Devenir tuteur FFESSM de stagiaires « Initiateur » durant le stage
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Devenir tuteur FFESSM de stagiaires « Initiateur » durant le stage
Devenir tuteur FFESSM de stagiaires « Initiateur » durant le stage initial du cursus Pascal YAN Décembre 2004 Mémoire du cursus d’Instructeur Fédéral Régional Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 2 S Soom mm maaiirree 1 INTRODUCTION 5 2 L’ANCIEN CURSUS « INITIATEUR » 7 2.1 LES RAISONS DE CE CHANGEMENT 2.2 LA FORMATION DES INITIATEURS AVANT 2004 3 LES PREMIERS STAGES INITIAUX « INITIATEURS » 7 7 9 3.1 QUESTIONNAIRE 3.2 BILAN 3.2.1 BILAN PAR THEME 3.2.2 BILAN PAR STAGE 3.2.3 CONCLUSION 9 13 13 16 16 4 ROLE DU TUTEUR 18 5 LES APPORTS POUR LE TUTEUR 20 5.1 OBJECTIFS 5.2 APPORTS « PEDAGOGIQUES » INDISPENSABLES AUX MF1 5.2.1 LE NOUVEAU CURSUS 5.2.2 RESPONSABILITE DU TUTEUR 5.2.3 NOTIONS DE PEDAGOGIE DE SECOND DEGRE 5.3 QUELQUES ERREURS A EVITER 5.4 APPORTS NECESSAIRES AUX MF1 POUR GERER LA PREPARATION PHYSIQUE 5.5 APPORTS COMPLEMENTAIRES AUX MF1 5.5.1 LES LIMITES DE L’INITIATEUR 5.5.2 ACTUALISATION DES CONNAISSANCES 5.5.3 COMPORTEMENT DU « FORMATEUR » 5.5.4 LE CONTROLE CONTINU 5.5.5 ORGANISATION DE LA SAISON Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com 20 21 21 22 25 34 35 35 36 36 37 38 39 Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 3 5.6 LE STAGE EN SITUATION 5.7 LOGISTIQUE 5.8 STAGE INITIAL : PLANIFICATION 40 41 41 6 PROPOSITION/CONCLUSION 42 7 ANNEXES 44 7.1 7.2 7.3 7.4 7.5 7.6 7.7 7.8 7.9 7.10 QUELQUES CHIFFRES SUR LES EXAMENS INITIATEURS EN BPL AIDE A L’ARTICULATION MODELE DE SYNOPSIS POUR ORGANISATION D’UNE SAISON CHOISIR UNE METHODE PEDAGOGIQUE EPREUVES EXAMEN ET CRITERES D’EVALUATION EPREUVES DU CONTROLE CONTINU ET CRITERES D’EVALUATION EXEMPLE DE FICHE D’ORGANISATION D’UN COURS EXEMPLES DE QUESTIONS A SE POSER DIFFERENCE ENTRE L’ENSEIGNEMENT AU 1ER DEGRE ET AU 2EME DEGRE EXEMPLE DE PLANNING DE STAGE INITIAL « INITIATEUR » Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com 44 44 44 45 46 47 48 49 51 52 Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 4 P Prrééaam mbbuullee Le jour où j'ai passé mon brevet d'Initiateur est bien loin. Depuis j'ai pu parcourir un bon bout de chemin dans le cursus fédéral et plus particulièrement au sein de la Commission Technique en devenant Moniteur. Je suis intimement convaincu que cette envie de transmettre ma passion aux autres est née des plaisirs que j'ai eu dès mes premiers pas dans ce rôle d'Initiateur. Depuis lors, j'ai formé, motivé, conseillé, soutenu quand il le fallait les Initiateurs. Ils sont les bâtisseurs des plongeurs de demain et sont la plupart du temps les piliers des Clubs qui forment notre Fédération. Et ils seront les Moniteurs de demain. Bien plus qu'ils n'ont besoin de nous, c'est la FFESSM qui a besoin d'eux. J'aime ce premier niveau de cadre et c'est pour eux que j'espère apporter le maximum d'éléments pour qu'ils prennent encore plus de plaisir... à donner du plaisir aux autres. Bonnes formations - quelles soient données ou reçues-, à tous ceux qui participent à ce cursus Initiateur. Avertissements Ce document est un mémoire d’Instructeur Régional Stagiaire et est donc un dossier d’étude. Il n’a pas la vocation à être distribué aux stagiaires Initiateurs. Tout au plus, il pourrait être une aide à la réflexion pour les Moniteurs 1er et 2ème degrés concernés par la formation d’Initiateurs. Dans les pages qui suivent, des termes différents sont employés, mais ont la même signification : Terminologie Terme employé Moniteurs ayant le droit d’enseigner à des futurs Initiateurs Tuteur MF1 E3 Moniteur 1er degré Cadre de 1er degré Moniteurs ayant le droit d’enseigner à des Tuteurs MF2 E4 Moniteur 2ème degré Cadre de 2ème degré Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 5 1 Introduction Comment sont formés nos Moniteurs 1er degré (MF1) FFESSM pour former des Initiateurs ? Tous n’ont pas un diplôme de pédagogie, loin s’en faut. Beaucoup disposent d’une connaissance disciplinaire et sont censés « être » ou « devenir », par eux-mêmes, suffisamment pédagogues pour former de futurs Initiateurs à leur nouvelle discipline. Ceci conduit inéluctablement à la rencontre de « bons » et de « moins bons » Moniteurs, selon qu’ils disposent d’un bagage plus ou moins important de connaissances/compétences pédagogiques et d’expérience pour réaliser leurs missions. Que l’on mise tant sur l’expérience se comprend facilement, et c’est ce qui était fait jusqu’à présent, puisque les MF1 avaient la possibilité de former des Initiateurs sans aucun autre élément que celle-ci. En effet, la « performance » d’un MF1 est intimement liée à la qualité de sa relation avec le groupe d’apprenants. Or, lors de chaque nouvelle formation, il est confronté à un nouveau groupe. Le MF1 doit dès lors, constamment adapter sa pratique, et il est clair que cette faculté d’adaptation s’apprend difficilement dans les livres : seule l’expérience et une analyse réflexive sur celle-ci peuvent aborder cette aisance nécessaire, celles qui rendent le souvenir de nos chers « vieux » professeurs inoubliables. Nous comprenons alors aisément que l’expérience fasse partie intégrante de la méthode d’acquisition des compétences nécessaires au métier de MF1. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 6 A contrario, comment expliquer que nous nous fiions essentiellement au « bon sens » des MF1 pour exercer leur rôle de formateur de cadre, plutôt que de leur proposer une formation ? Former, c’est susciter l’apprentissage, mais c’est aussi communiquer, (oralement ou par écrit), gérer des relations individuelles et de groupe, motiver, encourager, utiliser certains outils (tableau noir devenu blanc, transparents, supports informatiques,….). En ne prévoyant pas de formation spécifique pour les MF1, nous supposons qu’il existe chez eux un sens « inné » de la formation 2ème degré ou, à tout le moins, un sens développé par le fait que ces MF1 ont été plongés dans la marmite de la formation de 1er degré depuis quelques saisons : Croyonsnous donc tous à l’apprentissage par immersion ? En quelques saisons (voir quelques semaines pour certains), les MF1 ont sans doute effectivement l’occasion de développer un certain « sens » de la formation au 1er degré (pédagogie, communication, utilisation des outils,…). Cependant, si nous pouvons effectivement miser sur un certain sens de la formation 1er degré chez de nombreux MF1, ceci n’est évidemment plus vrai lorsque nous abordons la formation au 2ème degré. Quoi qu’il en soit, nous pouvons conclure qu’actuellement, la pédagogie de la formation au 2ème degré ne fait pas partie du bagage des MF1 prétendants former des Initiateurs. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il y ait un besoin de formation spécifique dans le cursus de formation du MF1, mais qu’un complément sur les spécificités concernant la formation de l’Initiateur et les bases de la pédagogie du 2ème degré est justifié. Nous nous efforcerons donc dans ce dossier d’établir les raisons de ces besoins, notamment en les imageant par une synthèse réalisée à partir d’un questionnaire proposé aux organisateurs de stage initiaux Initiateurs durant la saison 2003-2004. Puis nous définirons le rôle d’un Tuteur, afin de mieux appréhender le contenu même du document : les éléments à apporter aux futurs Tuteurs afin qu’ils puissent former aux mieux des Initiateurs en se basant sur leur vécu de Moniteur. Nous conclurons par une proposition concrète pour intégrer ce nouveau contenu dans notre cursus de formation FFESSM. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 7 2 L’ancien cursus « Initiateur » 2.1 Les raisons de ce changement Auparavant rien n’indiquait la possibilité aux MF1 de former des Initiateurs et rien ne le leur empêchait officiellement. Cependant, l’Initiateur étant un cadre et de surcroît pédagogue, il semblait que seuls les MF2 étaient habilités à les former. Dans la réalité, il n’en était rien : la plupart des Initiateurs étaient formés par des MF1 (environ 70% des formations), et bien formés, car le pourcentage de réussite était important. Aujourd’hui, il y a « officialisation », et les MF1 sont légitimés dans leurs activités : ils sont formellement autorisés à former des stagiaires Initiateurs et à valider les compétences requises pour se présenter à l’examen. Comme nous avons pu l’évoquer dans le Préambule, pour réaliser cette formation, nous ne pouvons miser que sur l’expérience acquise par les MF1 pour qu’ils puissent réaliser leurs prérogatives. Nous devons les y aider, c’est pourquoi la CTN a rendu obligatoire dans les stages initiaux Initiateurs la présence des MF1 qui deviendront tuteurs de stagiaires Initiateurs. Seuls les Moniteurs ayant suivis un stage initial MF2 seront dispensés de cette présence. Nous pouvons en conclure, que lors du stage initial MF2, le futur Tuteur trouvera tous les éléments pour former un futur Initiateur : c’est l’objectif que nous avons aussi durant ces 2 jours de stage initial Initiateur. Nous devons leur apporter les éléments leur permettant de les former, sachant que la plupart de ces bases sont d’ores et déjà dans le stage initial MF2, notamment tout ce qui concerne la pédagogie du 2ème degré. 2.2 La formation des Initiateurs avant 2004 Avant cette réforme, la plupart des futurs Initiateurs était pris en charge par des MF1. Le bilan était en général très positif lorsque les MF1 étaient des Moniteurs aguerris. Force est de constater que les résultats étaient plus mitigés lorsque les MF1 manquaient de pratique en pédagogie de 1er degré. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 8 D’autres avaient la chance d’avoir au moins un MF2 dans leur entourage et ils avaient le loisir de pouvoir recevoir (normalement) la meilleure des formations possibles !. A contrario, quelques-uns uns devaient se débrouiller seuls et outre le fameux BestSeller qu’est le « L’initiateur de Plongée du Beluga », ils devaient se contenter d’éléments livresques. Malheureusement pour eux, les résultats n’étaient guère encourageant. Enfin, certains départements avaient mis en place des formations départementales avec le concours de MF2 et MF1 : ici aussi, les résultats étaient très largement convaincants. La CTN a donc décidé, fort justement d’ailleurs, de s’appuyer sur les forces compétentes et présentes dans les Clubs, là même où les futurs Initiateurs sont présents : c’est-à-dire les MF1. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 9 3 Les premiers stages initiaux « Initiateurs » La saison 2003-2004 a été un tournant important dans la formation d’Initiateur à la FFESSM : en effet, elle a adopté un nouveau système, appelé nouveau cursus, basé en partie sur de la formation continue, tout en préservant un examen, en lieu et place d’une évaluation finale. Cependant, la CTN a autorisé durant cette année fédérale la mise en place des 2 systèmes. Devant cette nouveauté et le manque de recul et d’expérience, nombreux ont été les Clubs, départements et autres CTR à ne pas avoir souhaité se lancer véritablement dans ces stages initiaux Initiateurs. En Bretagne/Pays de la Loire, 7 stages de ce type ont eu lieu et j’ai souhaité questionner les organisateurs de ces manifestations au sujet de la participation des MF1. J’ai pu contacter 6 d’entre eux. Le questionnaire a été fait auprès des responsables de ces stages par téléphone durant le printemps 2004, peu de temps après la vague d’examen Initiateurs. Ce questionnaire ne traite que des apports ayant pu être fait aux MF1 participants et en aucun cas, il ne prend en compte la formation donnée aux stagiaires Initiateurs. 3.1 Questionnaire Le questionnaire porte essentiellement sur la participation des MF1 à ces stages. En premier lieu, faisons un point chiffré : 7 stages initiaux « Initiateur » ont eu lieu sur la saison 2003-2004 sur la CTR BPL. 6 d’entre eux ont été audité afin de ressortir ces informations : Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 10 N Nootteess Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 11 Synthèse des réponses obtenues à partir de questionnaires réalisés auprès des organisateurs des 6 stages initiaux Initiateur sur 7 annoncé à la CTR BPL pour la saison 2003-2004. Dans la colonne de droite : abrégé de la question Dans les colonnes de gauche (de stage 1 à 6) : réponses fournies par l’organisateur. Stage 1 Stage 2 Stage 3 Stage 4 Stage 5 Stage 6 Item 1 : la logistique Les 2 jours de stage ont-ils été Oui Non Oui Non Oui Non consécutifs Ce choix était-il délibéré Délibéré Délibéré Délibéré Délibéré Délibéré contraint Nombre de MF1 10 3 5 5 7 14 Du temps a-t-il été consacré aux MF1 Oui Oui Oui Oui Oui Oui Item 2 : le cursus Les thèmes suivants ont-ils été abordés Nouveau cursus Responsabilité dans la formation Définir le rôle de l’Initiateur Item 3 : les apports Les préparations physique et théorique ont-elles été abordées Les thèmes 2ème degré ont-ils été abordés Objectif Progression Communication Evaluation Autres sujets traités En présence des Initiateurs Oui Non Oui Oui Peu Oui Oui Peu Oui Oui Peu Oui Oui Oui Oui Oui Peu Oui Non Non Non Peu Oui Peu Non Oui Non Non Sujets Oui Oui Oui Non Sujets Difficultés Non Non Non Non Non Non Non Non Oui Oui Oui Oui Sujets Difficultés Oui Oui Oui Oui Sujets Non Oui Oui Oui Non Non Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Item 4 : la forme Par qui les MF1 ont-ils été pilotés Sous quelles formes les MF1 ont été pilotés Comment les MF1 ont-ils participé au stage Item 5 : les souhaits Quelles ont été les demandes des MF1 Quels apports les organisateurs souhaitent-ils amener Item 6 : le prix Quel a été le coût du stage pour les MF1 Page 12 Stage 1 Stage 2 Stage 3 Stage 4 Stage 5 Stage 6 F2 F1ancien Débat --- F2 F2 IR F2 --- Débat Acteur Mise en situation Acteur Débat Acteur en binôme Mise en situation Acteur Acteur en binôme Acteur en binôme Livret Limite de l’initiateur (accident) Péda 2ème degré spé Tuteur ? Resp échec Com Terminologie Illustration ? Aucune proposition Péda 2ème degré spé Remise question Echange club Péda 2ème degré spé Livret Evaluation Charge travail Péda 2ème degré spé néant néant néant néant Pour info : le numéro des stages ne correspond pas obligatoire à un ordre établi tel qu’une date de réalisation par exemple. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Péda 2ème degré à dévelp néant néant Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 13 3.2 Bilan 2 types de bilan, un bilan transversal par thème abordé, un bilan vertical visualisant la cohérence dans un stage. 3.2.1 Bilan par thème Item 1 : la logistique - 50 % des stages ont été programmés sur 2 jours consécutifs, donc l’autre moitié s’est déroulée sur 2 jours fractionnés : • le choix était généralement délibéré, mais à une exception près, les organisateurs feront le choix de l’organisation sur 2 jours fractionnés afin de laisser du temps pour analyser et synthétiser la première journée. • Seul un organisateur souhaite à l’avenir conserver le système consécutif pour des raisons de coûts de déplacement et pour permettre « d’utiliser » au mieux les acquis de la veille - le nombre moyen de MF1 ayant participés à l’un de ces stages est 7,3. Le maximum atteint étant de 14, pour un minimum de 3. • certains stages (2) ont délibérément refusé des MF1 : il s’agissait de Moniteurs ayant obtenu leur diplôme durant l’été qui venait de s’écouler. Cela explique le nombre peu important dans certains stages. Il leurs a été demandé de se forger une petite expérience de MF1 avant d’aborder cette nouvelle étape. Ces décisions ne sont pas à rejeter et peuvent amener une réflexion sur des propositions concrètes • Il n’est pas possible de tirer des conclusions hâtives sur le taux de participation. Ces conclusions pourront être tirées après quelques saisons. En effet, s’il est possible de dire que les fortes participations de début de cursus épuiseront le vivier, il n’en restera pas moins à former tous les nouveaux MF1 qui entreront sur le circuit. - A la question « avez-vous consacré du temps avec vos MF1 pour leur apporter des éléments leur permettant d’appréhender leurs nouvelles prérogatives ? », tous ont été unanimes en y répondant par l’affirmative. 2 interprétations se dégagent : • certains ont permis aux MF1 de se retrouver face aux encadrants 2ème degré sans la présence de futurs Initiateurs afin de pouvoir évoquer leur préoccupation • la possibilité de participer de manière plus ou moins active des MF1 a été estimé comme du temps consacré à leur formation. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 14 Item 2 : le cursus - tous les stages, sans exception, ont balayé le Nouveau Cursus - lors de ces stages, il a été plus ou moins évoqué la responsabilité des MF1 au niveau de leur rôle de tuteur • tous les stages ont évoqué le nouveau cursus et l’implication nouvelle des MF1 • concernant la validation du livret pédagogique et donc de la prise de responsabilité que cela incombe, la plupart des stages l’ont abordé, mais à des échelles différentes : § 1 d’entre eux a particulièrement traité le sujet § 4 stages l’ont vaguement abordée, car les encadrants manquaient d’éléments et de recul pour véritablement faire un point précis § 1 ne l’a pas mentionnée • Tous les MF1 ont eut l’occasion de débattre sur ce qu’ils attendent d’un Initiateur. Chacun semble donc s’être fixé le même objectif : former des encadrants. Item 3 : les apports - préparer des futurs Initiateurs dans le nouveau cursus, demande une préparation à des aspects autres que pédagogiques. Il est nécessaire de les préparer à des exercices physiques tels que le sauvetage du mannequin, avec et sans palmes, mais aussi au sauvetage avec scaphandre. De plus, des aspects théoriques sont nécessaires pour la formation d’Initiateur. Lors des stages, ces aspects ont été que très rarement abordés : • seul 1 stage en a véritablement parlé ; 2 en ont discuté… les autres ne les ont pas abordés • à l’écoute des réponses, il semble qu’il y ait une raison essentielle : le manque de temps et l’oubli évident de traiter ces sujets. - Les apports en pédagogie de 2ème degré ont été diversement traités : • Sur 4 stages, ces éléments n’ont pas été abordés ou s’il l’ont été, ce fut en présence des stagiaires Initiateurs. Dans ce cas, les apports ciblaient la population de stagiaires Initiateurs, sans prétention évidente d’apports pour les MF1. • Sur 2 stages, ces apports ont été discutés entre cadre de second et premier degré. Item 4 : la forme - les MF1, quand cela a été réalisé, ont été chapeautés par différents niveaux de cadres : de l’Instructeur Régional, au MF1 ayant de l’expérience dans le domaine de la formation à l’Initiateur Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 15 - aucun stage n’a vu de MF1 inactif : tous ont participé activement au stage, notamment lorsque les Initiateurs ont été mis en situation : • la moitié des stages ont permis aux MF1 de travailler seuls avec les stagiaires Initiateurs • l’autre moitié ont fait travailler les MF1 en binôme avec un MF2 ou IR. • lors des stages, les MF1 ont tous, sans exception été acteurs, à savoir qu’ils participaient au mise en situation des stagiaires Initiateurs et faisaient des apports. Dans 50% des stages, les MF1 oeuvraient seuls avec les stagiaires Initiateurs, alors que dans les autres 50%, les MF1 étaient chapeautés par un second degré. - Concernant les apports pédagogiques aucun stage n’a proposé de cours magistraux, mais ils ont été effectués principalement sous 2 formes : • le débat pour ceux qui ont consacré du temps spécifique avec les MF1 • des discussions suite à des mises en situation des stagiaires Initiateurs à la suite des questions traitant des apports pédagogiques de 2ème degré, la plupart des organisateurs (à l’exception d’un) n’ayant pas ou peu abordé ce thème a ressenti un manque et souhaite vivement le traiter lors d’un stage futur. - Item 5 : les souhaits - Durant le stage ou lors des bilans, les MF1 ont eu l’occasion d’émettre des souhaits. Peu de demandes concernant des approfondissements sur des notions de pédagogie au 2ème degré ont été faites, à contrario les MF1 auraient souhaité approfondir les informations concernant leur rôle de tuteur. • la plupart aurait souhaité aborder plus précisément les méthodes de validations du Livret pédagogique • quelle charge de travail cela va-t-il engendrer (pour les MF1) - A la suite des stages, de nombreux organisateurs ont estimé devoir faire des modifications : • en faisant des apports ou en développant ces apports sur la pédagogie du 2ème degré : ceci pour 5 stages sur 6 • l’un des stages n’a pas souhaité s’exprimer, estimant qu’à ce jour il y a un manque évident d’informations à ce sujet de la part de la CTN. Item 6 : le prix - Tous les stages ont été gratuits pour l’ensemble des MF1. