poste – au
minimum – par site et notre
affectation sur un site d’un Lycée ou
d’un CFA
Le SNETAP ayant toujours défendu la primauté de la
mission éducative de notre fonction, le suivi individuel
des élèves, le travail avec les équipes pédagogiques,
les personnels de santé… l’affectation d’un-e CPE sur
un seul site d’un lycée ou d’un CFA devient alors
logique. La responsabilité ou la co-responsabilité du
service de vie scolaire ne peut pas justifier l’affectation
d’un seul CPE par EPL avec des TEPETA à notre
place. Par ailleurs, les personnels de ce corps – corps
mis en extinction puis réactivé après une longue lutte
du SNETAP - ont toute leur place dans nos services !
# $
%
Affectation des stagiaires avec
choix sur tous les postes vacants et
transparence (barème + CAP),
acquis qui est une réelle avancée par rapport au mode
d’affectation des CPE du MEN et surtout des pratiques
anciennes de notre Ministère : nombre de postes
proposés limité au nombre de postes mis au
concours… affectation autoritaire faite par une seule
personne au mois d’août… L’expérience prouve que
les collègues ainsi affectés dans la transparence et
suivant leurs vœux, se stabilisent et s’investissent
dans leur premier établissement..
Ouvertures des concours 2007.
2006. 2005…
Dans un contexte de pénurie budgétaire et de manque
d’ambition du MAP pour l’Enseignement Agricole
Public, l’ouverture de concours chaque année est un
acquis… que nous envient d’autres catégories. Même
si le nombre de postes mis aux concours n’a pas
permis de faire baisser la précarité ! La situation
serait bien pire sans notre action.
Concours
Sapin
réservés
Perben
et
Il faut rappeler que ces deux lois ont été obtenues
grâce aux actions nombreuses et répétées contre la
précarité menées par les personnels et leurs
organisations syndicales. Le SNETAP a été de tous
ces combats, avec la FSU, en particulier afin que la loi
Sapin prenne en compte tous les services effectués y
compris dans les CFA …
Le maintien
« surveillants »
des
dotations
Au niveau des postes de MI/SE avant la suppression
de ces corps. 1145 postes d’AE doivent être implantés
dans les lycées ! Le SNETAP effectue actuellement
une enquête à partir de la répartition effectuée par la
DGER dans les régions. Nos représentants dans les
CTPR demanderont la transparence sur l’affectation
des AE « Surveillants ».
Gilles Liobard
Syndiqué au SNETAP depuis 1973—Elu paritaire depuis 1985
“
Témoignage : CPE dans un CFA : un spectre
Officiellement il n'y a pas de CPE dans les CFA et officiellement, c'est, bien entendu parce qu'il n'y en pas l'utilité. Je ne sais ce qui a prévalu à cette décision, mais
cela ne peut qu'être le résultat d'une longue réflexion sur la pédagogie dite de l'alternance et ses spécificités. Afin de comprendre le paradoxe dans lequel je me perds, depuis quatre ans, et qui pourrait à terme faire vaciller mon équilibre psychique. A savoir, exercer un métier qui n'existe pas dans une structure où il est inutile. Je me suis
livré à une étude comparative – à travailler dans des établissements de plus en plus
gérés comme des entreprises autant en utiliser les outils – un audit quoi !
Ainsi, entre le suivi individuel des apprenants et l'organisation des équipes, la gestion des absences et l'organisation d'activités extrascolaires, faire le lien avec les parents, organiser des tâches comme, la gestion des photocopies, des cartes de self, du
matériel pédagogique, la gestion des salles, c'est bien simple à un moment je me suis
cru dans une vie scolaire.
Mais ce n'est pas tout. La spécificité de l'apprentissage, c'est qu'il existe outre les
parents et l'État -représenté par les régions qui sont le principal financeur- le maître
d'apprentissage, c'est-à-dire l'employeur chez qui l'apprenti est salarié. Ainsi est introduit un nouvel interlocuteur dans l'habituel trio établissement parents apprenants.
