F.A.C n°20 - Coopérative de Mai

Transcription

F.A.C n°20 - Coopérative de Mai
Cyril G.
Réponse des Elderberries :
Cher Cyril, le tramway ne fait pas de halte à l'arrêt de Montcuq, c'est
pourtant passé à un doigt.
Hier, j'étais au concert Les Inrocks / Motorola. J'ai été choquée de voir
plein de pubs AOL / Motorola / Inrocks / Libération / Le Mouv' / MTV et je
sais plus quoi encore. En entrant dans la salle, en voyant tous ces
panneaux de pubs accrochés au-dessus des portes, j'ai eu l'impression
Réponse de la rédaction :
Chère Pauline, inviterais-tu la rédaction de F.A.C à ta spaghetti party par
hasard ? Si besoin, on ramène une plaquette de beurre / Nivéa / Lotus.
Tu es jeune, tu sens bon sous les bras, tu veux pousser un coup de gueule,
déclarer ton goût pour la saucisse de Morteau et le port du slip
kangourou réunis, profites de cette rubrique pour nous raconter tes amis,
tes amours, tes emmerdes :
[email protected]
"Clermont vu par des etudiantes mexicaines... "
E DE L'ENVIR
N E LL
GRE
Par Sarah
L'ENVIRON NEMENT
P
utain, c'est la merde, on va tous
mourir ! Finalement, c'est ce que
l'on peut retenir du consensus
mou qui se dégage de la table ronde du Grenelle
de l'environnement. Deux jours de négociations (23
et 24 octobre) aux termes desquels Nicolas Sarkozy annonça les
mesures de la future politique environnementale. On se souvient de
Nicolas Hulot qui avait pris en otage la campagne présidentielle ;
mais on ne se souviendra probablement pas du super ministère de
l'Ecologie séquestrée par Nicolas Sarkozy. Bien que le Grenelle ait
débattu sur 6 principaux thèmes (climatologie, biodiversité et
ressources naturelles, santé, production et consommation durable,
démocratie écologique et pour finir, modes de développement
écologique favorable à l'emploi et la compétitivité), Sarkozy, fidèle
à lui-même, se cantonne dans sa démocratie démonstrative. Le but :
parler beaucoup mais agir peu. Tout un art, manier la rhétorique
sur fond sonore de slogans martelés à la Al Gore. Décidément, la
mode du show à l'américaine lui va à ravir à notre président. Un
Président totalement dépourvu de créativité, trop scolaire, il a, au
lendemain du Grenelle, présenté à l'Elysée son « Plan Marshall » du
développement durable allant même jusqu'à parler de « révolution »
verte. Lui qui était totalement hermétique à mai 68 calque sa
politique environnementale sur ce même schéma. C'est de
l'arrogance tranquille (Hexomil) ! En bref, aucune mesure concrète
n'a été mise en place, ni même retenue. Et dire que nos politiques
envisageraient de soutenir un Grenelle mondial…
Alors que la France s'engage dans l'ère du développement durable,
l'épreuve que traverse les marins pêcheurs en annonce
malheureusement d'autres. Côté pile, une soudaine prise de
conscience écologique, côté face, l'émergence d'une sérieuse crise
économique et sociale. Alors que faire ? Finalement, c'est peut-être
notre président qui a la solution : ne rien faire et attendre
l'autorégulation des paradoxes. À ce rythme, on n'est pas couché !
www.planete-terra.fr, un site qui parle intelligemment
d'environnement pour vous changer de Nicolas Hulot !
par Jess
l’édito
E
,
la loi Pecresse ?
Que dit
PERVERT !De Guillermo
De Jonathan Yudis
(Néo Publishing / Warner Vision)Del
Toro (Wildside)
J
ames se
rend chez
son père
pour l'été. Ce
dernier passe son
temps avec des
filles siliconées et
adore sculpter
avec de la
viande de bœuf
déshydratée.