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 16 3.2.2 Bilan par stage Nous remarquons une cohérence dans les choix fait par les organisateurs des stages. En effet, nous voyons se dégager 2 politiques dans ces 6 stages : - 3 d’entres eux, ont souhaité donner des éléments aux MF1 présents pour appréhender au mieux leurs nouvelles taches. Ils ont alors essayé de mettre en place, selon leurs moyens, des actions dans ce sens : • des débats avec les futurs tuteurs, à part des futurs Initiateurs • des mises en situation pour les Initiateurs avec un MF1 et un MF2 qui devra jouer avec la pédagogie de 1er degré pour les Initiateurs et de 2ème degré pour les MF1. - les 3 autres ont souhaité axer leurs stages pour les Initiateurs uniquement. Ils ont travaillé avec les MF1 sans leur consacrer spécifiquement du temps : • la plupart du temps parce que l’organisateur n’avait pas suffisamment de cadres 2ème degré pour axer une formation parallèle • parce que personne, ni la CTN, ni la CTR, n’a su leur donner des éléments leurs permettant d’aller dans le sens souhaité. 3.2.3 Conclusion De ce questionnaire, il est possible de tirer quelques éléments : - les cadres 2ème degré attendent des éléments plus concrets ou plus de recul pour pouvoir faire un travail efficace avec les MF1 : il faut donc les leur apporter. - le nombre insuffisant de cadres 2ème degré empêche de pouvoir organiser des formations « parallèles » lors des stages. Il est donc : • nécessaire de continuer à former des cadres de 2ème degré • de séparer les 2 formations et proposer : § pour les Initiateurs, un stage initial § pour les MF1, une aide au rôle de Tuteur, sous forme de compétence à acquérir après l’obtention du diplôme de cadre de 1er degré par exemple. - plus le nombre de MF2 est important sur un stage, plus la formation apporte des éléments aux MF1, plus ces derniers sont en nombre au stage. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL - Page 17 De la part des MF1, il y a peu de questions concernant la pédagogie 2ème degré durant les stages initiaux. Pourtant, l’ensemble des organisateurs souhaite développer ce thème pour les stages à venir. En effet, les discutions durant l’enquête ont démontré que : • le sujet n’était guère évoqué durant cette première phase de formation pour 2 raisons : § de nombreux MF1 découvraient le sujet et n’ont pas eu le temps de se poser des questions § certain MF1 ne souhaitaient pas se dévoiler devant leur futurs stagiaires. Peut-être par crainte de perdre de la crédibilité. • de nombreuses interrogations ont été faites durant le stage en situation Nous remarquons donc que les MF1 sont très demandeurs sur le sujet. Il est nécessaire de le traiter, mais peut-être pas dans le même créneau que le stagiaire Initiateur. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 18 4 Rôle du Tuteur Le mot de Tuteur, pour le rôle qu’il est donné aux MF1 ayant la possibilité de former des Initiateurs, n’a pas été choisi au hasard. Il en est pour preuve d’en prendre une définition ; dans le Grand dictionnaire terminologique, où il est possible de trouver la définition suivante : Tutorat : "Forme d'aide en enseignement individualisée, qui est offerte soit pour accompagner un apprenant qui éprouve des difficultés, soit pour donner une formation particulière, complémentaire ou à distance." "Le tutorat peut également être offert à des petits groupes d'individus. Le tutorat oblige à certaines responsabilités comme l'application de la stratégie développée par le formateur, l'entretien d'un climat d'apprentissage détendu et amical, l'utilisation des techniques d'intervention appropriées, la rédaction d'un rapport. Les connaissances et les compétences requises pour la pratique du tutorat sont prédéterminées par le contenu de l'apprentissage. Nous remarquons que le mot Tutorat peut être utilisé par bon nombre d’activités, quelles soient culturelles, artistiques, scolaires…. Chez les anglais-saxon, il existe le terme tutorage qui semble être pratiquement associé aux domaines sportifs, alors que tutoring est nettement relié à l'enseignement scolaire. Dans le cadre FFESSM, le tuteur doit ainsi offrir à ses stagiaires une assistance dans sa préparation, en préservant une personnalisation, même si dans les cas les plus souvent rencontrés les formations sont effectuées pour un groupe d’individus. Cette aide sera le plus souvent possible basée sur l’interactivité. Le tuteur est donc soumis à une recherche de performance, à savoir qu’il doit toujours pouvoir proposer les informations les plus performantes et les mieux adaptées à une situation donnée, à un moment donné. Son implication dans la formation doit être totale afin de permettre aux stagiaires un suivi efficace. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 19 L’un des rôles importants du tuteur est la prise de décision et ses justifications. En effet ; il lui faudra avoir la capacité à dire « NON », notamment lorsqu’il faudra valider une compétence ou indiquer un avis défavorable à une présentation à l’examen. Outre cette capacité, une difficulté majeure réside dans la justification de ces décisions négatives : le tuteur doit apprendre à pouvoir dire « NON », en se justifiant et en assumant ce choix. Sans aller jusqu’au refus d’une validation, le tuteur doit pouvoir justifier de toutes ses positions prises. En effet, être tuteur c’est aussi pouvoir justifier sa signature à la présentation d’un candidat à un examen qui essuie un échec. Le fait d’accepter d’être Tuteur, entraîne alors chez le MF1 un engagement à caractère contractuel, même s’il reste le plus souvent moral et verbal. Cela engage aussi sa responsabilité envers des tiers (Président de Club…) et sa crédibilité en regard des autres plongeurs. Pour cela, le MF1 aura à sa disposition des documents qui, pour certains sont officiels, comme les textes de Loi par exemple, mais aussi le Manuel du Moniteur Fédéral qui recueille le cursus fédéral et les contenus de formation. Enfin et surtout, le MF1 doit avoir à sa disposition une formation adaptée (qui est définie dans la suite du document) à son nouveau rôle, voir une personne qui pourrait l’assister et valider cette nouvelle compétence… en un mot, un Tuteur ! Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 20 5 Les apports pour le Tuteur Certes, le MF1 a eu une formation adéquate et sait construire un cursus pour permettre à un débutant de devenir niveau I ou II. L’Initiateur doit en faire de même. Pour cela, il compte sur le MF1 pour le former et ce dernier compte sur le Moniteur 2ème degré pour lui donner la possibilité de le faire. Notre objectif est donc de lui apporter le maximum d’informations à ce sujet. Dans ce chapitre, nous définirons les besoins du MF1 pour atteindre son objectif : - en premier lieu, l’identification des objectifs pour le MF1 et donc ce qu’il attend d’un Initiateur - suivront les apports nécessaires qu’il attend sur : • le nouveau cursus • les nouvelles responsabilités liées au rôle de Tuteur • les notions de pédagogie de 2ème degré • les erreurs à éviter - puis nous évoquerons des éléments complémentaires tels que : • la gestion des épreuves physiques • les apports complémentaires (être formateur, le contrôle continu,…) - enfin, la logistique qu’il devra appliquer à son programme de formation 5.1 Objectifs Pour les MF1, l’objectif final est aussi clair que simple : avoir des éléments afin de former des stagiaires Initiateurs et les amener de manière positive à l’examen. Pour cela il est impératif de les sensibiliser sur le travail personnel qu’ils vont devoir fournir : actualisation de certaines notions théoriques (réglementation), rappels d’évidences pédagogiques vues lors de la formation au MF1 (le Manuel du Moniteur, terminologie…). Le deuxième point est l’aspect « pédagogie au second degré qu’ils abordent (normalement pour la première fois) ». Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 21 Outre ces 2 points de fond, les MF1 doivent : - prendre des informations sur ce qu’on attend d’un Initiateur un Initiateur est un technicien un Initiateur est un pédagogue un Initiateur est un organisateur et un animateur - rencontrer d’autres MF1 du département ou d’ailleurs : échange de moyens (programme, cours, séance) - rencontrer des MF2 - permettre de connaître les instances tel que CTD, CTR, Collège des Instructeurs 5.2 Apports « pédagogiques » indispensables aux MF1 5.2.1 Le nouveau cursus Comme toute chose nouvelle, il est nécessaire d’expliquer ce nouveau cursus et les raisons pour et dans lesquelles il est apparu. Sa mise en place a été motivée à la suite d’une consultation générale des Clubs, des Moniteurs et des Initiateurs euxmêmes. Cela a entraîné un changement dans la façon de procéder au sein de la FFESSM : - prise en compte de la formation continue - simplification et allègement de l’examen ponctuel - valorisation des MF1 par leur rôle de formateurs et de tuteurs - nouvelles prérogatives de l’Initiateur Afin que le MF1 puisse présenter et répondre aux questions des futurs Initiateurs, les points suivants sont à traiter : - - - l’examen : • les conditions de présentation • les épreuves et plus particulièrement celle dite du « mannequin » • la pondération des épreuves les unes vis-à-vis des autres • l’évaluation des épreuves et ses critères (voir tableau en annexe paragraphes 7.5 et 7.6) • différents aspects d’un examen : notes éliminatoires, pas d’autoévaluation,… le stage initial • les conditions d’accès • son contenu (réglementation, pédagogie générale et pédagogie spécifique) le stage en situation • son déroulement • le rôle du Tuteur • son contenu (acquisition des groupes de compétences 1,2 et 3) Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 22 Afin de ne pas alourdir le présent document, il n’est pas indiqué précisément les contenus des différents stages et examen. Pour de plus amples informations, il est demandé au lecteur de se rapprocher du Manuel du Moniteur FFESSM. Durant cette présentation, il est important de démystifier ce nouveau cursus pour le MF1 : - vis-à-vis du futur Initiateur, afin qu’il lui transmette un message positif et le rassure sur le déroulement du cursus - vis-à-vis de lui-même afin qu’il connaisse son rôle et se rende compte que sa charge de travail ne sera pas plus importante, mais qu’elle sera légitimée. Enfin, dans ce thème, il peut être envisagé d’aborder un bilan sur les examens de ces dernières années (anciens et nouveaux cursus) afin de démontrer aux futurs Tuteurs que leur travail sera (certainement) récompensé, même dans cette nouvelle formule. (voir annexe paragraphe 7.1) 5.2.2 Responsabilité du tuteur Même si nous avons d’ores et déjà défini dans le chapitre « 4 » ce qu’est un Tuteur, il est opportun de clarifier les points à énumérer avec le MF1 : - responsabilité du MF1 Avec l’arrivée du nouveau cursus, le MF1 est pleinement responsable des stagiaires qu’il forme. Il doit désormais apposer sa signature afin d’autoriser une personne à se présenter à l’examen. Il engage donc sa responsabilité tant sur la formation qu’il a pu donner que sur les facultés du stagiaire Initiateur à prendre son rôle d’Initiateur au sérieux (tout du moins au début). Il sera peut-être amener à répondre de sa position devant les membres du Jury d’examen s’il est présent ou devant la CTR s’il est convenu que sa décision n’était pas la bonne. - validation du livret Le MF1 va devoir valider les différentes séances du stage en situation. Le fait d’apposer sa signature l’engage. 