Le jambon de Bayonne, modèle fédérateur
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Le jambon de Bayonne, modèle fédérateur
Jambon de Bayonne les peoples en parlent ROUGETS EN ROBE DE JAMBON DE BAYONNE Préparation : 15 min Cuisson : 10 min MICHEL PRUGUE « Le jambon de Bayonne, modèle fédérateur » Cet agriculteur landais a acquis une connaissance exceptionnelle des questions agricoles au travers de ses diverses fonctions. Président de Maïsadour et de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO), il porte un regard attentif sur le Jambon de Bayonne. Ingrédients pour 4 personnes : ●4 rougets fines tranches de Jambon de Bayonne ● 4 noisettes de beurre ● thym, laurier ● sel et poivre ●4 Préparation : ● Videz et lavez les rougets. Fourrez-les de thym, d'un peu de laurier et d'une noisette de beurre. ● Disposez les rougets sur les tranches de Jambon de Bayonne, et enrobez-les. ● Emballez chaque poisson en papillote dans une feuille de papier sulfurisé huilée. Enfournez 10 min à 210° C (thermostat 7). ef - en bref - en bref - en bref Un Jambon pédagogue Le succès était au rendez-vous du grand concours d’écriture poétique, lancé par la Maison du Jambon de Bayonne, autour de la thématique de l’eau. 250 enfants des écoles primaires du canton d’Arzacq ont participé à l’opération, développée en partenariat avec le CDIE Béarn et l’Agence de l’Eau Adour-Garonne. Parmi les signes de qualité, AOC, Label Rouge et autres pourquoi avoir placé le Jambon de Bayonne sous la protection d’une IGP ? Il y a encore 20 ans, on produisait du jambon de Bayonne un peu partout en France et en Europe. En 1992, l’Europe nous a donné un outil juridique, l’Indication Géographique Protégée, qui permettait de relocaliser la zone d’élevage des porcs et celle de production des jambons dans le bassin actuel : le Sud-Ouest, pour la production porcine et le bassin de l’Adour pour la salaison. Le cas du jambon de Bayonne a-t-il servi d’exemple pour d’autres produits en quête de qualification ? Difficile à savoir, mais, ce qui est sûr c’est que le travail réalisé autour de l’IGP Jambon de Bayonne est exemplaire sur deux points : le premier est la relocalisation du produit dans son bassin d’origine. Le second, concerne la notion collective de filière. Les moyens financiers débloqués par les collectivités et les entreprises ont permis de mettre en place des compétences, des outils techniques de haut niveau, un accompagnement des producteurs indispensables à la cohérence de la filière. Alors, même si on ne peut pas transposer à l’identique un schéma, ce modèle fédérateur peut certainement être dupliqué dans ses grandes lignes. Vous êtes président de Maïsadour dont la filiale Delpeyrat produit des jambons, quelles sont vos ambitions à l’export ? On a un très beau produit avec le Jambon de Bayonne et je crois qu’il faut maintenant le hisser au niveau de notoriété du foie gras. Le choix de mettre la marque Delpeyrat sur les jambons va évidemment dans ce sens. Quant aux marchés, les plus naturels pour nous sont ceux où la tradition charcutière est forte, comme au Benelux et en Allemagne. L’Amérique du Nord, l’Asie et le Japon sont aussi des territoires à fort potentiel.