Le perpétuel progrès des droits humains

Transcription

Le perpétuel progrès des droits humains
CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE
“Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.”
Voltaire
LE PROGRÈS DES DROITS HUMAINS
Le perpétuel chantier des Droits Humains
CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Association ALDÉRAN Toulouse
pour la promotion de la Philosophie
MAISON DE LA PHILOSOPHIE
29 rue de la digue, 31300 Toulouse
Tél : 05.61.42.14.40
Email : [email protected]
Site : www.alderan-philo.org
conférence N°1600-239
LE PROGRÈS DES DROITS HUMAINS
Le perpétuel chantier des Droits Humains
conférence d’Éric Lowen donnée le 03/12/2009
à la Maison de la philosophie à Toulouse
Les droits humains ne sont pas issus d’une révélation mais d’un éveil progressif de la
conscience politique humaine. À ce titre, ils sont autant issus d’un progrès de la pensée
politique et humaniste, qu’une pensée en progrès. Si par principe les droits de l’homme sont
atemporels, leur reconnaissance est, elle, un fait historique assujetti à toutes les
problématiques politiques et intellectuelle de l’histoire. Nous reviendrons sur les mécanismes
intervenant dans la genèse historique des droits de l’homme, ce qui permettra de mettre en
évidence que les droits de l’homme sont en perpétuel progrès, qu’ils ne sont pas dernière
nous mais devant nous : nouvelles problématiques, nouvelles situations, nouvelles exigences
démocratiques, nouvelles luttes, etc.
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-239 : “Le perpétuel progrès des droits humains” - 17/09/2009 - page 2
LE PROGRÈS DES DROITS HUMAINS
Le perpétuel chantier des Droits Humains
PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Pour ce qui est de la vie des nations, nous sortons à peine de l’état de nature :
c’est la plus puissante qui dirige le monde, la loi du plus fort est la seule règle que
connaissent les états. En matière politique, le progrès pour l’Humanité consistera à
substituer ce droit de nature du plus fort à un droit réel dans une société de nation.
Margareth Ridson (1898-1977)
Discours sur la liberté des peuples, 1946
I
DROITS HUMAINS ET PROGRÈS
1 - L’élaboration progressive des droits humains
2 - Progrès et droits humains, deux notions intimement liées
3 - Retour sur la notion de Progrès
4 - Son application à la question des droits humains
II
LES DROITS HUMAINS COMME PROGRÈS DE LA PENSÉE
1 - Les droits humains comme produit du progrès
2 - Ils sont le résultat d’un progrès dans la manière de penser le droit autant que l’homme
3 - Ils sont le résultat de progrès politiques, sociaux et culturels
III
LES DIFFÉRENTES FORMES DE PROGRÈS DANS LES DROITS HUMAINS
1 - Comment les droits humains peuvent-ils être en progrès alors qu’ils sont atemporels ?
2 - Des progrès pluriels dans le domaine de leur construction historique
3 - Des progrès dans leur reconnaissance
4 - Des progrès dans leur compréhension
5 - Des progrès dans leur application, des progrès dans leur respect
6 - Des progrès dans leur extension, leur universalisation
IV
DIFFÉRENTES GÉNÉRATIONS DE DROITS HUMAINS, CONSÉQUENCE DE LEUR PROGRÈS
1 - La notion de génération dans les droits humains
2 - Les droits de première génération : les droits naturels fondamentaux
3 - Les droits de seconde génération : les droits sociaux
4 - Les droits de troisième génération : les droits bioéthiques et éthico-technologiques
5 - Les droits de quatrième génération : les droits écologiques
6 - Les droits de cinquième génération : les droits individualistes
7 - Nouvelles générations de droits, nouvelles critiques
8 - Les conflits intergénérationnels, prolongement des conflits intragénérationnels
V
LA NATURE PROGRESSISTE ET PROGRESSIVE DES DROITS HUMAINS
1 - L’immense progrès des droits humains depuis 1776, signe de leur réalisabilité
2 - Les droits humains, des droits de nature progressiste et en perpétuel progrès
3 - Les droits humains ne sont pas achevés, ils sont en perpétuelle amélioration et construction
4 - Des droits à la structure ouverte, fonctionnant de manière non-autoritariste, non-hiérarchique
5 - La capacité d’adaptation des droits humains aux développements culturels de l’Humanité
6 - Un travail permanent d’actualisation et de contextualisation de leurs principes fondamentaux
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-239 : “Le perpétuel progrès des droits humains” - 17/09/2009 - page 3
VI
CONCLUSION
1 - Les droits humains ne sont pas derrière nous, ils sont devant nous
2 - Dépasser la conception mémorielle statique au profit d’une conception progressiste à réaliser
3 - Du progrès des droits humains au Progrès, un des principaux axes du Progrès
ORA ET LABORA
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-239 : “Le perpétuel progrès des droits humains” - 17/09/2009 - page 4
Document 1 : Un exemple de progrès en matière de droits humains fut la reconnaissance de
l’incompatibilité de la peine de mort avec les droits humains. Bien avant d’abolir ces pratiques, qui sont
malheureusement encore loin d’être abolies de part le monde, il a fallut reconnaître ce principe comme
appartenant bien aux droits humains.
