Mélo burlesque - Théâtre Forum Meyrin

Transcription

Mélo burlesque - Théâtre Forum Meyrin
Graphisme : theworkshop.ch | Photo : Pascal Pérennec
Théâtre
27 octobre
20h30
28 octobre
19h
Bigre
Mélo burlesque
Pierre Guillois
Théâtre Forum Meyrin / Place des Cinq-Continents 1 / 1217 Meyrin / +41 22 989 34 34 / forum-meyrin.ch
Service culturel Migros, rue du Prince 7, Genève, culturel-migros-geneve.ch, +41 58 568 29 00
Stand Info Balexert / Migros Nyon-La Combe
Co-accueil
Théâtre
mardi 27 à 20h30 et mercredi 28 octobre à 19h
Bigre
Mélo burlesque
Pierre Guillois
L’histoire
Il était une fois, aujourd’hui, dans une grande ville, trois petites
chambres de bonnes habitées par trois personnes dont le destin serait
de tout rater. Mais de tout rater merveilleusement.
Deux hommes et une femme qui ont l’art de se prendre les pieds dans
les tapis de l’existence, de se recevoir les portes de l’amour en pleine
figure et qui se vautrent devant nous… tellement lamentablement que
c’en est brillant !
Rien ne peut nous empêcher de rire et surtout pas l’amour grandissant
qu’on éprouve pour ces êtres fantoches, bêtement humains, sublimes
aussi. Car le rire est le seul recours contre l’effroi qui nous guette si on
se hasarde à penser que ces marioles nous sont bien proches.
Alors rire. Rire de leurs circonvolutions maladroites, de leurs bras qui
moulinent, de leur visage égaré. Rire de leur existence qui prend feu,
de leur pans de vie qui dégringolent, du naufrage de leurs idéaux. Et
pleurer aussi un petit peu lorsqu’ils y parviennent enfin, un fragment de
seconde, leur visage soudainement baigné du sourire béat de l’enfant.
Á la fois spectacle burlesque et théâtre de mélodrame, Bigre est une
fresque citadine qui raconte par l’absurde la fragile beauté de notre
profonde solitude.
Spectacle Famille dès 12 ans
Théâtre Bigre
Entretien avec Olivier Martin Salvan
Propos recueillis par Pierre-Louis Chantre
Comment Bigre est-il né ?
Comme tous les spectacles que nous avons créés avec Pierre Guillois, Bigre est né d’une frustration
ressentie sur notre spectacle précédent. En 2006, dans notre toute première collaboration intitulée Noël
sur le départ, je chantais une chanson. C’était à la fois très beau et très idiot. Ça nous a donné envie d’aller
plus loin dans cette alliance entre stupidité et beauté. Bigre est né d’un spectacle intitulé Le Gros, la Vache
et le Mainate, dans lequel il y avait un moment visuel sans paroles que nous aimions beaucoup. J’ai dit à
Pierre qu’il fallait partir de là pour imaginer le spectacle suivant.
Tout est parti de la seule volonté de créer un spectacle muet ?
Il y avait aussi l’idée de parler du souvenir des chambres de bonne dans lesquelles nous avions vécu à
Paris, chacun de notre côté, y compris Agathe L’Huillier. Nous avons demandé à d’autres personnes de nous
raconter leurs expériences, mais nous avons beaucoup utilisé les nôtres.
Comment travaillez-vous avec Pierre Guillois ?
Nous sommes très complémentaires. Pierre a la capacité d’avoir une pensée globale, tandis que moi, je suis
dans l’action, je joue le rôle de moteur du projet. Lui fonctionne comme un vieux vélo rouillé, moi comme un
tank toujours en mouvement. Nous avons inventé les personnages et la trame de Bigre ensemble. Au début,
nous voulions très peu d’accessoires, et un jour, on s’est dit qu’il fallait en mettre partout. Maintenant, il y
en a tellement qu’il nous faut trois heures pour les mettre en place avant de jouer. Le comique du spectacle
tient aussi énormément à un timing très strict. Les techniciens doivent lancer 120 tops de lumières et 150
tops sonores qui doivent parfaitement se caler avec nos gestes, sinon l’effet est raté.
Théâtre Vous êtes-vous beaucoup nourris du cinéma muet ?
Nous avons beaucoup regardé Laurel et Hardy – on forme le même
genre de couple, Pierre et moi. On a aussi étudié Chaplin, Buster Keaton
et l’humoriste québécois Michel Courtemanche pour sa précision
chirurgicale. Nous avons aussi travaillé avec un coach burlesque qui
s’appelle Albert le Chat, et un magicien qui se nomme Abdel à la Fraise.
Comme dans tous vos spectacles, vous avez dans Bigre des séquences
de chant. D’où vous vient votre voix si singulière ? Avez-vous une
formation lyrique ?
