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TRANS-EUROPE-AFRIQUE
H OTEL S AHARA
BETTINA HAASEN
Image : Jacko Van’T Hof
Montage : Kristine Langner
Musique : Karsten Hoefer
Son : Pascal Capitolin
Production : Gebrueder Beetz
Filmproduktion
Contact :
[email protected]
Une route qui mène nulle part. Au
bout de cette route : Nouadhibou,
une ville portuaire en Mauritanie,
délimitée par le Sahara d’un côté et
par l’océan Atlantique de l’autre
côté. Une zone de transit, un espace inhospitalier qui héberge des
milliers de personnes venant des
pays voisins et qui ne rêvent que
d’une chose : l’Europe.
Hotel Sahara observe avec beaucoup de réserve dans quelle mesure les rêves d’une vie meilleure sont
liés à une immobilité forcée, et combien de patience sera nécessaire
avant d’arriver, peut être, un jour
quelque part.
B EHIND
THE
A dead-straight, endless road leading
to nowhere. And at the end of the
road: Nouadhibou, a town in the
West African country Mauritania, bordered by the ocean on one side and
the Sahara Desert on the other. A
bleak and inhospitable departure
point for the tens of thousands of people that pour in from neighboring
countries, all with only one dream in
mind: Europe.
Hotel Sahara reveals, with an observant and cautious eye, how much
patience is required to wait for years
and years to finally, perhaps, arrive
somewhere.
Née en 1969, Bettina
Haasen a étudié les langues africaines et les sciences politiques. En 1999, elle
tourne son premier documentaire Between 2 Worlds.
De 2001 à 2004, elle vit et
travaille au Niger. De retour
à Berlin, elle réalise A Love
Appart (2004), Shadows of
the Desert (2006) et Irene
Dische – Mein Leben
(2007). Hotel Sahara est
son premier long métrage
documentaire.
A F R I Q U E D E L’ O U E ST
ALLEMAGNE
2008, documentaire, 1h25
35mm, couleur, vostf /vosta
R AINBOW
JIHAN EL-TAHRI
Image : Frank Lehmann
Montage : Gilles Bovon
Musique : Ntjapedi
Production : Big World Cinema, ZDF
Contact : [email protected]
AFIFF 2010
Behind the Rainbow met en lumière la transition de l’ANC, du mouvement de libération à l’exercice du
pouvoir, à travers l’évolution des relations entre deux de ses plus grands
cadres : Thabo Mbeki et Jacob
Zuma. Frères d’armes sous Mandela,
ils ont travaillé loyalement à bâtir une
nation non raciste. Cimenté par des
décennies de lutte clandestine, l’ANC
a vu sa belle unité s’éroder au
contact du pouvoir.
Une fresque éclairante sur le parti
qui mit fin à l’apartheid, signée Jihan
El-Tahri.
Behind the Rainbow explores the
transition of the ANC from a liberation organization into South Africa’s
ruling party, through the evolution of
the relationship between two of its
most prominent cadres, Thabo Mbeki
and Jacob Zuma. Brothers in arms
under Mandela, they loyally labored
to build a non-racial state. Now their
duel threatens to tear apart the ANC
and the country, as the poor desperately seek hope in change and the
elite fight for the spoils of victory.
Enlightening standpoint on the party
that overruled the apartheid, signed
Jihan El-Tahri.
Jihan El-Tahri, de nationalité franco-égyptienne, est née
au Liban. Diplômée en
Sciences Politiques, elle couvre les événements politiques
du Moyen Orient et de
l’Afrique pour des agences
de presse. Depuis 1990, elle
réalise des documentaires
pour la télévision : L’Afrique
en morceaux (2002), La
Maison des Saoud (2004),
Cuba, une odyssée africaine (2006) et Behind the
Rainbow (2009).
AFRIQUE DU SUD
AFRIQUE DU SUD / ALLEMAGNE
2009, documentaire, 2h04
DV Cam, couleur, vostf
75
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
C OURTING J USTICE
AFRIQUE DU SUD
RUTH B. COWAN / JANE THANDI LIPMAN
AFRIQUE DU SUD
2008, documentaire, 52mn
Beta Num, couleur
vo.anglais st.français
Image : Manu Lapiere
Montage : Dara Kell
Musique : Philip Miller
Production : Luna Films
Contact : [email protected]
Courting Justice emmène les spectateurs derrière les toges et les marteaux pour révéler les femmes qui
constituent seulement 18% des juges
en Afrique du Sud. Originaires de
divers horizons et investies d’énormes responsabilités, ces femmes pionnières nous livrent un compte-rendu
sincère et plein d’humour de la transformation de leur pays depuis l’apartheid.
Célébration des femmes juges en
Afrique du Sud, qui dédient leur vie
à la consolidation de cette jeune
démocratie et à l’évolution des
valeurs dans le système judiciaire où
persistent des relents de sexisme et
de racisme.
Courting Justice takes viewers behind
the gowns and gavels to reveal the
women who make up 18% of South
Africa’s male-dominated judiciary.
Hailing from diverse backgrounds
and entrusted with enormous responsibilities, these pioneering women
share with candor, and unexpected
humor, accounts of their country’s
transformation since apartheid.
A celebration of South African woman
Judges who dedicate their lives to
contributing to a new democracy and
changing the values and laws of a
judiciary that still has the dying vestiges of racism and sexism.
Le travail de Ruth B.
Cowan, auteur de Courting
Justice, porte sur la transformation du pouvoir judiciaire
dans la Nouvelle démocratie de l’Afrique du Sud. Elle
est Présidente de la
Fondation Pro Mujer, une
micro organisation de finance qui prête des fonds à des
femmes dans les pays en
voie de développement
d’Amérique latine.
Elle a fait appel à Jane
Thandi Lipman, documentariste, pour réaliser
Courting Justice.
S URFING S OWETO
AFRIQUE DU SUD
SARA BLECHER
76
AFRIQUE DU SUD
2007, documentaire, 36mn
Beta, couleur
vo.anglais st.français
Image : Dudley Saunders,
Richard Davies
Montage : Hannes van Vuuren
Musique : Mandoza, HHP, Slovaz,
Dumasane Dlamini
Son : Mandla Mlambo
Production : Cinga Productions
Contact : [email protected]
“Surfer” sur le dessus de trains qui
roulent à toute vitesse est l’expérience
ultime pour la jeunesse désabusée
d’Afrique du Sud. C’est illégal et dangereux. La plupart des surfeurs viennent de foyers brisés. Ils passent leurs
journées à boire, à fumer et à
apprendre les dernières techniques
de « trainsurfing ». Magnifique
reportage sur la jeunesse de Soweto.
« Nous avons suivi Bitch Nigga,
Lefa et Mzembe sur le haut des trains
à Soweto. Nous avons vu leur vie
s’écrouler. Et nous les avons vus se
battre pour essayer de recoller les
morceaux ».
Sara Blecher
‘Surfing’ on top of speeding trains is
the ultimate adrenaline experience
for South Africa’s disillusioned youth.
It’s illegal and dangerous. Most of
the surfers come from broken homes.
They spend their days drinking, smoking and teaching each other the
latest train surfing techniques.
“We have followed Bitch Nigga, Lefa
and Mzembe on to the top of trains
hurtling through Soweto. We have
watched their lives fall apart. And we
have watched them battling to piece
them back together again.”
Sara Blecher
Naturalisée américaine,
Sara Blecher est née en
Afrique du Sud. De retour
pour la BBC, elle s’y installe
définitivement et créé une
maison deproduction Cinga
Productions. Journaliste, productrice et réalisatrice de
documentaires, elle est également co-créatrice avec sa
mère de la série télévisée
Zero Tolerance.
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
M ATOPOS - U NE
HISTOIRE AFRICAINE
FRANCE
2006, animation, 12mn
35mn, couleur, sans dialogue
Scénario : Stéphanie Machuret
Animation : Alexandre Dubosc,
Stéphanie Machuret
Image : Marc Boyer
Montage : Emmanuelle Zelez
Musique : Nawal Mlanao
Son : Adam Wolny
Production : Sacrebleu Productions
Contact :
[email protected]
Dans un paysage exposé au vent,
un jeune garçon aveugle se trouve
confronté à de petits buissons épineux qui le blessent. Son grand-père
l’aide à identifier ce que l’enfant prenait pour un monstre. Tous deux fabriquent, à partir de ce végétal, une
flûte dont l’enfant jouera, comprenant ainsi qu’on peut retirer du bonheur d’une chose en apparence
mauvaise. Lors d’une forte tempête,
grâce à sa flûte, l’enfant permet à
son village d’exorciser à son tour sa
peur.
SI
In a windy landscape, a young blind
boy is confronted with small thorny
bushes that hurt. His grandfather helps
identify what the child has taken for
a monster. Together, they make a flute
from this plant, a flute that the child
will play with. Thus the child learns
that sometimes happiness can come
from a seemingly bad thing. During
a heavy storm, with his flute, the child
helps the village people to exorcise
their fear.
Stéphanie Machuret est
née en 1973.
Après un diplôme d’Arts
Appliqués, un BTS Expression
Visuelle et une formation 3D,
elle travaille sur des effets spéciaux 2D dans les secteurs
du cinéma et de télévision.
Elle participe également en
tant qu’infographiste 3D sur
Le Puits (1999) et La Mort
de Tau (2000), deux courts
métrages d’animation de
Jérôme Boulbès.
LE VENT SOULÈVE LES SABLES
Brigitte Pougeoise
Scénario : Marion Hänsel d’après le
roman Chamelle de Marc DurinValois
Image : Walter Vanden Ende
Montage : Michèle Hubinon
Musique : René-Marc Bini
Son : Henri Morelle
Production : Man’s Films, Asap Films
Interprétation : Issaka Sawadogo,
Carole Karemera, Asma Nouman
Aden, Saïd Abdallah Mohamed
Contact : [email protected]
D’un côté, le désert qui grignote la
terre, la saison sèche qui n’en finit
plus, l’eau qui manque. De l’autre,
la guerre qui menace. Au village, le
puits est à sec. La majorité des habitants partent en direction du Sud.
Rahne, seul lettré, décide de partir
avec Mouna sa femme et ses trois
enfants, vers l’Est.
Si le vent soulève les sables est une
parabole sur la détermination et l’éternité, qui nous entraîne sur les pas
de Shasha, enfant nomade pleine
de joie de vie, dont la ténacité et
la force vont conquérir l’amour de
son père.
On the one hand, there’s the desert
eating away at the land. The endless
dry season, the lack of water. On the
other there’s the threat of war. The
village well has run dry. Most of the
villagers leave and head south.
Rahne, the only literate one, decides
to head east with his three children
and Mouna, his wife.
Sounds of Sand is a parable about
determination and eternity that takes
us in the footsteps of Shasha, a nomad
child full of the joys of life, whose tenacity and strength will conquer her
father’s love.
Née en 1949 à Marseille,
Marion Hänsel crée sa
société « Man’s Films » à
Bruxelles, dans le but de réaliser son premier court métrage Équilibres. Elle aime
raconter les histoires des autres et adapte ainsi plusieurs
romans au cinéma, dont Le
Lit de Dominique Rolin
(1982) et Les Noces barbares de Yann Queffelec
(1987). La Faille (1999) et
Nuages, lettres à mon fils
(2003) ont été présentés, en
sa présence, au Festival de
Créteil.
CINÉMA
AFIFF 2010
LA
AFRIQUE SUBSAHARIENNE
MARION HÄNSEL
BELGIQUE / FRANCE
2006, fiction, 1h36
35mm, couleur, vostf
AFRIQUE SUBSAHARIENNE
STÉPHANIE MACHURET
LUCARNE
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TRANS-EUROPE-AFRIQUE
A UTOPORTRAIT
A LG É R I E
HALIDA BOUGHRIET
FRANCE
2006, expérimental, 3mn
DVD, couleur, sans dialogue
Contact :
[email protected]
L’oeil reflète et diffuse une série
d’images de guerre, il devient écran
humain et ému du chaos. Grâce à
sa double culture occidentale et
orientale, Halida fait émerger la
question sur les pouvoirs et la violence des rapports humains. Elle
nous donne la vision de l’homme
dans son contexte politique et social,
tout en préservant une poésie de la
rencontre avec ces individus.
LA B OITE
The eye reflects and disseminates a
series of war images, becoming a
human display of emotion and chaos.
With her dual Western and Eastern
culture, Halida highlights the question of power and violence in human
relations. She gives us the vision of
man in his social and political context,
while preserving a poetic encounter
with these individuals..
À MUSIQUE
A LG É R I E
HALIDA BOUGHRIET
FRANCE
2009, expérimental, 5mn
DVD, couleur, vostf
Contact :
[email protected]
Une ballerine tourne sans s’arrêter
et par-dessus la musicalité mécanique, des voix se dessinent, d’enfants qui n’ont d’autres discours que
leurs souffrances face à la prolifération de guerres qu’ils subissent.
« Je tente de retranscrire les sensations dominantes dans la société
contemporaine : une société diversifiée qui partage les sentiments de
solitude et d’isolement ».
H. Boughriet
Née en 1980, Halida
Boughriet vit et travaille à
Paris.
Diplômée de l’École
Nationale Supérieure des
Beaux-Arts de Paris, elle est
l’auteur d’oeuvres diversifiées,
de la performance à la
photographie, sculpture et
vidéo. À chacune de ses pièces, elle met sous les projecteurs des individus laissés
pour compte.
A ballerina turns without stopping
and above the mechanical musical
voices emerge, that of children whose
only voice is that of their suffering
against the proliferation of wars.
“I try to set down the prevailing feeling in contemporary society: that
even a diversified society, shares the
universal feelings of loneliness, isolation and emptiness that settles in
between individuals.”
H. Boughriet
N OUBA
A LG É R I E
KATIA KAMELI
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ALGÉRIE / FRANCE
2000, expérimental, 5mn
Mini DV, couleur, sans dialogue
Contact : [email protected]
Derrière une esthétique de vidéo clip
se noue ce qui pourrait être un
drame. Le film d’une réalité lointaine, exotique, décalée par une
musique déterritorialisée.
Behind the aesthetics of a video clip
takes place what could be considered as a drama. The film of a remote,
exotic, offset reality, de-territorialized
by electronic music.
Née en 1973, Katia
Kameli vit et travaille à Paris.
Diplômée des Beaux-Arts de
Bourges, ses œuvres hétérogènes, de l’installation à
l’image numérique en passant par la sculpture, participent toutes à l’émergence
d’un langage transculturel.
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
A LGÉRIE T OURS D ÉTOURS
ORIANE BRUN-MOSCHETTI / LEÏLA MOROUCHE
Image : Julien Leslé, Ahlem
Aussant-Leroy, Damien Marguet
Montage : Oriane Brun-Moschetti,
Leïla Morouche, Ishani Flahaut
Musique : Marc Ulrich
Son : Ludovic Elias, Guillaume
Bouillé
Production : Association Playtime
Contact : [email protected]
Ami de longue date de l’Algérie,
cinéaste témoin du conflit armé dans
les maquis de l’Armée de Libération
Nationale, René Vautier est l’initiateur du Centre Audiovisuel d’Alger
en 1962. Il forme alors la première
génération de cinéastes et de techniciens algériens.