- 2 du droit à la vie énoncé dans l’article 3. Le droit à la vie est le premier droit humain. La
nature des droits est imprescriptible et inaliénable (article “Les fondements des droits
humains”, dossier spécial Cinquantenaire de la Déclaration Universelle de 1948, N°12).
Tous les êtres humains possèdent ce droit en vertu de leur appartenance au genre
humain, quelques soient leurs actes.
Un criminel peut perdre ses droits civiques - car ils dépendent de sa participation dans
une collectivité particulière - mais jamais ses droits humains. Les droits humains ne sont
pas attribués par une autorité humaine, nul ne peut en être privé par aucune autorité
humaine, ils sont imprescriptibles. Les droits humains ne sont pas une récompense
attribuée pour bonne conduite, ils sont inhérents à la nature humaine et ne dépendent
pas des comportements ultérieurs. Même les pires criminels de guerre ou tueurs en série
gardent leurs droits humains. C’est en vertu de ces droits et par conséquent de leurs
devoirs inhérents qu’ils peuvent être jugés pour leurs crimes. L’article 1 précise que les
êtres humains “doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité“. S’ils
n’avaient plus de droits humains, ils n’auraient plus le devoir de les respecter et ne
pourraient plus être jugés pour leurs actes.
Tuer un criminel sous prétexte qu’il a lui-même violé ce droit premier revient à relativiser
le droit à la vie. Une telle logique aboutit à considérer qu’un droit de tuer peut être juste et
légitime (celui de l’État) tandis que l’autre serait injuste et illégitime (celui du criminel) ;
faisant dépendre le droit de vivre d’une mesure légale arbitraire. Le rôle de la loi est de
mettre en forme positive les principes de justice, et non à définir ce qui est juste ou
injuste par sa déclaration. Ce n’est pas la loi qui définit la justice. Le respect de la vie
n’est pas à géométrie variable, ou bien il est universel ou bien il n’est pas.
Nathan Deward
Peine de mort et droits humains, Revue ALDÉRAN N°19
Dossier Spécial “Pour l’abolition universelle de la peine de mort”
Document 2 : Le progrès des droits humains n’est pas seulement un progrès quantitatif et horizontal
(approche la plus intuitive en la matière), qui se traduit par le fait que des pays nouveaux vont se mettre à
reconnaître la légitimité des droits humains par exemple dans le cadre politique alors qu’ils ne le faisaient
pas antérieurement ; c’est aussi un progrès qualitatif et vertical, qui consiste pour des pays reconnaissant et
respectant déjà un certains nombre de droits humains, d’améliorer cette reconnaissance et ce respect
(exemple de la reconnaissance du droits de vote pour les femmes par exemple). Cette deuxième forme de
progrès dans les droits humains correspondant en général à la reconnaissance de nouvelles générations de
droits humains (par exemple les droits sociaux); elle intervient de préférence dans des pays qui ont souvent
intégré anciennement les droits humains dans leur histoire politique, comme la France ou les USA.
Le régime américain s'est édifié, dès 1776, sur la base du droit naturel : un
gouvernement constitutionnel et le règne de la loi pour limiter l'autorité arbitraire des
tyrans devaient protéger le genre de liberté dont les êtres humains jouissaient par nature.
