Bulletin N° 62 - Site de l`association AGENDA
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Bulletin N° 62 - Site de l`association AGENDA
AGENDA - NOUVELLES Amicale Généalogiste Dadou Agout Association loi de 1901 Siège social 59 rue St Jean, 81300 Graulhet Président : Jean Chabbal, tél. 06.85.57.37.10 e-mail : [email protected] site Internet: http://agenda-genealogie.fr Bulletin N° 62 juillet 2016 Ces infos sont destinées tant à nos adhérents qu’à nos sympathisants Chers généalogistes, En cette période estivale, les activités sont au ralenti, bien que notre équipe de bénévoles travaille toujours avec beaucoup d’assiduité aux relevés des registres paroissiaux. Plus de 28.500 actes se sont ajoutés à notre base ces derniers jours, le compteur dépasse les 1 556 000 actes. Dès le printemps de nombreuses cousinades furent organisées, à cet effet nous avons monté et exécuté quantité d’arbres présentés tous différemment au choix de chacun, aux longueurs plus ou moins importantes, l’un mesurant plus de 9 mètres. Ce genre de réalisation complexe, nous a fait acquérir une notoriété qui dépasse le département. Les différents journaux régionaux s’en sont fait écho. Le 11 juin, avait lieu le dernier cours de paléo, suivi d’un repas. Voici les participants avant le repas de fin d’année (cliché Claude Gantié) 1 Pratiquement tous nos PC éligibles sont maintenant équipés de Windows 10, après une installation sans trop de problèmes techniques. Histoire locale Notre ami et membre du Bureau Philippe Benos a eu les honneurs de la presse eu égard à son article « Peut-on mourir d’un Bal Masqué », qui, publié dans l’Arc-en-Ciel de l’automne dernier, vient d’être repris par la Revue du Tarn dans son numéro de juillet, (envoi de l’article sur demande). Selon nos informations, La Dépêche du Midi, qui a déjà cité Philippe lors de la parution de la Revue du Tarn, devrait consacrer un nouvel article sur ce témoignage d’histoire. Rappelons pour les non informés, qu’il était couramment admis que le seigneur de Graulhet avait tué le sieur de Saliès au cours d’un duel dans l’église de ND des Carmes d’Albi. Notre collègue a démontré, preuves à l’appui, que ce dernier s’était remis de ses blessures. Permanences Comme chaque année, nous tiendrons nos permanences habituelles tout cet été, pour aider ou satisfaire dans le meilleur des cas les problèmes que rencontrent nos membres. Le calendrier aidant, aucun jour férié ne tombant un mercredi, il n’y aura pas de fermeture. Après une pause en août le cycle des réunions de bureau reprendra le 21 septembre. Nous vous donnons ci-après un avant-goût des activités de la rentrée : Paléo Les cours reprendront pour les deux classes (débutants et confirmés) le 8 octobre, à 9h30, comme à l’accoutumée : 2ème samedi du mois. Sortie aux AD Madame Houdet qui nous a fait l’amabilité de présenter sa conférence sur « Les enfants abandonnés à Gaillac au 19ème siècle » en mars dernier, nous invite à l’exposition " Le Tarn en céramiques" à découvrir aux Archives départementales du Tarn jusqu’au 15 octobre 2016, (voir affiche ci-dessous). Elle présentera aussi le livre sur les potiers. Si le nombre de personnes est suffisant, nous pourrions organiser une visite commentée de cette exposition aux AD, avec, pour compléter la demi-journée, une intervention de Joël Bercaire pour nous faire découvrir les documents les plus anciens et les plus rares conservés dans les locaux des Archives. Merci aux membres intéressés de se faire connaître dès maintenant afin de préparer cette sortie et de s’assurer du concours des intervenants. Le prochain bulletin, à paraître courant septembre précisera les dates des activités et formations du dernier trimestre. 2 Idées de sortie pour cet été : L’exposition des Etablissements BRUSSONdu 30 juillet au 25 septembre 2016 de nos amis de Villemur dont les agendiens, M et Mme Arnaud. A découvrir aux Archives départementales du Tarn et dans d'autres sites Sortie annuelle Il n’était pas prévu de sortie cette année, toutefois, le bureau a testé dernièrement un projet susceptible d’être réalisé vers l’Est graulhétois. Cette excursion, « Moyenne et haute vallée du Dadou » emprunte des routes assez étroites par endroits, et sur un petit tronçon, un chemin peu carrossable, ce ne permet pas de la réaliser avec un bus de 50 places. Le Bureau a tout de même pris la décision de l’ouvrir aux membres d’Agenda. Vous pouvez sans problème la réaliser avec votre véhicule « de ville » même par temps humide, et, ce quand vous voulez, seul ou en vous regroupant