Tout se passe pour le mieux
jusqu'à ce que James découvre une
femme assassinée dans la grange
familiale…
Des
métaphores
inoubliables et des acteurs
délirants agrémentés de gore et de
porno, bref, un film culte à ne
surtout pas prendre au premier
degré. Benjamin
quelques
consciences
brumeuses et
endolories
prisonnières
des méandres
du cyberspace
tentent de lutter
contre une société
réticulaire
totalitaire,
William Gibson crée les bases du
cyberpunk, une forme littéraire puisant à
la fois dans la SF, le nihilisme punk et
la contre-culture hacker. Une
source d'inspiration pour des
générations d'auteurs, cinéastes et
musiciens, une énorme référence
qui devrait bien occuper vos
vacances ! Julien
PARLE PLUS BAS
De Giacomo Cacciatore
(Liana Levi, 224 p., 18 €)
NEUROMANCIEN
ET AUTRES
DÉRIVES DU
RÉSEAU
De William Gibson
(J'ai Lu, 1012 p., 29 €)
N
o future? Future is now ! Pour
tous ceux qui pensent que la
matrice est un concept inventé
par les frères Wachowski, cette
trilogie devrait être une sacrée
claque. Dans une dystopie où le réel
et le virtuel s'entremêlent, où
Q
ue peut bien représenter la
mafia pour Giovanni, neuf
ans ? Quel mal y a-t-il à
obtenir des « cadeaux » de la part
des « amis » de son père ? Que
cachent les non-dits et les gestes
furtifs ? Au travers des yeux
innocents de
l ' e n f a n t
d'abord, et du
regard intrigué
et suspicieux
de l'adolescent
ensuite,
le
lecteur découvre
lentement
l'univers empli
de sous entendus et de dangers de la
Palerme des années 70. Un roman
où les choses se devinent plus
qu'elles ne se disent. Ln
VIE ET MORT D’UN
TERRORISTE
AMÉRICAIN
De Camille de Toledo
(Verticales, 319 p., 22 €)
S
econd volet
«
d'une
trilogie
artificielle »
commencée en
2004
par
L'inversion de
Hyeronimus
Bosch . Camille de
Toledo, essayiste et
romancier de
31 ans, auteur
également
d'
Archimondain
jolipunk , nous embarque dans
l'Ouest américain. À travers un
personnage qui se trouve faire
office de marionnette pour un
scénariste, nous voguons entre
réalité et mythomanie, ce qui
emmène parfois vers des dérives.
Stellaahah
LUBIEWO
De Michal Witkowski
(Éditions de l'Olivier, 348 p., 21 €)
L
ubiewo est un lieu de drague
à pédés, une contre-société
aux antipodes de la Pologne
réactionnaire. Là-bas, deux clans :
les résolument modernes militants
gays
et
les
vieilles folles,les
« anciennes »,
nostalgiques du
communisme et
des petits troufions
russes. Dans un pays
conservateur,
rigoriste
et
homophobe, la
sortie du roman
est un électrochoc,
une ode aux plus trash des travelottes
polonaises, mêlant portraits,
scènes sexuelles et anecdotes sur
le ton de l'étude anthropologique
tragi-comique. Sorti du contexte, on
comprendra que ça puisse lasser.
Julien
LOFOFORA
Mémoire de singes
(At(h)ome / Wagram)
«
De mémoire
de singes,
on avait
jamais vu ça ! »,
autant dire que
le
nouveau
Lofofora ne fait
pas dans la
dentelle. Tout le monde en prend
pour son grade : religion, pollution
ou politique le tout sur un fond
hardcore et un artwork signé KingJu (Stupeflip). French Metal is not
dead ! Benjamin
Q
P
L
a loi Pécresse est la nouvelle
réforme
des
universités
tellement décriée de tous
bords, surtout bâbord… Essayons
d'y voir un peu plus clair.
Voici quelques points essentiels
avec les perspectives que je redoute,
et mes remarques :
- Le pouvoir du Président de
l'université se trouve renforcé et
notamment : « Il est responsable du
maintien de l'ordre et peut faire
appel à la force publique […] »
Légaliser l'utilisation de la force
publique
pour
bouter
les
manifestants hors des facs ne la
légitime pas pour autant. Pour un
gouvernement qui prône le dialogue,
je trouve limite de répondre aux
interrogations par les légions.
carré
V.I.P
Cinéfac : 04 73 34 66 50
http://cinefac.clermont.free.fr
De Kimono
endant un instant, je vais jouer au rédacteur des
Inrocks qui se la joue en vous soumettant mon propre
classement de mes propres goûts. Oui, on aime bien se
la péter à F.A.C de temps en temps.
MON film, c'est Trainspotting de Danny Boyle (d'aprés le
roman d'Irvine Welsh) qui est accompagné d'une B.O d'enfer
(Iggy Pop, Lou Reed, Pulp...), un très gros bon point, mais
surtout, c'est l'un des rares films dont le sujet principal est
la drogue sans chercher à être larmoyant.
Pour MON livre, mon choix se porte sur Demande à la
poussière de John Fante, l'histoire d'Arturo Bandini, un
écrivain fraichement arrivé à Los Angeles qui rêve de gloire
et de femmes. Fante, c'est l'auteur qui, avec quelques mots
simples, vous transporte très loin.
MON disque, sans grande hésitation, je dis Either/or d'Elliott
Smith, le genre d'album parfait du début à la fin qu'on
écoute en boucle sans jamais se lasser, et puis c'est là que
se trouve la plus belle chanson du monde,
« Between The Bar », excusez du peu, c'est quand même pas
rien !
Enfin, si je devais choisir MON artiste à voir en concert, ce
serait Red Hunter de Peter & The Wolf parce que parfois, une
voix d'un autre siècle, une guitare et de jolies histoires
suffisent à faire vivre des moments magiques.