Quatre-vingt-sept ans plus tard, Abraham Lincoln fit remarquer que c'était aussi un
régime fondé sur l'égalité de tous les hommes dans la création. L'égalité dans la liberté
ne serait pleinement réalisée que s'il y avait une égalité naturelle pour les hommes. Pour
le dire de façon plus nette et plus affirmative, le fait même de l'égalité naturelle exigeait
une égalité des droits politiques.
Des critiques ont fait valoir que les États-Unis n'avaient jamais vraiment réalisé cet idéal
d'égalité et qu'ils en avaient exclu, au cours de leur histoire, des groupes entiers. Les
défenseurs du régime américain ont fait remarquer que le principe de l'égalité des droits
a amené une extension constante du cercle de ceux qui en bénéficiaient. En effet, une
fois posé en principe que tous les êtres humains ont des droits naturels, qui composait le
cercle enchanté des «hommes» dont la Déclaration disait qu'ils avaient été créés égaux ?
Ce cercle n'incluait initialement ni les femmes, ni les Noirs, ni les Blancs non
propriétaires ; avec le temps, il a fini par les englober.
Francis Fukuyama
La fin de l'homme, 2004
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-239 : “Le perpétuel progrès des droits humains” - 17/09/2009 - page 5
Document 3 : Les droits humains sont un des éléments parmi les plus importants du Progrès.
Tout nous dit que nous touchons à l'époque d'une des grandes révolutions de l'espèce
humaine. Qui peut mieux nous éclairer sur ce que nous devons en attendre ; qui peut
nous offrir un guide plus sûr pour nous conduire au milieu de ses mouvements, que le
tableau des révolutions qui l'ont précédée et préparée ? L'état actuel des lumières nous
garantit qu'elle sera heureuse ; mais aussi n'est-ce pas à condition que nous saurons
nous servir de toutes nos forces ? Et pour que le bonheur qu'elle promet soit moins
chèrement acheté, pour qu'elle s'étende avec plus de rapidité dans un plus grand
espace, pour qu'elle soit plus complète dans ses effets, n'avons-nous pas besoin
d'étudier dans l'histoire de l'esprit humain quels obstacles nous restent à craindre, quels
moyens nous avons de les surmonter ?
Nous voyons que les travaux de ces derniers âges ont beaucoup fait pour le progrès de
l'esprit humain, mais peu pour le perfectionnement de l'espèce humaine ; beaucoup pour
la gloire de l'homme, quelque chose pour sa liberté, presque rien encore pour son
bonheur. Dans quelques points, nos yeux sont frappés d'une lumière éclatante ; mais
d'épaisses ténèbres couvrent encore un immense horizon.
Les avantages réels, qui doivent résulter des progrès dont on vient de montrer une
espérance presque certaine, ne peuvent avoir de terme que celui du perfectionnement
même de l'espèce humaine, puisque, à mesure que divers genres d'égalité l'établiront
pour des moyens plus vastes de pourvoir à nos besoins, pour une instruction plus
étendue, pour une liberté plus complète, plus cette égalité sera réelle, plus elle sera près
d'embrasser tout ce qui intéresse véritablement le bonheur des hommes.
Mais en supposant que ce terme dût arriver, il n'en résulterait rien d'effrayant, ni pour le
bonheur de l'espèce humaine, ni pour sa perfectibilité indéfinie ; si on suppose qu'avant
ce temps les progrès de la raison aient marché de pair avec ceux des sciences et des
arts, que les ridicules préjugés de la superstition aient cessé de répandre sur la morale
une austérité qui la corrompt et la dégrade au lieu de l'épurer et de l'élever, les hommes
sauront alors que, s'ils ont des obligations à l'égard des êtres qui ne sont pas encore ;
elles ne consistent pas à leur donner l'existence, mais le bonheur ; elles ont pour objet le
bien-être général de l'espèce humaine ou de la société dans laquelle ils vivent, de la
famille à laquelle ils sont attachés, et non la puérile idée de charger la terre d'êtres
inutiles et malheureux.
Les hommes ne pourront s'éclairer sur la nature et le développement de leurs sentiments
moraux, sur les principes de la morale, sur les motifs naturels d'y conformer leurs actions,
sur leurs intérêts, soit comme individus, soit comme membres d'une société, sans faire
aussi dans la morale pratique des progrès non moins réels que ceux de la science
même. L'intérêt mal entendu n'est-il pas la cause la plus fréquente des actions contraires
au bien général ? La violence des passions n'est-elle pas souvent l'effet d'habitudes
auxquelles on ne s'abandonne que par un faux calcul, ou de l'ignorance des moyens de
résister à leurs premiers mouvements, de les adoucir, d'en détourner, d'en diriger l'action.