Ce portrait de René Vautier, affectueusement ramené par deux jeunes
historiennes cinéastes sur les lieux de
ses tournages et de ses tournées
Ciné-Pop, se mue peu à peu en une
description bouleversante de l’Algérie
comme on ne la voit jamais en
France.
A longtime friend of Algeria, the director witnessed armed conflict in the
undergrowth of the National
Liberation Army, René Vautier is the
initiator of the Audiovisual Center of
Algiers in 1962. He then formed the
first generation of Algerian filmmakers and technicians.
This portrait of René Vautier - lovingly
restored by two young historian filmmakers - that revisits his shooting sets
and Ciné-Pop tours, gradually turns
into a disturbing description of Algeria
as we never see it in France.
L’A UTRE 8
1945 -
MAI
A UX
Oriane Brun-Moschetti,
étudiante en cinéma, rédige
en 2002 un mémoire intitulé
L’Engagement politique dans
les films de René Vautier qui
débouche, en 2006, sur le
documentaire Algérie tours
détours.
Leïla Morouche, jeune
cinéaste franco-algérienne, diplôme de cinéma en
poche, co-réalise Algérie
tours détours. En 2009, elle
signe deux documentaires :
Yézémèd Yébaèd et Ethiojazz expérience.
A LG É R I E
FRANCE
2006, documentaire, 1h53
Beta Num, couleur, vostf
ORIGINES
DE LA GUERRE D ’A LGÉRIE
YASMINA ADI
Image : Laurent Didier
Montage : Claude Graton
Musique : Pierre Carrasco
Son : Hamid Osmani
Production : Compagnie Phares
et Balises
Contact : [email protected]
AFIFF 2010
Chaque année, le 8 mai, on célèbre
la victoire sur l’Allemagne nazie.
Mais en Algérie, ce jour de gloire
est un jour de deuil. Dans la liesse
de la victoire en 1945, des Algériens
ont revendiqué leur volonté d’indépendance. Ils subiront une violente
répression conduite par l’armée française.
Yasmina Adi est allée à la rencontre
de ces hommes et ces femmes qui
ont vécu et subi cette répression.
Cette enquête lève le voile sur les
mécanismes et les conséquences de
cette répression coloniale.
Each year on the 8th May the victory over Nazi Germany is celebrated.
But in Algeria, this day of glory is also
a day of mourning. In the victory celebrations of 1945, Algerians wanted
to express their desire for independence. They were subjected to violent
repression by the French army.
Yasmina Adi met the men and women
who lived through this repression. The
investigation raises the veil on the organization and consequences of this
colonial repression.
Née en France en 1975,
Yasmina Adi, d’origine
algérienne, est attachée de
presse pour Sony et Virgin
avant de devenir première
assistante à la réalisation sur
des documentaires et clips.
En 2008, elle réalise son premier film L’Autre 8 mai 1945,
qui éclaire sur plusieurs
aspects ignorés de la répression de 1945 en Algérie.
A LG É R I E
FRANCE
2008, documentaire, 52mn
Beta Num, couleur, vostf
79
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
L E V OYAGE
DE
N ADIA
A LG É R I E
CARMEN GARCIA / NADIA ZOUAOUI
CANADA
2006, documentaire, 1h12
Beta Num, couleur, vostf
Image : Claudine Sauvé
Montage : Jean-Marie Drot
Musique : Jimmy Tanaka
Son : Diane Carrière
Production : Argus Films Inc., Office
National du Film du Canada
Contact : [email protected]
À dix-neuf ans, les parents de Nadia
Zouaoui l’ont contrainte à un mariage arrangé avec un Algérien deux
fois plus âgé qu’elle. Vivant à
Montréal, il l’avait choisie à partir
d’une photo. Après dix-huit ans d’absence, la réalisatrice retourne dans
son pays natal, la Kabylie, pour voir
si les choses ont changé.
Le Voyage de Nadia fouille une réalité complexe, celle de l’enfermement
forcé des femmes dans leur propre
demeure. Un documentaire courageux sur la cruauté de coutumes
patriarcales qui perdurent encore
aujourd’hui dans certains milieux traditionnels.
When she was 19, her parents forced her into an arranged marriage
with an Algerian man twice her age
living in Montreal. He had chosen
her based on a photograph. Years
later, she returns to Kabylie, Algeria
to see if life there is any different.
Nadia’s Journey digs into a complex
reality that of the womens’ forced
confinement in their own homes.
This brave documentary highlights
the cruelty of certain customs that still
take place in some traditional circles.
Nadia Zouaoui a vécu en
Algérie où elle a étudié la littérature arabe. Elle vit à
Montréal depuis 1989.
Journaliste, elle travaille
comme pigiste pour diverses
émissions de radio. En 2006,
elle co-réalise Le Voyage de
Nadia, un documentaire sur
la condition des femmes en
Kabylie, sa terre d’origine.
Carmen Garcia a fait des
études de lettres à Paris.
Installée à Montréal depuis
1973, elle est aujourd’hui
scénariste, productrice et
réalisatrice.
Algiers. Rachida is 20 years old. She
works as a teacher in a poor neighborhood. One morning, four young
men approach her. Among them,
Sofan, one of her former students, he
orders her to put a bomb in the
school. Despite the fear, she refuses
to comply. They shoot her and leave
her for dead...
“This film is a fiction inspired by situations of violence experienced in daily
life, in the late 90. Nothing has been
invented. In true life, the young teacher who inspired the character of
Rachida died: the bomb did blow up.”
Yamina Bachir-Chouikh
Née en 1954, Yamina
Bachir-Chouikh a fait ses
débuts en 1973 à l’Office
algérien du cinéma en qualité de scripte puis de monteuse.
Elle travaille notamment avec
Abdelkader Lagta, Mohamed
Chouikh et Merzak Allouache.
Parallèlement à cette activité,
elle écrit des scénarios. En
2002, elle réalise Rachida,
son premier long métrage de
fiction.
R ACHIDA
A LG É R I E
YAMINA BACHIR-CHOUIKH
FRANCE / ALGÉRIE
2002, fiction, 1h35
35mm, couleur, vostf
Scénario : Yamina Bachir-Chouikh
Image : Mustafa Ben Mihoub
Montage : Cécile Andréotti
Musique : Anne-Olga de Pass
Son : Martine Boisseau, Rachid Bouafia
Production : Arte France Cinéma,
Ciel Production, Ciné-Sud Promotion
Interprétation : Ibtissème Djouadi,
Bahia Rachedi, Rachida Messaouden,
Amal Chouikh, Zaki Boulenafed,
Abdelkader Belmokadem,
Contact :
[email protected]
80
Alger. Rachida a 20 ans. Elle travaille comme institutrice dans un quartier populaire. Un matin, elle est abordée par quatre jeunes hommes.
Parmi eux, Sofane, un de ses anciens
élèves, lui ordonne de poser une
bombe dans l’école. Malgré la peur,
elle refuse d’obtempérer. Ils lui tirent
dessus et la laissent pour morte …
« Ce film est une fiction inspirée de
situations de violence vécues au quotidien en Algérie, fin des années 90.
Rien n’a été inventé. Dans la réalité,
la jeune institutrice qui a inspiré le
personnage de Rachida est morte :
la bombe a explosé ».
Yamina Bachir-Chouikh
CINÉMA
LA
LUCARNE
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
L ES I NSÉPARABLES
CHRISTIANE CHABI KAO / PIERRE LINHART
Scénario : Christiane Chabi Kao,
Pierre Linhart
Image : Liamidi Olaonikpekoun
Montage : Cirtef
Musique : Dag Jack
Son : Aurélien Gbaguidi
Production : Tokpa Films Productions
Interprétation : Imelda Hounsinou,
Aroll Gbetofia, Fidele Gbegnon,
Steve Zola Mapakou
Contact :
[email protected]
Tine vit dans le village de Vivotin avec
ses deux enfants. Un matin, Dossou
le mari, cultivateur, décide, pour s’acheter des terres, de « placer » les
deux enfants comme domestiques à
la ville. Brusquement plongés dans
un monde totalement nouveau pour
eux, les enfants essaient de trouver
les parades pour ne pas sombrer.
Tine décide de braver les coutumes
du village et part à la recherche de
ses enfants…
Dans ce film, la réalisatrice met en avant
la traite des enfants, l’une des principales violations des droits de l’homme
dans le monde d’aujourd’hui.
A MOUR ,
Tine lives in the village of Vivotin with
her two children. One morning her
husband Dossou, a farmer, in order
to buy land, decides to place their two
children as domestic servants in the
city. Suddenly plunged into a totally
new world, the children try to find a
way to survive. Tine decides to defy
the traditional village customs and
goes in search of her children...
In this film, the director makes an important stand on trafficking in children, a
massive violation of human rights in
the world today.
Christiane Chabi Kao,
née en 1963 et d’origine
béninoise, est spécialiste en
économie sociale. Après une
formation cinématographique, elle co-réalise en
2005 un documentaire Les
Enfants esclaves. Depuis
2009, elle dirige le festival
Lagunimages (Cotonou).
Pierre Linhart, diplômé de
la FEMIS, est réalisateur et
scénariste de films documentaires pour la télévision
et le cinéma.
BÉNIN
BÉNIN / FRANCE
2007, fiction, 1h44
Beta SP, couleur, vostf
SEXE ET MOBYLETTE
MARIA SILVIA BAZZOLI / CHRISTIAN LELONG
Image : Christian Lelong
Montage : François Sculier
Musique : YONI
Son : Maria Silvia Bazzoli,
Frédéric Bassolé
Production : Cinédoc films,
FechnerMEDIA
Contact : [email protected]
Comment s’aime-t-on aujourd’hui en
Afrique quand on a vingt ans, quand
on a quarante ans, quand on a
soixante ans ? Comment s’exprime
le désir, comment s’organise la sexualité, comment se cristallise le noyau
familial qui est au centre de toute
société ? C’est à partir de ces questions simples que nous sommes allés
chercher les histoires d’amour, des
amoureux et des amoureuses, qui
tissent la trame de ce film.
Amour, sexe et mobylette est un film
d’amour. D’amour dans une petite
ville du Burkina Faso.
How does one love today in Africa
when one is twenty, forty, sixty years
old? How does one expresses desire, how is sexuality organized, how
does the core family that is center of
any society crystallize? It is based on
these simple questions we went out
to fetch love stories, those of women
and men in love. Their love stories
weave the magic framework of this
film.
Amour, sexe et mobylette is a film
about love. Love in a small Burkina
Faso village.
Maria Silvia Bazzoli, née
en 1961 en Italie, journaliste
free-lance et critique de cinéma, collabore à la programmation de plusieurs festivals. Amour, sexe et mobylette est son premier film.
Christian Lelong, né en
1954 à Paris, a créé Cinédoc
en 1993. En 2003, il co-réalise Agadez Noamde FM.
Ensemble, ils viennent d’achever un documentaire sur
le pionnier du cinéma nigérien, Moustapha Alassane,
cinéaste du possible.
CINÉMA
AFIFF 2010
LA
B U R K I N A - FA S O
FRANCE / ALLEMAGNE
2008, documentaire, 1h35
35mm, couleur, vostf
LUCARNE
81
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
LA N UIT
DE LA VÉRITÉ
B U R K I N A FA S O
FANTA RÉGINA NACRO
FRANCE / BURKINA FASO
2004, fiction, 1h40
Beta SP, couleur, vostf
Scénario : Marc Gautron, Fanta
Régina Nacro
Image : Nara Kéo Kosal
Montage : Audrée Davanture
Musique : Troupe Naba Yaadega,
Sami Rama, Los Très Amigos
Son : Dana Farzanehpour
Production : Acrobates Films, Les
Films du Défi
Interprétation : Naky Sy Savané,
Moussa Cissé, Georgette Paré
Un pays imaginaire d’Afrique noire.
Après dix ans d’une guerre civile sanglante, les Nayaks, ethnie du
Président, et les Bonandés, rebelles
rassemblés autour du Colonel Théo,
sont sur le point de célébrer les
accords de paix. Mais le souvenir
encore vivace des atrocités commises de part et d’autre assombrit peu
à peu les festivités.
« Une tragédie classique : On pense
à Macbeth ou encore à Hamlet,
déchiré entre son désir de vengeance et sa propre culpabilité. »
Sarah Elkaïm
Set in a fictional African nation. After
years of a bloody ethnical war, a
peace treaty has just been signed
between the President represented
by his regular Nayak ethnic army and
rebels from the Bonande ethnic group
headed by Colonel Theo. But the
reconciliation festivities are overshadowed by the terrible barbarities
committed by both sides.
“A classical tragedy: We think of
Macbeth or Hamlet, torn between his
desire for revenge and his own guilt.”
Sarah Elkaïm
Née en 1962 au Burkina
Faso, Fanta Régina Nacro
étudie le cinéma à
Ouagadougou et à Paris.
Avec ses deux premiers courts
métrages Un certain matin
(1992) et Puk Nini (1995),
elle est saluée comme la
représentante d’une “nouvelle
vague africaine”. Dans la plupart de ses films, elle interroge avec humour les traditions
de son pays. La Nuit de la
vérité est son premier long
métrage de fiction.
Contact : [email protected]
P OUSSIÈRE
DE FEMMES
B U R K I N A FA S O
LUCIE THIERRY
82
BURKINA FASO
2007, documentaire, 52mn
Beta Num, couleur, vostf
Image : Michel K.Zongo
Montage : Florence Bresson
Musique : Tim Winsey
Son : Moumouni Sodré
Production : Manivelle Productions,
Les Films du Djabadjah
Contact : [email protected]
Ouagadougou, capitale du Burkina
Faso. L’obscurité a envahi la ville
depuis plusieurs heures. Ramata,
Mariam et Eugénie, engagées par
la mairie, sont penchées sur la route,
balayant inlassablement la poussière qui à coup sûr reviendra. Les trois
femmes témoignent de leur vie familiale, professionnelle maintenant, fières d’apporter un plus dans leur vie
de pauvreté.
Poussière de femmes nous éclaire sur
le rôle et la place des femmes africaines aujourd’hui, majoritairement
analphabètes, et pourtant piliers de
l’économie dans de nombreux pays
de ce continent.
Ouagadougou. Darkness fell on the
city several hours ago. Ramata,
Mariam and Eugénie are bent over
the ground, untiringly sweeping the
dust which inevitably swirls back.
Through the words with which they
speak of their professional and family lives, these three women reveal the
struggle to get rid of, with the same
energy, the city’s dust and the poverty of their homes.
A documentary on the role and place
of African women today. They are still
an illiterate majority and yet they are
the cornerstones of economic activity
in numerous countries of the continent.
Après avoir obtenu un BTS
de monteuse en 2003, Lucie
Thierry part travailler à
Ouagadougou. Elle monte
plusieurs clips musicaux, publicités, reportages, documentaires et émissions télévisées.
Elle travaille ponctuellement
avec Dany Kouyaté, Fanta
Régina Nacro et Idrissa
Ouédraogo. Poussière de
femmes est sa première réalisation documentaire.
