toile filante2015.3

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toile filante2015.3
LA TOILE FILANTE
C O U R S D’ A N A L Y S E D E F I LMS
FORMATEUR
Licencié en philosophie, critique pendant vingt ans à
(Télé)Moustique, Olivier Lecomte a dirigé le supplément belge
du magazine Studio, collaboré à l’émission Télécinéma de La Une
et a écrit pour Cinergie, L’événement, Dimanche Matin, Le journal
du mardi, Gaël… Il a assuré le cours d’esthétique du cinéma à
l’école de photo et vidéo Agnès Varda de la Ville de Bruxelles.
Ayant fondé le cours d’analyse de films La Toile filante, il donne
actuellement une série de formations à l’Université des Aînés
(UCL), à PointCulture ULB, à l’Ichec-Cultures, à l’Espace Delvaux,
à l’Espace Senghor… Il anime régulièrement des rencontres
publiques avec des cinéastes (Agnès Varda, Bertrand Tavernier,
Claude Lelouch, Fernando Arrabal, Tony Gatlif, Jonathan Nossiter,
les frères Dardenne, Frédéric Sojcher, Stephan Streker, JeanJacques Andrien, Philippe de Pierpont…) et a obtenu en 2005 le
Prix de la critique décerné par la Communauté française.
Site: www.latoilefilante.be
Janvier à Juin 2015
CHARLOT CENTENAIRE (3 dernières séances)
LE FILM POLICIER AMERICAIN (10 séances)
Après une enfance à la Dickens et des débuts dans le music-hall,
Chaplin rejoint Hollywood où il crée en 1914 le personnage de
Charlot et s’envole pour la gloire. Une vie de chien, Le Kid, La
ruée vers l’or, Les lumières de la ville, Les temps modernes, Le
dictateur continuent, aujourd’hui encore, d’enchanter un public
intergénérationnel. Et l’après-Charlot nous vaudra le pessimisme
de Monsieur Verdoux, les accents déchirants des Feux de la
rampe ou la charge contre le maccarthysme d’Un roi à New York.
31/1/2015 : Cinéaste ou clown ?
Plus qu’un autre genre, le film policier a témoigné des
soubresauts de la société américaine au XXe siècle: les difficultés
du melting pot et l’accueil souvent hostile fait aux immigrants, les
retombées de la Grande Guerre, la Prohibition, le krach de 1929
et la Dépression qui s’ensuit avant le redressement opéré par
Roosevelt avec le New Deal. Des années 1910 à la fin des années
1930, nous analyserons l’évolution du genre, des « mélodrames
des taudis » à l’âge d’or du film de gangsters (Little Caesar,
Scarface) et à son retournement avec l’apologie des agents du
FBI, les G-Men. Mais nous ferons aussi fréquemment des bonds
en avant pour montrer comment les œuvres marquantes de cette
période ont inspiré des classiques du polar ou du film criminel
comme French Connection, Dirty Harry, Le Parrain, Il était une
fois en Amérique, Les Incorruptibles…
A l’ESPACE PAUL DELVAUX
A L’UNIVERSITE DES AINES (UCL- BRUXELLES)
Rue Gratès, 3 (Place Keym) à 1170 Bruxelles.
Av. de l’Assomption 73 à 1200 Bruxelles
3 séances le samedi, de 11 à 13h.
En dix séances, les jeudis 22-29/1, 5-12-26/2, 5-12-1926/3, 2/4/2015, de 10 à 12h.
10/1/2015 : L’adieu à Charlot
24/1/2015 : L’Amérique boude Chaplin
PAF : 8€/7€/5€
Info : 02 663 85 50
www.lavenerie.be
Info: 02 764 46 95 ou 02 764 46 96
www.universitedesaines.be
KUBRICK, L’INTEGRALE (12 séances)
HITHCOCK, L’HOMME QUI AIMAIT FAIRE PEUR (9 séances)
Autodidacte, provocateur (on se souvient du scandale causé par
Lolita ou Orange mécanique), exilé volontaire, inlassable
perfectionniste, Stanley Kubrick a bouleversé tous les genres et
a, pour chacun de ses films, renouvelé son style. Il a su aussi
habilement camoufler derrière des images et des bandes sonores
éblouissantes son pessimisme et sa hantise de l’échec. Son
thème de prédilection: l’angoisse qui découle de la perte de
contrôle. Celle qui saisit Humbert Humbert lorsqu’il voit Lolita
susciter la convoitise d’un autre homme, celle des astronautes de
2001 soumis aux caprices d’un ordinateur rebelle, celle de Barry
Lyndon dont les plans d’ascension sociale s’écroulent comme un
château de cartes. Et surtout celle de Kubrick lui-même face au
chaos du monde qu’il va s’empresser de dompter pour en faire
quelque chose de maîtrisé dans ses moindres détails: un film.