L'habitude de réfléchir sur sa propre conduite, d'interroger et d'écouter sur elle sa raison
et sa conscience, celle des sentiments doux qui confondent notre bonheur avec celui des
autres, ne sont-elles pas une suite nécessaire de l'étude de la morale bien dirigée, d'une
plus grande égalité dans les conditions du pacte social ? Cette conscience de sa dignité
qui appartient à l'homme libre, une éducation fondée sur une connaissance approfondie
de notre constitution morale, ne doivent-elles pas rendre communs à presque tous les
hommes ces principes d'une justice rigoureuse et pure, ces mouvements habituels d'une
bienveillance active et éclairée, d'une sensibilité délicate et généreuse, dont la nature a
placé le germe dans tous les cœurs, et qui n'attendent pour s'y développer que la douce
influence des lumières et de la liberté ? De même que les sciences mathématiques et
physiques servent à perfectionner les arts employés pour nos besoins les plus simples,
n'est-il pas également dans l'ordre nécessaire de la nature que les progrès des sciences
morales et politiques exercent la même action sur les motifs qui dirigent nos sentiments
et nos actions ?
Le perfectionnement des lois, des institutions publiques, suite des progrès de ces
sciences, n'a-t-il point pour effet de rapprocher, d'identifier l'intérêt commun de chaque
homme avec l'intérêt commun de tous ? Le but de l'art social n'est-il pas de détruire cette
opposition apparente ? Et le pays dont la constitution et les lois se conformeront le plus
exactement au vœu de la raison et de la nature n'est-il pas celui où la vertu sera plus
facile, où les tentations de s'en écarter seront les plus rares et les plus faibles ?
Quelle est l'habitude vicieuse, l'usage contraire à la bonne foi, quel est même le crime
dont on ne puisse montrer l'origine, la cause première, dont la législation, dans les
institutions, dans les préjugés du pays où l'on observe cet usage, cette habitude, où ce
crime s'est commis ?
Enfin le bien-être qui suit les progrès que font les arts utiles, en s'appuyant sur une saine
théorie, ou ceux d'une législation juste, qui se fonde sur les vérités des sciences
politiques, ne dispose-t-il pas les hommes à l'humanité, à la bienfaisance, à la justice ?
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-239 : “Le perpétuel progrès des droits humains” - 17/09/2009 - page 6
Toutefois ces observations enfin que nous nous proposons de développer dans l'ouvrage
même ne prouvent-elles pas que la bonté morale de l'homme, résultat nécessaire de son
organisation, est, comme toutes les autres facultés, susceptible d'un perfectionnement
indéfini, et que la nature lie, par une chaîne indissoluble, la vérité, le bonheur et la vertu ?
Parmi les progrès de l'esprit humain les plus importants pour le bonheur général, nous
devons compter l'entière destruction des préjugés qui ont établi entre les deux sexes une
inégalité de droits funeste à celui même qu'elle favorise. On chercherait en vain des
motifs de la justifier par les différences de leur organisation physique, par celles qu'on
voudrait trouver dans la force de leur intelligence, dans leur sensibilité morale. Cette
inégalité n'a eu d'autre origine que l'abus de la force, et c'est vainement qu'on a essayé
depuis de l'excuser par des sophismes.
Nous montrerons combien la destruction des usages autorisés par ce préjugés, des lois
qu'il a dictées, peut contribuer à augmenter le bonheur des familles, à rendre communes
les vertus domestiques, premier fondement de toutes les autres ; à favoriser les progrès
de l'instruction, et surtout à la rendre vraiment générale, soit parce qu'on l'étendrait aux
deux sexes avec plus d'égalité, soit parce qu'elle ne peut devenir générale, même pour
les hommes, sans le concours des mères de famille. Cet hommage trop tardif rendu enfin
à l'équité et au bon sens, ne tarirait-il pas une source trop féconde d'injustices, de
cruautés et de crimes, en faisant disparaître une opposition si dangereuse entre le
penchant naturel le plus vif, le plus difficile à réprimer, et les devoirs de l'homme, ou les
intérêts de la société ? Ne produirait-il pas enfin ce qui n'a jamais été jusqu'ici qu'une
chimère des mœurs nationales douces et pures, formées, non de privations
orgueilleuses, d'apparences hypocrites, de réserves imposées par la crainte de la honte
ou les terreurs religieuses, mais d'habitudes librement contractées, inspirées par la
nature, avouées par la raison ?
