Donjon Mystère Dossier de Production 2014-2015

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Donjon Mystère Dossier de Production 2014-2015
Collectif 7
Présente
Donjon Mystère…
Mystèr La noire destinée du Canard
De et par Béatrice Boüault
Adaptation et Mise en Scène : Béatrice Boüault et Sabrina Manac'h
D’après le BD Donjon de Lewis Trondheim et Joann Sfar
Monter Donjon : Avec des labyrinthes / sur un plateau / pour des grands et des petits / pour les
monstres mais pas que… / avec des tours et des cases aussi et des personnes qui parlent comme avec des
bulles…
BD Donjon de Lewis Trondheim et Joann Sfar
Contact Production : Karinne Méraud Avril
Tél. +33 (0)5 53 29 47 42 - Portable +33 (0)6 11 71 57 06
[email protected] - www.ksamka.com
Note d’intention
C’est un Donjon. Y viennent des aventuriers de tout poil pour combattre des monstres pas
gentils, pas beaux, pour prouver leur valeur et bien souvent y laisser leur vie et leurs biens. A la
tête, le Gardien, gestionnaire avisé qui fait marcher rondement son affaire.
Donjon c’est un projet de 300 BD sur trois époques différentes (construction/apogée /déclin)
avec des personnages récurrents et une foule de héros secondaires. Avec l’univers débridé de
Joann Sfar et Lewis Trondheim comme fil rouge mais aussi avec d’autres dessinateurs qui
rejoignent le projet pour un album ou deux. Avec des fans de 8 ou de 40 ans…
Devant cette BD abracadabrantesque et quelque peu labyrinthique, on a eu envie d’en faire un
spectacle et pour une fois de ne pas partir d’un texte mais de se laisser emporter par un univers
visuel, d’inventer à partir de l’image.
Parce que la BD est vraiment lue aussi bien par des enfants que par des adultes, on a tenu à
garder cette ouverture dans notre adaptation. De faire un spectacle vraiment tout public, que
cette appellation ne soit pas synonyme de jeune public mais d’une pièce pouvant faire rire les
petits et les grands… De garder les niveaux de lecture multiples qui permettent à chacun de s’y
retrouver par l’aventure et la drôlerie pour les plus jeunes, par les clins d’œil et allusions
satiriques pour les adultes.
Il s’agit maintenant de prendre toutes les choses que l’on aime de la BD, de les transformer
tout en préservant leur altérité. De garder l’hétérogénéité des formes, les architectures
improbables, l’imagination débridée… De recréer le labyrinthe des albums. De donner vie aux
personnages. De respecter leur drôlerie. De trouver une juste balance entre l’humour et
l’aventure. De bousculer la chronologie. De donner toute leur place aux antihéros. En somme,
d’essayer de faire retrouver au spectateur les sensations du lecteur de la BD.
Plutôt que de prendre une histoire de la BD, on a choisi de raconter une autre histoire, notre
histoire, d’insérer une confrontation entre le Grand Khan et le Roi Poussière arbitrée par le
Gardien revenu du passé pour l’occasion. Pour faire rire bien sûr mais sur un thème pas si léger
que ça : le sens de l’action, la direction que l’on veut (ou que l’on croit) donner à sa vie C’est …
DONJON MYSTERE, La Noire Destinée du Canard ! …
Le spectacle est l’enquête du Gardien et de son fidèle Grogro sur la vie d’Herbert de
Vaucanson, le valeureux Canard. Aidée d’une machine infernale qui ressemble à s’y
méprendre à une planche de BD, il plonge dans le passé c'est-à-dire dans les différentes BD. Le
Gardien armé de sa loupe, peut agrandir par la vidéo le jeu marionnettique qui se passe sur une
case (voire donner sa loupe à un monstre et nous faire voir la même scène avec la vision de la
mouche par exemple…). La machine et ses cases permettra aussi d’isoler une bulle, de faire des
zooms, de jouer avec les échelles et les changements de lieux.
Les scènes du présent (l’enquête) seront jouées par des comédiens quant au passé -visible dans
la machine- (les BD), il sera pris en charge par des marionnettes, des objets animés, des
rouleaux dessinés, des vidéos, de la rétroprojection etc…
En somme, ce dispositif nous permet de garder le ton furieusement décalée de la BD tout en
restant compréhensible par les plus jeunes. C’est une manière ludique pour le spectateur
d’entrer dans le labyrinthe et de retrouver la même jubilation que le lecteur de la BD.
Béatrice Boüault
Donjon Mystère : La noire destinée du Canard.
Synopsis
Sur Terra Amata, au crépuscule de son histoire, se tiennent au sommet d’une pile de cranes, le
Grand Khan et le Roi Poussière. Le Grand Khan, noire entité qui tient sur ses épaules le destin
du monde explique qu’il a sacrifié sa vie à réunir les Objets du Destin. Pas du tout, lui rétorque
le Roi Poussière, le but de sa vie c’était de rigoler avec ses copains et à cause d’imbéciles qui
voulaient son épée, les autres Objets du Destin lui sont tombés tout cuits dans les bras… Qui a
raison ? Vont-ils devoir s’entretuer pour résoudre cette question dont dépend le sort de Terra
Amata ?