De Marine
uelques conseils pour passer un mois de décembre peinard : gare au rhume,
n'attendez pas le 24 pour acheter vos cadeaux, n'assommez pas l'homme en
rouge aux alentours du 25, même s'il vous semble chelou. Evitez les excès le 31
et bannissez les résolutions inutiles, vous ne les tiendrez que deux jours de
toute façon, le temps de vous remettre de votre gastro.
n tant qu'étudiante, mais également salariée, je suis
toujours à l'affût de ce qu'on peut faire à Clermont
quand on a une petite bourse.
Je me démène pour vous !
Cinéfac est une association qui projette des films à moindre
coût. Que vous soyez étudiants ou salariés, les séances sont
ouvertes à tous. Je vous entends déjà... (mauvaises langues)
mais non, il n'y a pas besoin d'abonnement.
Chaque séance est au tarif de 1,50 € pour les étudiants, demandeurs d'emploi
ou les détenteurs de la carte Cité Jeune et 5 € pour les salariés donc vous
voyez, c'est donné ! Mais là encore, ce n'est rien. Parlons de la
programmation.
Les films diffusés ne sont pas récents, bien entendu ; le rôle de l'association
n'est pas de se substituer à une salle de cinéma, mais les films projetés sont
intemporels. Il y en a pour tous les goûts. Plutôt movies français, asiatiques,
américains, latinos... faites votre choix. Les films sont généralement diffusés en
VO.
En plus, dans le cadre Clermont Represent le court-métrage (car oui, on en est fier !),
avant chaque projection de film, vous aurez le bonheur de voir ou de revoir un
court-métrage ! Alors foncez !
Séances tous les mardis à 20h30 au Grand Amphithéâtre, 29 boulevard Gergovia, à
la fac de Lettres. Ce n'est pas un RDV que je vous donne mais presque...
h
ha
laa
tel
rS
Pa
1
disque
dvd
livre
être étudiant, ça se cultive
07#20
PAPIER HYGIÉNIQUE
Pauline Q.
EN I
ER
mensuel gratuit édité par la Coopérative de Mai
L'information n'a pas fait la une des journaux ; suite à un scrutin
organisé sur Internet par le Monopoly, le village de Montcuq a gagné le
droit de remplacer la célèbre rue de la Paix dans le jeu. Malgré le vote, le
Monopoly refuse de prendre Montcuq (belle leçon de démocratie) ; il va
mettre à la place Dunkerque qui a fini second. Pour ça, il a trouvé une
excuse à la con, il prétend vouloir faire un nouveau jeu humoristique où
Montcuq serait en bonne place. Ce sont mes parents qui m'ont appris à
jouer au Monopoly et il m'arrive encore d'y jouer avec mes colocs, on fait
des parties de Monopoly déshabillé et si Montcuq avait sa case, on se
marrerait bien.
d'étouffer, d'être sur TF1 à 20h30. Je me demandais si je venais voir de la
pub avec des groupes pour jouer les jingles en live ou si je venais voir un
concert. On aurait dit qu'on utilisait la musique comme du papier
hygiénique pour torcher le cul des annonceurs ! Ça m'a donné une idée.
De temps en temps, avec mes copines, on organise des spaghettis party
chacune notre tour, sans nos copains, juste entre filles. La semaine
prochaine, c'est moi. Je vais inviter mes copines par mails pour la soirée
spaghetti / Barilla / Ikea / Vania / Manix / Meetic party avec comme
commentaire : « Amènes ton sextoy Sony / Le Figaro / Jacob Delafon, noël
approche… »
déc
New Kids On Ze Blog
ET MONTCUQ, C'EST DU POULET ?
EMENT / AU
ON N
GR
COURRIER DES LECTEURS
- Le conseil scientifique n'est plus
totalement maître de ses domaines
de recherche : « Le conseil
scientifique est consulté sur les
orientations des politiques de
recherche […]. Il peut émettre des
vœux. »
Si le conseil scientifique et
technique n'est plus maître de ses
recherches et que les sujets sont
imposés par la hiérarchie, il faut
souhaiter que la hiérarchie en place
n'ait pas envie de réaliser des
recherches non éthiques comme, par
exemple, le projet de techno vision
dans des facs lyonnaises dont
l'objectif est de mettre au point un
système de reconnaissance faciale
sur imagerie de vidéosurveillance.
On peut imaginer des recherches
pires encore…
- L'université peut faire appel à des
investisseurs extérieurs pour
financer des projets
(cf. : le texte de loi :
www.nouvelleuniversite.gouv.fr.
Les articles s'y référant sont les
suivants : Art. L. 712-3, Art. L. 719-12.
Le fait d'autoriser un président
d'université à faire appel à des
investisseurs privés pour financer
des projets ou des formations
annonce clairement la fin de
l'enseignement public. L'objectif
d'une entreprise est de générer du
profit ; si elle investit dans
l'enseignement,
il
faudra
nécessairement qu'elle en tire
profit. La philanthropie a ses limites
! À titre personnel, investiriez-vous
juste pour le plaisir d'avoir un
amphi ou une classe à votre nom ?