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
LA F EMME
INVISIBLE
PASCALE OBOLO
Images : Laurent Caron et Thomas
Collard
Montage : Pascale Obolo
Musique : Vicky et Boyibanda
Son : Gordon Cyrus
Production : More luv, Zugas
Interprétation : Dalande Gomis
Une jeune femme noire se promène
dans les rues de Paris. À la recherche des visages de sa communauté
dans les affiches de films, elle a
l’esprit traversé par un ensemble de
réflexions et de questionnements sur
la notion de visibilité et de la nonreprésentation de la femme noire
dans les médias.
Ça la rend folle !
While walking up and down the
streets of Paris a young women searches her community faces on the
movie posters. Findind none she starts
questioning the notion of visibility and
non-representation of black women
in the media. It makes her go crazy!
Contact : [email protected]
U NE
Née en 1967 au
Cameroun, Pascale Obolo
est attirée très tôt par les disciplines artistiques. Pionnière
de la culture urbaine, elle
signe pour Virgin Music
France plusieurs portraits d’artistes de world music. Auteur
de vidéos expérimentales,
elle réalise en 1998 son premier film documentaire Xuluv
Bët the Creator. Pascale
Obolo est la fondatrice du
collectif “Coupé Décalé
Film”.
CAMEROUN
FRANCE
2008, fiction, 6mn
Beta Num, couleur, vo.fr
AFFAIRE DE NÈGRES
OSVALDE LEWAT
Image : Philippe Radoux-Bazzini
Montage : Danielle Anezin
Son : Antoine Mbesse Amougu,
Edimo Dikobo
Production : Amip, Waza Images
Contact : [email protected]
En 2000, le gouvernement camerounais met en place un “commandement opérationnel” une unité spéciale de lutte contre la criminalité
dans la région de Douala, dont les
dérives conduisirent à la mort de plus
d’un millier de personnes.
Rapidement la délation va gangréner la vie des citoyens.
« Dérives sécuritaires, usage tyrannique de la violence par l’Etat : la réalisatrice soulève des risques universels
et rappelle notre nécessaire devoir de
mémoire pour éviter le pire. Une
œuvre impressionnante de richesse,
hallucinante et essentielle. »
Nicolas Baisez
In 2000, a special police unit was set
up to tackle crime in the port city of
Douala. It is estimated that during a
single year over 1000 Cameroonians
were killed by the Operational
Command Unit, a special group of
trained operatives, created to tackle rampant banditry in the region of
Douala.
“Drifts safe, tyrannical use of violence
by the state: the filmmaker raises universal risk issues and necessary
remembrance duty in order to avoid
the worst. An awe-inspiring staggering
and essential document.”
Nicolas Baisez
Née en 1976 au Cameroun,
Osvalde Lewat a été journaliste avant de passer à la
réalisation de documentaires.
Dans Au-delà de la peine
(2003), elle dresse le portrait
d’un prisonnier oublié dans
les geôles du Cameroun.
Deux ans plus tard, c’est au
Congo-Kinshasa qu’elle s’arrête et dénonce dans Un
amour pendant la guerre
(2005) les viols que subissent les femmes. Son dernier
film, Une affaire de nègres
(2007) ouvre une réflexion
sur la violence légale au
Cameroun.
CINÉMA
AFIFF 2010
LA
CAMEROUN
FRANCE / CAMEROUN
2007, documentaire, 1h30
35 mm, couleur, vostf
LUCARNE
83
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
A PRÈS L’O CÉAN
C ÔT E D ’ I V O I R E
ÉLIANE
FRANCE / CÔTE D’IVOIRE
2008, fiction, 1h48
35mm, couleur, vostf
Scénario : Éliane de Latour
Image : Renaud Chassaing
Montage : Nelly Quettier, Yves
Dechamps, Catherine Gouz
Musique : Alexi Pecharman, Eric
Thomas
Son : Jérôme Thiault
Production : ARTE France Cinéma, La
République de Côte d’Ivoire, C.N.R.S.
Images, Les Films d’Ici
Interprétation : Fraser James, Marie-Josée
Croze, Djédjé Apali, Sara Martins
DE LATOUR
Shad et Otho, deux amis venus
d’Abidjan, sont en Espagne où ils
“se cherchent”. Ils rêvent de revenir
en bienfaiteurs, en héros chez eux.
Mais une descente de police musclée les sépare.
Otho, reconduit à la frontière, rentre
dans son pays sans rien. Pour son
entourage déçu, c’est un maudit.
Shad échappe à la police. Il poursuit son aventure en “cascadeur” à
travers l’Europe.
Après l’Océan enlace l’Afrique et
l’Europe à travers deux destins : l’ascension à tout prix et la lutte contre
le déshonneur.
Otho and Shad leave Abidjan for the
adventure of Europe. They dream of
returning home as great benefactors,
heroes. In Spain, a police roundup
separates them. Otho, escorted back
to the border, returns to his country.
For everyone, he becomes an outcast.
Shad pursues his dream of conquest
through Europe, no matter the price.
Après l’Océan links Africa and
Europe through two destinies: the
ascent at any price and the fight
against dishonor.
Anthropologue en Afrique
occidentale, Éliane de
Latour réalise en 1983, au
Niger, son premier film Les
Temps du pouvoir. Sur la
même veine documentaire,
elle alterne alors des films en
France et en Afrique. En
2000, elle signe BronxBarbès, tourné dans le ghetto
d’Abidjan. Son dernier film
Après l’Océan, raconte l’épopée de deux ivoiriens
dans une Europe vue
comme l’Eldorado.
CINÉMA
LA
LUCARNE
Contact : [email protected]
T IRE
LANGUE
GABON
CAROLINE EMERY-DESPLECHIN
FRANCE
2003, animation, 7mn
35mm, couleur, vo.fr
Dessins : Caroline Emery-Desplechin
Image : Denis Glisksman et JeanFrançois Emery
Son : Stephan Bauer
Production : Le G.R.E.C.
Contact : [email protected]
84
“Un dimanche, je me suis rendue
avec mon ami à la plage”.
De son petit restaurant au Gabon,
Louise commence à raconter une histoire d’amour. Sur cette interview
spontanée se déroule un très long
dessin, dont les détails, en rejoignant
parfois l’histoire sans l’illustrer, donnent une présence aux personnages.
“One Sunday I went to the beach with
my boyfriend.” From her small restaurant in Gabon, Louise begins to
tell a love story. Through this spontaneous speech she draws us a sweet
picture, details of which, sometimes
match the story without illustrating it,
conferring the characters with real
presence.
Caroline Emery est née en
1965 à Paris. Elle est diplômée de la FEMIS section
montage.
Etant amenée à vivre à l’étranger, elle mène sa carrière de monteuse sur des films
de différentes nationalités.
Parallèlement, elle travaille
à des projets personnels.
Elle a ainsi peint une fresque
de 30 m. pour réaliser ‘‘Tirelangue’’, et elle prépare un autre
film en Iran où se mêleront dessins, interviews et images filmées.
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
N AIROBI L OVE STORY
MARIA WEBER
Image : Maria Weber
Montage : Caroline Leitner
Musique : Margareth Karie Kinutha
Son : Eva Lageder
Production : Da Palmer Film
Contact :
[email protected]
C’est l’histoire d’un amour interdit.
Margareth aime Eric et Eric aime
Margareth, Margareth est une
Kikuyo et Eric un Luo. Depuis la résurgence du conflit entre les deux tribus, les parents d’Eric lui interdisent
d’avoir tout contact avec elle. Ils sont
un couple depuis deux ans, mais
n’ont jamais pu vraiment vivre leur
amour ouvertement. Leur seul espoir
réside dans l’avenir, mais l’avenir
semble être hors de portée. Est-ce
que ces deux individus vont être plus
forts que la société dans laquelle ils
vivent ?
This is the story of a love that is forbidden.
Margareth loves Eric and Eric loves
Margareth. Margareth is a Kikuyo
and Eric a Luo. Ever since the re-emergence of the conflict between the two
tribes, Eric’s parents have been firmly
against their relationship, and forbid
him to have any contact with her.
They’ve been a couple for two years
but were never able to really live their
love. Their only hope lies with the future,
but the future seems to be out of
reach.. Are both individuals stronger
than the society they live in?
TAKING R OOT : T HE V ISION
WANGARI M AATHAI
Née en 1977 en Autriche,
Maria Weber est diplômée de l'Ecole d'Art de
Vienne.
De 2004 à 2007, elle a suivi
une formation en documentaire à Zelig-Film School à
Bolzano en Italie et s'est spécialisée dans la vidéo.
Réalisatrice indépendante,
elle est l'auteur entre autres
de The Sacristan and the
Threepenny Opera (2007),
A Very Good Morning
(2008) et Nairobi Love
Story (2009).
K E N YA
AUTRICHE / ITALIE
2009, documentaire, 45mn
Beta SP, couleur, vostf
OF
LISA MERTON / ALAN DATER
Image : Alan Dater
Montage : Mary Lampson, Tom Haneke,
Jim Klein
Musique : Samite
Production : Marlboro Productions
Contact :
[email protected]
AFIFF 2010
Taking Root retrace l'histoire de
Wangari Maathai, lauréate du Prix
Nobel de la paix en 2004.
Fondatrice du Green Belt Movement,
elle a mobilisé les femmes des zones
rurales en leur apprenant à planter
des arbres. Elles ont ainsi mis un
terme à la déforestation et réussi à
créer de nouvelles sources de revenu pour les communautés locales.
L'action de Mme Maathai a représenté une contribution inestimable à
la démocratisation du Kenya.
Elle est la première Africaine de
l’Histoire à être honorée de cette distinction.
Taking Root tells the dramatic story
of Wangari Maathai, Kenyan Nobel
Peace Prize Laureate in 2004.
Founder of the Green Belt Movement
she has mobilized women in rural
areas by teaching them the simple act
of planting trees. By doing so they put
an end to deforestation and managed to create new sources of income
for local communities. Ms. Maathai
commitment has been an invaluable
contribution to the democratization
of Kenya.
She is the first African in history to be
honored by this distinction.
Lisa Merton étudie le tissage en Scandinavie puis s’installe aux Etats-Unis.
Alan Dater, preneur de son
et cadreur, débute dans le
cinéma en 1966.
Ils travaillent ensemble depuis
1989. Producteurs et réalisateurs de documentaires, ils
sont auteurs de : Wolf Kahn:
Landscape Painter (1989),
Bridge of Fire (1991), Home
to Tibet (1996) et Taking
Root : The Vision of Wangari
Maathai (2008).
K E N YA
ÉTATS-UNIS
2008, documentaire, 1h20
Beta SP, couleur, vo.anglaise
st.français et néerlandais
85
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
I RON L ADIES
OF
L IBERIA
LIBÉRIA
SIATTA SCOTT JOHNSON / DANIEL JUNGE
ÉTATS-UNIS / LIBÉRIA
2007, documentaire, 1h17
Beta SP, couleur
vo.anglaise st.français
Image : Daniel Junge,
Nicolaas Hofmeyr
Montage : Davis Coombe
Musique : Gunnard Doboze
Son : Zlatko Makic
Production : Why Democracy
Contact : [email protected]
Après quatorze ans de guerre civile, le Libéria est un pays ouvert au
changement. Le 16 Janvier 2006,
Ellen Johnson-Sirleaf a été élue
Présidente, après une élection chaudement disputée qu’elle a remportée avec le soutien écrasant de femmes à travers le Libéria. Elle est la
première femme élue chef d’État en
Afrique. Depuis son arrivée à la présidence, elle a nommé d’autres femmes extraordinaires à des postes de
leadership dans tous les secteurs du
gouvernement.
Iron Ladies of Liberia est la chronique
de la première année de gouvernement dans le «Nouveau Liberia»,
au cœur même du pouvoir.
P RAY
THE
After fourteen years of civil war,
Liberia is a nation ready for change.
On January 16, 2006, Ellen JohnsonSirleaf was inaugurated President,
following a hotly contested election
which she won with the overwhelming
support of women across Liberia. She
is the first elected female head of state
in Africa. Since taking office she has
appointed other extraordinary women
to leadership positions in all areas of
government.
Iron Ladies of Liberia gives behindthe-scenes access to President Sirleaf’s
first year in government, providing
a unique insight into the workings of
a newly elected African cabinet.
D EVIL B ACK
TO
Siatta Scott Johnson, née
en 1974 à Buchanan,
Libéria, a étudié l’histoire politique à l’Université de Libéria
et le journalisme à l’Institut
libérien de journalisme.
Depuis 5 ans, elle travaille
comme reporter à la télévision Libérienne. Iron Ladies
of Liberia est son premier film.
Daniel Junge est né à
Sheridan, Wyoming, et a
suivi des études cinématographiques à New York
University.
H ELL
LIBÉRIA
GINI RETICKER
LIBÉRIA / ETATS-UNIS
2008, documentaire, 1h12
Beta SP, couleur
vo.anglaise st.français
Image : Kirsten Johnson
Montage : Meg Reticker, Kate Taverna
Musique : Blake Leyh
Son : Andrew Kris
Production : Fork Films
Contact : [email protected]
86
Voici le récit poignant de femmes
courageuses et visionnaires qui se
sont regroupées pour exiger la paix
pour le Libéria, une nation déchirée
par des décennies de guerre civile.
La réalisatrice raconte leurs réalisations historiques, mais méconnues,
dans un récit où se mêlent entrevues
d’aujourd’hui et images d’archives.
Ce documentaire nous permet de
revoir les expériences des femmes
qui ont joué un rôle réel dans l’avènement d’une paix durable.
« Pray the Devil Back to Hell est une
histoire de guerre racontée du point
de vue rare des femmes qui se battent pour la paix. »
Gini Reticker
This is the gripping account of a group
of brave and visionary women who
demanded peace for Liberia, a nation
torn to shreds by a decades old civil
war. The womens’ historic, yet unsung
achievement finds voice in a narrative that intersperses contemporary
interviews, archival images, and scenes of present-day Liberia together to
recount the experiences and memories of the women who were instrumental in bringing lasting peace to
their country.
“Pray the Devil Back to Hell is - a war
story told from the rare perspective
of women who are fighting for peace.”
Gini Reticker
Gini Reticker est connue en
tant que cinéaste spécialiste
des questions féminines.
Monteuse sur de nombreux
documentaires, elle est également productrice.
Son premier film comme
réalisatrice Heart of the
Matter (1994) a remporté
le Prix « Sundance Freedom
of Expresssion Award ».
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
B EN B ARKA : L’ ÉQUATION
MAROCAINE
SIMONE BITTON
Image : Jacques Bouquin
Montage : Catherine Poitevin
Son : Hilal Abdellilah, Karym
Ronda, Joël Flescher, Michel Brethez
Production : Article Z, Arte France,
Canal Horison, Les Films de la
Passerelle, RTBF
Contact : [email protected]
Pour la première fois, des acteurs de
premier plan racontent le parcours
de Ben Barka, cet homme politique
charismatique, farouche opposant
au protectorat français puis au pouvoir du roi Hassan II.