à plusieurs équipages. Il faut environ 6 à 7 heures, hors repas, pour réaliser ce parcours, visites comprises. Pour agrémenter la sortie, tout en commentant les endroits où vous passerez nous finissons de préparer un module spécifique composé de : - La fiche guide, comportant l’itinéraire à emprunter et les « colles » à poser à vos passagers au fur et à mesure de l’avancement du circuit, - Un formulaire afin que les participants notent leurs réponses, formulaire que vous pourrez reproduire suivant le nombre de passagers, - La liste des réponses, sous enveloppe fermée - La plaquette couleurs « Agenda »relative à ce circuit. - Les coordonnées des différents lieux de restauration sur le circuit emprunté, mais rien ne vous empêche de prendre votre pique-nique. Ce module devrait être disponible début août au prix de 5 euros. Il se peut que l’envoi par mail soit possible si nous arrivons à compacter la plaquette qui comporte de nombreuses photos. 3 Consultation de la base Nous profitons du calme estival pour rappeler quelques principes à garder en tête lorsque vous faites des recherches sur la base. Vous savez que les registres paroissiaux sont parfois quasiment illisibles, mauvaise écriture, encre de médiocre qualité, humidité, « transparence » des pages, feuillets rongés, etc. A ces difficultés de lecture s’ajoutent les incertitudes ou erreurs du rédacteur : - Le nom propre n’a pas d’orthographe. Sur le même acte, il peut écrire un patronyme de 3 façons différentes, ça ne le gêne absolument pas, seule la prononciation phonétique compte. Si la consultation visuelle du relevé ne pâtit pas de ces différentes versions, par contre, comment expliquer à un moteur de recherches* que les porteurs du toponyme Homps (Aude), à savoir : DHOMPS HOMPS, HONS et DONS sont les mêmes ? Certes, lors de la vérification avant mise en ligne, on tente d’uniformiser… mais il arrive que certaines formes, sans rapport avec l’origine du patronyme se retrouvent majoritaires après la Révolution, « Dons » en l’occurrence pour l’exemple ci-dessus. - Concernant la phonétique, il faut tenir compte que si l’édit de François 1er obligeait les officiants à écrire les actes en « français », alors que l’ensemble des fidèles s’exprimait en patois local. Ceci a plusieurs conséquences : - le rédacteur traduisait parfois même les noms et prénoms en « français », si personne ne sera abusé par un Marty devenu Martin, il est plus fréquent de manquer un Bénazech provisoirement nommé Benoît, un Berthoumieux, Barthélémy, Miquel = Michel, Croux=Lacroix= Lacroux ; Briol= Bruel, Lupis = Loup= Louvet, Estève = Etienne, etc. On vient même de découvrir des Vizou = Avizou. - le son « ou »… sur retrouve en Poujol ou Pujol - le J se prononce « ts »ou « x », je « g » n’est pas loin. Quant au « tg », comme dans Latger, il se retrouve écrit, Laxé ou Latché, idem pour Satger ou Blatger, CH se traduit en « tch » - on prononce (et on écrit) souvent « ail » tous les noms se terminant par « al » - la palatisation du « l » le transforme en « r » et inversement - le « v » se prononce « b » (abal au lieu d’aval) … et le son « p » s’assimile au « b », d’où des Chappert au lieu de Chabbert… itou pour les Chappal - il faut tenir compte aussi du « h » décoratif qui suit parfois le T - le son « gui » est « mouillé » et se transforme en « i » ou « y », comme Viguier dit Vyer, Faguet devient Fahet. - certains officiants mettent systématiquement des « Y » pour le son « i », d’autres ne l’emploient jamais même pour la finale de Marty ou Bardy. - le son « lié » se traduit par quantité de formes, avec souvent le « i » avant le « l », voire le « lh » comme Graulhet. - l’inversion des consonnes est aussi fréquente, Bourniquel = Bruniquel. *A défaut de pouvoir faire accepter au dit moteur de recherche la différence entre « E » accentués ou non, nous avons dû lui faire « avaler » que « E » égale n’importe quelle voyelle. 