On risque rapidement d'entendre
dire : « J'ai le regret de vous
annoncer que les filières nonporteuses vont être amenées à
fermer. » Et comme l'investisseur
privé financera les études, libre à lui
de sélectionner les matières à
enseigner et les thèmes à étudier. On
imagine très bien vers quoi peuvent
dériver des études financées par des
investisseurs malintentionnés issus
de l'industrie de l'armement, de la
chimie, de la pharmacie, de
l'énergie, de la santé, de l'économie,
etc. Et si les partis politiques euxmêmes se mettaient à financer les
universités ? Bienvenue en Front
National Master Class 3me année ! Ce
serait chouette non ?
« Ayé, le chanteur des
Bandits a enfin écouté Ass
le dernier
album de Turbonegro !
»
Coopé
à la
décembre
Sam 1er/12 : THE BIG ROYAL KUNAMAKA
Dim 2/12 :
L
e SOUC est une association étudiante
clermontoise qui œuvre notamment en
direction du Burkina Faso avec Adama
Zongo. Cette association organise des
événements avec pour but de récolter des
fonds qui serviront à financer des projets
humanitaires. Elle a déjà réalisé l'étude, la
conception et l'implantation d'un pont sur
une route burkinabé et en ce moment, elle est
sur la mise en place de pompes à eau pour
installer l'eau courante dans des villages.
Kimono
[email protected]
http://lesouc.blogspot.com/
ORCHESTRA + BOLIK (Bordel festif)
PORCUPINE TREE + ANATHEMA
(19h - Metal prog)
Mar 4/12 : INDOCHINE
Mer 5/12 : MASS HYSTERIA + IYNX (Metal)
Jeu 6/12 : SOIRÉE EUROPAVOX
JAMES DEANO + ÉTÉ 67 +
HOLLYWOOD PORN STARS +
FLEXA LYNDO (Rap, chanson, rock...)
Sam 8/12 : EMILY LOIZEAU + SARAH (Chanson)
Mar 11/12 : SOIRÉE F.A.I.R
Mer 12/12 :
Jeu 13/12 :
HEY HEY MY MY +
CONSTANCE VERLUCA +
THE SUGAR PLUM FAIRY (Pop, chanson)
EMMANUEL MOIRE (Variété)
LE PEUPLE DE L’HERBE
feat. SIR JEAN & JC 001 (Dub)
Ven 14/12 : CHRISTOPHE WILLEM (COMPLET !)
Sam 15/12 : SVINKELS (Punk hip-hop)
Mer 19/12 : AFTERWORK DE NOËL avec
DJ REPLAY, VJ ARRRGH, MR NÔ
(18h-minuit/GRATUIT)
des infos,
20, 21 et 22 : FESTIVAL WELCOME MUSIC
des remarques, des questions ?
Écrivez-nous à : [email protected]
www.myspace.com/facmusic
F.A.C est une publication de La Coopérative de Mai, régie intéresssée de la
Ville de Clermont-Fd déléguée à l’Association Pop Art.
Licences n°1-112 305 / 2-138 182 / 3-114 006,
rue Serge-Gainsbourg - 63100 Clermont-Fd.
Tél. 04 73 144 808 / Fax 04 73 144 809 / www.lacoope.org / [email protected]
Numéro 20 - décembre 2007.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION / Didier Veillault.
RÉDACTEUR EN CHEF/ Patrick Foulhoux.
SECRÉTAIRE DE RÉDACTION / Aurélia Ravaud.
RÉDACTION / Anabel Alarcon, Hélène Berthe, Marine Boudot, Cécile
Bruneteau, Maude Charbonnier, Sarah Fichot, Liz Guerra, Delphine Jay,
Sonia Lavergne, Jessica Meyleu, Céline Pereira, Catherine Renaud, Marie
Renaud, Julien Casenave, Benjamin Gicquaud, Simon Zerbib.
COORDINATION / Aurélia Ravaud.
CONCEPTION GRAPHIQUE / Esther Decluzet.
IMPRESSION / Imprimerie Decombat.
CRÉDITS PHOTOS : DR.
Tirage 3.000 exemplaires - Dépôt légal à parution.
Imprimé sur papier recyclé.
NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE.
SSteve Thill ?
,
T as vu
Pouvez-vous nous parler de votre nouveau
court-métrage ?
C'est un « documenteur » ethnographique,
tourné comme à la bonne époque de
Pompidou, en noir et blanc, pour le sortir de l'actualité.
Tourné pendant la Manif de Droite du 12 juin 2007, il permet
de prendre du recul par rapport au premier documentaire,
ce que les médias n'avaient pas vraiment fait. C'est une
façon d'utiliser l'absurde en politique, comme le fait la BAC
(Brigade Activiste des Clowns) ou les CRS (Clowns à
Responsabilité Sociale) de Clermont. J'ai choisi de parler
d'une ethnologue car elle a un avis à froid sur l'évènement
et elle peut le décortiquer. De plus, elle est anglaise, elle
apporte donc un point de vue extérieur à un phénomène
social français. La situation va devenir comique
lorsqu'elle montrera le film à ses professeurs anglais.