Les témoignages recueillis sont passionnants : les proches de Ben Barka
comme les anciens acteurs politiques
dressent le portrait d’un homme
d’une envergure politique et intellectuelle exceptionnelle. Leur récit fait
resurgir toute l’histoire du pays, de
l’occupation française à l’indépendance. Et éclaire de façon singulière le Maroc contemporain.
B RICKS , B EDS
For the first time, political figures bring
to light the story of left-wing charismatic anti-colonial militant Ben Barka,
political activist. He became a freedom
fighter against French colonial forces
and later dissident and leading
opponent of the absolute monarchy
ruled by King Hassan II.
Excellent interviews of both supporters and opponents: former politicians
dress a portrait of a specially gifted
political and intellectual figure. A story
of colonialism, independence and
post-colonial internal power struggles
between different national political
entities, but also.... a moral story of
present-day Morocco.
AND
Simone Bitton est née au
Maroc en 1955. Elle a vécu
à Rabat et à Jérusalem, puis
à Paris où elle s’est installée
après ses études de cinéma
à l’IDHEC.
Pour l’administration, elle détient
les nationalités française et
israélienne. Pour l’identité, elle
se définit comme une juive
arabe qui n’aime pas les murs
et les frontières.
Elle réalise des films documentaires depuis 1981.
MAROC
FRANCE / BELGIQUE
2001, documentaire, 1h24
Beta Num, noir et blanc, vostf
S HEEP ’ S H EADS
IMELDA O’REILLY
Image : Joe Foley
Montage : Samy El Mekkaoui
Musique : Joël Diamond
Son : Joe Foley
Production : Faz in Ate Films
Contact :
[email protected]
AFIFF 2010
Bricks, Beds & Sheep’s Heads est
l’odyssée d’un immigrant marocain
nommé Murad qui plonge dans ses
souvenirs pour nous raconter la fête
d’Aïd El-Kebir, l’une des plus importantes de l’Islam, commémorant le
sacrifice d’Abraham. À travers ses
souvenirs fragmentés, l’évocation du
passé révèle l’attachement, la nostalgie et la perte.
Les images sans concessions et
obsédantes, magnifiquement filmées, nous plongent dans l’esprit et
le cœur de Murad à la fois en tant
qu’adulte et enfant. Son voyage
devient le nôtre.
Bricks, Beds & Sheep’s Heads is an
odyssey of a Moroccan immigrant
named Murad looking back at his
life on Aid El Kbir day. Aid El Kbir is
a celebratory Islamic holiday that
occurs two months after Ramadan.
Upon reflection of his fragmented
past, moments are revealed as memory collides with attachment, longing
and loss.
The stark and haunting images, beautifully filmed, take us inside Murad’s
mind and heart both as an adult and
a child. His journey is our journey.
Née en Irlande, Imelda
O’Reilly vit aux Etats-Unis.
Ecrivaine et réalisatrice, elle
a publié en 2004 un recueil
de poèmes, édité par
Vanneau Press. Son court
métrage de fiction apparaît
dans Shenanigans publié par
Sceptre au Royaume Uni.
MAROC
IRLANDE / MAROC
2009, documentaire, 13mn
HD Cam, couleur, vostf
87
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
L’E NFANT
ENDORMI
MAROC
YASMINE KASSARI
MAROC / BELGIQUE
2004, fiction, 1h35
35mm, couleur, vostf
Scénario : Yasmine Kassari
Image : Yorgos Arvanitis
Montage : Susana Rossberg
Musique : Armand Amar, Koussan
Achod
Son : Henri Morelle, Madone
Production : Les Films de la Drève,
Les Coquelicots de l’Oriental, RTBF
Interprétation : Rachida Brakni, Mounia
Osfour, Nermine Elhaggar, Fatna
Abdessamie, Khamsa Abdessamie, Issa
Abdessamie
Dans un village du Nord-Est du
Maroc, le mariage de Zeinab ne ressemble guère à une fête, son époux
ayant décidé de partir dès le lendemain matin pour l’Espagne dans
la clandestinité. Quelque temps plus
tard, Zeinab comprend qu’elle est
enceinte. Dans l’attente du retour de
son mari, elle fait endormir son
fœtus…
« Yasmine Kassari croit en ses comédiens, à la force d’évocation de ses
paysages, à l’ancrage de son point
de vue, à sa singulière radicalité.
L’Enfant endormi a la force d’un rêve
éveillé ».
Pierre Schœller, L’ACID
A day after their wedding in the countryside of north-eastern Morocco, a
young bride, Zeinab, is left alone by
her husband as he joins his countrymen leaving for Spain to work clandestinely. Zeinab discovers that she
is pregnant. Not wanting her baby
to be born before her husband
returns, she lulls the fetus of her unborn
child to sleep…
“ Yasmine Kassari believes in her
actors, the evocative power of her
landscapes and the force of her point
of view, of its singular radicalism.
L’enfant endormi has the force of a
waking dream”.
Pierre Schoeller L’ACID
Née en 1970, Yasmine
Kassari, d’origine marocaine, vit en Belgique.
Diplômée de l’école de cinéma l’INSAS à Bruxelles, elle
signe deux courts-métrages
de fiction Chiens errants
(1995) et Linda et Nadia
(2002) et un documentaire
Quand les hommes pleurent
(2000) qui retrace la vie des
clandestins marocains en
Espagne. L’Enfant endormi
est son premier long métrage de fiction.
Contact : [email protected]
N OS
LIEUX INTERDITS
MAROC
LEÏLA KILANI
MAROC / FRANCE
2008, documentaire, 1h48
35mm, couleur, vostf
Image : Eric Devin, Benoît Chamaillard
Montage : Leïla Kilani, Tina Baz
Son : Leïla Kilani
Production : CDP, INA, Socco Chico
Contact : emadeline@
documentairesurgrandecran.fr
88
En 2004, le Roi du Maroc met en
place une Commission pour l’Equité
de la Réconciliation destinée à
enquêter sur la violence d’Etat durant
les « années de plomb ». Le film
accompagne durant trois années,
quatre familles dans leur quête d’élucidation. Chacun est mis face à cet
impératif soudain : dire ce qui a été
muré dans le silence, faire le deuil
des disparus, faire le deuil aussi de
sa propre existence ruinée.
« L’enjeu du film, explique la réalisatrice, est de faire exister des gens
qui ont été effacés politiquement au
point de disparaître au sein de leurs
familles ».
In 2004, the King of Morocco set up
a Commission for Reconciliation Equity
destined to investigate State violence
during the ’years of lead.’ Over three
years the film accompanies four families in their quest for elucidation: to
say what has been walled in silence.
To mourn those who have disappeared, to also mourn one’s own ruined existence.
“The challenge of the film explains the
filmmaker, is to make exist people who
have been erased politically and disappeared even within their families”.
Née en 1970 à
Casablanca, Leïla Kilani y
a passé son enfance.
Historienne de formation,
journaliste et cinéphile, elle
signe en 2003 Zad
Moultaqa, passages, portrait d’un compositeur singulier de la musique contemporaine du Moyen-Orient.
Et dans Tanger, le rêve des
brûleurs, sélectionné au
Festival de Créteil en 2003,
elle suit l’aventure des candidats à l’émigration.
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
R ETORNO
A
H ANSALA
CHUS GUTIÉRREZ
Scénario : Chus Gutiérrez,
Juan Carlos Rubio
Image : Kiko de la Rica
Montage : Fernando Pardo
Musique : Tao Gutiérrez
Son : Eva Valino, Bela da Costa
Production : Muac Films, Maestranza Films
Interprétation : José Luis García Pérez‚
Farah Hamed‚ Adam Bounouacha‚
Antonio de la Torre‚ Cuca Escribano
Contact :
[email protected]
La mer dépose plusieurs corps près
d’Algésiras. L’un d’eux est celui du
jeune frère de Leila, une réfugiée qui
habite cette ville. Leila l’avait encouragé à risquer la traversée, contre
l’avis de leur famille. Après l’avoir
identifié, Leila décide de rapatrier
son corps. Avec Martin, un responsable de pompes funèbres peu scrupuleux, elle entreprend le voyage
hasardeux vers son village d’Hansala
au Maroc.
Ces jeunes corps gisent sur le sable
tels des ponts morts entre nos deux
continents. Ils étaient partis à la
recherche d’une vie meilleure, ils sont
arrivés sans vie.
Several bodies are washed up near
Algeciras. One of them is Leila’s
young brother, a refugee living in the
town. Leila had encouraged him to
risk the boat crossing to Spain, against
their family’s wishes. After identifying
her brother, Leila decides to repatriate his body. Teaming up with a
Spanish undertaker, Martin, the pair
embarks on a hazardous trip to Leila’s
mountain village of Hansala in
Morocco.
These young bodies lying on the sand
like dead bridges between our two
continents. They had left in search of
a better life, they arrived lifeless.
Née en Espagne en 1962,
Chus Gutiérrez s’installe à
New-York en 1983. Elle y
réalise plusieurs courts métrages. De retour en Espagne,
elle réalise son premier long
métrage Sublet (1991), une
réflexion sur la solitude et le
déracinement puis dirige
d’autres films parmi lesquels
Insomnio (1997), Vent d’Ouest
(2002), El Calentito (2005)
et Retorno a Hansala (2008).
Elle est la sœur de Blanca Li.
MAROC
ESPAGNE
2008, fiction, 1h30
Beta Num, couleur, vostf
STRAIGHT STORIES – P ART 1
BOUCHRA KHALILI
Production : Bouchra Khalili
Contact : [email protected]
AFIFF 2010
Placé sous le registre de l’enquête
ethnographique entendue comme
méthode critique, Bouchra Khalili
explore les cartographies mentales,
les voies de passage et de déplacement entre l’Europe du Sud et le
monde arabe. Dans Straits Stories –
Part 1, elle visite l’imaginaire du
détroit de Gibraltar, ce bras de mer
séparant deux continents. Elle part,
d’une simple question posée au
hazard des rencontres, à des habitants des deux rives : comment vivez
vous ici ?
Placed under the register of an ethnographic survey understood as critical method, Bouchra Khalili explores mental maps, get-aways and travel routes between the South of
Europe and the Arab world. In
Straight Stories - Part 1, she visits the
Strait of Gibraltar’s imaginated space:
This stretch of sea separating the two
continents. She begins by asking a
simple question at random encounters, to people on both sides: how do
you live here?
Bouchra Khalili est née en
1975 à Casablanca. Elle
étudie le cinéma à la
Sorbonne Nouvelle, et les
Arts plastiques à l’Ecole
Nationale Supérieure d’Arts
de Paris-Cergy. Engagée
dans une pratique de la
vidéo placée sous le signe
d’un déplacement géographique et mental, son travail
consiste en un nomadisme
territorial et plastique qui perturbe les limites entre cinéma
et arts plastiques.
MAROC
MAROC / FRANCE
2006, expérimental, 10mn
Beta SP, couleur, vostf
89
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
DU
SABLE AU GOUDRON
M A U R I TA N I E
LUCILE MOUSSIÉ / ABDERRAHMANE A. SALEM
MAURITANIE / FRANCE
2009, documentaire, 54mn
Beta Num, couleur, vostf
Image : Jean-François Hautin
Montage : Jeff Tinuha
Son : Alioune Mbow
Production : La SMAC,
Production 308
Contact : [email protected]
La Mauritanie, pays désertique à
80%, a fait du sable un obstacle
pour tous ceux qui souhaitaient traverser le pays spontanément. Depuis
novembre 2005, le sable a été
transpercé par le goudron pour relier
les deux principales villes du pays :
Nouadhibou à la frontière nord et
470 km plus au sud, Nouakchott.
Les hommes bleus du désert ont toujours été des nomades. Aujourd’hui,
les influences issues de la modernité courent sur l’asphalte. Le paysage mauritanien va changer. Quel est
le risque de cette ouverture ?
Qu’en pensent les poètes ?
EN
Mauritania, an 80% desert country
with makes sand an obstacle for
anyone wishing to cross the country
spontaneously. Since November
2005, the sand has been replaced
by tar in order to connect the two main
cities: Nouadhibou on the northern
border and 470 km further south,
Nouakchott.
Today, modern influences run on the
asphalt. The Mauritanian landscape
is changing. What unknown dangers
does this new open space convey?
What do the poets say?
Lucile Moussié, autodidacte, a vécu 2 ans en
Mauritanie avant de co-réaliser son premier documentaire Du sable au goudron.
Auteur et réalisateur,
Abderrahmane A. Salem
est né en 1971 en
Mauritanie. À son retour de
l’école du cinéma EICAR de
Paris en 2002, il fonde la
maison des cinéastes.
Du sable au goudron fait
partie de la collection
Lumière d’Afrique #2.
ATTENDANT LES HOMMES
M A U R I TA N I E
KATY LENA NDIAYE
BELGIQUE
2007, documentaire, 56mn
Beta SP, couleur, vostf
Image : Herman Bertiau
Montage : Yannick Leroy
Musique : Erwin Vann
Son : Hélène Lamy-Au-Rousseau
Production : Néon rouge
Contact :
[email protected]
90
Oualata, la ville rouge à l’extrême
Est du désert mauritanien. Dans cet
îlot, rempart contre les sables, les
femmes s’adonnent à l’art de la peinture, elles décorent les murs de la
ville. Dans une société qui semble
dominée par la tradition, la religion
et les hommes, trois de ces femmes
s’expriment avec une surprenante
liberté sur leur manière de percevoir
la relation entre les hommes et les
femmes.
« C’est parce que sa caméra se fait
proche des gestes, des couleurs, des
regards que Katy Lena Ndiaye
échappe à la belle image pour capter le rythme des êtres. » Olivier
Barlet, Africultures.com
Uoalata, the red city on the far edge
of the Sahara desert. In this haven,
frail rampart against the sand, three
women practice traditional painting.
They decorate the walls of the city. In
a society that seems apparently dominated by tradition, religion and men,
three women speak openly about
these issues. They also comment freely on the relationship between men
and women.
“It is because her camera stays close
to the gestures, colors and gazes that
Katy Lena Ndiaye goes - beyond just
another pretty picture - to capture the
rhythm of things.” Olivier Barlet,
Africulture.com
Née au Sénégal en 1968,
Katy Léna Ndiaye vit à
Bruxelles. Journaliste et réalisatrice, elle signe en 2003
Traces, empreintes de femmes, consacré aux femmes
d’un village du Burkina-Faso
qui décorent de fresques les
murs de leurs cases. En attendant les hommes se place
dans la continuation artistique
du premier projet. C’est une
œuvre toute en subtilité, un
travail engagé tant par la
forme que par le fond.
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
N OUAKCHOTT R OCKS
MOIRA TIERNEY
Images : Moira Tierney
Son : Idoumou Mohamed
Production : Moira Tierney
Filmé avec une petite camera super
8, une tranche de vie du quartier
Tevragh Zeina à Nouakchott,
Mauritanie : football sur le sable du
Sahara, des passants vaquant à leurs
affaires, une tente Berbère prend
forme et une usine artisanale produit
des blocs de béton pour la ville toujours grandissante ...
Filmed with a small super 8 camera,
a slice of life in Nouakchott’s Tevragh
Zeina neighborhood, Mauritania:
football on Sahara sands, pedestrians
going about their business, a Berber
tent starts to take form and we can
also see the small factory unit that
makes hand crafted concrete blocks
for the ever spreading city...
