Du neuf pour le logement des familles en difficulté
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Du neuf pour le logement des familles en difficulté
Seine-et-Marne Le Parisien / Mercredi 8 janvier 2014 III Duneufpourlelogement desfamillesendifficulté Dammartin-en-Goële. Ilcroyaittraiteravecunacheteur L’escroc vendeur d’auto tombe dans le piège des gendarmes e 29 décembre, un jeune homme de 24 ans venu d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) se présente au domicile d’un habitant de Les associations Horizon et Habitat éducatif ont été choisies LDammartin-en-Goële qui a mis en vente sa Citroën C3. Comme convenu C ontraindre les bailleurs à prendre des locataires en difficulté et libérer, par ricochet, des places en hébergement d’urgence. C’est l’objectif du dispositif « Le logement d’abord », affiché par l’Etat depuis plusieurs années. Ce mois-ci, ce dernier va obliger les bailleurs à réserver vingt logements, à Meaux et à Lagny-sur-Marne, à des ménages en galère, mais pas dans le marasme. Les associations d’insertion Habitat éducatif et Horizon se sont unies pour créer l’Afile (Association régionale d’insertion par le logement et l’emploi), en octobre dernier. L’Afile vient de décrocher un appel d’offres pour expérimenter le projet en Ile-de-France (une autre association fera de même dans le Val-de-Marne). « Les familles placées dans ces logements paieront leur loyer alors qu’actuellement, ce sont les associations qui financent le loyer, donc l’Etat, puisqu’il nous subventionne pour cela. Elles seront suivies de près, chez elles, par nos travailleurs sociaux, explique Paul Nataf, président d’Habitat éducatif. Cette expérimentation doit être une réussite. » n Un loyer réduit et un suivi par des travailleurs sociaux Quand une association est locataire en titre, le bailleur est certain d’être payé. « Nous avons de plus en plus de mal à sortir une famille de l’hébergement d’urgence, constate Nadine Quagliozzi, présidente d’Horizon. Elle y reste maintenant deux ans. Ce délai a doublé en quelques années. Et quand elle a signé un bail glissant, pour devenir locataire en titre, le bailleur est frileux pour passer le logement en son nom. Il veut rester dans la position confortable d’une association qui paye le loyer. » Cette association a suivi l’année dernière 167 ménages en hébergement d’urgence, Habitat éducatif 98. Les familles vivent dans le parc social du département, au milieu de locataires classiques. Elles participent au loyer en fonction de leurs ressources. En contrepartie, elles acceptent d’être suivies par des travailleurs sociaux. Conseils en gestion de budget, en éducation des enfants, en hygiène, démarches à suivre pour obtenir des papiers, le RSA, la CAF… « Au fil du suivi, les familles savent prioriser le paiement du loyer, elles n’ont pas de problème d’éducation de leurs enfants. Ce sont elles qui auront accès à ces vingt logements, détaille Claudine Bobis, responsable du secteur insertion à Horizon. Cela libérera des places pour les familles qui cumulent les problèmes, qui n’ont aucune ressource, pas d’ouverture de leurs droits. Elles sont de plus en plus nombreuses. » En 2012, en Seine-et-Marne, l’Etat a déboursé 26 M€ pour l’hébergement précaire. VALENTINE ROUSSEAU avec le propriétaire, l’acheteur fait un chèque de 12 000 € puis s’en va avec la voiture. Seulement, le chèque est un faux. L’escroc a profité du fait que les banques faisaient le pont pendant les fêtes de fin d’année, rendant donc bien compliquée la vérification du chèque. Affolé, le propriétaire du véhicule alerte la gendarmerie. Le 1er janvier, en consultant le site du Boncoin.fr, il constate que sa C3 est en vente à 7 500 €. C’est alors que les enquêteurs décident de tendre un piège à l’escroc. Un des gendarmes se fait passer pour un acheteur potentiel et lui donne rendez-vous à Dammartin. L’homme se présente… sans méfiance. Et, surprise, ce n’est pas un chèque qu’il reçoit mais des menottes. Son procès est fixé au 4 février au tribunal de Meaux. Meaux - Lizy. La jeune fille a disparu depuis vingt jours ToujourspasdenouvellesdeManuella inquiétude grandit alors que Manuella, 16 ans, L’ a disparu depuis maintenant vingt jours. « Je ne sais pas ce qu’il se passe, soupire son père, qui multiplie les campagnes d’affichage pour retrouver sa fille. Nous n’avons aucun indice. » Le 20 décembre, Manuella a été vue pour la dernière fois par sa grand-mère à Meaux, chez qui elle séjournait alors que les relations avec sa mère, qui habite Lizy-sur-Ourcq, n’étaient pas au beau fixe. Manuella mesure 1,70 m, pèse 50 kg, a les cheveux longs châtains et était habillée d’une veste et d’un pantalon en jean. Ses parents imaginent qu’elle a pu fuguer avec son