Par Maude
L
es MANIFS DE DROITE ont
été créées par des artistes
de rue, le collectif
«
Restons
Vivants
».
Provocatrices, elles se sont vite
multipliées. Les participants
doivent respecter la Charte de
bonne conduite : porter des
vêtements BCBG, arborer le
brushing de circonstance,
scander les slogans les
plus réacs possible genre :
« Afrique, paye ta dette
aux pays Occidentaux » !
Nombreux ont visionné le
documentaire Manif de
Droite
diffusé
sur
Internet entre les deux
tours des élections
présidentielles. Il a
rencontré un vif succès
et suscité de nombreuses
et parfois de vives
réactions, de gauche
comme
de
droite.
Entretien avec Arnaud
Contreras, réalisateur
de ce fameux « Manif de
Droite » en 2003, à propos
de son nouveau courtmétrage, Manif de Droite
2007 , à paraître en DVD
en décembre.
uand même,
quand on y
pense, on ressent
bien la menace que
fait peser l'infernal
mécanisme libéral
sur notre intégrité et
notre humanité. Nous
sommes tous un objet
du système, chacun le
supporte (ou pas), passivement, en se
résignant. On peut résister de différentes
façons, en protestant ou en essayant de
comprendre et d'analyser, comme faisait
Pierre Bourdieu, le sociologue. Dans le
documentaire, La sociologie est un sport de
combat , Bourdieu explique en quoi le
néolibéralisme est à l'origine des maux de
notre société que notre gouvernement
combat à dose de vaccin mortel.
Certains se regroupent pour se
désolidariser complètement du système. À
leur échelle, et là où c'est possible, ils créent
des alternatives qui rejettent le culte à la
consommation, et l'assujettissement au
travail et à l'argent. C'est la logique très à
la mode de « la décroissance » qui palie à la
vie marchandisée. En bidouillant un moteur
D
écrié par la presse, Boulevard
de la mort est pourtant un
grand cru du maître
Tarantino : dialogues épicés et
débridés, actions endiablées, courses-poursuites, le tout
sur fond d'années 70. À croire que la presse, frustrée
d'être obligée d'élogier des films pourris à la Oui-oui le
film , ne cherche qu'un sujet à vitupérer pour se défouler !
(sortie 6 décembre)
de Kevin Smith (TF1 Vidéo)
L
e premier était déjà culte,
celui-là n'est pas loin de le
devenir. On retrouve 12 ans
plus tard, Dante et Randal qui
travaillent désormais au Mooby's,
un fast-food de quartier, mais aussi Jay et Silent Bob. Un
petit nouveau a rejoint l'équipe, Elias, 19 ans, fan des
Tansformers et du Seigneur des anneaux et qui croit en
l'existence de Pillow Pants , le troll de vagin qui empèche
d'avoir des relations sexuelles. Attention à la scène de
Kelly et son coquin d'étalon, c'est chaud ! Impertinent et
drôle, ça c'est rock ! Jess
LES CHANSONS D'AMOUR
C
Steve Andro a en poche un BEP vente, il a fait son apprentissage à Bass Skateshop :
« Depuis tout gamin, je veux être dans la vente. » On peut craindre que s'occuper d'une
boutique obligera le beau gosse à lever le pied avec son orchestre de jeunes, les
SUPPOSITORZ : « Bien au contraire, je serai plus que jamais à fond, rock'n'roll yeah ! » Le
gaillard prépare une ouverture de magasin en fanfare avec tous les groupes amis qui
viendront se produire en show case tels les ELDERBERRIES, entre autres. Sur les rayons et
les portants : « La marque la plus importante sera April 77, il y aura du Cheap Monday, de
la Creepers, de la Beatle Boots, tout ce qu'il faut pour les rockers de compète et ceux du
dimanche ! Ce que je proposerai de plus que n'ont pas les autres : un cercueil, si, je
t'assure, de la bonne musique, des shows cases, des expos photos et l'organisation de
grosses soirées. »
Tout le monde est invité à l'inauguration et il y aura des cadeaux offerts aux premiers
clients. Surveillez le myspace de la boutique pour connaître la date exacte d'ouverture
(prévue autour du 18 décembre).
marchandise ?