2 aspects doivent l’interpeller : • il va devoir suivre une progression logique • savoir interpréter les objectifs des aptitudes demandées dans le livret Aussi, lorsqu’une séance aura été réalisée par ces stagiaires Initiateurs, peut-être auront-ils abordé, atteint ou valider une compétence… ou plusieurs. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 23 Prenons un exemple : Imaginons qu’un MF1 fasse travailler ses stagiaires Initiateurs en leur demandant de travailler sur une séance pédagogique basée sur le « poumon ballast » pour des niveaux I. Durant la séance, ils aborderont sans doute les raisons qui amènent un plongeur à utiliser le « poumon ballast », notamment sur un aspect théorique, mais aussi entreront-ils dans le sujet pratique lui-même, voire comment mettre en place l’organisation d’une telle séance… en mer ou en piscine. Enfin, notre MF1 ayant à sa disposition une séance de 2 heures, aura prévu de faire travailler ces stagiaires sur le sauvetage d’un syncopé. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 24 Il aura donc la possibilité au terme de cette séance de valider plusieurs aptitudes : VALIDATION DES SEANCES GC 2 Pédagogie en scaphandre dans l’espace proche 8 séances minimum sont nécessaires à la validation Date Enseignement de la 25/09/04 plongée avec scaphandre : … -Plongeur Niveau 1. … …. Commentaire Sécurité : oreilles… Validation Tuteur Momo le Mono VALIDATION DES SEANCES GC3 Transmission des connaissances au niveau 1 Pour la validation de la première aptitude, 4 Séances au moins sont nécessaires. Date Etre capable de présenter et de transmettre des connaissances théoriques. 25/09/04 Commentaire Bonne approche Validation Tuteur Momo le Mono …. FORMATION ET EVALUATION DU SAUVETAGE EN SCAPHANDRE Etre capable de porter assistance à un plongeur au fond en scaphandre , et de le tracter sur au moins 25m . Au moins deux sauvetages doivent avoir été réussis durant la formation . Date 22/09/04 Prise au fond A revoir Remontée OK Détresse ou Appel OK Tenue Etat Et Physique Remorquage A revoir OK Commentaire Et Validation Tuteur Prise détendeur Momo le Mono Le cas de signatures de complaisance se posera toujours. Nous ne traiterons pas de ce cas ici. Le Jury et le délégué CTR sont à même de juger de ce type de comportement et d’en référer à l’intéressé voir aux instances fédérales concernées (Club, CTD, CTR…) Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 25 5.2.3 notions de pédagogie de second degré En terme de pédagogie, il n’est pas question de façonner un MF2 en une demijournée, voir 2 jours. Il faut cependant donner au MF1 quelques notions de 2ème degré. Pour cela, essayons de savoir quels sont ces besoins pour atteindre ses objectifs, à savoir donner les moyens à ses stagiaires de passer avec succès leur examen : le stagiaire Initiateur aura besoin de connaître à qui il a affaire : le MF1 lui apprendra les différents publics et ce que la FFESSM attend d’eux. - le stagiaire Initiateur aura besoin de faire passer un message : le MF1 devra donc lui donner des moyens de communiquer ou tout du moins lui expliquer les fautes à éviter comme par exemple : • l’emploi de certains mots à éviter pour ne pas stresser (voir effrayer) • ne pas froisser ou ne pas « coincer » un plongeur • le plus concret est le baptême et la façon d’y aborder , sans l’employer la notion « d’accident » : § comment évoquer l’équilibration des oreilles § comment évoquer le fait de ne pas arrêter sa ventilation - le stagiaire Initiateur aura besoin de structurer son cours : le MF1 lui apportera la façon de construire un cours, mais aussi l’enchaînement de plusieurs cours. Il aura ainsi besoin de quelques thèmes à maîtriser : • notions d’objectifs • notions de progressions • notions d’organisation de cours • notion d’évaluations • notions de communications (notions : mots à éviter par exemple) Chacun de ces thèmes devront être abordés avec les stagiaires Initiateurs et certains d’entre eux permettront d’aborder d’autres éléments de pédagogie (évocation « d’analyse de cause d’échec » dans la notion d’évaluation, par exemple). Le MF1 devra donc être sensibilisé aux principales différences entre la pédagogie de 1er et de 2ème degré. Pour ce faire, un tableau de synthèse est proposé en annexe paragraphe 7.9 - Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 26 5.2.3.1 Définition d’objectif La définition de certains termes et de leur utilisation permettront aux MF1 de mieux les utiliser : Définir un objectif : performance observable condition critère décrire une activité de l'élève identifiable par un comportement observable (le verbe doit être un verbe d'action) décrire les conditions dans lesquelles le comportement doit se manifester (quel matériel utiliser, en combien de temps etc...) décrire le critère permettant de savoir si l'objectif est atteint Définir les différents types d’objectifs - de séances - intermédiaires - finaux A partir de cette discussion autour d’un sujet que le MF1 est censé avoir vu lors de sa propre formation de cadre, il en découle que ces stagiaires vont devoir eux aussi y apporter une réflexion. 5.2.3.2 progression : comment l’aborder Les MF1 utilisent tous (enfin, l’espérons-nous), le Manuel du Moniteur. Ils y trouvent la plupart du temps toutes les informations nécessaires pour permettre aux plongeurs d’acquérir un niveau I ou II : il y est abordé les savoirs, les savoir-faire, les savoir-être à acquérir, mais rien n’indique la façon de les aborder, encore moins de les organiser de façon à en faire une suite logique, selon des critères tels que : - le public selon le public concerné, il ne sera pas proposé le même type de progression : • les enfants sont en général spontanés : de nombreux aspects théoriques pourront être « schintés » • les adolescents exigent souvent de l’activité : place à une progression ludique, voire utilisant la compétitivité (il faudra donc être vigilant à ce sujet) • les adultes sont plus réservés et parfois conservateurs. Il faudra en général argumenter, et parfois reculer pour mieux sauter • bien évidemment, le niveau, la vitesse de compréhension, de réalisation des plongeurs, seront autant de paramètres à prendre en compte dans la progression Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 27 - le mode de formation l’exemple typique est la formation du niveau I ou II proposée sur une saison ou sur une période bloquée relativement courte (1 ou 2 semaines) • sur une saison, les cours s’échelonnent en général à raison d’un par semaine. Il est souvent nécessaire de faire des rappels sur les cours précédents. Les acquis des cours précédents sont parfois oubliés et certains automatismes ne sont pas acquis. • Sur un stage bloqué, les acquisitions se font plus rapidement. Il est aisé d’utiliser un travail de la veille dès le lendemain sans être obligé dans faire de longs et laborieux rappels. Si dans le premier cas, la progression est moins rentable, il n’est pas évident qu’elle n’en soit pas moins efficace dans la mesure où il aura fallu vérifier, voire ré-évaluer à chaque séance. - le ou les objectifs à atteindre Selon le ou les objectifs à atteindre, les façons de progresser peuvent être différentes : • certaines demanderont la mise en place de pré-requis : avant de pouvoir réaliser le travail de remontée contrôlée individuelle, il sera nécessaire d’acquérir une certaine maîtrise du lestage, du poumon ballast, de l’utilisation de repères externes… • certaines pourront être aborder de manière indépendante et placées indifféremment dans la progression. - le lieu Le lieu est un élément important dans le choix d’une progression. Prenons un exemple : les débutants doivent acquérir des notions de sécurité telles que, la remontée sur expiration, le lâcher et reprise d’embout, le vidage de masque, le palmage de sustentation. Chacun de ces thèmes pourra être abordé lors d’une séance spécifique, mais imaginons que : - nous soyons en mer : la remontée sur expiration et le palmage de sustentation devront être abordés en premier lieu - en revanche, dans une piscine de 1,80 m de profondeur où les stagiaires ont la possibilité d’avoir pied, cela devient moins évident, et le lâcher et reprise d’embout pourra être évoqué très rapidement. Lors du stage, il pourrait être traiter quelques exemples afin qu’ils puissent mettre en situation leur stagiaire Initiateur très rapidement. Outre un travail sur ces différents critères qui pourront être abordés par un échange sous forme de discussion, un travail sur les types de sujets à faire travailler par les stagiaires Initiateurs pourra être mise en place. Chaque sujet traité permettra d’aborder un critère à la fois dans le début de formation, puis 2, jusqu’à savoir gérer l’ensemble des critères rencontrés. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 28 Tout comme le stagiaire Initiateur devra mettre en place une progression vis-à-vis des plongeurs, le MF1 proposera lui aussi une progression, notamment en faisant travailler ces stagiaires sur des sujets - allant du plus simple au plus compliqué - apportant à chaque fois des éléments nouveaux : • public différent • lieu différent • moyens de communication différents • objectifs différents (différence de niveau par exemple) Le stagiaire Initiateur pourra avoir plusieurs statuts durant son apprentissage. Il sera successivement : - en début de formation - en milieu de formation - proche de l’examen Progression Thème principal Objectif Plan de cours Notions de progression … Educatifs Evaluation … Début de formation +++ +++ +++ Milieu de formation ++ ++ ++ Fin de formation Exemple + + + Le vidage de tuba Le baptême Panne d’air ++ + +++ +++ Perf. Apnée Capacité niv I L’idée étant que le MF1 recherchera chez son stagiaire Initiateur à lui faire travailler 1 ou 2 thèmes maximum par cours. Une fois un thème acquis, il pourra envisager d’apporter un élément complémentaire, tout en évaluant les thèmes déjà acquis. Un certain nombre de thèmes est nécessaire à acquérir pour prétendre à l’Initiateur. Débattre sur ceux-ci lors du stage avec le MF1 sera un support précieux. Ainsi, le MF1 pourra-t-il faire travailler un stagiaire sur un même sujet, mais en l’évaluant sur des thèmes (conditions et critères) différents, parce qu’il aura acquis de la connaissance et de l’expérience. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 29 Prenons un exemple : Un MF1 fait travailler son stagiaire sur un même sujet : « le vidage de masque à un niveau I », à 3 périodes différentes de sa formation. Ce MF1 axe son travail sur 4 thèmes : la communication, les éducatifs, la progression, l’évaluation. Le stagiaire a d’ores et déjà acquis la « notion d’objectifs » : - en début de formation, le MF1 aura apporté à son stagiaire de nombreux éléments sur la communication et quelques uns sur les éducatifs, les autres thèmes ne seront que très peu abordés. - en milieu de formation, le MF1 aura eu l’occasion de travailler sur la progression, les éducatifs étant encore très présents. La communication est un thème désormais acquis, l’évaluation encore trop compliquée à aborder. - Enfin, la fin de formation sera le moment de donner des éléments sur l’évaluation, les autres thèmes étant désormais acquis. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 30 Il est alors possible de schématiser cette progression avec le MF1 : Vidage de masque communication progression 4 3 2 1 0 début de formation éducatif évaluation Vidage de masque communication temps progression 4 3 2 1 0 milieu de formation éducatif évaluation Vidage de masque communication progression 4 3 2 1 0 évaluation Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com fin de formation éducatif Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 31 Dans l’absolu, l’ensemble des thèmes est important, et le graphe parfait ne devrait-il pas être celui-ci ? Vidage de masque communication progression 4 3 2 1 0 évaluation Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com avant examen éducatif Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 32 5.2.3.3 plan de cours : « comment organiser un cours » Il est nécessaire de donner aux MF1 des outils pour pouvoir organiser ses cours et les animer. Le MF1 aura devant lui un stagiaire qui découvre la construction de cours. Réaliser avec le MF1 une fiche d’aide à la construction d’un cours qu’il pourra proposer par la suite, lui donne un outil qu’il pourra exploiter avec ces stagiaires Initiateurs. Il n’est pas nécessaire de finaliser ce type de produit durant le stage, mais peut-être lui proposer de la construire durant le stage en situation. Une proposition de fiche est en annexe paragraphe 7.7 5.2.3.4 Quelques méthodes pédagogiques pour mieux communiquer - Il faudra aborder les différentes méthodes pédagogiques exploitables. Il pourrait être envisagé lors du stage, de démontrer cette utilisation multiple par le cadre de 2ème degré et de travailler sur un transfert du travail du MF1 vers son stagiaire, puis du stagiaire vers le plongeur • centrées sur la parole MF2 vers MF1 Exposé Différentes méthodes pédagogiques Nécessité de préparer une séance Explication Méthode interrogative • Rappel de la formation de MF1 : qu’est-ce qu’un objectif démonstration RC et RP Pourquoi maîtriser soimême un geste technique avant de l’enseigner Demander les points clefs d’un geste technique maîtrisé par un stagiaire Stagiaire vers plongeur La faune dans la Rance Pourquoi souffler en remontant Demander le matériel nécessaire à mettre dans son sac pour pouvoir plonger en tant que n I centrées sur l’action MF2 vers MF1 découverte MF1 vers Stagiaire Mise en place d’une fiche d’aide à la construction d’une séance Comportement durant un jeu de rôle MF1 vers Stagiaire Mise en situation avec un jeu de rôle (MF1 en élève plongeur) Un sauvetage palmes Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Stagiaire vers plongeur Découverte de Mariotte avec outil (ballon, bouteille) Les différentes utilisations possibles d’un gilet Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 33 Pour chacune des méthodes, il faudra y ajouter les principes et les critères de réussite ainsi que les fautes à éviter Exposé Explication Méthode interrogative découverte démonstration principes débattre justifier questionner Points clefs clarté décrier – interpréter - expliciter faire participer Fautes à éviter longueur juger les réponses principes Form : faire faire Stag : faire dire Stag : dire Points clefs Laisser les acteurs s’exprimer Fautes à éviter Tout ne peut être découvert (RSE par exemple) Form : faire et dire Stag : faire faire Stag : faire dire Bien maîtriser la technique ou la théorie Ne pas maîtriser la technique ou la théorie Les méthodes seront adaptées au public et à l’objectif à atteindre et variées pour éviter la démotivation. 5.2.3.5 Les outils pédagogiques Les outils pédagogiques sont nombreux et pas pour autant disponibles partout, notamment dans un milieu associatif, qui plus est au bord d’un bassin ou de la mer. Il convient cependant de discuter des outils mis à disposition de l’Initiateur afin que le MF1 puisse lui indiquer la meilleure façon de les utiliser : - Le tableau (noir, blanc) même sur le bord du bassin pour expliquer un exercice ou justifier par un schéma une explication - Le rétro/vidéo projecteur, voire diapositives et film pour apporter une motivation complémentaire avant ou après une plongée (présentation de la faune et de la flore à des débutants par exemple) - Les maquettes (la fameuse poupée « B…. ». pour le canard) ou planche pour illustrer une technique sur le bord de l’eau. Il faudra cependant rester prudent sur les préconisations faites. En effet, de nombreuses fois, des outils sont utilisés lors des examens, mais ne le sont plus lors des formations réelles. Il est donc conseillé de rester réaliste et de discuter d’outils parfois plus rustiques, mais qui restent disponibles… tout le temps ! Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 34 5.2.3.6 L’évaluation Même si l’Initiateur n’a pas la possibilité de valider un niveau, il pourra participer aux jurys de niveau I, voir valider les compétences de ce niveau s’il devient E2. De toute manière, il participera à un cursus de formation et il sera donc amener à évaluer. Le MF1 devra donc apporter à son stagiaire Initiateur les notions : - Evaluation prédictive : vérifier le niveau acquis - Evaluation formative : vérifier ce qui a été appris en cours de formation - Evaluation normative : vérifier par rapport à un référentiel tel que le Manuel du Moniteur. 5.2.3.7 Organisation : sécurité, mise à disposition du matériel Dans notre cadre, ce thème ne devrait pas être traité avec les MF1 mais simplement évoqué. En effet, c’est un sujet que le MF1 connaît bien et le simple fait de le rappeler devrait l’inciter à le traiter avec ses stagiaires Initiateurs. 5.3 Quelques erreurs à éviter Lors de la formation des Initiateurs, les E3 sont susceptibles de faire quelques « erreurs de jeunesse ». Tant que faire se peut, il est souhaitable de leur permettre de ne pas les commettre : - à tout instant l’acte pédagogique doit rester prépondérant par rapport à la préparation physique, même si à l’examen la valeur des coefficients ne donnent pas toujours raison à cette remarque. Il est cependant demander en premier lieu à un Initiateur de savoir communiquer sa passion… le sauvetage en milieu artificiel ne demandant pas un effort sur-humain. Pour ce qui est des E2, l’examen niveau IV permet au candidat de démontrer leurs capacités physiques. - L’utilisation de fiches de suivi de stagiaires doit être vivement réfléchie : cela peut rendre très rigide une formation et empêcher une adaptation - Adapter la progression au niveau de plongeurs = formations plus rapides. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 35 5.4 Apports nécessaires aux MF1 pour gérer la préparation physique Le stagiaire Initiateur sera amené à démontrer des capacités physiques et techniques durant le stage en situation mais aussi à l’examen. Il faudra l’aider dans cette entreprise : le MF1 sera donc confronté à cette préparation. Ce dernier possède une expérience non négligeable à ce sujet, grâce à sa formation notamment. Il ne sera pas nécessaire de s’étendre sur cet aspect, mais s’en doute faudra-t-il aborder. Définir les objectifs à atteindre avec ces stagiaires permettra de mettre en place des éléments permettant de valider ou non ces capacités physiques et techniques. Les points clés suivants devront donc être rappelés : - définir les objectifs, afin d’amener les stagiaires au niveau requis. Cela doit nécessairement faire réfléchir sur les critères permettant de valider cette compétence sur le Livret pédagogique. En effet, les conditions d’exécution du sauvetage en scaphandre seront différentes pour un Initiateur que pour un niveau IV, puisque l’Initiateur n’évoluera que dans l’espace proche. • du sauvetage scaphandre • des sauvetages mannequin avec et sans palmes - évaluer la valeur physique et technique des stagiaires : cette évaluation est importante, d’autant que le niveau de plongeur chez les stagiaires Initiateurs est très hétérogènes. En effet, les niveaux s’échelonnent du niveau II ayant peu d’expérience au niveau IV en ayant plus. • faire des tests • résoudre les problèmes posés • déterminer la condition physique et technique de chaque stagiaire - élaborer un plan d’entraînement : il faudra insister sur le fait de devoir planifier dès le début de la formation cet aspect. Acquérir la bonne condition physique n’est pas toujours chose aisée pour tout le monde et résoudre les problèmes techniques au dernier moment risque d’être une source d’angoisse et donc d’échec. En s’y prenant très tôt dans la formation, cela permet de mieux se consacrer, jusqu’au terme de la formation à la partie réellement nouvelle chez le stagiaire Initiateur, c’est-à-dire la pédagogie. • planification • programmation 5.5 Apports complémentaires aux MF1 Certains MF1 éprouvent des besoins spécifiques. Durant le temps consacré avec eux, il est nécessaire de s’octroyer un moment pour y répondre. Les thèmes les plus souvent rencontrés –mais la liste est loin d’être exhaustive-, sont évoqués ci-après : Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 36 5.5.1 Les limites de l’Initiateur L’une des questions qui revient le plus souvent est « jusqu’où doit-on aller avec un Initiateur ». L’une des difficultés pour les MF1 devenus Tuteur sera d’éviter de faire de leurs Initiateurs des clones en leurs donnant pour seule frontière les limites de profondeur. Certes, l’une des premières différences est cette autorisation à enseigner dans tel ou tel espace. Cela n’est pas la seule limite : - l’Initiateur enseigne du débutant au niveau II - l’Initiateur est Directeur de Plongée dans un milieu artificiel - il est demandé à l’Initiateur d’apporter les bases de notre activité et de les corriger si possible et si nécessaire, mais il doit toujours pouvoir s’appuyer sur un cadre E3 ou E4 pour répondre au cas les plus délicats. - Sur des problèmes de base, l’Initiateur peut être amené à : • observer une erreur • identifier le problème • trouver une solution au problème • mettre en place cette solution • évaluer que le problème est résolu De toute évidence, cette analyse ne sera menée par un Initiateur que dans un cas simple. Il est donc possible d’aborder quelques axes de réflexions pour résoudre quelques problèmes simples. - L’Initiateur doit pouvoir créer et diriger une séance « simple » de plongée (les séances de type « synthèse » seront réservées aux E3, E4 ou Initiateurs expérimentés) - L’Initiateur participera à l’élaboration d’un programme de formation mettant en œuvre une progression sous la tutelle de E3 ou E4. - L’Initiateur doit pouvoir s’appuyer sur un E3 ou E4 pour adapter ses séances aux besoins du ou des plongeurs dont il a la charge. 