En douze séances abondamment illustrées d’extraits, nous allons
parcourir la galaxie Kubrick, analyser la large palette d’un
homme-orchestre qui a abordé avec brio le thriller, le film de
guerre, le film d’horreur, le péplum, la science-fiction ou le drame
psychologique.
Le maître du suspense, auteur de La mort aux trousses, de
Sueurs froides ou de Psychose, reste connu pour son art du
crescendo dramatique, son brio visuel, son penchant pour les
actrices blondes cachant un tempérament volcanique sous leur
froideur apparente. Mais d’autres facettes de son œuvre et de sa
carrière valent aussi le détour : ses débuts à l’époque du muet,
l’humour cockney de sa période anglaise ou son bras de fer aux
Etats-Unis avec David O. Selznick, le producteur d’Autant en
emporte le vent. Sans oublier son génie de la publicité (avec ses
légendaires apparitions) et l’immense popularité de sa série
télévisée « Alfred Hitchcock présente ».
A L’UNIVERSITE DES AINES (UCL-LOUVAIN-LA-NEUVE)
Sentier du Goria, 8-10 à 1348 Louvain-la-Neuve
Cycle de 12 séances, de 11h15 à 13h15, les vendredis
entre le 23/1 et le 8/5/2015.
Info: 010/47.41.81- ou 47.41.96
www.universitedesaines.be
A l’ESPACE PAUL DELVAUX
Rue Gratès, 3 (Place Keym) à 1170 Bruxelles.
Cycle de 9 séances, de 11h à 13h, les samedis 14 et 28/2 ;
7, 21 et 28/3 ; 4 et 25/4 ; 16 et 30/5/2015
PAF : 8€/7€/5€. Cycle complet : 54€/45€/36€.
www.lavenerie.be
LUIS BUNUEL, LES YEUX GRAND OUVERTS (1 séance)
LA COMEDIE MUSICALE AMERICAINE (6 séances)
Du coup de tonnerre d’Un chien andalou, qui lui permet d’intégrer
le groupe surréaliste en 1929, aux films français de sa dernière
période (Le charme discret de la bourgeoisie…), Bunuel
approfondit son entreprise de dynamitage des conventions
cinématographiques. Ce faisant, il nous invite à ouvrir grand les
yeux sur la part de mystère que comporte le réel. Car ce dernier
est irréductible à tout système théorique ou à toute idéologie.
Contre l’abstraction de l’esprit, Bunuel choisit toujours la vie.
«Attendez un peu, vous n’avez encore rien entendu!» s’exclame
Al Jolson dans The Jazz Singer, le film qui ouvrit, en 1927, l’ère
du parlant. De fait, dans les années qui suivent, le cinéma se met
à parler beaucoup mais aussi à danser et à chanter. La comédie
musicale envahit les écrans et se décline sous plusieurs formes: le
film-revue, où les studios rivalisent entre eux en faisant étalage
de leurs stars, le backstage musical, où l’on pénètre dans les
coulisses d’un show. Enfin, l’opérette filmée voit le triomphe du
couple Maurice Chevalier et Jeannette MacDonald. La comédie
musicale entre dans son âge d’or avec le tandem Astaire-Rogers,
les productions d’Arthur Freed à la MGM, dont le fameux Magicien
d’Oz, et les prouesses athlétiques de Gene Kelly (Un américain à
Paris, Chantons sous la pluie…). Et même si la crise des studios
condamne le genre dans les années 60, des réussites ultérieures
comme Cabaret ou All that Jazz prouvent que le musical peut
aussi aborder des sujets dramatiques.
A L’ESPACE SENGHOR
Chaussée de Wavre, 366 à 1040 Bruxelles.
Le samedi 21 février 2015 de 11h à 13h.
Info : 02 230 31 40
www.senghor.be
A L’ESPACE SENGHOR
Chaussée de Wavre, 366 à 1040 Bruxelles.
Cycle de 6 séances, le mardi de 18h30 à 20h30, du 24
février au 31 mars 2015.
PAF : cycle entier: 45 €, à la séance : 10 €.