Q
(TF1 Vidéo)
De Christophe Honoré (BAC)
est-elle une
(Court Circuit Diffusion)
De Quentin Tarantino
CLERKS II
www.manifdedroite.com
www.arnaudcontreras.com
http://a360.typepad.com/manifsdedroite
La vie
De Pierre Carles
BOULEVARD DE
LA MORT
Ninon
www.myspace.com/aceofspadesshop
Cécile
(Sortie des deux DVD le 3 janvier 2008),
prix conseillés 25 €
Disponibles dès décembre sur
www.atheles.org
http://boutique.monde-diplomatique.fr
:
(Sortie 6 décembre)
LE LABYRINTHE DE PAN
De Guillermo Del Toro (Wildside)
L
ACE OF SPADES, 12 rue de la Treille
63000 Clermont-Ferrand (à côté de Spliff)
à eau, en fabriquant de l'énergie et un
système d'assainissement écologique, en
élevant des porcs, ces communautés
rurales vivent en autonomie et en
autogestion. Bien que leurs fonctionnements
paraissent difficilement transposables à
l'échelle de notre
société et qu'elles
prennent pas mal
de drogues, elles
ont le sacré mérite
de se réapproprier
leurs
propres
existences.
Pour en savoir
plus,
il
faut
s'attarder sur ces
deux films de
Pierre Carles qui
fournissent des informations qu'on ne
trouve pas en allumant la télé qui est plutôt
du genre « Travail, Mérite, Effort (et le Salut
alors !) », et mords/mort dans ton
hamburger. Ces documentaires ne délivrent
peut-être pas les solutions pour nous sauver
tous, mais c'est en suscitant le trouble puis
les interrogations que les choses avancent.
e film de Christophe Honoré,
lui-même scénariste et auteur
de plusieurs romans, est
ponctué de textes musicaux
composés par Alex Beaupain, son
fidèle compère. Les chansons
d'amour livre une histoire
touchante et moderne, basée sur
l'Amour et l'ambiguïté sexuelle,
avec une divine Ludivine Sagnier et
un Louis Garrel bouleversant de naturel qui tient le rôle
principal. Merveilleusement mis en image, ce film plein
d'émotions ne laisse pas le spectateur sans quelques
douleurs à l'estomac. Preuve de sa beauté. Stellaahah
carré
V.I.P
a jeune Ofélia s'installe avec
sa mère dans la base militaire
de son beau-père, un colonel
franquiste impitoyable. Tentant
d'échapper aux règles et la froideur
des lieux, elle pénètre dans un
labyrinthe où elle rencontre un
faune, dénommé Pan. Il lui apprend
qu'elle est la princesse des
royaumes souterrains et que pour
retrouver le sien, elle devra relever trois défis. Suivant
les recommandations du mystérieux Pan , Ofélia nous
emmène dans un univers féerique incroyable, d'une
esthétique sans pareil. Les décors sont fabuleux et les
images, le scénario et les acteurs sont bluffants.
Quelques images dures et des gouttes de sang par-ci
par-là ; on est décidément bien loin de Walt Disney. La
prestation de Sergi Lopez est remarquable dans le rôle
du colonel franquiste. DJ
PERSÉPOLIS
D
epuis quelques années ont fleuri en France tout un tas de
diplômes dits "professionnalisant " estampillés Culture. Si on
met de côté le fait que passer cinq ans d'études à théoriser sur la
médiation culturelle est une aberration - les stages étant probablement
le seul élément réellement formateur dans l'affaire - on est rapidement
confronté à la terrible évidence. Ces diplômes sont tellement fragiles et
mal foutus qu'ils finissent par se corrompre et s'autodétruire. Mais les
équipes pédagogiques sont tellement préoccupées par la reconduction
de leurs formations d'une année sur l'autre qu'elles finissent bien
souvent par en oublier les attentes et les besoins réels des étudiants, et
par proposer des maquettes de diplômes assez surréalistes. On propose
des études culturelles qui nous emmènent à BAC+12, tout en évitant
soigneusement de parler des concours, en laissant ainsi supposer aux
plus naïfs que l'université suffit à leur préparation. (Ben oui, je parle
concours, parce que faut pas se faire d'idées, la plupart des heureux
possesseurs de diplômes culturels vont se retrouver dans la fonction
publique). On remplit les maquettes avec beaucoup de légèreté. Selon
les facs, il y a plusieurs méthodes. Ou on choisit de reconduire les
mêmes cours, donnés aux mêmes personnes tous les ans : en L3, M1, M2,
etc., au grand désespoir des intervenants, qui, d'une année sur l'autre,
se rendent bien compte qu'ils passionnent de moins en moins leur
auditoire ; ou bien on met des gentils artistes complètement évaporés
comme intervenants professionnels, sans s'intéresser le moins du
monde au cours qu'ils donnent (ou même à leur présence, finalement,
quelle importance ?). Le must semble avoir été atteint par l'IUP Métier
du Livre de Clermont qui a choisi de se scinder en deux. D'un côté on a
un M2 « Création Éditoriale » indépendant, avec 10 étudiants (si si), de
l'autre, un M2 « Promotion et Développement de Biens et de Services » (bel
intitulé, hein ?), où l'on a choisi de faire fusionner trois IUP : 13 étudiants en
Métiers du Livre, 20 Info-Com et 62 Commerce International se retrouvent
ensemble. Bien sûr, on ne les a pas vraiment prévenus, sinon ça ne serait pas
drôle. On se demande qui a pensé que, quelque part, les problématiques des trois filières
étaient convergentes. Aujourd'hui les 13 cultureux sont noyés dans une promotion d'une centaine
d'étudiants. Ils suivent des cours de haut niveau en commerce, totalement inadaptés à leurs attentes, à leurs objectifs
professionnels et à leur niveau, avec des professeurs qui ne savent même pas qu'ils s'adressent à un public de formation hétéroclite.