5.5.2 actualisation des connaissances Afin de pouvoir délivrer, commenter, expliquer certaines notions théoriques, le MF1 aura peut-être besoin de ré-actualiser ses connaissances. Si les connaissances théoriques classiques du niveau I et II devraient être acquises, les éléments concernant la réglementation risquent d’être trop souvent bien lointaine dans les esprits. Ainsi, sur cette partie à aborder, il sera nécessaire de mobiliser le MF1 sur ces connaissances : - concernant le contenu théorique du niveau I et II, un simple rappel, non pas du contenu, mais du niveau théorique à atteindre pourra-être réalisé, en utilisant une discussion rapide. L’exemple le plus flagrant étant les lois de « Henry » et de « Dalton » à aborder au niveau I et II : faut-il les aborder et si « oui », comment si prend-on ? Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL - Page 37 l’aspect relatif à la réglementation est important. En effet, le MF1 sera dans l’obligation d’apporter à ces stagiaires des éléments nouveaux de réglementation, notamment en ce qui concernant le rôle de Directeur de Plongée. Les informations doivent être d’actualité, vraies et les plus exhaustives possible dans le cadre de notre activité. Cependant, le temps ne pourra pas permettre de réaliser une mise à niveau à ce sujet. Il sera important de mobiliser les esprits des MF1 sur ce sujet afin qu’il pratique une ré-actualisation. 5.5.3 Comportement du « formateur » Ce thème peut être évoqué de la part des MF1 de 2 manières : - soit il s’agit d’une crainte personnelle du MF1 de se retrouver face à un stagiaire Initiateur au caractère quelque peu énigmatique - soit le MF1 souhaite donner des éléments à ces stagiaires Initiateurs sur les divers caractères auxquels ils seront exposés face à leurs élèves plongeurs. La problématique est identique, et le comportement du Formateur sera le même. 5.5.3.1 Relationnel Selon le relationnel du Moniteur (MF1 ou Initiateur), il sera privilégié l’objectif à atteindre ou la personne ciblée Comportement Directif Laxiste Démagogue Participatif Objectif à atteindre Personne ciblée J L L J L L J J 5.5.3.2 Attitude et comportements Certaines attitudes et autres comportements peuvent avoir une influence sur le message à faire passer, que ce soit pour le MF1 vis à vis de son stagiaire Initiateur que pour le futur Initiateur envers ses plongeurs : - voix • vigilance sur les caractéristiques : intonation, volume, débit (moyenne de 150 mots/mn) • utilisation de silence • articulation (voir annexe paragraphe 7.2) - regard • circulaire - gestuelle • amplitude et souplesse • accompagner les messages en ponctuant et renforçant les points clés • utiliser les espaces • respecter la « bulle intime » - image (look) • présentation • prestance, charisme • adaptabilité : vocabulaire,… Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 38 5.5.4 Le contrôle continu L’obtention du diplôme d’Initiateur passe désormais par 2 étapes : - un contrôle continu - un examen final Loin de débattre longuement sur la controverse du choix entre ces 2 possibilités, les futurs Tuteurs seront peut-être intéressés par connaître les avantages et inconvénients de chacun des 2 systèmes : - l’évaluation terminale (ou examen) • est souvent jugée comme étant injuste et hasardeuse. • ne représenterait pour certains que la performance du moment et par conséquent elle ne permettrait pas de traduire la réalité de l’investissement fourni. - à contrario, le contrôle continu • établirait une égalité des chances pour tous • limiterait les risques « d’accident » pour le bon stagiaire • obligerait à travailler régulièrement • relativiserait l’aspect définitif des résultats et revaloriserait l’action régulière des Moniteurs En revanche, il est possible de s’interroger sur la pertinence de la notion d’égalité. En supprimant l’anonymat, le contrôle continu ne supprime-t-il pas du même coup l’objectivité ? et que dire encore de la signification des notes au sein des équipes pédagogiques ou de l’indépendance des Moniteurs. Finalement, le nouveau cursus a opté pour un compromis : si le système actuel d’évaluation des stagiaires Initiateurs prend en compte leurs travaux notés sur le Livret Pédagogique, il insiste sur les exercices surveillés plus décisifs, tel que l’examen final. Dans les faits, il s’agit d’un contrôle semi-continu que nous acceptons généralement comme satisfaisant et suffisant. Et le jury peut examiner le Livret Pédagogique et faire intervenir le contrôle continu pour « repêcher » le candidat malheureux. Question de bon sens: celui qui a travaillé régulièrement mérite de réussir et ne doit pas être victime des circonstances. Il y a là une leçon fondamentale à retenir: les modalités d’évaluation importent peu car c’est toujours le travail qui compte. Il est important que les E3 comprennent l’importance de ce contrôle continu et de l’utilisation du Livret Pédagogique. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 39 5.5.5 Organisation de la saison Aux dires des MF1 qui ont suivi un stage initial Initiateur, ce nouveau cursus est : « cohérent et intéressant. Il responsabilise les MF1 et les Clubs dans la formation des E1 et E2…. Il a toutefois l’inconvénient d’être très prenant, demande beaucoup de temps et d’effort, ce qui peut rebuter des candidats… ». Autrement dit, les MF1, s’ils ont l’habitude d’organiser des formations de plongeurs sur une saison ou sur une plus courte durée (1 ou 2 semaines par exemple), sont quelque peu inquiets quand au travail à fournir pour leurs stagiaires « Initiateurs ». En effet, généralement ce type de formation se déroule sur la période « creuse » de la saison, c’est-à-dire durant l’hiver, entre les mois d’octobre et de Mars, soit 5 mois. Devant ce travail nouveau et cette organisation à mettre en place, il est possible de les orienter. 5.5.5.1 Information sur la formation Il est indispensable d’informer les acteurs directement ou indirectement liés à l’action de formation prévue. - recueillir les inscriptions des participants ayant choisi en toute connaissance de cause cette formation - informer l’environnement proche (Présidents, autres Moniteurs du Club par exemple) des possibilités offertes en matière de formation et de planifications à envisager - permettre aux participants de se préparer à leur formation : concevoir un document d’information (extrait du Manuel du Moniteur…) - Transmettre les objectifs, programmes et dates de la formation. 5.5.5.2 Les questions à se poser 6 étapes interdépendantes et à harmoniser les unes par rapport aux autres, en se posant des questions : 1. Quels objectifs de formation ? • que veut-on que les stagiaires Initiateurs sachent, sachent faire ou sachent être après la formation ? 2. Quelle population concernée ? • niveau des stagiaires Initiateurs • pré-requis nécessaires (nombre de plongée, expérience…) • nombre de participants 3. Quelles contraintes • durée • lieu • moyens disponibles Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 40 4. Quels contenus • il s’agit de disposer de la trame précise et chronologique du cours/séance à animer. • Mise en place d’un synopsis : voir un modèle en annexe paragraphe 7.3 5. Quelles méthodes pédagogiques • il y a des cas où il faut utiliser des méthodes qui favorisent la participation des stagiaires Initiateurs, d’autres où l’information à transmettre ne nécessite ou ne permet pas l’échange. • C’est l’objectif pédagogique qui indique la meilleure méthode pédagogique à adopter, mais aussi les conditions de la formation, les caractéristiques de la population ciblée, la durée de la formation… • Aide au choix : voir tableau comparatif en annexe paragraphe 7.4 6. Quels supports pédagogiques 5.6 Le stage en situation Lors du stage en situation, outre l’utilisation des informations présentes, de nombreuses autres questions viendront à l’esprit des désormais Tuteurs. C’est un constat qui a été fait par la plupart de Moniteurs ayant participés à des formations départementales notamment où l’échange est favorisé. Une fois certaines compétences acquises durant le stage initial, il restera à gérer correctement ce stage en situation, voir participer à des formations départementales. Ce mémoire n’ayant pas vocation à répondre à cela, l’auteur laissera au lecteur le choix d’y penser, d’en débattre et peut-être même de proposer des solutions au travers une autre mémoire (NDLA : pour de plus amples informations sur les formations Initiateurs Départementales, lire mémoire d’instructeur régional : : « La formation des Initiateurs dans un cadre départemental », de PierreYves COLIN MF2). Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 41 5.7 Logistique Le stage initial Initiateur peut être réalisé sur 2 jours continus ou fractionnés sur un délai de un mois. Afin de faciliter la réflexion, un étalement semble le plus adapter. L’animation est bien évidemment réalisée par un MF2 ou Instructeur, mais une intervention de plusieurs encadrants est souhaitable pour une pluralité de l’information. A ce titre rien ne doit empêcher des encadrants de 1er degré d’intervenir si l’intervention est opportune. Hors mis les frais de repas et de frais kilométriques qui restent à la charge du MF1, il serait inopportun de faire payer quoique ce soit aux MF1 : ne vont-ils pas, par la suite, prouver leur motivation en rendant le service qui consiste à former des futurs Initiateurs ? 