Cougar
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Cougar
http://www.hebdosvalleyfield.ca/2014/10/22/la-quietude-des-residents-menacee-par-unebete-mysterieuse Des cougars à Ormstown ? La quiétude des résidents menacée par une bête mystérieuse Des citoyens d’Ormstown sont inquiets. Des animaux auraient été attaqués par une bête mystérieuse que certains osent qualifier de cougar. Paul Charland, résident du rang des Botreaux, affirme avoir vu le félin sortir de l’arrière de son garage. «Je l’ai vu passer trois fois. Il a tourné d’en arrière de mon garage. Ç’a été comme une vision. Ça court en tabarnouche», a dit le résident d’Ormstown. Il dit avoir vu une bête de cinq pieds de long, de couleur brun, qui court comme un kangourou. Une bête qui ne ressemble en rien à un lynx, un animal que le chasseur a déjà tué il y a longtemps jadis. «Je suis certain qu’il vient coucher sur mon terrain. Dans une petite pièce, il y a toujours un rond dans le grand foin. Quand j’ai vu la piste, je me suis dit que ça pouvait être vrai», a dit M. Charland. Il a constaté que les coyotes et les chevreuils avaient disparu de sa terre. Inquiet, il aimerait que quelqu’un s’occupe de traquer la bête. «J’ai peur. D’habitude, je vais à la chasse, seul dans le bois. D’après moi, je n’irai pas cette année», se désole-t-il. Cheval attaqué ? Le cougar serait surtout actif la nuit. Le 9 octobre vers 4 h 30, un cheval, pourtant docile, aurait pris le mors aux dents. Il aurait tout démoli dans son box avant de se sauver. Plus loin, il a été frappé par un véhicule, si bien qu’on a dû l’euthanasier. Plusieurs croient que le cougar pourrait être responsable de sa fuite «Des gens l’ont vu, le monde ne l’a pas rêvé. La rumeur ne change pas», mentionne Nathalie Desjardins. Une rumeur persistante veut que le gouvernement ait implanté une douzaine de ces bêtes dans le sud du Québec pour contrôler la surpopulation de coyotes. Le conjoint de Mme Desjardins a récemment suivi une formation pour la chasse à l’arbalète. Il a questionné le garde-chasse sur la possible présence de cougars dans la région. «Le gars n’a pas confirmé, mais n'a pas nié non plus l’information que le gouvernement aurait implanté les bêtes. Il a seulement fait un hochement de tête», souligne-t-elle. Cette dernière n’a pas vu les cougars en question. Mais son père dit avoir entendu un feulement. Le son émanait de l’arrière d’un tas de fumier situé à 800 pieds de la maison. Pendant un mois, les chevaux ont évité le secteur. «On vit dans un milieu agricole, où il y a de jeunes enfants. Les gens sont terrorisés dans le coin» soutient Mme Desjardins. D’autres épisodes d’animaux attaqués ont été recensés à Saint-Chrysostome et dans les rangs des Dumas à et des Botreaux à Ormstown. «Il y a deux ans, un cheval a dû être abattu après avoir été sévèrement blessé. Le rapport officiel mentionne que le cheval se serait infligé les blessures sur une clôture. Je trouve ça nébuleux», indique pour sa part Geneviève Michaud. Ces citoyens disent ne pas vouloir semer la panique, mais aimeraient qu’on les rassure. D’autres personnes affirment avoir vu ou avoir entendu parler de la possible présence de cougars dans le Haut-Saint-Laurent. Le 6 octobre vers 23 h, Joanne Campeau a ralenti en se rendant au travail, croyant qu’un chevreuil venait de traverser la chaussée. «À ma grande surprise, ce n’était pas un chevreuil, mais plutôt un cougar. Il était arrêté sur le bord de la route et me regardait», dit celle qui regrette de ne pas avoir eu d’appareil-photo pour prendre une photo de la bête. Stephan a aussi réagi sur la page Internet des Hebdos Valleyfield. Il se questionnait sur la présence de ce félin, mais confirmait avoir vu des lynx. «Pour les avoir vus moi-même quand je faisais du trappage de lièvres et quand on allait à la pêche. Même le long du canal de Beauharnois. On ramenait même les restants après avoir arrangé nos poissons la veille pour nourrir une femelle qui était habituée à notre présence à Saint-Louis-deGonzague», a-t-il écrit. Martine Laberge doutait quant à elle du rapport des agents de la faune qui ont mené l’enquête sur le cheval blessé puis euthanasié à Saint-Chrysostome il y a deux ans. Un cheval qui appartenait à une amie. «Laissez-moi douter de son exactitude, car à ce moment, toutes les clôtures avaient été inspectées et rien ne laissait croire qu’un animal aurait pu s’y prendre. Pourtant, les agents de la faune nous ont tout de même demandé de ne pas ébruiter l’affaire afin de ne pas alarmer la population. » Cette dernier ajoute que si quelque chose arrivait à ses enfants :« je les [agents de la faune] tiendrais pour seuls responsables puisqu’ils connaissent la situation depuis longtemps et n’ont pas bougé le petit doigt pour y remédier». Éric Tremblay