Certains membres de l'équipe pédagogique du département Métiers du Livre se battent pour recentrer le diplôme sur la
composante culturelle, mais beaucoup semblent ne même pas se rendre compte du souci. Le problème est analogue dans
beaucoup d'universités françaises, et tout ça mériterait évidemment d'être complètement repensé. En attendant, y'a de quoi
énerver, vous trouvez pas hein ?
Par Julien
de la mort
Par Marine
teve Thill (alias Steve Andro), chanteur charismatique des Suppositorz, annonce pour
mi-décembre l'ouverture de son rock'n'roll horror shop, Ace Of Spades ! Ça, c'est
rock'n'roll comme nom de boutique ! Oubliez la mode pour titi parisien à la BB Brunes
ou autres atrocités dans le genre et revenez aux sources, là, c'est pour les cats, les vrais !
On va passer aux questions de routine pour vous permettre de faire le tour du jeune homme
de vos fantasmes, ou plutôt de son magasin ! Hé hé, vous y avez cru ?
Vous allez présenter le film dans les cinémas d'art et d'essai ?
La tournée Super Cocorico des cinémas d'art et d'essai
aura lieu début janvier 2008. On présentera le film, mais
pas de façon classique. Les personnes venant à la
projection devront être habillées comme pour les Manifs
de Droite, on fera une mini Manif, il y aura un karaoké
avec des slogans à chanter… (NDLR : à Clermont, ça devrait
se passer au Rio !). La sortie du DVD est prévue en décembre.
On peut déjà le commander sur Internet. Nous avons tenu à
payer toutes les personnes ayant travaillé au film, ce qui
n'est pas le cas habituellement. Le film dure dix minutes,
plus une heure et demie de bonus. Il y a eu un bon accueil du
premier film en Angleterre et en Irlande. Peut-être pourraitil y avoir une sortie cinéma là-bas…
Comment avez-vous eu
connaissance des «
Manifs de Droite » ?
Je suivais les manifestations des
intermittents du spectacle en 20022003. Des amis intermittents m'ont
prévenu qu'il y allait avoir une Manif
de Droite à Paris en octobre 2003. C'était
leur manière de clore les luttes
intermittentes et aussi pour se faire
plaisir. Les deux premières manifs
ont eu lieu pendant l'été 2003, lors
des festivals de Chalon-sur-Saône
et Aurillac.
VOLEM RIEN
FOUTRE AL PAIS
LA SOCIOLOGIE EST
UN SPORT DE COMBAT
cette tronche
dvd’s
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Les Decouvertes du
Printemps de Bourges
2008
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L
e 17 novembre ont eu lieu les sélections
régionales des Découvertes du Printemps
de Bourges à la Coopé, antenne régionale.
Une possibilité pour les six groupes qui se
produisaient ce soir-là, de jouer au Printemps de
Bourges 2008, autrement dit, de se faire
connaître sur un festival national. Mais
auparavant, il y eut des présélections
auxquelles nous avons assisté et l'on en a
découvert de belles !
Compte-rendu.
RV à 11h à Polydôme. Le jury se présente autour
d'un petit café, jetant un premier coup d'œil sur
la liste des cent vingt-cinq groupes candidats. Il
y avait là des représentants de sept structures
plus ou moins liées au milieu musical : la Coopé,
le Transfo, Radio Campus, le FRAC Auvergne,
l'Université d'Auvergne, la FNAC et Europavox.
Notre avis était juste consultatif. On commence
par une première écoute de tous les groupes ;
chacun y va de ses annotations dans un petit
cahier de huit feuilles prévu à cet effet. Très
professionnel. Alors que certains font de belles
et grandes colonnes de "OUT" au feutre noir
provoquant ainsi un saisissant effet visuel,
d'autres
griffonnent
des
lignes
de
commentaires dans tous les sens. Les méthodes
diffèrent, mais globalement, tout le monde
semble à peu près d'accord. Notamment pour ne
rien retenir en catégorie « chanson ». Parce qu'il
faut bien dire que la chanson, ça ne botte pas
grand monde, surtout pas Didier Veillault (le directeur de La Coopérative
de Mai) qui sursaute dès qu'il entend un accordéon et qui, au bout d'une
heure d'écoute de groupes comme Salakazam, La Cheminée qui Fume,
Les Nids de Poule en Travaux et autres Compagnons de la Misère,
De Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud
(TF1 Vidéo)
TU PRENDS
L
UN ROUGE
e CROUS de Clermont-Ferrand, le Service Universités Culture, les associations
Sauve Qui Peut le Court Métrage, Vidéoformes et le festival Traces de Vies
organisent en 2008 un concours de films courts sur le thème Rouge . Si vous avez
plus l'âme d'un Yann Arthus Bertrand ou d'un Enki Bilal que d'un Spielberg, vous avez
également la possibilité d'y participer sur trois autres supports : la nouvelle, la BD ou
la photographie.