Contact : [email protected]
Née en 1969 à Dublin,
Irlande, Moira Tierney vit
et travaille à New York.
Après avoir décroché une
maîtrise d'arts plastiques à
l'École nationale d'art de
Cergy-Pontoise en 1997, elle
part à New York rejoindre
l'Anthology Film Archives en
1999. Ses films expérimentaux, tournée en 16mm, sont
distribués en France par le
collectif Jeune Cinéma.
M A U R I TA N I E
IRLANDE / MAURITANIE
2010, expérimental, 19mn
16mm, noir et blanc
sans dialogue
Pub Beaumarchais
AFIFF 2010
91
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
M OZAMBIQUE ,
JOURNAL D ’ UNE
INDÉPENDANCE
- K UXA K ANEMA
MOZAMBIQUE
MARGARIDA CARDOSO
PORTUGAL /FRANCE / BELGIQUE
2003, documentaire, 52mn
Beta SP, n&b et couleur, vostf
Image : Lisa Hagstrand
Montage : Isabelle Rathery,
Timothy Miller
Production : Filmes do Tejo,
Arte France, Lapsus, Dérives,
RTP, RTBF
Contact : [email protected]
Au lendemain de l’indépendance
du Mozambique en 1975, le président Samora a créé un Institut du
cinéma (INC) chargé de construire
l’image de la jeune république. Mais
l’Institut a été partiellement détruit
par un incendie en 1991 et les documents visuels - témoins des années
de la révolution socialiste - étaient en
train de pourrir sur place. Margarida
Cardoso a décidé de s’en emparer.
« La nostalgie se fonde non pas sur
un modèle perdu mais sur la fin de l’engagement, la résignation à l’œuvre :
du rêve, personne ne parle plus. »
Margarida Cardoso
L E R IVAGE
A C OSTA
The first cultural act of Mozambique’s
government right after independence, in 1975, was to create the
National Institute of Cinema. The new
President, Samora Machel, had a
strong conscience of the cinematic
potential while creating an image for
a new socialist nation. The building
was destroyed by a fire back in 1991,
and the visual documents witnes of
the years of the socialist revolution were rotting in an out-building, and
about to be forgotten.
“Nostalgia is not really based on a
lost model but the end of a commitment, resignation at work: About the
dream, no one longer speaks.”
Margarida Cardoso
DES MURMURES
DE MURMÚRIOS
MOZAMBIQUE
MARGARIDA CARDOSO
PORTUGAL / FRANCE
2004, fiction, 1h55
35mm, couleur, vostf
Scénario : Margarida Cardoso,
Cédric Basso d’après le roman de
Lidia Jorge
Image : Lisa Hagstrand
Montage : Pedro Marques
Musique : Bernardo Sassetti
Son : Carlos Alberto Lopes
Production : Filmes do Tejo, Les Films
de l’après-midi
Interprétation : Filipe Duarte, Mónica
Calle, Adriano Luz, Luís Sarmento,
João Ricardo, Dinarte Branco, Sandra
Faleiro, Beatriz Batarda
Une jeune portugaise, Evita, arrive
au Mozambique pour épouser Luis,
un étudiant en mathématique qui
accomplit son service militaire. Très
vite elle comprend que Luiz n’est plus
le même, et perturbé par la guerre,
qu’il s’est transformé en clone de son
capitaine. Egarée dans un monde
qui n’est pas le sien, Evita sera le
témoin subjectif et sensible d’une
époque proche de sa fin.
Basé sur un roman de Lidia Jorge,
A costa de Murmúrios est l’occasion
pour Margarida Cardoso de
renouer avec le Mozambique de
son enfance, marquée par la guerre
coloniale.
Née en 1963 au Portugal,
Margarida Cardoso a
passé une partie de son
enfance au Mozambique.
Diplômée en communication
audiovisuelle, elle travaille
comme assistante-réalisatrice
sur plus de 40 films portugais et
internationaux. Elle a consacré
deux documentaires à l’histoire récente du Mozambique :
Natal 71 et Mozambique,
Journal d’une Indépendance.
Le Rivage des Murmures, son
premier long métrage de fiction, a été sélectionné au
Festival de Créteil en 2005.
A young Portuguese woman, Evita
arrives in Mozambique with the intention to marry Luis, a mathematics student who is doing his military service.
She soon realizes that Luis is not the
same, and disrupted by war, he has
become his captain’s clone. Lost in a
world that is not hers, Evita will witness an era on the verge of completion. Based on a novel by Lidia Jorge,
A costa de murmúrios is an opportunity for Margarida Cardoso to
reconnect with her childhood in
Mozambique in the late 60s marked
by the colonial war.
CINEMA
LA
LUCARNE
Contact :
[email protected]
92
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
A L’ LÈÈSSI …
UNE ACTRICE AFRICAINE
RAHMATOU KEÏTA
Image : Philippe Radoux, Thomas
Cojovi
Montage : Omar Ba, Yero Maïga,
Sébastien Garcia
Son : Manuel Gasquet, Issaka Yussuff
Production : Sonrhay Empire Productions
Contact :
[email protected]
Le Niger est le premier pays africain
(en dehors de l’Égypte) à créer une
industrie cinématographique.
Mustapha Alassan et Oumarou
Ganda sont les premiers cinéastes
et Zalika Souley, la première femme
à accepter de jouer dans les films.
Leurs premières oeuvres ressemblent
forcément aux films qui arrivent en
force en Afrique : westerns, peplums,
hommes macho, femmes fatales... Ils
s’identifient à une culture Occidentale
et Blanche.
Cocasse, drôle et tragique, plusieurs
fois primé, Al’lèèssi... raconte, en une
journée ordinaire, l’épopée des pionniers du cinéma africain.
V OUS
Niger is the first country in Africa
(excepted Egypt) to build a cinema
industry. Mustapha Alassan and
Oumarou Ganda were the first filmmakers and Zalika Souley, the first
women to accept to play in their
movies. Their first movies copied the
sterotypes coming from the USA: westerns, macho men, and femme fatales… identifying with a western white
culture.
In this funny and tragic award winning film Al’lèèssi... tells us the epic
story of the pioneers of African cinema
and that during the course of an an
ordinary day of her life.
Rahmatou Keïta est née
au Niger. Après des études
de philosophie et de linguistique à Paris, elle devient
journaliste. En 1993, elle se
tourne vers l’écriture et le cinéma et crée la maison de production Sonrhay Empire
Productions. En 2004, elle
réalise Al’lèèssi... une actrice
africaine, présenté au festival
de Cannes (2005).
Actuellement, elle prépare
un film J’ai fait un rêve qui
raconte le retour de la démocratie au Niger.
NIGER
NIGER
2004, documentaire, 1h10
Beta SP, n&b et couleur, vostf
LES BLANCS
LALA GOMA
Production : Oberon Cinematografica,
Zorn Productions international,
Television de Catalunya, RFO, Lichtpunt
Contact :
[email protected]
AFIFF 2010
« La première fois que j’ai vu un
blanc, j’étais vraiment surpris, je pensais que les blancs étaient des animaux étranges ou des dieux et je
pensais qu’ils ne mangeaient pas de
viande, mais quand je me suis rapproché d’eux, je me suis rendu compte qu’ils sont comme nous, sauf qu’ils
sont des sortes de supérieurs ». Ces
mots sont ceux d’Eria, petit garçon
de 8 ans, vivant en Ouganda. Lui et
quelques-uns de ses amis nous font
découvrir leurs perceptions de
l’Afrique et des « blancs ».
Un regard décalé et surprenant. Un
effet de miroir qui nous interpelle sur
notre vision de ce continent et des
Africains.
« The first time I saw a white person,
I was stunned, I thought that white
people were strange animals or gods
and I thought they never ate meat,
but when I came closer to them, I realized that they are like us, except that
they are some kind of superiors ».
These words are spoken by Eria, an
8 years old boy from Uganda. With
some of his friends, they share with us
their own viewpoint on Africa and
white people.
They give us an uncanny and amazing perspective on the world that
questions our own vision of African
people and their continent.
Depuis 1985, Lala
Goma travaille comme
réalisatrice à TVC
(Diffuseur Catalan), sur
des programmes comme
Aula Visual, Perifèric, Oh
Bogònia, Tres, catorze,
setze, Tots a cent, Música
per a camaleons. Elle
réalise également des
vidéos d’art.
OUGANDA
FRANCE
2007, documentaire, 52mn
Beta Num, couleur, vostf
93
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
F IGHTING
R.D. DU CONGO
ILSE
PAYS-BAS
2007, documentaire, 55mn
Beta Num, couleur
vostf / vosta
Image : Bram van Spengen
Montage : Paul de Heer
Musique : Jeroen Goeijers
Son : Femke van Velzen
Production : IFProductions
Contact : [email protected]
ET
FEMKE
THE
VAN
S ILENCE
VELZEN
Durant les sept années de la guerre
en République Démocratique du
Congo, plus de 80.000 femmes et
filles ont été violées. Fighting the
Silence raconte l’histoire d’hommes
et de femmes ordinaires luttant pour
changer une société qui préfère s’en
prendre aux victimes plutôt que de
poursuivre les violeurs. Les survivantes
des viols et leurs familles parlent
ouvertement et elles donnent une
voix à des milliers d’autres qui ont
choisi de cacher leur douleur et de
se taire plutôt que de risquer d’être
rejetées par leurs familles et communautés.
The Democratic Republic of the
Congo’s seven year war was the
deadliest ever recorded in Africa.
During that time, over 80.000
women and girls were raped.
Fighting the Silence tells the story of
ordinary Congolese women and men
struggling to change their society: one
that prefers to blame victims rather
than prosecute rapists. Rape survivors
and their families speak out openly.
They give voice to thousands of other
survivors who have chosen to hide
their grief and remain silent for fear
of being rejected by their families and
community.
Nées en Hollande en
1980, les sœurs jumelles
Ilse et Femke van Velzen
s’imposent comme cinéastes
indépendantes et produisent
sous leur propre label
IFproductions. Ce label traduit l’esprit des deux réalisatrices qui, à travers leurs
films, Bushkids (2002), Return
to Angola (2004), et
Fighting the Silence (2007)
dénoncent violences et injustices des pays en voie de
développement.
L E R ALLYE D ’H ÉLÈNE
R.D. DU CONGO
CHOUNA MANGONDO
94
REPUBLIQUE DU CONGO / FRANCE
2008, documentaire, 22mn
DV Cam, couleur, vostf
Image : Guerin Mambi
Montage : Olivier Azam
Musique : Tuta Ngoma
Son : Didier Lissa
Production : CMD Productions,
Ardèche Images
Contact :
[email protected]
Hélène Lidjakala est receveuse dans
le taxi-bus de son mari à Kinshasa.
Avec humour et courage, elle a
réussi à s’imposer dans un univers
encore très machiste, tout en assumant ses responsabilités de mère de
famille.
Le portrait d’Hélène est aussi celui
d’une ville où règnent la désorganisation et la pauvreté.
Hélène Lidjakala work’s as ticket collector in her husband’s taxi-bus in
Kinshasa. With humor and courage,
she has managed to survive in a very
macho world, while carrying out her
responsibilities as a mother.
The portrait of Hélène is also that of
a city where a prevailing disorganization and poverty rule.
Née à Kinshasa en 1975,
Chouna Mangondo suit
une formation à la réalisation
à l’Institut Congolais de
l’Audiovisuel (ICA). Animatrice
à Radio Télévision Nationale
Congolaise, elle réalise trois
courts métrages : Le Marché
de la mort (2006), Les
Mamans Bipupulas (2007)
et Le Rallye d’Hélène (2008),
réalisé dans le cadre de la
résidence d’écriture “Africa
Doc / Brazza 2008”.
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
A FTER Y EARS
OF
WALKING
SARAH VANAGT
Image : Annemarie Lean-Vercoe
Montage : Sarah Metcalfe
Son : Pauline Simonet
Production : National Film and
Television School
Contact : [email protected]
Depuis les évènements de 1994,
l’Histoire n’est plus enseignée au
Rwanda, laissant le pays comme
suspendu dans le temps, entre un
passé confisqué et un avenir à
reconstruire…
Ce documentaire montre comment
des enfants, des enseignants, des
meurtriers du génocide, des étudiants
et des historiens, expriment les différentes manières dont les Rwandais
assument leur passé. En 2002, la
réalisatrice a ramené au Rwanda un
film tourné en 1959 par des missionnaires belges, et s’en est servi
comme point de départ de la quête
d’histoire des rwandais.
After the genocide of 1994, the
Rwandan government temporarily
suspended history from the school
curriculum, leaving the country as
suspended in time between a forfeited
past and a future to rebuild…
The characters in After Years of
Walking - children, teachers, genocide killers, students and historians - all
find themselves in an uncertain zone
between the old history and a new
one. The filmmaker found a historical
film made in 1959 by Belgian missionaries. She took this film back to
Rwanda in 2002 as an entry point
into Rwanda’s search for history.
Sarah Vanagt vit et travaille à Bruxelles. Après des
études d’Histoire de l’Art, elle
intègre en 2001 la National
Film and Television School
à Londres en section documentaire. Son film de fin d’études After Years of Walking
se concentre sur la réécriture
de l’histoire du Rwanda
après le génocide de 1994.
Vont suivre Begin Began
Begun, Little Figures et First
Elections.
On the green hillside of Kigali, the
clouds are threatening to break out
and Rwanda is remembering the
genocide that occurred 10 years ago.
Ten years ago, the filmmaker of this
film was 20 years old. She lost her
father then. And her mother was 20
during the country’s independence
years.
Homeland is a journey throughout
Rwanda, linking 2 different generations. A trip back in time to question
repeated violence, fate and cruelty.
Née
au
Rwanda,
Jacqueline Kalimunda a
vécu dans de nombreux
pays avant de s’installer à
Paris. Après des études de
gestion et d’histoire, elle travaille comme monteuse. En
2002, elle réalise Histoire
de tresses, son premier film.
Homeland, tourné en 2005,
est la conclusion d’un projet
qui a démarré pendant qu’elle effectuait une recherche
universitaire sur les archives
cinéma et photos du
Rwanda.
RWA N D A
ANGLETERRE
2003, documentaire, 35mn
Beta SP, couleur, vostf /vosta
H OMELAND
JACQUELINE KALIMUNDA
Image : Jean-Marc Ouvrier Buffet
Montage : Jacqueline Kalimunda
Musique : Patrick Marie-Magdelaine
Son : Chriso Hakizimana
Production : Simba Notes, Emile
Furieux Production
Contact : [email protected]
AFIFF 2010
Sur les collines vertes de Kigali, l’orage menace d’éclater pendant que
le Rwanda se remémore le génocide
commit, il y a tout juste 10 ans. Il y
a 10 ans, la réalisatrice de ce film
avait 20 ans. C’est à ce moment
qu’elle a perdu son père. Sa mère
avait 20 ans au moment de l’indépendance du pays.
Homeland est un voyage à travers
le Rwanda, une rencontre avec deux
générations de rwandais. Un retour
dans le temps qui entrelace récits intimes et histoire pour questionner la
récurrence de la violence, la fatalité et la cruauté.
