Boulanger-pâtissier
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Boulanger-pâtissier
différentes méthodes et bien suivre les étapes d’incorporation des ingrédients (levure puis pâte, farine, beurre, sucre etc.) car tout a son importance. Les goûts peuvent être différents et dénaturés si on ne respecte pas l’ordre et qu’on mélange tout d’un coup ! A chaque cours, les élèves apprennent un nouveau produit. Boulanger-pâtissier Prénom : Jean-Marc Age : 47 ans Boulanger-pâtissier depuis plus de 31 ans et enseignant en promotion sociale depuis 8 ans au CEFOR-IEPS de Namur. En quoi consiste votre profession ? En atelier, on façonne les différents produits. Ensuite, grâce à des machines à fermentation contrôlée, le lever de la pâte peut être programmé. On façonne par ex. des sandwichs vers 14h à l’atelier et, grâce à la machine, la température se règle et la levure n’agit plus. Vers minuit, la chambre s’enclenche automatiquement et la température augmente. Vers 3h ou 5h du matin, le produit est enfin levé et prêt à cuir. Cela permet de mieux gérer les nuits en termes d’horaires. Quand la boulangerie ouvre à 7h du matin, de nombreux produits frais du jour sont ainsi prêts à la vente (croissants, gosettes, pistolets, pains, éclairs, ballotins de pralines etc.) et les clients ont déjà une grande possibilité de choix. Au fur et à mesure de la journée, les ouvriers en atelier peuvent réalimenter le magasin. Pour les élèves, l’important est de leur apprendre à fabriquer des produits dans le respect de l’art : respecter les Comment êtes-vous devenu boulangerpâtissier ? J’ai commencé dans le métier chez mon papa en 1978. Je suis devenu boulanger par la force des choses. J’accompagnais souvent mon papa et quand ça n’a plus été très bien à l’école (en 2ème rénovées) il m’a dit « soit tu recommences, soit tu vas travailler ». Et j’ai choisi de travailler avec lui. De temps en temps, je pouvais être derrière le comptoir et nous faisions également des « tournées de pains ». Le contact avec les clients que nous livrions était donc important. Nous faisions pratiquement du porte à porte les lundi, mardi, jeudi et vendredi. Les commandes plus importantes étaient laissées aux weekends. Quels sont les aspects positifs et les aspects négatifs de votre métier ? Le positif : la satisfaction de pouvoir offrir un produit de qualité aux clients. En tant qu’enseignant, j’aime voir les élèves sortir heureux, après chaque cours, d’avoir appris une nouvelle fabrication et être fiers de leur produit. Pouvoir le déguster quand ils rentrent chez eux. Le négatif : il faut sans cesse se battre pour garder les clients et privilégier une marchandise de qualité. Il faut pouvoir se lever tôt et finir tard, ne pas toujours compter les heures surtout en périodes de fêtes !« On sait quand ça commence mais jamais quand ça finit !» disait mon père. Editeur responsable :Gwenaëlle Grovonius FIJWB asbl Rue Saint-Nicolas 2 à 5000 Namur 21/12/2012 Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui se lancerait dans ce métier? Effectuer un maximum de stages chez un patron mais veiller à bien choisir son patron également. En effet, l’enseigne ne fait pas tout. Il vaut mieux un patron qui s’implique et prenne du temps pour bien apprendre à l’apprenti qu’un patron qui n’a pas le temps et profite de main d’œuvre en plus. Le stagiaire doit pouvoir montrer de la volonté, être constant, s’impliquer également, prendre des notes. Pouvoir accepter différents horaires et travailler surtout les dimanches car, comme disait mon père, « ce sont les dimanches qui font nos affaires ! ».S’investir donc et être disponible, en vouloir toujours sinon autant arrêter tout de suite ! Il n’y a pas de routine, il faut avoir l’esprit clair et la volonté de satisfaire ses clients, ne pas chercher à en faire de trop mais honorer les commandes. ...Plus encore Et le salaire ? Il ne faut pas s’attendre à gagner des sommes exorbitantes.De plus, il y a différents barèmes à respecter.Le maximum pouvant être atteint est de 1400 à 1500 euros nets par mois. Les formations? Promotion sociale : 1 cours/semaine pendant 4 ans + suivre une formation à côté pour obtenir la gestion. Plein-exercice : dès 15 ans, l’élève, après avoir suivi les 1ère et 2ème communes, arrive en 3ème professionnelle et se spécialise jusqu’en 7ème dans la branche de son choix.