Ce concours est réservé à tous les étudiants inscrits dans un établissement
d'enseignement supérieur. Les prix attribués aux gagnants varient de 500 à 2 000 €.
Téléchargez la fiche d'inscription sur le site du Crous : www.crous-clermont.fr
Date de clôture : 15 mai 2008 (sauf pour la nouvelle, 17 mars 2008)
?
Par Catherine
T
éhéran, 1978. La petite
Marjane a huit ans lorsque le
Chah est renversé. Enfant
d'une famille progressiste, elle
grandit sous république islamique,
son t-shirt « Punk's not dead » caché
sous le voile. Pour la protéger, ses
parents l'envoient à Vienne. À 14
ans, elle a déjà vu une révolution et
une guerre, mais surtout, Marjane
est adolescente et seule. L'adaptation de la BD de
Marjane Satrapi est une petite merveille visuelle qui
donne envie de rire, pleurer et chanter. Julien
« Vraiment subtil , tout en profondeur , sans vulgarité ,
le message est discret et diffus. À voir et à revoir ! »
Sarah
« C'est par l'humour que la jeune fille surligne toutes les
imbécillités humaines de notre monde . Sa parole en
impose . « Moi je veux être prophète »et si c'était ça la
solution , prendre une femme comme modèle afin
d'adoucir notre vie ? On sort du film avec le sourire . »
Stellaahah
(sortie 27 décembre)
la compagnie
du chat
noir
Par Marie
U
n petit creux, un coup de froid, ou simplement
une envie irrésistible de ne pas réviser ses
cours. Si vous avez du temps et un peu de
monnaie devant vous, n'hésitez pas, rendez vous à
la Compagnie du Chat Noir, une librairie sonore à la
façade colorée, située juste en dessous le parvis de
notre belle cathédrale. L'endroit est atypique,
chaleureux, bref, très agréable. Il revendique être
Par Julien
semblait au bord de la crise
nerveuse. La chanson, ça
casse les couilles. Alors on
recentre le débat autour du
rock.
Parce
que
oui,
résolument, l'Auvergne est
rock'n'roll ! Alors, les
questions les plus terribles
commencent à se poser : «
Kunamaka et Kafka ont-ils le
même public ? Est-ce qu'on est
vraiment
obligé
de
sélectionner de la chanson ou
est-ce qu'on peut sélectionner
que du rock ? Qu'est ce qu'on
fait de nos Kissinmas ? Et
surtout, que fait-on de
l'adorable petit Zach, 13 ans,
l'as de l'ukulélé et fils spirituel
de Mark Daumail (dixit J-D.
Beauvallet dans un récent
article des Inrocks...) ? Parce
que certes, il n'a pas mué, on
n'est pas vraiment sûr de ses
ambitions de professionnalisation
et en se creusant bien la
cervelle, au niveau morale, on
se pose des questions sur le
fait d'essayer d'envoyer un
enfant à Bourges, mais il faut
bien avouer c'est un vrai petit
phénomène notre petit Zach, et
ce qu'il fait, c'est quand même
bien joûli. » Plus la journée
avance et plus les choix,
jusqu'alors artistiques, deviennent
politiques. Je vous sens prêt à crier au scandale ? Mais une
programmation les enfants, c'est par essence politique ! Nous, on est bien
content pour Mr Nô et Coreon, deux découvertes des soirées F.A.C. Et toc !
la plus grande librairie sonore en France. Le
concept est simple, une majeure partie des
grandes œuvres de la littérature ainsi que de
nombreuses histoires vous sont racontées, cette
librairie est faite pour les flemmards, trop
paresseux pour ouvrir un livre. Mais c'est aussi un
lieu de gourmandise où sont servis d'innombrables
sortes de thés venus d'ici et d'ailleurs, des cafés et
un chocolat chaud, le meilleur (j'en mets presque
ma main à couper) qui vous ayez jamais bu, des
sirops (parfois improbables), des pâtisseries, des
crêpes, des gaufres et le fondant au chocolat qui
vous fait décoller. Tout cela dans un esprit de
commerce équitable, bio et aussi artisanal et
régional, un point très appréciable. Un lieu à
découvrir en plein centre ville.
LA COMPAGNIE DU CHAT NOIR, 1 rue Verdier Latour,
Clermont-Ferrand
http://compagnie.chat.noir.free.fr