5.8 Stage Initial : planification Lors du stage initial, la cohabitation des 2 populations (stagiaires Initiateurs et stagiaires Tuteurs) peut permettre : - s’établir des liens - de réaliser des échanges - de commencer le travail qui devra continuer lors du stage en situation. Cependant, le niveau d’information que les cadres de 2ème degré doivent faire passer à l’une ou l’autre des populations n’est pas toujours le même, voire les informations peuvent être différentes (notions de pédagogie au second degré pour les futurs Tuteurs par exemple). Aussi, durant le stage serait-il possible d’utiliser des moments de cohabitation et des moments où le groupe sera séparé. Un exemple de planning est proposé en annexe paragraphe 7.10 Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 42 6 Proposition/Conclusion L’apport effectué lors du stage initial Initiateur ou lors du stage initial MF2 doit être réel et ne pas rester un vain mot. Tous les MF1 désireux s’engager dans la formation de cadre de premier niveau n’ont certainement pas le souhait de s’engager dans un cursus ouvrant les voies du MF2. De plus, nous avons vu que le contenu à donner à ces MF1 est aussi dense que nécessaire. Proposer une formation lors d’un stage commun avec la présence des futurs Tuteurs et de leurs futurs Stagiaires, n’est certainement pas la meilleure des solutions : - risque de mise en cause de la crédibilité de certains Tuteurs devant leurs futurs stagiaires. lourdeur dans l’organisation : il faut pouvoir faire de la pédagogie de 1er et 2ème degré en simultané. la durée du stage en commun peut paraître trop court pour aborder efficacement les 2 populations. trouver les MF2 pour gérer tous types de stagiaires devient vite un problème. S’il faut effectuer cet apport (primordial dans ce nouveau cursus), il est souhaitable qu’il se fasse sous forme d’une nouvelle compétence demandée aux MF1. Pour ne pas alourdir la formation du MF1 et ne pas le perturber en abordant de la pédagogie de 2ème degré, il faut impérativement dé-corréler cette compétence de la formation actuelle du MF1. Aussi, à la suite de l’obtention du MF1, afin de devenir Tuteur d’Initiateur, la CTN pourrait inclure dans le Carnet pédagogique une nouvelle compétence obtenue à la suite d’un stage de 2 jours et validée par un MF2 (sous la responsabilité de la CTR). A contrario de ce qui est fait actuellement, ce stage serait réalisé de manière indépendante de celui proposé aux stagiaires Initiateurs. La signature de ce cadre 2ème degré ouvrirait alors les portes à ce tutorat. Cette solution se rapproche de celle faite aux Initiateurs possédant le niveau 4, à qui la FFESSM propose de participer à un stage de « perfectionnement » à l’encadrement dans la zone médiane. La différence sur le principe serait que la compétence pour devenir Tuteur serait obligatoire pour assumer ce rôle. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 43 Il pourrait alors être proposé ce type de document à insérer dans le Carnet Pédagogique : VALIDATION DU STAGE « TUTEUR » UC8 Module complémentaire –réservé aux titulaires du E3 – non obligatoire pour présenter l’examen Etre capable de mettre en place une formation Initiateur, d’en faire le suivi et de valider les compétences pour ce présenter à l’examen d’Initiateur. Aptitudes Dates Commentaires Validation moniteur deuxième degré N° N° Licence Signature Etre capable de concevoir un stage en situation afin de préparer des Initiateurs et d’en faire le suivi dans le cadre d’un contrôle continu. Etre capable d’apporter les éléments permettant la préparation physique d’un Initiateur. Etre capable d’apporter des éléments de pédagogie 2ème degré à un Initiateur, notion : - d’objectif - de progression - de communication - d’évaluation Etre capable de valider les compétences nécessaires à la présentation à l’examen d’Initiateur MF2-BEES2IR-IN * * rayer la mention inutile En revanche, si ce type de solution est adopté : - quels arguments devrons-nous apporter aux MF1 pour qu’ils acceptent de participer à ces stages alors qu’ils se seront d’ores et déjà énormément investis pour leur examen MF1. Nous devront avoir des éléments pertinents pour leur donner l’envie de se remettre à la tâche. - Les CTR auront-elles suffisamment de moyens pour mettre en place cette nouvelle activité ? Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 44 7 Annexes 7.1 Quelques chiffres sur les examens Initiateurs en BPL nombre de candidats total de reçus taux de réussite général nombre d'examen moyenne de candidats/examen 2004 134 120 89,55 % 10 13,4 2003 251 198 79 % 14 17,9 2002 175 133 76 % 10 17,5 2001 188 153 81 % 13 14,5 2000 199 153 77 % 14 14,2 S’il est possible d’observer que la saison 2004 a apporté moins d’Initiateurs (cela s’explique par le fait que toute nouvelle formule inquiète et « on laisse aux autres le plaisir d’essuyer les plâtres »), il n’en reste pas moins que le taux de réussite est le plus élevé : cela devrait en rassurer quelques-uns uns. 7.2 Aide à l’articulation Quelques petites phrases peuvent permettre de mettre en évidence qu’un travail d’articulation est nécessaire : « Ciel ! si cela se sait, ces soins sont sans succès » « le fisc fixe exprès des taxes excessives sur le luxe et l’exquis » 7.3 Modèle de synopsis pour organisation d’une saison Exemple : formation sur 5 mois d’octobre à mars En fin de mois mes stagiaires doivent être capables : Physique Péda Octobre Connaître les épreuves Remis en condition physique Connaître les épreuves Assimilation du stage Initial Connaissances L’épreuve de Réglementation Vision des autres connaissances à acquérir Novembre 30 % des épreuves sont faisables : sauvetage mannequin : 100 m + apnée : 3 séances de 30 minutes tenir 30s sans palme et avec mannequin Connaître les rudiments pour fabriquer une séance : Acquis la notion d’objectif et présenter un cours RC et RP acquis Cursus N1 acquis … Pour faciliter le choix des méthodes et des outils pédagogiques, le synopsis doit d’ores et déjà prévoir une alternance des sujets de type « plutôt actif » et des sujets de type « plutôt calme ». Cela repose sur des a priori quant à la façon de traiter tel ou tel sujet. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 45 Le synopsis de séance doit reprendre - l’objectifs - les objectifs intermédiaires - la durée - les méthodes et outils pédagogiques Exemple Objectif Objectif intermédiaire VDM Donner un cours à un niveau 1 contenus Méthodes/support Pré-requis : Dissociation Bucco-nasale Technique : VDM durée Démonstration et active 2 x 45 mn 7.4 Choisir une méthode pédagogique Information tirée du « Guide de Formation » de Institut Géographique Nationale Ce tableau permet de choisir une méthode en fonction de sa plus grande efficacité : - dans l’acquisition d’un savoir, théorique, procédural ou pratique - dans le cas d’une transmission d’un grand nombre d’informations - dans le cas de la formation d’un grand nombre de personnes (>15) Méthodes pédagogique Expositions et démonstratives Exposé Exposé participatif Démonstration Interrogatives Actives Acquisition D’un savoir D’un savoir D’un savoir théorique procédural pratique 4 3 2 3 2 1 3 4 2 3 1 2 2 1 4 Si grand volume d’infos à transmettre Si grand nombre de personnes à former (>15) 4 3 1 2 2 4 2 1 2 1 Indice 1 : méthode peu efficace Indice 2 : méthode moyennement efficace Indice 3 : méthode efficace Indice 4 : méthode très efficace Le formateur doit alterner les méthodes. Le changement de rythme est fondamental pour maintenir la motivation du groupe, au niveau d’attention et de participation. Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 46 7.5 Epreuves examen et critères d’évaluation Epreuves Réglementation Mannequin Pédagogie Critères 100 m Commentaires et limites Réponses exactes concernant le rôle de DP Réponses approximatives acceptées sur fonctionnement FFESSM chrono Apnée + récup faite ou non faite Mannequin Tenue (position de Voies aériennes) Distance (100m) Pas de hors sujet. Le sujet est traité pour le bon niveau de plongeur Compréhension du sujet Justificatif Le plongeur sait pourquoi il est là Objectif Le plongeur sait ce qu’il doit atteindre comme objectif et a pris connaissance des exercices qu’il va devoir réaliser Pré-requis Les pré-requis ont été vérifiés Educatifs Il y a présence d’exercices adaptés au sujet et au niveau de plongeur Difficultés L’Initiateur observe son plongeur et est capable d’identifier une difficulté Intérêt du cours L’initiateur sait varier les exercices, voire motiver les plongeurs par son vécu. Cours vivants, participatifs Sécurité Respect de la sécurité tant sur le plongeur (oreilles, SP,..) que sur l’organisation de la séance (adaptation des exercices –niveau, nbre de plongeurs, positionnement-, profondeur, rappel de consignes Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 47 7.6 Epreuves du contrôle continu et critères d’évaluation Epreuves Sauvetage avec scaphandre Mannequin Mannequin * Pédagogie * Transmission des connaissances Organisation Critères Intervention Commentaires et limites Rapidité d’intervention Mise en bouche et maintien du détendeur Prise et décollage Tour horizon Surface Maintien du détendeur Signe de détresse (direction) tractage Maintien du détendeur Distance de 25m Efficacité (qualité du palmage, position, trajectoire, endurance) Nage de 100 m Chrono (max 2 mn) Tenue du mannequin Tractage environ 1mn, puis se diriger vers un point d’appui Voies aériennes dégagées Sécurité Arrêté 98 (2000) Surveillance du bassin Encadrement adéquat Utilisation du lieu Mise en place Utilisation maximum des disponibilités (lieu, matos, encadrement) Gestion du temps Utilisation selon le niveau des plongeurs, des exercices proposés Préventions des accidents Connaissance les accidents possibles du débutant au niveau 1 et savoir comment les éviter (exercices à proscrire par exemple, profondeur d’exécution des exercices) Mettre en place le premier maillon de la chaîne de secours si nécessaire (alerte) Réglementation * Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 48 7.7 Exemple de fiche d’organisation d’un cours SUJET : Pourquoi fait-on ce cours Thèmes • • • • • Définition Objectifs Niveau Progression Evaluation 2 préparations • pédagogique • logistique Préparation pédagogique CONTACT présentation (qui est qui ?) Aptitudes physique et psy (comment çà va ?) motivation (que recherche-t-il ?) niveau (quels brevets, expérience) • TECHNIQUE nom de l’exercice : but = objectifs description démonstration = décomposition points clés fautes à éviter critères d’évaluation (connus de l’élève ?) essai de l’élève (comment, combien ?) • PRESENTATION DE LA SEANCE Qui, quoi comment où site sécurité : profondeur, oreille, masque… mise à l’eau moyens de communication spécifique révision : pré-requis… technique démonstration (faut-il en faire ?) essai de l’élève (comment, nbre) télégramme ERREURS LES VOIR, LES EXPLIQUER, LES CORRIGER si OK = extension de l’exercice dans l’exercice autre exercice autre activité si NOOK = arrêt ou autre activité • REALISATION DANS L’EAU Application • SORTIE = BILAN pour soi avec l’élève = perspective évaluation : les critères OK ou NOOK ? • Préparation logistique • • AIDE PEDAGOGIQUE autre moniteur autre élève MATERIEL Planche, bouée, gilet Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 49 7.8 Exemples de questions à se poser Dans certains domaines professionnels et industriels, ces questions appartiennent à des grilles d’analyse. Elles permettent de vérifier si l’ensemble des items à aborder dans une formation a été abordé : • Ai-je clairement défini le Thème, l’Objectif, le Plan ? • Ai-je facilité l’écoute des participants ? Comment ? • Ai-je suscité leur intérêt ? • Ai-je facilité leur compréhension (cas concret, exemple, illustrations…) ? • Ai-je facilité leur mémorisation (mots clé…) ? • Ai-je varié les techniques pédagogiques ? • Les supports sont-ils adaptés, lisibles ? suffisamment nombreux ? • Ai-je facilité l’appropriation de la technique ? comment ? • Ai-je vérifié la bonne compréhension ? comment ? • Ai-je impliqué le groupe ? comment ? • Ai-je régulé les échanges ? Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 50 N Nootteess Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 51 7.9 Différence entre l’enseignement au 1er degré et au 2ème degré au 1er degré Un élève doit maîtriser une technique Point de vue de l’apprenant Point de vue du moniteur Point de vue du contenu vocabulaire Plan type d’une séance Un élève peut se contenter d’une seule technique si elle est maîtrisée et/ou adaptée Le clé de la réussite repose sur la compréhension par le stagiaire de ce qu’on attend de lui et de sa capacité à le reproduire Pour animer une séance, le moniteur doit avoir une progression, un objectif pédagogique, un plan et une batterie d’éducatifs La finalité de l’enseignement est la maîtrise par l’élève de la technique ou de la connaissance particulière Le contenu enseigné touche à l’individu (élève) et à une connaissance (ex : loi physique) ou une technique particulière (ex : palmage) Le contenu enseigné concerne des techniques (ex : palmage) ou connaissances (ex : lois physiques) relatives à la plongée (sciences dures régles par des lois naturelles ou physiques) Les verbes utilisés par le moniteur : palmer, expirer, purge, vider, tracter, gonfler, nager Les mots clés : propulsion, respiration, équilibre Les outils que l’élève devra apprendre à utiliser : bouée, palmes, détendeur, inflateur, profondimètre Préparation environnement matériel Premier contact avec les stagiaires Rappel séance précédente Perception du matériel par les élèves Présentation du cours Présentation de l’exercice Exécution dans l’eau Correction et réexécution Application/activité ludique/ballade Debriefing Présentation contenu séance suivante au 2ème degré Un élève doit être capable d’expliquer sa technique et donc de savoir comment il l’applique Un élève doit connaître différentes techniques pour pouvoir proposer un choix adapté à ses élèves Un élève doit connaître différentes techniques pour pouvoir proposer un choix adapté à ses élèves Pour animer une séance, le moniteur doit être capable de « modéliser » un cours, c’est-à-dire d’en extraire les éléments importants et de les transmettre à ses élèves La finalité de l’enseignement est la capacité par l’élève d’enseigner la technique ou la connaissance n’étant qu’un moyen ou un support Le contenu enseigné touche à l’individu dans sa relation avec les autres, avant toute technique ou connaissance Le contenu enseigné concerne des sciences humaines (dites sciences molles) emprunte du comportement humain : communication, capacité d’écoute, charisme, organisation, capacité d’abstraction (ou de modélisation)…) Les verbes utilisés par le moniteur : expliquer, justifier, rappeler, insister, décrire, démontrer Les mots clés : structuration, objectif, exécution, correction, adaptation Les outils que l’élève devra apprendre à utiliser : plan-type, progression, éducatifs, écoute Identification de l’objectif Positionnement dans la progression Analyse du niveau, nombre d’élèves et des conditions de réalisation de la séance Identification des points délicats de la séance Décompositions possibles, identification des pré-requis, consignes de sécurité/organisation à mettre en œuvre Elaboration du plan définitif de la séance Balayage des éducatifs possibles Balayage des défauts généralement constatés Tableau tiré du Mémoire d’Instructeur Régional CI-BPL de Pierre-Yves COLIN –MF2 n° 898 : « La formation des Initiateurs dans un cadre départemental » Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 52 7.10 Exemple de planning de stage initial « Initiateur » er ème 1 journée 9h00 9h30 Stagiaire Initiateur Stagiaire Tuteurs Présentation du stage 9h30 10h00 10h15 12h00 13h30 14h45 15h00 17h30 Etre initiateur Cadre réglementaire Historique Nouveau cursus Rôle du Tuteur Notion pédagogie 2ème degré Limite de l’Initiateur Pédagogie général Pédagogie spécifique (en petit groupe : participation active des Tuteurs en binôme avec E4) 2 9h00 9h30 Stagiaire Initiateur Rappels (Question/Réponse) 9h30 10h45 Cadre réglementaire (type QCM) Pédagogie pratique Pédagogie pratique (en petits groupes) (prépa d’une séance) Mise en application de la séance préparée avec stagiaire Initiateur Présentation commune stagiaires Initiateurs et Tuteurs, afin que le niveau d’information soit identique Présentation pour les stagiaires Initiateurs uniquement (connaissances acquises par les E3) Présentation pour les stagiaires Tuteurs uniquement Formation commune Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Stagiaire Tuteurs Notion pédagogie 2ème degré Méthode et outils pédagogiques Comportement formateur Organisation de la formation Contrôle continu Préparation physique Pédagogie spécifique 11h00 12h00 13h30 14h30 14h45 17h00 17h00 17h30 journée Débriefing Livret péda Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 53 R Reem meerrcciieem meennttss Nous voici arrivés au terme de ce mémoire. Sachez qu’il m’a fallu du temps pour écrire toutes ces pages pleines de phrases avec des mots, dont j’ignorais jusqu’ici la signification et l’orthographe. Vous, lecteur, devez savoir que je n’aurai pu terminer ce travail sans l’aide précieuse de mes 2 parrains. Vous devez aussi savoir combien ont été amicales toutes les personnes qui m’ont aidé dans cette œuvre. Moi-même d’ailleurs je me dois de m’agenouiller devant elles pour les en remercier. Tant elles furent nombreuses que je ne puis toutes les citer (aussi n’en citerai-je aucune, afin de ne point en oublier !). Elles furent si nombreuses qu’il m’est impossible de répertorier d’où elles venaient… aussi je leur propose de chercher le « MERCI » qui leur correspond le mieux dans le tableau ci-après : AFRIKAANS dankie ALBANAIS faleminderit ALLEMAND danke ALSACIEN merci ANGLAIS thank you / thanks ARABE chokrane ARABE TUNISIEN Barak Allahu fiik ARMÉNIEN chnorakaloutioun AZERI çox sag olun / tesekkur edirem BAMBARA a ni kié BAS-SAXON bedankt / dank ju wel BASQUE eskerrik asko (basque du sud) / milesker (basque du nord) BENGALI dhanyabaad BIÉLORUSSE Дзякую (dziakuju) BIRMAN (thint ko) kyay tzu tin pa te BOBO a ni kié BRETON trugéré / trugaré / trugarez BULGARE merci / blagodaria CATALAN gràcies CEBUANO salamat CHINOIS xičxie CORÉEN kam sah hamnida CORSE grazie CRÉOLE GUADELOUPÉEN mčsi CRÉOLE GUYANAIS mèsi CRÉOLE HAITIEN mèsi Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 54 CRÉOLE MARTINIQUAIS mčsi CRÉOLE MAURICIEN merci CROATE hvala (merci) hvala ti (je te remercie) / hvala vam (je vous remercie) DANOIS tak ESPAGNOL gracias / muchas gracias ESPÉRANTO dankon ESTONIEN merci : tänan / merci beaucoup : tänan väga EWÉ akpé FINNOIS kiitos FRIOULAN gracie GAÉLIQUE D'ÉCOSSE tapadh leat (singulier, familier) tapadh leibh (pluriel, respectueux) GAÉLIQUE D'IRLANDE go raibh maith agat GALICIEN gracias / gracińas GALLOIS diolch GREC ευχαριστώ (efharisto) GUARANÍ aguyjé GUJARATI meherbani HAWAĎEN mahalo HÉBREU toda HINDI dhanyavad HONGROIS köszönöm INDONÉSIEN terima kasih ISLANDAIS takk ITALIEN grazie הדות JAPONAIS arigatô KABYLE tanemirt KANNADA dhanyavadagalu KHMER akun KIRUNDI murakoze KOTOKOLI sobodi KRIO tenki KURDE spas LANGUEDOCIEN (OCCITAN) mercé LAO khob chai (deu) LATIN gratias ago (de la part d'une personne) gratias agimus (de la part de plusieurs) LETTON paldies Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 55 LIBANAIS choukrane LITUANIEN aciu LUXEMBOURGEOIS merci MACÉDONIEN blagodaram MALAIS terima kasih MALGACHE misaotra MALTAIS nizzik hajr / grazzi / nirringrazzjak MARATHI aabhari aahe / aabhar / dhanyavaad MONGOL bayarlalaa (Баярлалаа) NÉERLANDAIS dank u wel (poli) / dank je wel (je te remercie) NORVÉGIEN takk OCCITAN mercé / grandmercé OURDOU shukriya PAPIAMENTO danki PERSAN motashakkeram, mamnun (formel) / mochchakkeram, mamnun, mersi (courant) POLONAIS dziękuję PORTUGAIS obrigado (locuteur M) / obrigada (locuteur F) PROVENÇAL mercé, grandmercé ROUMAIN multumesc RUSSE спасибо (spacibo) SAINTONGEAIS marci SAMOAN faafetai lava SARDE gratzias SERBE hvala (merci) hvala ti (je te remercie) / hvala vam (je vous remercie) SHONA waita (pluriel : maita) SLOVAQUE dakujem SLOVČNE hvala (merci) hvala ti (je te remercie) / hvala vam (je vous remercie) SOBOTA hvala ("h" aspiré) SUÉDOIS tack SWAHILI ahsante TAGALOG salamat po TAHITIEN mauruuru TAMOUL nanedri TATAR rahmat TCHÈQUE děkuji / díky THAI (kop khun kha) - locuteur F (kop khun krap) - locuteur M Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com Mémoire d’Instructeur Régional FFESSM – CTR BPL Page 56 TIGRINYA yekeniele TURC tesekkur ederim, sagolun UDMURT tau UKRAINIEN diakuiu VIETNAMIEN cám Ön (nécessite la police VPS Times) WALLON (orthographe ŕ betchfessîs) grĺces / merci merci beaucoup : grĺces (merci) traze côps, grĺces (merci) beacôp WOLOF djiere dieuf XHOSA enkosi YIDDISH a dank ZOULOU ngiyabonga (je remercie) siyabonga (nous remercions) ngiyabonga kakhulu (merci beaucoup) Groin, groin… Groin… Groin, groin Groin…* * « trugarez ! » à Claude et Patrick Pascal YAN MF2 n° 1190 & BEES 1 n° 033 92 0196 PDF created with pdfFactory trial version www.pdffactory.com