Non. Un peu par hasard, j’ai travaillé avec l’un des plus grands coachs
lyriques français, qui voulait faire de moi le plus grand ténor de tous les
temps. Il me disait que j’avais une voix exceptionnelle. J’ai une tessiture
qui couvre trois octaves et demi, ce qui est très rare ; en principe on ne
dépasse pas deux et demi. Et je n’ai aucune difficulté à atteindre le
contre-ut. Mais l’opéra ne m’intéressait pas, je voulais faire du théâtre.
Quand j’ai quitté ce professeur, il a été dévasté. J’ai quand même vite
compris le potentiel du mariage entre voix lyrique et idiotie. Depuis, je
l’utilise régulièrement.
Vous mettez un point d’honneur à parler avec le public à la sortie de vos
spectacles. D’où vous vient cette exigence ?
Je trouve que si un comédien ne parle pas avec les spectateurs après
un spectacle, ça ne sert à rien de faire du théâtre. Quand je joue, je
fais une proposition, alors j’ai besoin qu’on me renvoie la balle. Je veux
que les gens me disent ce qu’ils en ont pensé, et s’ils n’ont pas aimé,
je veux savoir pourquoi. C’est quelque chose de très important pour
moi. J’ai besoin de parler aux gens, surtout à ceux qui vont rarement
au théâtre. Si personne ne reste à la fin d’une représentation, je suis
véritablement désespéré.
Bigre
Théâtre Bigre
Biographies
Pierre Guillois
Artiste associé au Quartz, Scène nationale de Brest de 2011 à 2014.
Directeur du Théâtre du Peuple de Bussang de 2005 à 2011. Artiste
associé au Centre Dramatique de Colmar de 2001 à 2004. Il a écrit
et mis en scène Le Gros la vache et le mainate, Les Affreuses, Les
Caissières sont moches. Il a conçu le projet Grand Fracas Issu de Rien,
création collective ou encore Terrible Bivouac. Il a coécrit et mis en scène
Sacrifices de Nouara Naghouche, Un coeur mangé de Guy Bénisty. Il a
mis en scène Le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos, Le Brame des
Biches de Marion Aubert. Il a également monté Ubu roi d’Alfred Jarry,
Pelléas et Mélisande de Maurice Maerterlinck et Mina von Barnhelm de
Gotthold Ephraim Lessing. En lyrique il a monté Abu Hassan de Carl
Maria von Weber (Théâtre Musical de Besançon) et La Botte secrète
de Claude Terrasse (Cie Les Brigands). Avec la chanteuse Annie Ebrel, il
a créé Le Chant des soupirs. Il a écrit et mis en scène Loin du soleil dans
le cadre d’un atelier spectacle à l’ENSATT. Il a été l’assistant d’Anne
Théron, Jean-Michel Ribes et Matthew Jocelyn.
Agathe L’Huillier
Après avoir suivi les cours d’Odile Mallet, elle intègre la Classe Libre
des cours Florent, puis le Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique. Elle participe à de nombreuses créations dirigées par
Michel Fau, Jean Michel Rabeux, Matthias Langhoff, Philippe Adrien et
Alain Françon. Elle a ensuite travaillé aux côtés de Thomas Condemine
(Platonov, de Tchekhov, L’Echange de Claudel), Christelle Lara (Gibiers
du temps de Gabily, Il faut tenir ferme sa couronne autour des textes
d’Henri Miller) et retrouve Alain Françon (La Cerisaie de Tchekhov,
L’Hôtel du libre échange de Feydeau, Solness le constructeur d’Ibsen).
Elle a également joué dans Le Brame des Biches de Marion Aubert, mis
en scène par Pierre Guillois, Les travaux et les jours de Michel Vinaver
mis en scène par V. Grail. Elle a contribué à la création de WAWY
(autour de « 1984 » d’Orwell) mis en scène par Julie Timmerman, et du
Dragon de Schwartz mis en scène par Stéphane Douret. Parallèlement
elle tourne avec René Féret (Le Prochain film de Tchekhov) et dans des
courts-métrages de Tony Gatlif, Romain Raynaldi, Noémie Gillot.
Théâtre Bigre
Biographies
Olivier Martin Salvan
Formé à l’Ecole Claude Mathieu, il travaille dès sa sortie d’école avec
le metteur en scène Benjamin Lazar : Tabarin et son maître (spectacle
de rue), Le Bourgeois Gentilhomme de Molière. Leur collaboration
reprend plus tard autour de l’oeuvre de François Rabelais, dans une
co-adaptation de Pantagruel présenté au TFM au printemps 2015.