petit ami, Gérald C., âgé de dix ans de plus qu’elle. Si vous avez la moindre information, veuillez contacter la gendarmerie de Lizy-sur-Ourcq au 01.60.01.70.10 ou le commissariat de Meaux au 01.60.23.32.17. La brigade de gendarmerie de Lizy-sur-Ourcq poursuit son enquête. (DR.) pour une expérimentation à Meaux et Lagny-sur-Marne. Emerainville. La station-service Esso reste fermée La Francilienne coupée après une fuite de GPL Francilienne a été coupée à la circulation dans les deux sens entre LuneaPontault-Combault et Lognes, hier à partir de 15 heures. En cause : fuite sur une cuve de GPL à la station-service Esso d’Emerainville, sur la N 104 extérieure. Des sapeurs-pompiers de Lognes et de PontaultCombault sont intervenus mais la route a pu être entièrement rouverte à 16 h 30, selon le centre régional d’information routière, après que la police et les pompiers ont constaté l’absence de danger. La stationservice reste toutefois fermée pour une durée inconnue. M.L. Marne-la-Vallée. Incident sur un poste électrique 25 000 foyers privés de courant n incident technique survenu hier matin au poste de transformation U électrique de Langlois, à Torcy, a privé 25 000 foyers d’électricité entre 6 h 30 et 9 heures à Collégien, Bussy-Saint-Georges, Croissy-Beaubourg, «Ici,jemesensenfinchezmoi» TÉMOIGNAGE C Charly Masukidi, vient d’obtenir un logement loué à son nom harly Masukidi a été prise en charge par l’association Horizon, à Meaux, le 30 août 2011, après deux années passées dans un foyer d’accueil de demandeurs d’asile à Roissy-en-Brie. Elle a le profil des familles susceptibles d’être retenues dans le dispositif « Le logement d’abord » : mère isolée bénéficiaire du RSA, autonome, volontaire et débrouillarde. « Je partageais l’appartement avec une autre mère célibataire, puis avec une autre maman de deux enfants. Mais c’était compliqué, nos enfants se disputaient. Je voulais vivre seule. » Charly a été logée par Horizon dans le quartier de Beauval à Meaux. Elle a enchaîné les bâtiments — Argonne, Artois et Aquitaine — en vingtsept mois. Et puis, après trois demandes de logements autonomes infructueuses, elle a obtenu, le 28 novembre, un T3 à Bussy-Saint-Georges, chez le bailleur Efidis. Charly paie désormais toute seule son loyer ; le bail est à son nom. « Ici, je me sens enfin chez moi, je suis indépendante. A Meaux, Horizon pouvait passer déposer des papiers n’importe quand, l’assistante sociale avait les clés de l’appart. Je ne pouvais pas héberger des amis ou avoir une nourrice à domicile pour mes filles. » Charly participait au loyer à hauteur de 100 €, jusqu’à 150 € les mois où elle travaillait. Elle est ravie du soutien apporté par Horizon. « L’association m’a aidée dans mes démarches pour obtenir mes papiers, et j’ai eu ce toit plus rapidement. C’est grâce aussi à mon assistante sociale je me suis inscrite à la mission locale. » La jeune Congolaise a suivi une formation comme auxiliaire de vie et travaillé dans cette branche durant un an, mais souffre d’une malformation du dos. « Aujourd’hui, je paye 580 € de loyer et de charges. C’est le prix de ma liberté. Le soir de Noël, j’ai pu inviter des amis. » Cette maman n’est plus suivie par Horizon, mais peut toujours, en cas de pépin, contacter son assistante sociale. Ce qu’elle a fait quand elle a eu besoin de renouveler son titre de séjour. V.R. Ferrières-en-Brie, Emerainville, Lagny-sur-Marne, Lognes, Noisiel, PontaultCombault, Roissy-en-Brie, Saint-Thibault-des-Vignes et Torcy. L’intervention des équipes d’ERDF et RTE a permis de rétablir le courant rapidement. Fontainebleau. L’appareil a été dégradé il y a trois jours Un radar repeint en noir sur la D 607 epuis trois jours, la façade du radar de la D 607, en bas de la descente en D direction de Fontainebleau, près du Carrefour de la Libération, est entièrement recouverte d’une peinture noire opaque l’empêchant de flasher les véhicules. A Chevry-Cossigny, le radar de la D 471 (Lagny-Melun) est toujours hors service après avoir été incendié début novembre. Une enquête a été ouverte par le commissariat de Moissy-Cramayel. Une semaine plus tard, l’appareil installé au bord de la N 4, à hauteur de BannostVillegagnon, avait subi une tentative de dégradation par incendie. Seulement, la manœuvre avait échoué. Les gendarmes de la brigade de Jouy-le-Châtel sont chargés de l’enquête. A Trilport, le long de la D 603, vers Meaux, le radar fonctionne malgré les traces sur sa façade d’une ancienne dégradation par le feu. S.B. (AVEC P.V. ET G.L.G.) (LP/Sophie Bordier.) Bussy-Saint-Georges, décembre 2013. Charly Masukidi et ses filles, Blessing et Believe, ont été hébergées deux ans par Horizon avant d’obtenir cet appartement, fin novembre. (LP/V.R.)