RWA N D A
RWANDA / FRANCE
2005, documentaire, 1h30
Beta SP, couleur, vostf
95
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
B OUL F ALLÉ ,
LA VOIE DE LA LUTTE
SÉNÉGAL
RAMA THIAW
CÔTE D’IVOIRE / FRANCE
2009, documentaire, 1h11
Beta Num, couleur, vostf
Image : Rodolphe Respaud
Montage : Yannick Coutheron
Son : Philippe Lacôte
Production : Wassakara Productions,
Banshee Films, Images plus
Contact :
[email protected]
En 1988, la jeunesse sénégalaise
descend dans la rue pour contester
la réélection du président Abdou
Diouf. Ces manifestations ont été les
premiers signes d’une rupture générationnelle. C’est dans ce contexte
qu’est né le mouvement « Boul Fallé »,
qui signifie « se foutre de tout et tracer sa route ». Dès le départ, Boul
Fallé va se distinguer en s’exprimant
dans la musique hip hop et dans la
lutte avec frappe.
Dans ce film, la réalisatrice ne fait
pas l’historique de ce mouvement,
mais elle cherche à en restituer
l’énergie rythmique et guerrière.
C HAÎNE
In 1988, the Senegalese youth took
to the streets to protest against
President Abdou Diouf’s re-election.
This was the first indication of a rift
between generations. The “Boul Fallé”
movement, which means “don’t give
a damn and go ahead”, was born
in this context. From the beginning,
Boul Fallé has had specific means of
expression: Hip hop music and wrestling with hits.
Rama Thiaw, the filmmaker doesn’t
describe the history of the movement,
but rather focuses on its energy.
Née en 1978, Rama
Thiaw, de nationalité sénégalaise, obtient un diplôme
d’économie internationale
puis se dirige vers le cinéma.
Début 2000, elle collabore
à Zaléa TV où elle réalise
une série de portraits d’habitants d’Aubervilliers et un
film court documentaire Les
Jeunes de quartier et la religion. Boul Fallé, la voie de
la lutte est son premier long
métrage documentaire de
création.
ALIMENTAIRE
SÉNÉGAL
MARIE-LOUISE SARR
SÉNÉGAL / BELGIQUE
2008, documentaire, 28mn
Beta SP, couleur, sans dialogue
Image : Ousseynou Ndiaye
Montage : Hervé Brindel
Son : Alain Cabaux
Production : Gsara Cinema(s)
d’Afrique(s), Université Gaston Berger
(Sénégal)
Contact : [email protected]
96
L’Université Gaston Berger du
Sénégal compte près de cinq mille
étudiants. Le restaurant universitaire
assure la nourriture quotidienne de
tout ce monde. Une chaîne alimentaire qui fonctionne chaque jour, des
premières lueurs de l’aube jusqu’à
la tombée de la nuit.
Marie-Louise Sarr, en filmant de
manière chorégraphique et sans
paroles dans les cuisines du restaurant universitaire de St Louis, évoque
dans son film, le corps au travail et
l’aliénation du travail répétitif.
The Gaston Berger University in
Senegal has nearly five thousands
students. The university canteen
assures all these people their daily
food. A food chain that works from
dawn to dusk.
Using a free of speech choreographic
style Marie-Louise Sarr films the
St. Louis university canteen, revealing
the slow and meticulous transformation of food but also the bodies at
work of those who prepare and serve
the meals in a repetitive alienating
rhythm.
Marie-Louise Sarr fait partie de la première promotion
du Master documentaire de
l’Université Gaston Berger
de Saint-Louis (Sénégal).
Investie dans des activités de
protection de la nature, elle
espère, par le cinéma,
éveiller les consciences en
matière d’environnement.
Chaîne alimentaire a obtenu le “Jengu de Bronze” du
Beach Festival de Kribi au
Cameroun en juillet 2009.
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
L E C RI
DE LA MER
AÏCHA THIAM
Scénario : Aïcha THIAM
Image : Momar NDIAYE
Montage : Moussa SEYDI
Son : Joseph BASS
Production : Cirtef, RTS
Contact :
[email protected]
Le Cri de la Mer est le combat d’une
mère, Yaye Bayam Diouf, qui a
perdu son fils unique dans une
pirogue en partance pour les Iles
Canaries. Aujourd’hui, à Thiaroyesur-mer, son quartier, sa vie est consacrée à la lutte contre l’émigration
clandestine.
Le Cri de la Mer c’est aussi un cri du
cœur, un regard singulier sur un
fléau qui a emporté plus de 3000
jeunes Sénégalais.
M ÊME
The Cri de la mer is the struggle of a
mother, Yaye Bayam Diouf, who lost
her only son in a dugout (or boat)
outbounded for the Canary Islands.
Today, all her life in her home city
Thiaroye sur Mer is devoted to fighting against clandestine immigration.
Le Cri de la mer is also a heartfelt cry,
a singular point of view on a plague
which has killed more than three thousand young Senegaleses.
Aïcha Thiam, de nationalité sénégalaise, est née en
1979 à Merksem (Anvers,
Belgique).
Après une année passée à
la FEMIS à Paris, et à l’issue
de sa formation au Média
Centre de Dakar (Sénégal),
elle devient réalisatrice à la
première chaîne de la
Télévision Nationale du
Sénégal (RTS 1).
SÉNÉGAL
BELGIQUE / SÉNÉGAL
2008, documentaire, 26mn
DV Cam, couleur, vostf
LE VENT …
LAURENCE ATTALI
Scénario : Laurence Attali
Image : Jacques Pamart
Montage : Laurence Attali
Musique : Doudou Doukouré
Son : Myriam René
Production : Autoproduction, INA
Interprétation : Laye Diack, Bettina
Kee, Isseu Niang, Oumou Sy, Cheikh
Lô, Mauro Petroni
Contact :
[email protected]
AFIFF 2010
Un chauffeur de taxi en boubou et
ray-ban bleu ciel roule à vive allure dans les rues de Dakar. À côté de
lui, une jeune fille blond platine lit le
journal, indifférente au monde extérieur. Le chauffeur évite tous les obstacles et la fille reste impassible. Alors,
il rompt le silence : “même le vent
qui traverse, je le vois !”.
«Je crois me souvenir que quand elle
était une fois interrogée sur les raisons de sa connexion avec l’Afrique,
Laurence Attali a répondu,” une histoire d’amour, bien sûr ».
Olivier Barlet, Africultures.com
Even the Wind... is a love story that
takes place one fine morning in a yellow and black Dakar taxi traveling
at high speed. ‘I can even see the
wind going by!’ says the taxi driver
breaking the silence between him and
the uncaring blond young lady sitting
next to him.
«I seem to remember that when she
was once asked about the reasons
for her connection with Africa,
Laurence Attali replied, “a love story,
of course”. »
Olivier Barlet, Africultures.com
Tout en suivant des études de
philosophie, Laurence
Attali s’inscrit en histoire du
cinéma à Censier et se forme
au montage. Envoyée en
1993 à Dakar par l’INA, elle
y réalise depuis la plupart de
ses films. Entre autres
Sénégalais, Sénégalaises
(1994), Même le vent
(1999), Baobab (2000), et
Le Temps d’un film (2007).
Elle acquiert la nationalité
sénégalaise en 2004.
SÉNÉGAL
FRANCE
1998, fiction, 18mn
35mm, couleur, vostf
97
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
U NE
FENÊTRE OUVERTE
SÉNÉGAL
KHADY SYLLA / CHARLIE
FRANCE / SENEGAL
2005, documentaire, 52mn
Beta SP, couleur, vostf
Image : Charlie van Damme
Montage : Amrita David
Son : Mbaye Samb, Eric Münch
Production : Athénaïse, Guiss Guiss
Communication
Contact : [email protected]
VAN
Comment dire la folie ? Comment
exprimer la souffrance qui l’accompagne ? En 1994, alors qu’elle
même basculait dans la maladie,
Khady Sylla, la réalisatrice, a rencontré Aminta Ngom qui exhibait
alors sa folie librement sans craindre
la provocation. Pendant les années
de souffrance de Khady, Aminta fût
sa fenêtre sur le monde.
Portrait, autoportrait : de qui ? De la
maladie, des errements urbains, de
la folie, de deux femmes, d’une
Afrique fantôme ? Raconté avec des
images simples et des mots puissants,
c’est sur ces questions que s’ouvre
le film.
L E M ONOLOGUE
SÉNÉGAL
KHADY SYLLA / CHARLIE
FRANCE / SENEGAL
2007, documentaire, 45mn
Beta SP, couleur, vostf
Image : Charlie van Damme
Montage : Emmanuelle Baude
Son : Gwenn Nicolay
Production : Athenaïse Production,
Karoninka
Contact : [email protected]
98
VAN
Le Monologue de la Muette, c’est
la vie d’Amy. Au plus proche de la
servitude ordinaire qu’elle subit chez
ses patrons. Dans l’intimité de sa
retraite forcée au village, où elle donnera naissance à sa fille. Une espérance et une impasse, tout à la fois.
En écho à cette trajectoire, les paroles d’autres bonnes, la complainte
des lavandières, la résistance des
femmes du bidonville de la rue 11,
dans la médina. La colère de la slameuse Fatim Poulo Sy.
Notre colère. Comme une polyphonie.
DAMNE
How to say madness? How to express the pain that accompanies it? In
1994, when she suffered the pain
of a deeply troubled mind, Khady
Sylla, the filmmaker, met her neurotic
friend Aminta Ngom who by that time
exhibited her madness freely without
fear of provocation. During her own
years of suffering, Aminta became
the filmmaker’s window on the world.
Une fenêtre ouverte is both a portrait,
a self-portrait and an illustration of
a lucid mind that crosses over to the
“other side”.
Told with simple pictures and powerful words it is on these issues that the
film opens.
DE LA MUETTE
DAMME
Khady Sylla est née en 1963
à Dakar. Après avoir publié nouvelles et romans dont Le Jeu de
la mer, elle signe en 1996 son
premier court métrage Les Bijoux.
Suivront Colobane Express
(2000), le très remarqué Une
fenêtre ouverte (2005) et Le
Monologue de la muette (2007),
film réalisé à “deux voix”.
Né à Bruxelles en 1946,
directeur de la photographie,
Charlie van Damme a travaillé sur de nombreux films
avant de signer, en 1993, son
premier long métrage Le
Joueur de violon.
Le Monologue de la muette is Amy’s
life. Her job is not secure. It’s a life of
daily servitude to her employer.
Constrained to return to her village,
to give birth to her daughter, she is
filled both with hope and hopelessness.
The utterances of other maids, the
complaints of washerwomen, the
struggle of all those living on rue 11
in the medina, echo her situation. The
rage of the slam poet Fatim Poulo Sy.
Our rising anger... Like a polyphony.
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
O USMANE S OW
BÉATRICE SOULÉ
Image : Olivier Guéneau, Damien
Morizot
Montage : Ange Marie Revel
Son : Olivier Schwob
Production : Centre Pompidou, PRV
Contact :
[email protected]
Ce film est une histoire d’amour, entre
un homme et sa sculpture, entre un
homme et une femme, entre un
homme et une Humanité.
Béatrice Soulé met ici en lumière les
quatre séries de sculptures
d’Ousmane Sow : les Masall, les
Nouba, les Zoulou et les Peulh. Elle
écrit une lettre à Ousmane Sow. Il
lui répond. Sans répondre vraiment.
Comme une voix intérieure, un chorus à deux voix, un balancement intime. De cette intimité, de cette confiance partagée, naît alors la magie :
celle de pouvoir suivre l’artiste dans
sa création la plus secrète.
S ÉNÉGALAISES
This film is a love story between a man
and his sculpture, between a man and
a woman, between a man and mankind.
Beatrice Soulé is here to highlight
Ousmane Sow’s four series of sculptures: the Masai, the Nouba, the Zulu
and the Peulh. She wrote a letter to
Ousmane Sow. He answers her.
Without really answering. As an inner
voice, a chorus for two voices, an intimate rhythm. This intimacy, this shared trust, brings about the magic, the
ability to follow the artist in his most
secret moments of creations.
ET
Depuis plus de vingt ans,
Béatrice Soulé produit des
documentaires dont elle est
l’auteur et met en scène des
évènements télévisuels. En
1999, elle produit l'exposition d'Ousmane Sow sur le
Pont des Arts, exposition dont
elle est commissaire et scénographe. Depuis, elle poursuit sa collaboration avec l’artiste. Elle a publié “Même
Ousmane Sow a été petit“
livre dans lequel elle retrace
la vie de l’artiste, de son
enfance à sa dernière création.
SÉNÉGAL
FRANCE
1996, documentaire, 26mn
Beta SP, couleur, vo.fr
I SLAM
ANGÈLE DIABANG BRENER
Image : Fabacary Assimby Coly
Montage : Angèle Diabang Brener
Son : El Hadji Mamadou Niang
Production : Goethe Institut Dakar,
Karoninka
Contact : [email protected]
AFIFF 2010
Dans son film, Angèle Diabang
Brener, une Chrétienne parmi une
population à majorité musulmane,
navigue dans le débat délicat de l’intégrisme versus la modernité, donnant un aperçu rare et intime où les
femmes sénégalaises parlent de leurs
expériences en tant que femmes
musulmanes et s’expriment sur leur
façon de vivre leur religion.
« Traitant d’un sujet grave, j’ai voulu
mettre en avant la beauté, l’élégance et l’aisance de la Sénégalaise qui
j’espère, participera à nous rappeler que c’est précieux d’avoir un
espace où chacun peut vivre sa différence. » Angèle Diabang Brener
In her film, Angèle Diabang Brener,
a Christian among a majority Muslim
population, navigates the delicate
debate of fundamentalism versus
modernity, providing insight on rare
instances where Muslin women themselves talk about their experiences as
and how they live their religion and
culture.
“Treating such a serious subject, I wanted to highlight the beauty, elegance
and poise of the Senegalese women
to help remind us that a space where
everyone can live their differences is
essential.” Angela Diabang Brener
Née en 1979 à Dakar,
Angèle Diabang Brener
suit une formation en réalisation audiovisuelle puis s’inscrit aux résidences d’écriture
de scénario Africadoc. Après
s’être perfectionnée en tant
que monteuse, elle signe en
2005 un premier documentaire, très remarqué, Mon
beau sourire, sur le tatouage
des gencives. En 2006, elle
crée sa société de production "Karoninka" et réalise
Sénégalaises et Islam (2007)
suivi de Yandé Codou, la
griotte de Senghor (2008).
SÉNÉGAL
SENEGAL
2007, documentaire, 35mn
DV Cam, couleur, vostf
99
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
L ES S ÉNÉGALAISES
ET LA SÉNÉGAULOISE
SÉNÉGAL
ALICE DIOP
FRANCE
2007, documentaire, 56mn
Beta SP, couleur, vostf
Image : Alice Diop
Montage : Amrita David
Son : Alice Diop
Production : Point du jour
Contact :
[email protected]
Munie d’une petite caméra, Alice
Diop passe un mois à filmer la vie
quotidienne dans la cour de la maison
maternelle et dresse le portrait de
trois femmes de sa famille.