Depuis 2007, il joue dans les créations de Valère Novarina : L’Acte
Inconnu dans la Cour d’honneur d’Avignon, Le Vrai Sang au Théâtre
de l’Odéon, L’Atelier Volant… Il joue également sous la direction
de Jean Bellorini, de Cécile Maudet, Côme de Bellescize, Claude
Buchvald, Marion Guerrero. En 2006, il entame sa collaboration
avec Pierre Guillois : Noël sur le départ, Le Ravissement d’Adèle de
Rémi De Vos et Le Gros, la vache et le mainate. Il est co-auteur et
interprète de Ô Carmen, opéra clownesque mis en scène par Nicolas
Vial. Avec Kaori Ito il crée Religieuse à la fraise dans le cadre de
Sujet à vifs, Festival d’Avignon 2014. En 2015, il créé Ubu sur la butte
dans lequel il tient le rôle titre pour le Festival d’Avignon.
ThéâtreBigre
La presse en parle
« Voici venue l’heure du comique absolu, celui qui met le rire au service d’une idée, en nous délectant des
malheurs et des vices de nos congénères, et celui du rire spontané, irrépressible, intrinsèque. Symbolique et
thérapeutique se mettent ensemble pour nous faire pleurer de rire au risque d’en mourir. »
Ouest France
« Avec une mécanique réglée au millimètre, à la seconde près, et le renfort de deux poissons rouges, deux
lapins, tous vrais et même d’un kangourou (pour le slip du même nom…), la pièce enchaîne les petites
catastrophes incarnées par des comédiens aux jeux et mimiques délirantes, clowns à effets très spéciaux.
(…) Bigre, c’est frais, c’est gai, plein d’humanité et ça fait rigoler. »
Laurent Gutting, Midi Libre
« Voilà un spectacle bien né, d’une réjouissante théâtralité et dans lequel trois comédiens – en funambules
d’ombre et de lumière – se mettent en danger pour nous livrer de l’humain sur le vif. (…) Un sacré merdier
qui nous explose à la gueule. Dans un éclat de rire ! »
Jacques Casari, Les Trois Coups.com
« Un conseil : accrochez-vous aux courts tempos morts qui permettent de reprendre son souffle avant une
nouvelle vague de rires… ».
Antonio Mafra, Le Progrès
ThéâtreBigre
Distribution
Un spectacle de Pierre Guillois
Co-écriture et interprétation par Pierre Guillois, Agathe L’Huillier, Olivier Martin-Salvan
Assistant artistique Robin Causse
Costumes Axel Aust
Décor Laura Léonard
Lumières Marie-Hélène Pinon
Coiffure et maquillage Catherine Saint-Sever
Son Roland Auffret
Effets spéciaux Abdul Alafrez
Construction décor Atelier JIPANCO et l’équipe technique du Quartz – Scène nationale de Brest
Régie générale et lumières David Carreira
Régie générale plateau Ludovic Perché
Régie son Loïc Le Cadre
Diffusion Scène 2 – Séverine André Liebaut
Administration Sophie Perret
Production Compagnie le Fils du Grand Réseau
Coproduction Le Quartz – Scène nationale de Brest, Théâtre de l’Union – Limoges, Centre dramatique
national du Limousin, Théâtre de la Croix-Rousse – Lyon
Avec le soutien de Lilas en scène – Centre d’échange et de création des arts de la scène
Remerciements L’équipe du Quartz – Scène nationale de Brest, Norbert Aboudarham, Claire Acquart,
Laurence Breton, Armelle Ferron, Jean-Matthieu Fourt, Norbert Gomes, Madame Martin, Christophe
Noël, Ludovic Perché, Mickaël Phelippeau, Théâtre du Rond-Point–Paris, Théâtre de la Pépinière
La Compagnie le Fils du Grand Réseau est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la
Communication - Drac de Bretagne.
Crédit photo Guillaume Cosson
Durée 1h25
Accueil réalisé en collaboration avec le Service culturel Migros Genève
Location et renseignements
Théâtre Forum Meyrin
Place des Cinq-Continents 1
1217 Meyrin (GE)
Billetterie
Du lundi au vendredi de 14h à 18h
ou par téléphone au 022 989 34 34
www.forum-meyrin.ch
Prix des billets
Plein 40.- / 30.Réduit 35.- / 25.Mini 15.Pass Forum 15.Pass Éco 15.Pass Famille 10.Autres points de vente
Service culturel Migros
Stand Info Balexert
Migros Nyon-La Combe
Partenaire Chéquier culture
Les chèques culture sont acceptés à nos guichets
Relations presse
Responsable : Ushanga Elébé
[email protected]
Assistante : Chloé Briquet
[email protected]
T. 022 989 34 00 (8h30-12h30 et 13h30-17h30, sauf le mardi matin)
Photos à télécharger dans l’espace Médias
http://www.forum-meyrin.ch/media/spectacles

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