Info : 02 230 31 40
www.senghor.be
ANNEES 90 : BERLIN AU CINEMA (1 séance)
WOODY ALLEN, LE PESSIMISTE GAI (6 séances en
résidentiel)
Jadis centre du cinéma allemand, pendant l’âge d’or des années
20 dans les studios de Babelsberg mais aussi durant la période
nazie où les films servent d’arme de propagande massive, Berlin
connaît une éclipse lorsqu’apparaît une nouvelle génération dont
les ténors se nomment Fassbinder, Wenders, Herzog. Mais la
chute du mur en 89, annoncée dans Les Ailes du désir, et la
réunification redonnent à la ville sa position centrale. Qu’il
s’agisse de la Potsdamer Platz en chantier des Lumière de Berlin,
de l’ostalgie de Goodbye Lenin ! ou du parcours à
embranchements multiples de Cours, Lola, cours, les années 90
déclinent le nouveau visage de la capitale, entre espoirs et
désillusions.
En cinq décennies, Woody Allen a su instaurer une réelle
complicité avec les spectateurs qui guettent chaque année la
sortie de son nouvel opus. De New-York à Londres, du burlesque
au drame bergmanien, de la comédie musicale au film
expressionniste, Woody n’a cessé de d’explorer de nouvelles
pistes tout en restant fidèle à sa philosophie de base: «Et si tout
n’était qu’illusion? Si rien n’existait? Dans ce cas, j’aurais payé ma
moquette beaucoup trop cher !». En six séances d’analyse
illustrées par de nombreux extraits, entrons dans l’univers tragicomique de Mister Manhattan.
A POINTCULTURE ULB IXELLES
Trois jours en résidentiel à l’Hôtel des Roses *** à Libin,
du mercredi 8/4 au vendredi /10/4/2015 (avec 6 séances
de cours et les habituels bonus en soirée)
Bâtiment U, av. Paul Héger (coin square Servais) à 1000
Bruxelles.
Info/réservation: 061 65 65 26
1 séance, le mercredi 25/3/2015, de 18h30 à 20h30.
www.lesroses.be
Réservation souhaitée au 02/737 19 61
PAF : 5 €, membre PointCulture 4€, étudiant 3€.
[email protected]
ORSON WELLES, LE MAGICIEN DU CINEMA (6 séances)
Pour Truffaut, «Citizen Kane est le film qui a suscité le plus de
vocations de cinéastes dans le monde». Tourné à 25 ans par
Welles, qui avait déjà acquis une expérience solide comme acteur
et metteur en scène au théâtre, Citizen Kane révolutionna le
cinéma par ses audaces stylistiques. Mais l’univers de Welles
s’enrichit encore avec ses adaptations de Shakespeare (Othello,
Macbeth), ses films noirs (The Stranger, Lady of Shanghai, Touch
of Evil) et des essais comme F for Fake. Réfractaire aux diktats
des studios qui mutileront ses films, éternel nomade, antifasciste
de la première heure, Welles a fait souffler un vent de liberté sur
Hollywood. Nous retracerons son parcours à la fois comme acteur
charismatique et comme auteur d’une poignée de films
mythiques.
A L’UNIVERSITE DES AINES (UCL- BRUXELLES) , Av. de
l’Assomption 73 à 1200 Bruxelles
Cycle de 6 séances : de 10h à 12h, les jeudis 23/4,
30/4, 7/5, 21/5, 28/5, 4/6/2015.
Info: 02 764 46 95 ou 02 764 46 96
[email protected]
VISAGES DU CINEMA AMERICAIN CONTEMPORAIN (4
séances)
Le cinéma américain ne se résume pas aux chiffres du box-office.
Des auteurs singuliers s’y affirment, prouvant que la diversité,
l’audace, le multiculturalisme ont aussi droit de cité chez l’Oncle
Sam. Ces quatre portraits bousculent les clichés sur l’usine à
rêves et enrayent la machine à véhiculer une version édulcorée de
l’American Way of Life.
6/5/2015 : Paul Haggis, du scénario à la réalisation
13/5/2015 : Le drôle de désespoir des frères Coen
20/5/2015 : Gus Van Sant, la marge et le centre
27/5/2015 : Paul Thomas Anderson, l’expérimentateur
A POINTCULTURE ULB IXELLES
Bâtiment U, av. Paul Héger (coin square Servais) à 1000
Bruxelles.
4 séances les mercredis, de 18h30 à 20h30.
Réservation souhaitée au 02/737 19 61
PAF : 5 €, membre PointCulture 4€, étudiant 3€/cycle
complet : 15€.
[email protected]