« Cette cour est la métaphore du
gynécée au Sénégal : un espace
cloisonné, exclusivement féminin, où,
face à l’adversité du quotidien, certaines luttent, tentent de se battre
quand d’autres attendent, lézardent
et rêvent de partir ». Alice Diop
La beauté, la séduction, la volupté
de ces femmes sénégalaises sont
autant d’armes fatales qu’elles savent
manier à la perfection !
T ODAY
THE
Armed with her camera, Alice Diop
spent a month filming the daily lives
of the women of three of her female
relatives. “This courtyard is, a metaphor
of the Senegalese women’s quarters :
a closed space, exclusively feminine. In
the face of daily demands of life, some
struggle and face the challenge, others
“laze about” and dream of another
life.” Alice Diop
Beauty, seduction and sensuality are
all lethal weapons that these
Senegalese women handle to perfection!
Née en 1979 à Aulnaysous-Bois, Alice Diop passe
un DESS Image et société et
intègre un atelier d’écriture à
la Fémis. Réalisatrice pour
L’Oeil et la Main (France 5),
elle est aussi auteur pour l’émission Karambolage (Arte).
En 2007, elle signe Les
Sénégalaises et la sénégauloise, documentaire sur trois
femmes de sa famille.
H AWK TAKES O NE C HICK
S WA Z I LA N D
JANE GILLOOLY
SWAZILAND / ÉTATS-UNIS
2007, documentaire, 1h12
Vidéo, couleur, vostf
Image : Karin Slater
Montage : Jane Gillooly, Carolyn
Kaylor, Pam Larson
Musique : LoMasoutfo Mkhwanazi,
Kaizer Mamba
Son : Ken Winokur
Production : Jane Gillooly Films
Contact : [email protected]
100
La région de Lubombo au Swaziland
souffre du plus haut taux de prévalence du HIV au monde ainsi que
d’une espérance de vie moyenne
qui a chuté à 32 ans. Dans ce petit
pays, situé en Afrique australe, la
génération des parents est morte,
laissant les enfants à la charge des
grand-mères.
À travers l’histoire poignante de trois
femmes, le film trace un portrait d’une
communauté. Le drame de ce film
se dégage de la constante et patiente accumulation de détails qui, en
somme, racontent une grande histoire autour de la famille, la lutte, et
le poids d’un avenir incertain dans
un monde dicté par le sida.
The Lubombo region of Swaziland
suffers from the world’s highest prevalence of HIV and a life expectancy that has dropped to 32 years. In
this small, landlocked country in southern Africa, a generation of parents
has died, leaving the grandmothers
in charge of the children as well as
responsible for retaining the threads
of the fraying traditional life.
Through the poignant perspective of
the three women, the film creates a
portrait of a community. The film’s
drama emerges from the patient accumulation of steady details that, in sum,
tell a greater story of family, struggle,
and the weight of an uncertain future in a world dictated by AIDS.
Jane Gillooly, réalisatrice et
productrice indépendante, vit
à Cambridge, Massachusetts.
Elle a réalisé Dragonflies, The
Baby Cries (2000), Leona’s
Sister Gerri (1994) et le documentaire Today the Hawk
Takes One Chick (2007). Elle
est également professeur de
cinéma au Musée des BeauxArts de Boston.
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
G ÉOGRAPHIE
IMAGINAIRE
PAULINE M’BAREK
Production : Pauline M’Barek
Contact : [email protected]
Le film se base sur des observations
très intimes que j’ai faites pendant
les préparations et les rituels traditionnels, à l’occasion du mariage de
ma cousine en Tunisie. Le lieu visité
est une surface de projection d’images d’un désir d’une “culture
inchangée”. C’est en cela qu’il représente une géographie inventée ou
imaginaire. Un film comme un rêve
étrange et vaguement obscur d’une
chaude journée étendue à l’infini, où
c’est seulement par des gestes, des
expressions de visages et surtout des
bruits que l’on peut pressentir ce qui
est en train de se passer.
The story is based on observations I
made during the preparations and
the traditional rituals for my cousin’s
wedding in Tunisia. The visited place
is a surface to project images on,
those that reflect a desire for an
“unchanged culture”. This is why it
represents an invented or imaginary
geography. A film like an strange
dream on a warm day to infinity,
where it is only through gestures, facial
expressions and especially through
sounds that you can sense what is
happening.
Née à Cologne en 1979,
Pauline M’Barek rentre aux
Beaux-Arts de Hambourg en
2000. Parallèlement à ses travaux vidéo, elle pratique le
dessin pour explorer d’une
manière associative le monde
pictographique des images
à travers les images du
monde. Dans ses travaux,
vidéos et dessins sont étroitement liés.
“I was ten years old ... In
Bourguiba’s independent Tunisia
which had already plunged into the
era of disillusionment; we were a few
to share the secret of belonging: son
and daughters of Communist parents
... Chuuuuut! ... . At the age of 20,
they fought for Tunisia’s independence
and everything seemed possible!
A personal movie, family saga, Ouled
Lenin is a documentary drama, funny
too, poses a different perspective on
our Maghreb neighbors with whom
we have lived with for many decades
without really knowing them ...
Née en 1960 à Paris d’un
père tunisien et d’une mère
française, Nadia El Fani,
assistante à la réalisation aux
côtés de Roman Polanski,
Nouri Bouzid ou encore
Romain Goupil, signe en
1990 son premier court
métrage Pour le plaisir. En
2002, elle réalise Bedwin
Hacker, un premier long
métrage programmé au
Festival de Créteil en 2004.
En 2007 elle tourne Ouled
Lénine, film essentiel pour l’histoire de la Tunisie.
TUNISIE
ALLEMAGNE / TUNISIE
2005, expérimental, 15mn
Mini DV, couleur, sans dialogue
O ULED L ENINE
NADIA EL FANI
Image : Sofiane El Fani,
Fatma Cherif
Montage : Thierry Simmonet
Son : Moncef Taleb
Production : Z’Yeux Noirs Movies,
Familia Productions
Contact : [email protected]
AFIFF 2010
« J’avais dix ans… Dans la Tunisie
indépendante de Bourguiba qui
entrait pourtant déjà dans l’ère des
désillusions, nous étions quelquesuns à partager le secret d’une
appartenance : fils et filles de communistes…Chuuuuut!... ». À 20 ans,
ils luttaient pour l’indépendance de
la Tunisie et tous les espoirs étaient
permis !
Film personnel, saga familiale,
Ouled Lenine est un documentaire
dramatique, drôle aussi, qui pose
un regard différent sur nos voisins
du Maghreb avec qui nous vivons
depuis des décennies sans vraiment
les connaître…
TUNISIE
FRANCE / TUNISIE
2007, documentaire, 1h21
35mm, couleur, vostf
101
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
S ATIN
ROUGE
TUNISIE
RAJA AMARI
TUNISIE / FRANCE
2001, fiction, 1h40
35mm, couleur, vostf
Scénario : Raja Amari
Image : Diane Baratier
Montage : Pauline Dairou
Musique : Nawfel El Manaa
Son : Frédéric de Ravignan
Production : ADR Productions,
Nomadis Images
Interprétation : Hiam Abbass, Hend
El Fahem, Maher Kamoun, Monia
Hichri, Faouzia Badr, Nadra Lamloum,
Abou Moez El Fazaa, Salah Miled
Contact : [email protected]
Une femme dépoussière de façon
obsessionnelle, les meubles de son
appartement. Elle est belle, mais un
peu sombre, vêtue simplement d’une
robe de chambre austère. La
musique joue à la radio. Elle s’arrête devant le miroir, libère ses cheveux
de leur barrette contraignante, et ses
épaules commencent à bouger au
rythme de la musique…
« Avec son portrait d’une jeune
veuve, soudainement happée par la
danse et la sensualité, la cinéaste
réussit un premier long métrage subversif et troublant, loin des clichés
habituels sur l’émancipation de la
femme maghrébine. »
Jacques Mandelbaum, Le Monde
A woman briskly, obsessively, dusts
the furniture in her apartment. She
is beautiful but somewhat severe, dressed plainly in a matronly housecoat.
Music plays on the radio. She pauses
in front of the mirror, loosens her hair
from its constraining clip, and her
shoulders begin to move to the music…
“With her portrait of a young widow,
suddenly snapped up by dance and
sensuality, the filmmaker brings off her
first feature film, subversive and unsettling, far from the usual clichés about
the emancipation of North African
women.”
Jacques Mandelbaum, Le Monde
Après avoir suivi des études
littéraires à l'Université de
Tunis, Raja Amari s’inscrit à
la Fémis à Paris. En 1998,
elle signe son premier court
métrage Avril suivi en 2001
de Un soir de juillet. En
2002, elle passe au format
long avec une histoire de
passion Satin rouge, qu’elle
tourne dans sa Tunisie d'origine. Sept ans après, elle
achève son second long
métrage Les Secrets, un étonnant et troublant huit clos.
CINEMA
LA
LUCARNE
K ARE K ARE Z VAKO
LA F ÊTE
DES MÈRES
ZIMBABWE
TSITSI DANGAREMBGA
ZIMBABWE
2004, fiction, 30mn
35mm, couleur
vostf / vosta
Scénario : Tsitsi Dangarembga
Image : Pierre Mennel
Montage : Olaf Koschke
Musique : Kelly Rusike
Son : Themba Nyamweda
Production : Nyerai Films &
Pangolin Films
Interprétation : Consolato Ngwenya,
Nicholas Mazenda
Contact : [email protected]
102
Kare Kare Zvako est l’adaptation
d’un conte populaire zimbabwéen
sous la forme d’une comédie musicale, un opéra rock cannibale, où
en pleine disette, un mari oisif et
égoïste entraîne la mort de sa femme
qui fera tout pour se venger…
Tsitisi Dangaremgba met en scène
des hommes, qui souvent, profitent
à tort de la tradition pour imposer
leur volonté sur les femmes et enfants
à charge. En exerçant leurs prérogatives traditionnelles, ils détruisent,
entièrement ou partiellement, la plus
importante des institutions traditionnelles, la famille.
Kare Kare Zvako, is an adaptation
of a Shona folktale and rendered as
a musical, a cannibal rock opera featuring an idle and selfish husband that
causes the death of his wife who in
turn will do anything for revenge…
Tsitisi Dangaremgba frequently shows
us men who are selfish bullies, taking
advantage of tradition to force their
will improperly upon dependent
women and children. By exercising
their traditional prerogatives, they
destroy, or nearly destroy, that most
central of traditional institutions, the
family.
Née en 1959 au Zimbabwe,
Tsitsi Dangarembga vit et
étudie en Allemagne avant de
retourner au Zimbabwe. Elle
est comédienne, metteur en
scène et auteur. Son film
Everyone’s Child (1996) a été
sélectionné au Festival de
Créteil en 1998. Kare Kare
Zvako, court métrage qu’elle
signe en 2004, sera suivi de
Growing Stronger et de The
Sharing Day, deux documentaires sur la séropositivité.
Elle organise un Festival de
Films de Femmes au
Zimbabwe.
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
N ORA
ALLA KOVGAN / DAVID HINTON
Scénario : Alla Kovgan, David
Hinton, Nora Chipaumire
Image : Mkrtich Malkhasyan
Montage : Alla Kovgan
Musique : Thomas Mapfumo
Son : Valente Demande
Production : Movement Revolution
Productions
Contact :
[email protected]
Nora s’inspire de faits réels de la vie
de la danseuse Nora Chipaumire,
née au Zimbabwe en 1965. Dans
le film, Nora retourne au pays de
son enfance et accomplit un voyage à travers quelques souvenirs marquants de sa jeunesse. En se servant
du jeu d’acteur et de la danse, elle
donne vie à son histoire, dans un
poème de sons et d’images au rythme alerte.
La précision, la perfection, la justesse de chaque geste nous dit ô combien ces souvenirs d’enfance sont
encore gravés dans la mémoire et
le corps puissant de Nora
Chipaumire.
Nora is based on true stories of the
dancer Nora Chipaumire, who was
born in Zimbabwe in 1965. In the
film, Nora returns to the landscape
of her childhood and takes a journey
through some vivid memories of her
youth. Using performance and dance,
she brings her history to life in a swiftly-moving poem of sound and image.
The accuracy and perfection of each
movement tells us how much these
childhood memories are still etched
in Nora Chipaumire’s memory and
impressive body.
Alla Kovgan, établie à
Boston depuis 1996, est
née à Moscou. Elle poursuit
depuis 1999, des collaborations multidisciplinaires et
crée des performances multimédia, des films de danse
et des documentaires sur la
danse.
David Hinton a réalisé de
nombreux documentaires sur
les arts pour la télévision britannique et des adaptations
de spectacles de danse
maintes fois primées.
Molly, a mixed race teacher, flees
with her son Peter from South Africa’s
apartheid to rural Zimbabwe. But the
village is not only isolated, it is very
hostile to strangers. Her clash with the
hypocritical headmaster of the village school sees her lose her job, but
a gesture of friendship inspires her to
fight back.
“In Africa people look straight and
deeply into your eyes to see if you are
friend or foe. That is all that matters.”
Ingrid Sinclair
Née en 1948, Ingrid Sinclair
est d’origine anglaise et
Zimbabwéenne d’adoption.
Dès 1982, elle réalise et
produit des programmes sur
l’histoire du Zimbabwe. Son
premier long métrage Flame
(1996) est sélectionné au
Festival de Créteil en 1997.
Riches, qu’elle signe en 2001,
fait partie de la collection
“Mama Africa” qui rassemble
le talent de six metteurs en
scène féminins.
ZIMBABWE
ÉTATS-UNIS / MOZAMBIQUE
documentaire chorégraphique
2008, 35mn
DV Cam, couleur, vostf
R ICHES
INGRID SINCLAIR
Scénario : Ingrid Sinclair d’après
le récit de Bessie Head
Image : Robert Humphreys
Montage : Liz Webber
Musique : Keith Farquarson
Production : Zimmedia
Interprétation : Damien Chamley,
Cindy Sampson
Contact :
[email protected]
AFIFF 2010
Molly, une enseignante métisse, fuit
l’Afrique du Sud de l’apartheid avec
son fils Peter, pour se réfugier dans
un village reculé du Zimbabwe. Mais
le village est non seulement isolé, il
est très hostile aux étrangers. Son
affrontement avec le proviseur hypocrite de l’école du village lui fait perdre son emploi, mais un geste d’amitié lui donne la force de riposter.
« En Afrique les gens vous regardent
directement et profondément dans
vos yeux pour voir si vous êtes un
ami ou un ennemi. C’est tout ce qui
compte.» Ingrid Sinclair
ZIMBABWE
ZIMBABWE
2001, fiction, 28mn
Beta SP, couleur, vostf
103
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
C OLLECTION L UMIÈRE D ’A FRIQUE
L’ÉMERGENCE D’UNE
GÉNÉRATION DE DOCUMENTARISTES AFRICAINS
La collection Lumière d’Afrique regroupe chaque année 10 nouveaux films documentaires en lien immédiat avec les désirs d’une génération, 10 films qui construisent
des regards et nous font voir des afriques jamais vues.