Soudain surgit du passé le Gardien du Donjon, ce lieu où tout s’est déroulé, au temps où nos
deux protagonistes n’étaient que Marvin, le fier dragoniste et Herbert de Vaucanson, le
valeureux canard. Le gardien a avec lui une machine infernale qui permet de revoir le passé et
donc théoriquement, d’arbitrer leur différend. Mais la machine a des ratés : elle commence par
recracher Grogro, l’idiot du Donjon et surchauffe… Elle peut (presque) tout montrer mais
pendant une heure seulement !
Alors commence pour le Gardien une course contre la montre où il doit mener son enquête,
redécouvrir et interpréter le passé, lutter tout à la fois contre le Grand Khan et le Roi Poussière
qui veulent trier dans leur histoire, occulter certains éléments du passé voire savourer un petit
moment de nostalgie, tout en calmant Grogro qui ne se lasse pas de voir apparaitre encore et
encore les ‘Tits Lapins, pour comprendre l’essence de la destinée du Canard avant qu’il ne soit
trop tard. Quelle relecture du passé va triompher ? Peut-on en une heure trouver le sens d’une
vie … ?
L’enquête effrénée du Gardien nous plonge dans une histoire rocambolesque tour à tour
passionnée, tendre, pitoyable ou effrayante mais toujours amusante et recrée la grande époque
du Donjon, celle des plus belles aventures de Marvin et Herbert.
Quant à pouvoir répondre à la question posée, c’est une autre histoire …
Pourquoi ?
Parce que c’est une BD abracadabrantesque !
Par ses développements, ses recoins, ses personnages annexes, Donjon nous fait entrer dans un monde :
plus on en lit, plus on aime. Parce que c’est un univers qui se construit peu à peu et qu’il nous étonne
encore… Alors, on a eu envie de le mettre sur scène. Parce que pour nous Marvin et Herbert sont des
héros qui ont leur place dans un théâtre. On a envie de le faire parce qu’on aime la démesure de la BD
et que l’on veut vivre un peu avec…
Par affinité de la compagnie avec les monstres de tout poil.
Confronter le corps de l’acteur à la matière inerte (objets/pantins/matériaux) sur des textes
d'auteurs vivants a toujours été la priorité dans le travail de la compagnie. Alors les monstres,
sous une forme ou sous une autre ont toujours été un peu présents dans nos créations. Notre
dernier projet, Nazebrock de Daniel Lemahieu explore les tribulations d’une troupe foraine de
freaks voués à l’échec. Spectacle adulte résolument, où le monstre est le paradigme de
l’impuissance, de la saturation du différent dans son face à face au monde.
Parce que c’est vraiment tout public.
Envie de faire un spectacle vraiment tout public, que cette appellation ne soit pas un synonyme de jeune
public mais d’une pièce pouvant faire rire les petits et les grands, pas forcement sur les mêmes choses
d’ailleurs. Donjon est lu aussi bien par des enfants que par des adultes, l’enjeu serait de garder cette
ouverture dans le spectacle.
Pour le défi formel.
Partir pour une fois d’un autre support que le texte, d’une autre logique. Prendre toutes les choses que
l’on aime de la BD, les transformer tout en préservant leur altérité. Garder l’hétérogénéité des formes,
les architectures improbables, l’imagination débridée… Recréer le labyrinthe des albums. Donner vie
aux personnages. Respecter leur drôlerie. Trouver une juste balance entre l’humour et l’aventure.
Bousculer la chronologie. Donner toute leur place aux antihéros. En somme, essayer de faire retrouver
au spectateur les sensations du lecteur de la BD.
BD de Lewis Trondheim et Joann Sfar
Transposition.
Prendre ce que l’on invente d’habitude (l’impact visuel / les décors) et inventer le reste (la dramaturgie,
le rythme, les répliques, …) mais ne pas se priver de reprendre telles quelles les bulles les plus
savoureuses. Garder les niveaux de lectures multiples qui permettent à chacun de s’y retrouver par
l’aventure et la drôlerie pour les plus jeunes, par les clins d’œil ou les allusions satiriques pour les plus
adultes.
Scénario.
Partir des retrouvailless du Grand Khân et du Roi Poussière dans Le Volcan des Vaucanson (Donjon
Crépuscule). Le face à face est conflictuel. Pour le Grand Khân, rassembler les sept objets du destin fut
le but de sa vie. Pour le Roi Poussière, Herbert est un couillon et un menteur, le but de sa vie était de
rigoler avec les copains. Deux relectures du passé. Opposées…
Le spectacle retracera l’enquête menée par le Gardien qui surgit du passé pour essayer de savoir qui dit
la vérité.
Cette structure nous permettra de raconter différents épisodes de la vie d’Herbert et de Marvin sous
forme d’enquête plus ou moins centrée sur les objets du destin et sur ce qui a amené la transformation
physique de nos deux protagonistes (sans oublier le destin des autres porteurs de l’épée) et nous
no
donnera l’occasion de faire alterner les moments cocasses avec de pures aventures.
Dispositif.
L’idée est de construire un dispositif rappelant une planche de BD (un empilement de cubes de
différentes tailles) qui retourné / refermé évoquerait le donjon
donjon ou l’un de ses recoins. De cette façon, on
peut isoler une case, faire des zooms, jouer avec les échelles et les changements de lieu. Ce dispositif
nous permettra de mêler selon les différents moments de l’enquête jeu de comédien, jeu
marionnettique, objets
bjets animés, ajouts projetés sur des comédiens ou objets, vidéo.
BD Donjon de Lewis Trondheim et Joann Sfar
Contact Production : Karinne Méraud Avril
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