Mais ce nouveau venu, change totalement le cadre juridique dans lequel s'exerce la
fonction du « non CPE ». La condition de la présence de l'apprenti au CFA étant liée à
la signature du contrat de travail, ce sont les règles du droit du travail qui s'appliquent
au CFA et c'est à travers ce prisme que tout doit être pensé. Ainsi les absences sontelles liées au temps de travail et déterminent donc le salaire de l'apprenti. Les certificats médicaux ne sont plus valables pas plus que les mots des parents. Les seules absences justifiées sont celles du code du travail, maladie ou accident avec arrêt ou déclaration de travail, le décès d'un proche, les JAPD, etc. La justesse du suivi des absences devient cruciale et donne lieu à l'envoi de relevés d'absences mensuels. Outre
le salaire, elles déterminent aussi le montant des aides versées par les régions aux maîtres d'apprentissage, d'où on l'imagine aisément la possibilité de désaccords. Mais l'apparition de ce nouveau partenaire entraîne d'autres tâches supplémentaires. On est
amené à gérer les conflits qui peuvent naître entre un salarié et son employeur, là encore c'est le droit du travail qui est notre référence. Il en est de même pour les problèmes entre l'apprenti et le CFA. Durant la journée de travail, c'est le code du travail qui
s'applique. Si des sanctions doivent être prises, même si l'infraction se passe au CFA,
c'est l'employeur qui seul peut la prendre d'où l'importance des liens entre celui-ci et
l'établissement.
Voilà rapidement dressées les fonctions que je n'exerce pas tout au long de l'année
et qui pourront faire l'objet d'un non-article plus détaillé.
Si l’on compare les activités d'un CPE avec les miennes, ou mes missions ne sont
pas celles d’un CPE , ou elles le sont et alors il faudra bien finir par mettre des CPE
en CFA… à moins que pour ce travail un CAE suffise.
Charles-Henri Lavielle
”
Les statuts,
rien que les statuts
Vous allez prochainement élire vos représentants à la C.A.P des Conseillers Principaux d’Education.
A l’image des dernières consultations, je vous invite, massivement, à renouveler votre
confiance pour la liste présentée par le SNETAP-FSU.
Je ne doute pas de votre choix, car depuis plus de 30 ans, (même les plus jeunes en ont entendu parler…) vous savez que les élus SNETAP-FSU vous ont défendus « bec et ongles » face
à l’administration.
C’est vrai, tous les combats ne se sont pas toujours soldés par des victoires, mais vos élus
ont, sans cesse, eu le souci de vous défendre et de faire avancer vos dossiers.
Vos représentants ne se sont pas contentés de déclarations d’intention 8 jours avant les élections ; ils n’ont pas fait le forcing pour vous envoyer, en « exclusivité », des résultats de C.A.P ;
ils ont agi et œuvré chaque jour et à tous les échelons pour vous protéger et préserver votre statut.
C’est justement de votre statut dont j’aimerais vous entretenir. Ce statut est à la fois votre
guide et votre cahier des charges ; il clarifie vos missions et détermine le rôle et les conditions
d’exercice de votre fonction. Ce document servira de base aux jugements que vos supérieurs
hiérarchiques et vos inspecteurs porteront sur votre travail.
C’est du moins ce que vous devrez exiger en tous lieux et à tous moments. Les statuts et rien que les statuts.
Croyez-en ma longue expérience et n’acceptez d’être jugés que pour des missions centrées
sur l’élève ; des missions que vous avez choisies et que vous réalisez grâce à des compétences
qui vous ont été reconnues lors du concours de recrutement.
Depuis le décret du 28 mars 1977 relatif au statut des C.P.E, jusqu’à la version consolidée du
20 novembre 2004, les élus SNETAP se sont battus pour que l’élève soit au centre de nos missions.
Certains collègues ont répondu au chant des sirènes de l’équipe de direction ; ils ont vécu des
moments idylliques, puis quand les relations se sont dégradées, (parfois cela arrive) ils ont été
jugés pour des missions qu’ils n’avaient pas à remplir et pour un rôle qu’ils n’avaient pas à jouer.