Cette collection a pour objectif :
- Mettre en lumière l’émergence d’une génération de documentaristes africains
- Soutenir le développement du tissu des producteurs indépendants africains
- Tisser des liens de coopération panafricains et Sud/Nord par la mise en chantier
d’une collection de grande qualité éditoriale.
Initié par le programme Africadoc développé en France
par Ardèche Images, la collection Lumière d’Afrique repose sur une charte de coproduction équitable qui garantit
un accord avec les télévisions partenaires (le réseau TLSP
parle biais de l’unité de programme REC)
Contact : [email protected]
I TCHOMBI
GENTILLE MENGUIZANI ASSIH
TO G O
TOGO / FRANCE
2008, documentaire, 52mn
Beta SP, couleur, vostf
Image : Gentille Menguizani Assih
Montage : Joëlle Janssen
Son : Gentille Menguizani Assih
Production : Baga productions,
Ardèche images production
Contact : L
[email protected]
104
Étudiant togolais à Dakar, Déou
revient au pays pour participer à
la cérémonie de circoncision traditionnelle comme le souhaite son père.
Pour se protéger d’une contamination éventuelle, il demande que des
mesures sanitaires soient appliquées.
Cette requête se heurte au refus des
anciens.
« Il n’était pas aisé pour Gentille Assih
d’aller filmer la circoncision des jeunes adultes dans le Nord-Togo. Si
elle réussit cette incursion dans ce
rituel, c’est qu’elle sait gérer la présence de sa caméra et réalise ainsi
un film étonnant ».
Olivier Barlet, Africultures.com
Togolese student in Dakar, Deou goes
back home to attend the traditional
circumcision ceremony as his father
wished him to. To protect himself from
contamination, he calls for health measures to be applied. This request faces
the refusal of the elders.
“It was not an easy task for Gentille
Assih to film the circumcision ritual of
young adults in northern Togo. If she
was able to carry out her work successfully it is that she was able to handle the presence of her camera and
shoot an amazing movie.”
Olivier Barlet, Africultures.com
Titulaire d’un Brevet de technicien Supérieur en communication des entreprises au
Togo Gentille Menguizani
Assih est passionnée de
cinéma. Inscrite à la formation Africadoc à St Louis du
Sénégal, elle réalise en
2009 son premier film documentaire Itchombi suivi depuis
d’un court métrage de fiction
Bidenam, réalisé avec le soutien du Goethe-Institut de
Johannesburg.
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
WALIDEN ,
ENFANT D ’AUTRUI
AWA TRAORÉ
Image : Aldo Lee
Montage : Yaël Bitton
Musique : Kotama, Binkè Dembélé
Son : Yiriyé Sabo
Production : Karoninka, Les Films
d’un jour
Contact :
[email protected]
Au Mali, comme dans beaucoup de
pays d’Afrique, l’adoption traditionnelle était une richesse qui consolidait les liens familiaux. Aujourd’hui,
avec les mentalités qui changent et
les croyances qui se perdent, l’adoption peut devenir un cauchemar
pour l’enfant, comme elle l’a été pour
la réalisatrice durant près de dix ans.
Avec ce film, Awa Traoré met en
lumière ce qui est resté depuis trop
longtemps un non-dit : le vécu des
waliden, victimes de maltraitances
suite à une adoption traditionnelle.
In Mali, as in many African countries,
traditional adoption used to positively
consolidate the ties within the family.
Nowadays, mentalities are changing
and believes are being lost; as a
result, adoption can become a nightmare for the child, as it was the case
for the filmmaker herself during ten
years of her life. In this film, Awa
Traoré sheds a light on what has
remained unspoken for too long: the
life of a waliden who has suffered mistreatments upon being adopted traditionally.
Née en 1980 au Mali,
Awa Traoré vit à Bamako.
Après avoir passé un Master
en réalisation de documentaires, elle tourne en 2008
son premier film, Waliden,
enfant d’autrui. Sensible à la
place des femmes en
Afrique, elle a en projet un
court métrage de fiction sur
la polygamie. Elle participe
à l’organisation de résidence d’écriture Africadoc à
Tombouctou et à Saint Louis
du Sénégal.
MALI
SÉNÉGAL / FRANCE
2009, documentaire, 52mn
Beta Num, couleur, vostf
pub Acriff
AFIFF 2010
105
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
FACMAS - FONDS D'APPUI À LA PRODUCTION DE COURTS MÉTRAGES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Sur l'impulsion du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, et dans le cadre global du Plan Images Afrique instauré par ce Ministère,
l'Association LES 3 CONTINENTS gère depuis 2007 le dispositif d'aide directe à la production de courts-métrages en Afrique subsaharienne
D IDI
ET
G IGI
SÉNÉGAL
MARIE KÂ
Didi et Gigi sont jumelles. Elles entament une carrière de mannequins.
C'est le bonheur parfait jusqu'au jour
fatidique où le destin les sépare. Didi
rencontre l'amour au même moment
où la carrière de sa sœur est brutalement écourtée par un accident
qui la "défigure".
FRANCE
2008, fiction, 7mn
Béta SP, couleur, vo.française
Production : Picture Box
Didi and Gigi are twins. They begin
a fashion model career. It's perfect
happiness until the critical day when
ill fate separates them. Didi falls in
love at the exact moment when her
sister’s career is brutally cut short by
an accident, which "disfigures" her.
Née en 1976, Marie Kâ,
sénégalaise, s’inscrit à la
Sorbonne à Paris et se spécialise en cinéma. De 2000 à
2005, elle s’installe aux EtatsUnis. De retour à Dakar, elle
monte sa propre société de
production, Picture Box et réalise en 2008 Didi et Gigi, son
cinquième court métrage.
In a Ugandan village that slowly
wakes up, according to the Daily
rituals and children’s games, a boy
from Rehabilitation War Center,
Olweny, is preparing a mysterious
journey, accompanied by his uncle
Lasty.
Née en 1974 à Kampala
(Ouganda), Caroline
Kamya a obtenu un diplôme d'architecture à Londres
en 1996. Elle travaille pendant plus de sept ans à la
BBC. Aujourd'hui, elle est productrice et réalisatrice de
documentaires.
Contact : [email protected]
O LWENY
OUGANDA
CAROLINE KAMYA
Dans un village ougandais qui se
réveille doucement, au gré des rituels
du quotidien et des jeux des enfants,
un jeune garçon issu du centre de
réhabilitation de la guerre, Olweny,
se prépare à un périple mystérieux,
accompagné de son oncle Lasty.
OUGANDA / FRANCE
2007, documentaire, 19mn
Beta SP, couleur, vostf
Contact
[email protected]
:
LA R ÉSIDENCE Y LANG Y LANG
COMORES
HACHIMIYA AHAMADA
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FRANCE / COMORES
2008, fiction, 20mn
35mm, couleur, vostf
Production : Aurora Films, Washko Ink.
Un village comorien.
Djibril passe son temps libre à prendre soin d'une villa abandonnée.
Alors qu'il est affairé dans cette maison, sa petite case est ravagée par
un incendie. Sans logis, il doit trouver un endroit où habiter.
A comorian village.
Djibril spends his free time to take
care of an abandoned villa. While
he is busy there, its small straw box
is ravaged by a fire. Homeless, he
must find a place to live
Née en France en 1976,
Hachimiya Ahamada,
choisit d'orienter son travail
de mémoire sur le thème de
l'exil et du déracinement. Ses
films Destin tracé (2004), Feu
leurs rêve (2004) et La
Résidence de Ylang Ylang
(2008) répondent à sa quête
identitaire franco-comorienne.
Contact : [email protected]
AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
L E F ESTIVAL
DE FILMS DE
F EMMES
L ES V OIX D ’A FRIQUE
MIRIAM MAKEBA / AFRIQUE DU SUD
Surnommée "Mama Afrika", Miriam Makeba
est la chanteuse africaine la plus célèbre de
tous les temps. Elle s'est longtemps battue
contre l'apartheid et a lutté contre tous les
racismes. Plus encore qu'une immense artiste, Miriam Makeba est un symbole. Exilée
pendant 31 ans, elle a conservé la musique
de ses racines et grâce à elle, est devenue
cette voix et cette image de l’Afrique et de
son peuple. Miriam Makeba s’est éteinte en
2008.
HOURIA AICHI / ALGÉRIE
Pour le grand public international, elle est
l'une des ambassadrices la plus connue de
la musique chaoui. Née en plein cœur des
Aurès (région montagneuse de l'Algérie),
Houria Aïchi travaille depuis des années sur
le patrimoine musicale algérien. Patiemment,
elle en collecte les derniers vestiges dans les
villages oubliés et les interprète en tentant
de rester aussi fidèle que possible à la tradition.
ANGÉLIQUE KIDJO / BÉNIN
Auteur, compositeur, interprète béninoise,
Angélique Kidjo a su faire découvrir au plus
grand nombre sa musique inimitable, mélange de sonorités traditionnelles africaines, de
jazz et de soul. Angélique Kidjo chante d'une
voix puissante et limpide, en français, en fon,
en mina, ou en anglais. Très attachée à ses
racines africaines qu'elle met en avant dans
son œuvre, la chanteuse est engagée dans
de nombreuses causes humanitaires.
SALLY NYOLO / CAMEROUN
Auteur, compositeur, interprète camerounaise,
Sally Nyolo promène les mélopées de son
bikutsi aux quatre coins de la planète.
Véritable conteuse, elle fait voyager son
public dans la magie des forêts de l'Afrique
Centrale. Elle retient l’essentiel de là où elle
vient, et s’imprègne constamment de là où
elle est, de là où elle passe. Le voyage est
une source de vie à laquelle il faut boire sans
cesse, dit-elle. Sally Nyolo affectionne les
chemins croisés.
EN COLLABORATION AVEC L 'I NA
PRÉSENTENT
:
Un hommage rendu à ces femmes exceptionnelles qui ont su mettre leur talent et
leur “Voix” au service de leur peuple.
CESARIA EVORA / CAP VERT
Surnommée La Diva aux pieds nus, surnom
dû à son habitude de se produire pieds nus,
en soutien aux sans-abri, femmes et enfants
pauvres de son pays.
Elle s’est imposée comme l’une des grandes
interprètes de la musique populaire. À l’origine typiquement capverdien, son répertoire, mornas et coladeiras, touche aujourd’hui
à l’universel. Sur scène, Cesaria Evora distille généreusement des émotions renversantes. Sa voix rauque et chaloupée nous
entraîne sur des mélopées pénétrantes.
ROKIA TRAORÉ / MALI
Dès 1997, Rokia Traoré s'est imposée comme
le talent le plus étonnant et le plus précoce
d'Afrique de l'Ouest. Chanteuse malienne,
elle impose une voix singulière dans la
musique africaine contemporaine. Elle n'hésite pas à utiliser des instruments de musique
traditionnels mais signe des mélodies très
modernes. C'est une chanteuse de convictions qui se bat pour améliorer le sort des
femmes et des enfants sur son continent.
OUMOU SANGARÉ / MALI
Toujours avec un franc sourire qu'elle distribue à tout vent avec une belle générosité,
Oumou Sangare, est une des plus grandes
chanteuses du Mali. Diva dans tous les sens
du terme (tant par son charisme personnel
que par son rôle emblématique) elle se bat
pour défendre la cause des femmes et sort
ses griffes contre la polygamie. Musicienne,
poète, compositrice, Oumou Sangaré est
une artiste exceptionnelle.
MALOUMA / MAURITANIE
Dix ans d’interdiction de chanter l’amour
n’ont rien changé. La chanteuse mauritanienne n’a jamais cessé de jouer, de se rebeller. Fille de Moktar Ould Meidah, musicien
traditionnel, elle a connu les hauts et les bas
de la vie d’artiste étouffée par un régime
autoritaire. Aujourd’hui, considérée comme
une des plus grandes musiciennes de son
pays, Malouma ne fait que commencer sa
conquête des autres contrées.
crédit photo : copyright INA
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AFIFF 2010
TRANS-EUROPE-AFRIQUE
HORS
COMPÉTITION
R ÉSISTANTS
- EN
OUVERTURE DU PRIX
DU
« ANNA POLITKOVSKAÏA »
AU MEILLEUR DOCUMENTAIRE
2010
9 ÈME A RT
NICOLETTA FAGIOLO
"Sans une presse libre,
aucun combat ne peut être
entendu"
Avec la participation de
Reporters sans frontières
Dans certains pays, un journaliste peut passer plusieurs
années en prison pour un
mot ou une photo. Parce
que emprisonner ou tuer un
journaliste, c’est éliminer un
témoin essentiel et menacer
le droit de chacun à l’information, Reporters sans frontières, fondée en 1985,
œuvre au quotidien pour la
liberté de la presse.
FRANCE
2008, documentaire, 52mn
Vidéo, couleur, vo.fr
Production : 24 Images, Gie
Grand Ouest, LMTV Le Mans
Avec :
Tayo Fatunla (Nigeria),
Zapiro (Afrique du Sud)
Gado (Tanzanie)
Ali Dilem (Algérie)
Elisé Ranarivelo (Madagascar)
Tony Namate (Zimbabwe)
Issa Nyaphaga (Cameroun)
Willyzekid ( R.D.du Congo)
Ramon Esono (Guinée équatoriale)
Piche Massamba Mazakaleki
( R.D.du Congo)
Samuel Daina (Chad)
Adjim Dannagar (Chad)
Didier Kassai (République
Centraficaine)
Dans un monde où les armes nucléaires et les guerres inondent les titres
de la presse, un petit groupe
d¹artistes luttent de manière non-violente contre les injustices. Ils sont
non-violents dans leur façon de faire,
mais pas pour autant inefficaces.
Les caricaturistes du continent africain démontrent tous les jours qu¹ils
peuvent changer leur monde avec
leurs crayons. Sur un continent où
près de 60°/° de la population sont
analphabètes, les caricatures et les
caricaturistes sont devenus les nouveaux militants pour la liberté,
l¹égalité et le progrès.
De Zapiro, un des caricaturistes les
plus populaires d’Afrique du Sud, à
Willyzekid, artiste de bandes dessinées et survivant des tensions ethniques
en Côte d’Ivoire, le film présente plusieurs artistes à travers leurs pays.
In a world where nuclear weapons
and wars are flooding the titles of the
press, a small group of artists struggle in a non-violent way against injustices. They are non-violent in their
approach, but effective. Every day
the cartoonists of the African continent
demonstrate that they can change their
world with their pencils. In a continent
where nearly 60 % of the population
is illiterate, the caricatures and cartoonists have become the new freedom, equality and progress activists.
From Zapiro, one of the most popular cartoonists in South Africa, to
Willyzekid, comic book artist and survivor of the ethnic tensions in Côte
d'Ivoire, the film features several artists
throughout their country.
Diplômée en histoire contemporaine et en relations internationales,
Nicoletta
Fagiolo travaille pour le
Haut Commissariat des
Nations Unies pour les réfugiés (l'UNHCR). En 2005,
elle décide de se consacrer
uniquement à la réalisation
de documentaires et reportages. En 2008, elle suit, en
Afrique, "les résistants du
9ème art", des dessinateurs
au crayon qui grattent là où
ça fait mal.
Contact : [email protected]
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