4 Même des noms très courants reçoivent des orthographes particulières, Ricar peut se retrouver avec comme finale, certes un D, mais aussi un T, un S ou sans rien. Idem pour Durand… à ne pas confondre avec DURAUD. Azemar, Assemat, Azema semblent concerner des familles différentes, que nenni, le prêtre de Boissezon donne ces noms alternativement aux enfants de mêmes parents. Assié et Astier ; Bernad, Bernat, Bernard, etc - Bonnafous et ses variantes, Bonefoy, Bonnefoux, etc. - Chansou, Jansou - Hortala = Hourtala= Hortal, etc - Gélis, Géry, Juéry, Géris - Joly et Jouy - Holmière revêt infiniment de formes : Ormières, Ourmière, Oulmière, etc. - Rayssiguier est l’un des patronymes qui compte le plus de variantes, Meyssonnier n’est pas loin derrière - Rodier, Roudier, - Roux, Rouch, Rouger, - Roques s’écrit parfois Roc, Roch, voire Laroque, ou Larroque - Séguier (moissonneur) bascule souvent en Siguier… qui peut aussi être une variante raccourcie de Ressiguier… et décliner, par exemple, en Scié (cherco Pitiou !) - Soulet, Choulet - Viguier peut se confondre avec Vigné, mais se retrouve aussi en Vié (voir ci-dessus) Il ne s’agit que de quelques exemples, nous pourrions citer des pages entières. On retrouve aussi les surnoms, vrais ou faux, Le fils de Marc se nomme Marcou, celui de Bernad, Bernadou, parfois le nom évolue avec l’âge, parfois il demeure fixé, Quand le fils Auque (oie en patois) se trouve appelé « Aoucou » (oison), on reste dans la famille des anatidés, mais que dire de la forme « Hauq » Bien sûr, il faut tenir compte de la féminisation des noms ; Martine est née Marty, mais on trouve des féminisations beaucoup plus fantaisistes. Parfois, les officiants prenaient les noms sur un bout de papier afin de reporter la cérémonie plus tard sur leur registre… mais les informations n’étaient pas dans l’ordre et les noms et prénoms parents-enfant pouvaient être inversés, quand ce n’étaient pas un joyeux mélange avec ceux des parrains-marraines. Je citerai le « nom d’oustal » pour mémoire, vous avez appris son existence lors de vos cours d’initiation à la généalogie. Il est assez facile à déceler quand on examine les fratries lors des contrôles avant mise en ligne pourvu que le nombre d’enfants soit assez consistant. La particule, réelle ou de complaisance ? Lorsque vous remplissez un cadre de requête, tenez compte de cette éventualité en mettant toujours, à la suite du patronyme le signe « % ». Cela dit, certains prêtres étaient assez généreux dans l’attribution de la préposition « de » pour les femmes ou futures épouses roturières, jouant sur les termes, ils lui donnaient le sens de « fille de ». D’autres l’accordaient plus particulièrement à leurs paroissiens mâles de catégorie sociale élevée (ou plus généreux ?), tels les bourgeois, les officiers, etc. 5 Les sépultures importaient peu, nous trouvons de très fréquentes erreurs dans les prénoms des parents. Quant à l’âge donné au de cujus, rappelons une nouvelle fois qu’il est très « pifométrique ». Autre particularité les noms se terminant par le son « ié » en principe, un nom de métier : Pontier, Bastier, Latger, Séguier, etc. ; donc terminé par un « R », ce n’est pas toujours le cas. Enfin, nous relevons beaucoup d’erreurs de noms, de prénoms, de membres de familles dans les paroisses très importantes aux multiples desservants. Il est évident que les prêtres connaissaient moins bien leurs ouailles que les curés de petites paroisses de campagne. Autre particularité les prénoms : L’enfant recevait systématiquement celui du parrain ou de la marraine, ce fut plus nuancé à partir de la fin du XVII° où un décret interdisait de donner à plusieurs enfants du même couple un prénom identique… décret plus ou moins respecté. - Ceci a pu amener les parents à donner deux prénoms à l’enfant, celui de baptême et celui d’usage. Il s’agissait de deux prénoms séparés, rarement de prénoms composés (avec trait d’union) le plus souvent utilisés par les nobles. - Bien sûr, nous trouvons dans ce chapitre aussi des variantes, l’enfant qui reprenait le prénom de son père décédé, ou le « prénom-surnom » qui prenait le pas sur le prénom de baptême, Nous avons aussi les prénoms à géométrie variable : - Antoine qui s’écrit « Thoine » idem pour Antoinette Catin n’a rien de péjoratif, il s’agit du diminutif de Catherine Isabelle et Elisabeth ne font qu’une… qui se retrouve sous l’amusant (et pas évident) diminutif de « Belotte » Marguerite se décline en Margot. Quant à la légion de Marie Anne, elles mériteraient d’être fusionnées en Marianne. Pour les prénoms, terminez toujours votre libellé par le signe « % », seule façon d’obtenir une réponse s’il y a un second prénom ou, plus certainement, la mention « + ». Donc, en un mot, « ratissez » large, moins vous donnerez de précisions, plus vous serez assurés d’avoir de bonnes réponses. Cela n’empêchera pas d’aller voir l’acte si vous avez des doutes. Merci à tous les contributeurs : lectrices, lecteurs, dactylos, et informaticien, ils sont plus d’une quinzaine à vous offrir une moyenne de 25 à 30000 nouveaux actes par trimestre. Bonnes vacances à tous et bonnes recherches pour les plus vaillants ! Le Bureau. 6