Le C.P.E participe à l’organisation et à l’animation de la vie scolaire ; il est associé aux personnels enseignants pour le suivi individuel des élèves ; il est un éducateur, il fait donc partie
de l’équipe pédagogique.
La dernière note de service, (du 8 janvier 2007) relative à la mise en œuvre des orientations
générales sur la politique globale de la vie scolaire, repositionne le C.P.E face aux élèves.
Participer à l’organisation de :
L’apprentissage de la citoyenneté et de la démocratie
L’éducation à la santé et à la sexualité
La promotion de l’égalité entre filles et garçons
La lutte contre toutes les formes de discrimination
L’épanouissement des jeunes
L’insertion scolaire, sociale et professionnelle
S’occuper des cochons le week-end
Sortir les poubelles pendant les vacances
Tondre les pelouses du lycée
Arroser les fleurs et les salades de la serre
Etc………etc………..
Mêmes si ces tâches n’ont rien de dégradant, elles ne font pas partie de nos missions et
ne doivent en aucun cas être liées à la compensation de notre logement de fonction, occupé
par nécessité absolue de service.
Je présente ma candidature sur la liste du SNETAP-FSU, pour les élections à la Commission Administrative Paritaire des C.P.E hors classe.
Mes quelques trente ans d’expérience en qualité de C.P.E et de militant du SNETAP m’ont
amené à développer l’argumentaire que je viens de vous exposer.
C’est dans cette optique, cette philosophie et cette détermination que j’envisage de défendre une profession qui m’a apporté beaucoup de satisfactions, entrecoupées de luttes parfois
acharnées contre une hiérarchie toute puissante. Ces luttes je les ai gagnées grâce à deux
éléments :
Deux rapports d’inspection « favorables » qui traduisaient une bonne adéquation entre mon statut et le travail réalisé sur le terrain auprès des élèves.
Une aide et un appui sans faille de mes collègues du SNETAP, qui ont déjoué les
coups bas et exigé un jugement reposant sur une réalité statutaire.
Mon expérience en tant que telle, n’a qu’une valeur d’exemple ; elle ne cherche en rien à
faire valoir un quelconque « satisfecit »; néanmoins, à travers elle, je veux faire passer le
message suivant :
Quand vos élus seront amenés à vous défendre face à l’administration, ils devront se présenter en position de force, avec des arguments de poids, inattaquables. Ces arguments
s’appuieront sur la qualité de votre travail et votre investissement auprès des élèves.
Je souhaite que mes jeunes collègues puissent continuer à exercer cette fonction d’éducateur dans la sérénité, en consacrant tout leur temps et toute leur énergie aux élèves qui leur
sont confiés.
Nous avons choisi cette profession pour être au contact des élèves ; nos statuts sont tout
à fait clairs dans ce domaine.
Nous veillerons à ce qu’ils soient appliqués et respectés.
Patrick NAUD
CPE hors classe - L.P.A du « Haut Anjou »
%
&
'
(
Monsieur le Directeur,
J’ai l’honneur de solliciter de votre haute bienveillance votre plus attentive attention sur une organisation
syndicale appelée « Snetap », qui selon des informations obtenues de sources sûres aurait représenté environ
80% des voix aux dernières élections paritaires pour le corps des, je cite, « CPE ».
Au-delà des appellations vous l’avouerez risibles tant du corps défendu (CPE signifierait Conseiller Principal d’Education), que de la susdite organisation qui se réclame être un syndicat de l’enseignement agricole public, je souhaiterais attirer votre attention sur les renseignements que j’ai pu tirer après une enquête dont la minutie quasi compulsive ferait passer un horloger suisse pour un anarchiste sous ecstasy.
Il apparaît en effet qu’en sus d’une défense acharnée de statuts ardemment acquis, comme par exemple les 35 heures sur quatre jours, l’affectation sur un site et non un EPL, et j’en passe, le Snetap, par le biais de
courriers catégoriels réguliers, informerait l’ensemble du corps des CPE, syndiqués ou non, à l’issue de
chaque commission administrative paritaire, sur tout ce qui concerne les mutations, les suivis de carrière, les notations, le tout dans la plus grande transparence.