Nicolas de Condorcet (1743-1794)
Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain, 1795
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-239 : “Le perpétuel progrès des droits humains” - 17/09/2009 - page 7
DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE
pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie
et des centaines d’autres
Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre
AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition,
notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. Plusieurs
formules sont à votre disposition pour les obtenir :
1 - PHILO UPLOAD : un abonnement annuel pour un libre accès à la
totalité des enregistrements disponibles. Présentation sur notre site
internet ou envoyez-nous un email avec le code PHILO UPLOAD et
laissez-vous guider en quelques clics : [email protected]
2 - TÉLÉCHARGEMENT : vous commandez la conférence ou le
cycle qui vous intéresse via internet. C’est rapide et économique.
Envoyez-nous un email avec le code de la conférence et laissez-vous
guider en quelques clics : [email protected]
3 - VENTE PAR CORRESPONDANCE : vous trouverez des bons de
commande à tarif préférentiel dans notre CATALOGUE
AUDIOTHÈQUE, sur notre site et à la MAISON DE LA
PHILOSOPHIE.
4 - À la MAISON DE LA PHILOSOPHIE à Toulouse.
Pour renseignements et commandes, contactez la MAISON DE LA PHILOSOPHIE
au 05.61.42.14.40 (du mardi au vendredi, de 14H à 18H),
par email : [email protected]
ou par notre site internet : www.alderan-philo.org.
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-239 : “Le perpétuel progrès des droits humains” - 17/09/2009 - page 8
POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS
- Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen -
Conférences sur les droits humains
- Qu’est-ce que les Droits Humains ? Introduction à la philosophie des Droits Humains
- L’émergence des Droits Humains, la révolution des Droits Humains
- Le progrès des Droits Humains, le perpétuel chantier des Droits Humains
- 1789, la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen
- La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, origine et portée historique
- Les fondements des Droits Humains
- L’universalité des Droits Humains
- L’inséparabilité des Droits Humains
- Histoire de la conquête des Droits Humains
- La pérennité du combat pour les Droits Humains
1600-187
1600-210
1600-239
1000-181
1000-249
1600-103
1600-211
1600-251
1600-283
1600-284
Conférences sur la notion de progrès
- La conquête des libertés
- La genèse historique du concept de progrès
- Philosophie et progrès social
- Réhabiliter le Progrès
1600-167
1600-218
1600-012
1600-133
Conférences sur la notion de progrès
- L’invention de la démocratie, de sa perpétuelle déconstruction et réinvention
- Histoire de la démocratie, une succession de six générations démocratiques
- Démocratie et humanisme, introduction au démocratisme humaniste
1600-205
1600-202
1600-141
Quelques livres et revues sur le sujet
- Dictionnaire des droits de l'homme, Joël Andriantsimbazovina, Hélène Gaudin et Jean-Pierre Marguénaud,
PUF, 2008
- Le sens du progrès, une approche historique et philosophique, Pierre-André Taguieff, Flammarion, 2006
- Histoire des droits en Europe de 1750 à nos jours, Jean-Louis Halpérin, Flammarion, 2005
- Évolution millénaire des droits humains, Une approche de 5000 ans, R. Sayeg, Éditions Academia, 2001
- La conquête mondiale des droits de l'homme, G. Lagelee, Gilles Manceron, Le Cherche-Midi, 1998
- L'avenir du progrès, Dominique Lecourt, Éditions Textuel, 1997
- Le progrès du progrès, Philippe Meyer, Points, 1995
- Droits de l’homme, droit naturel et histoire, Alfred Dufour, PUF, 1991
- Les Droits de l'homme. Universalité et renouveau, 1789-1989, G. Braibant et G. Marcou, L'Harmattan, 1990
- La révolution des droits de l'homme, Marcel Gauchet, Gallimard, 1989
- Droit naturel et histoire, Léo Strauss, Éric de Dampierre, Monique Nathan, Flammarion, 1986
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-239 : “Le perpétuel progrès des droits humains” - 17/09/2009 - page 9

Documents pareils