Synopsis
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Synopsis
1 Dossier de recherche Projet de communication sociale : campagne de prévention pour le port du préservatif Auteurs : Olivia DE GROC Anouchka OLYMPIO Natalia CARDONA SALAZAR Cours OIP 505 A « Sémiotique de la culture et communication interculturelle » INALCO – CFI/OIPP 2007 - 2008 2 Les huit facettes de notre campagne de communication sociale 1. Participants La mairie de paris, IIDES, le CRIPS, les institutions préventives et éducatives, les associations intervenant dans les collèges, lycées comme JE-TU-IL, la population française lettrée, les producteurs de préservatifs comme Durex. 2. Genre, type de communication Communication de type éducatif, persuasif, instructif, participatif (par rapport au slogan inscrit sur le packaging), préventif (de la santé publique). 3. Message (ou contenu) C’est un message de prévention par rapport au VIH – SIDA, à toutes les MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) et aux grossesses non souhaitées. Ce message a pour but d’inclure les filles dans le port du préservatif. . De redonner aux deux sexes le sentiment d’ Ce message a pour but d’inclure les filles dans le port du préservatif. . De redonner aux deux sexes le sentiment d’être concerné par l’usage du préservatif. 4. Contexte de la communication Selon les chiffres de TF1, 1/3 des séropositifs en France, sont des femmes d’origine subsaharienne africaines. La plupart sont dépistées à la naissance de leur enfant. Si on considère que la plupart des quartiers dit sensible ont pour population une proportion importante de personnes issues de l’immigration (première ou deuxième génération), il semble alors indispensable que les nouvelles campagne de prévention, encourageant le port du préservatif se doivent de les inclurent. Ces campagnes doivent principalement s’adresser aux adolescents rarement visées dans ces messages publicitaires. 5. Supports et dispositifs techniques de la communication Les principaux supports utilisés sont : des affiches _ certaines destinées à recouvrir les panneaux publicitaire du métro_ d’autres pour les structures éducatives, de prévention. Le but serait également de modifier les packaging des préservatifs gratuits en les remplaçant par notre message. Faire témoigner des femmes de toutes origine sur les questions du VIH et des grossesses non désirés nous semble également très important 3 6. Pratique de la communication Pour cette campagne, il est nécessaire de démarcher, sensibiliser les différents participants au message diffusé, mais également de faire un travail de mise en réseau entre ces différents participants (cf. 1). 7. Rapport de la communication avec d’autres pratiques. La communication sociale ici sera liée à d'autres types de communication comme la communication éducative et culturelle. On travaillera avec la maire de paris, les écoles, universités, centres éducatives et de santé. Ainsi on cherche à sensibiliser la conscience des jeunes sur l'utilisation du préservatif. 8. Culture et tradition de la communication En utilisant des couleurs attirent l’attention et avec un message clair et facile à comprendre pour le jeune public. Analyse des besoins 1/ définition des problèmes : informations et idées reçues : mauvaise réception des préventions sur le VIH-SIDA, MST, grossesses précoces chez les adolescents dans les quartiers sensibles. 2/ la cible, le(s) destinataire(s) : les adolescents les plus isolés de la société ; les ado des deux extrêmes : bourgeois et pauvresÎ milieux ultraconservateurs et traditionalistes 3/ objectifs : modifier les représentations erronées des ado sur les préservatifs (exemple : une fille qui a des préservatifs sur elle, peut être considérée comme une fille facile ou encore que les préservatifs ne concernent que les garçons ou que le préservatif ne protège que du SIDA) 4 /Analyse concurrentielle AIDES est une association créée en 1984 et reconnue d'utilité publique en 1990, c’est la première association française de lutte contre le sida. Dès son origine, l'objectif de celle-ci a été de réunir les personnes touchées directement ou indirectement par le sida afin de leur permettre de s'organiser face à ce nouveau fléau. Nous nous sommes donc penchées sur les spots proposés par cette association. Et plus particulièrement sur les spots de prévention proposés aux adolescents, puisque notre campagne s’adresse à eux. Nous avons alors réalisé à quel points celles –ci étaient rare. La plupart des spots proposés s’adressent à une population, très ouverte sexuellement (adulte), ce qui n’est pas du tout le cas pour les adolescents puisque rares sont ceux qui sont à l’aise avec leur corps ,en perpétuelle évolution. Beaucoup ont pour visée de 4 lutter contre la discrimination que subissent les séropositifs. D’autres plus persuasifs constatent et dénoncent le nombre de séropositifs et de malade du Sida en Afrique. Aucun de ces spots n’est apparemment destiné à un public d’adolescentes, ce qui prouve bien que notre campagne (destinée aux adolescents /tes) s’avère tout à fait nécessaire. Les seuls spots de prévention (AIDES) supposés s’adresser aux adolescents sont les « aventures de Dick ». Dick est un homme (plus qu’un adolescent), blanc qui porte un masque phallique. Le principal avantage de ces spots réside dans leur caractère épisodique. Ainsi, on retrouve Dick, selon les spots dans différents situations : autostop, en vélo, en boite, jouant au basket… Ce caractère épisodique, donc répétitif permet au jeunes de se familiariser avec Dick, et ainsi d’être plus sensible au message qui lui est destiné. Ces messages permettent à l’adolescent de revenir, de modifier ses fausses croyances sur le VIH souvent diffusées par son cercle sociale comme : « Ca n’est pas en touchant quelqu’un atteint du Sida, qu’on attrape sa maladie ! » ; « Les préservatifs c’est comme les bonnes manières, on les oubli quand on a trop bu. » ; « Plus on change de lit souvent, plus on doit rester vigilant. » ; « Ca n’est pas parce qu’on est amoureux, qu’il ne faut pas faire attention »… Le problème, de cette campagne est qu’elle n’inclut pas les adolescentes dans le port du préservatif, et qu’elle représente un homme blanc, ce qui réduit le nombre d’adolescents touchés par cette campagne en France. Nous avons remarqué que la plupart des spots représentants femmes et hommes de couleurs, appuient sur le nombre de malades en Afrique. Ceci est très problématique quand on sait que (selon les chiffres de TF1) 1/3 des séropositifs en France, sont des femmes d’origine subsaharienne africaines, de plus la plupart sont dépistées à la naissance de leur enfant. Si on considère que la plupart des quartiers dit sensible ont pour population une proportion importante de personnes issues de l’immigration (première ou deuxième génération) , il semble alors indispensable que les nouvelles campagne de prévention, encourageant le port du préservatif se doivent de les inclurent. Plan de viabilité Changer le packaging des préservatifs gratuits, afin que le message continue à influencer les comportements. Réaliser différents spots (audio et audiovisuels) diffusé aux heures de grande écoute (radio télé). Collaborer avec des radios jeunes (Skyrock, fun radio, NRJ…) Indicateurs de réussite Les indicateurs de réussite les plus fiables sont : les chiffres des centres de dépistage et hôpitaux. On peut aussi prévoir que si les intervenants (écoles lycées) se retrouve face à un intérêt manifeste (par les populations visées) lors de leurs interventions, il y aura peut être plus de chances que les préservatifs distribués seront utilisés….et encore 5 Annexe : Le changement du visuel du packaging traditionnel des préservatifs – 2 premières maquettes