N’était-ce que cela, on pourrait au pis ne leur accorder qu’un tantinet de zèle. Mais il m’est parvenu itou
aux esgourdes que leurs élus catégoriels, n’écoutant sans doute que leur courage, se rendent chaque année à
l’Enesad (Ecole Nationale des Equipes Symboliquementaffubléesdel’ Attribut de Direction) à la rencontre des
CPE frais émoulus du concours, avant qu’ils ne fussent fraîchement moulus par une année de formation harassante dont, soit dit en passant, ils ont agrémenté quelque peu l’existence en obtenant pêle-mêle la clarification du
processus d’affectation des stagiaires (en leur proposant tous les postes disponibles au mouvement après celui
des titulaires et non plus une liste «faitduprincisée»), une semaine de formation commune avec les enseignants,
ainsi, acquis non négligeable, que l’accès à la machine à café autrement plus réputée de la Tour Erasme que
celle caduque de feu Champs Prevois.
Non content de cela, voilà-t-y-pas que ce syndicat, ne se contentant pas d’occuper les terrains de la défense et des revendications, investit celui des idées, et devient force de proposition ; figurez-vous que lors de
la dernière mandature, le Snetap a rassemblé sur deux jours, à Toulouse, une cinquantaine de CPE, deux journées basées sur une réflexion autour du métier. Autant dire qu’on atteint le summum : le Snetap, bien loin
d’une image syndicale passéiste, affiche au-delà de la grande majorité qu’il représente, une volonté de
faire avancer ses idées, les idées de tous ses adhérents, de tous ses sympathisants, dépoussiérant à force
de ténacité une circulaire Vie Scolaire vieille de cinq ans, réaffirmant bien haut une position non équivoque sur le
CPE et l’équipe de direction, défendant bec et ongles moult collègues faisant face quotidiennement dans leurs
établissements au mieux à des tracas, au pire à des attaques sur des sujets aussi vastes que les permanences,
les logements de fonction, les emplois du temps…, voire carrément la vie privée.
Or donc, alors qu’approchent les élections paritaires et donc l’heure des choix, c’est le plus simplement
du monde, Monsieur le Directeur Fédéral, que nonobstant la risibilité patente des sigles « Snetap » et « CPE », je
n’hésiterai pas un instant, si l’occasion m’en était donnée, à apporter ma voix à cette organisation syndicale pour le mandat à venir au regard du fait que sa crédibilité revendiquée n’a d’égal que la qualité des valeurs
qu’elle met en avant dans son action.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur Fédéral, l’expression de tout un tas de choses extrêmement
polies pour ne pas dire policées qu’on met machinalement en bas des lettres pour faire joli et aussi pour faire le
gars qu’a été à l’école jusqu’ à ce qu’il y en ait plus, mais que finalement on lit jamais quand on les reçoit tant la
fiellosité à peine contenue y côtoie l’inconsidération latente. Non mais sans blague.
Votre dévoué,
Gaspard Le Coui
Pascal Goudier
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1
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NOUS PROPOSONS
A VOS SUFFRAGES
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UNE EQUIPE
MILITANTE
ET EFFICACE
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SNETAP-FSU
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Liste présentée par le SNETAP-FSU
Grades
Noms
Prénoms
Sites
conseillers
principaux
hors classe
Gilles
Patrick
Claude
Alain
LIOBARD
NAUD
MARONNE
DACHICOURT
Legta Toulouse
LPA Château Gontier
LPA Saint-Flour
Legta Hyères
conseillers
principaux
Didier
Pascal
Marlyse
Laurie
REVEL
GOUDIER
HOLZRITTER
DEREBREU
Legta de la Lozère – Site St-Chèly d’Ap.
LPA Tarbes
Legta Metz Courcelles Chaussy
Legta Pas-de-Calais – Site Arras
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