Les Basques ont l`emb
Transcription
Les Basques ont l`emb
Pays Basque 14 CCI INFO Le bon réseau pour s’ouvrir à l’export Ouvrir de nouveaux marchés à l’export nécessite de s’appuyer sur les bons réseaux d’experts. Demain, de 18 h 45 à 20 h 15, au centre d’affaires de la CCI situé à Anglet, Olatu Leku, le comité Aquitaine des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) organise un colloque « Tour d’horizon de la coopération transfrontalière » France - Espagne. Au programme : présentation des initiatives spécifiques de l’Union européenne au service des PME et des initiatives locales en cours avec, notamment, la CCI transfrontalière Bihartean. Inscriptions par mail à [email protected] Du coaching pour connecter ce qui ne l’est pas encore Le Switch Up Challenge, parrainé par Cisco, le numéro 1 mondial des réseaux, est destiné à mettre en avant ce qui est appelé « Internet of everything », ou comment connecter ce qui ne l’est pas encore. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 3 janvier 2016 sur www.switchupchallenge.com Afin d’accompagner les candidats, un Switch Up Créathon est organisé dans six villes françaises le 7 novembre : Paris, Lille, Lyon, Marseille, Rennes et Biarritz, sur la technopole Izarbel, à l’Estia. Cette journée de coaching aura lieu de 9 heures à 19 heures et les inscriptions se font sur Facebook. Plus d’infos sur bayonne.cci.fr et estia.fr Forum des réseaux Le 13 novembre, de 14 h 30 à 19 heures, au Casino municipal de Biarritz, se déroulera le Forum des réseaux du Pays basque, sur le thème « Osez être remarquable ». Au programme, des ateliers ouverts à tous avec deux interventions de la CCI : « Osez être remarquable sur le Web » animée par Frédéric Peres, et « Osez être handi remarquable », avec le témoignage d’un dirigeant d’entreprise. Inscriptions sur https ://www.weezevent. com/forum-des-reseaux-du-pays- basque2015 L’identité pour se développer Àl’occasiondelasortiedesonnouvel album« Zara »,ouvertaumondecelte sur « l’identité partagée », le chanteur basquePeioSerbielleetsonéquipeinvitentàunerencontreinéditeavecl’associationProduitenBretagne,àlaCCI de Bayonne, vendredi 20 novembre, à19heures,surlethème:«Comment l’identité affirmée d’un territoire devient un facteur de développement culturel,touristiqueetéconomique?» André Garreta, président de la CCI, Claude Labat, historien et spécialiste de mythologie, Pierre Mendiboure, entrepreneur, témoigneront. Informations sur bayonne.cci.fr MERCREDI 4 NOVEMBRE 2015 WWW.SUDOUE ST.FR Bientôt « SO Eco » Aide à l’impression 3 D métal Notre hors-série « Sud Ouest Eco » sortira en kiosque le jeudi 26 novembre, l’occasion de découvrir aussi qui sont les Aquitains de l’année. La fabrication additive métallique, appelée impression 3 D métal, intéresse les entreprises. L’Estia mettra à disposition ces équipements grâce à une aide de la Région de 1,4 M d’€. Les Basques ont l’emb TRANSPORTS Les cars Macron changent la donne. La concurrence fait rage avec l’arrivée d’une 3e société : Flix bus THOMAS VILLEPREUX [email protected] ui bus, Mega bus, IsilinesEurolines, Starshipper, Flix bus… Ils partagent le même gâteau hexagonal. Depuis la libéralisation du transport interrégional par autocar, permise par la loi Macron, les règles ont changé. Ces trajets franco-français, autorisés sur une liaison internationale, sans limitation du nombre de passagers, concernent déjà largement le Pays basque, où trois sociétés ont tissé leur toile. La dernière à s’être lancée se nomme Flix bus. Elle a ouvert sa ligne le 29 octobre, entre Biarritz et Paris, via Bayonne et Bordeaux. Et se frotte à Starshipper et Isilines. Si ces cars obligent la SNCF et les sites de covoiturage (principalement Blablacar) à garder l’œil ouvert, ils ont surtout le mérite d’apporter de nouvelles solutions aux voyageurs. Chacun fourbit ses armes. D’après Raphaël Daniel, manager chez Flix bus, « ce sont surtout les autres moyens de transport qui regardent vers nous ». O Un seul car vers Paris En clair, l’adepte du train aurait tout intérêt à choisir le prix Macron, tandis que le « covoitureur » pourrait se tourner vers le car, moins imprévisible. « En covoiturage, le retard est possible, le confort n’est pas toujours au rendez-vous. Et l’on se sent parfois obligé de parler aux passagers », reprend Raphaël Daniel. Un discours déjà mis en avant quelques mois plus tôt par la chargée de communication de Starshipper, Marina Salducci. À l’instar de ce concurrent, Flix bus construit son réseau en s’appuyant sur un maximum d’autocaristes basés un peu partout en France. De son côté, Isilines, leader européen du secteur, varie les transports et les alliances, notamment avec les gares SNCF, utilisées comme points de rendez-vous. Autant dire qu’une compétition féroce est engagée. Au Pays basque, elle se traduit par l’étendue des réseaux respectifs au départ de Bayonne et Biarritz, les tarifs (lire par ailleurs) et la fréquence des passages. Si Flix bus est le seul à vous emmener jusqu’à Paris, Toulouse est uniquement desservie par les sociétés Isilines et Starshipper, cette Le démarrage de Flix bus, seule société à offrir la destination parisienne, est satisfaisant. PH. N. MOLLO « Starshipper propose plus de trajets quotidiens, Flix bus casse les prix » Dès le premier jour, 46 personnes parties du Pays basque sont arrivées à 7 heures du matin à Paris, dans un bus de nuit. Le temps de trajet et l’heure de départ ne sont pas problématiques aux yeux de dernière ayant dégainé la première pour relier Bayonne à Saint-Sébastien. « Nous cherchons tous à étendre nos réseaux », affirme Raphaël Daniel. Pour l’heure, le manager de Flix bus parie sur les jeunes surfeurs parisiens, « prêts à prendre un bus la nuit pour gagner Biarritz ». De son côté, Marina Salducci compte sur les touristes. Entre autres. Le coût des trans « 70 % de remplissage » Pour l’instant, les liaisons les plus régulières (six départs quotidiens de Bayonne vers Bordeaux) sont vendues par Starshipper, tandis que Flix bus remporte (provisoirement ?) la guerre des prix, misant sur une offre de lancement alléchante. « Nous venons de débuter notre aventure au Pays basque et, déjà, nous affichons 70 % de remplissage, assure Raphaël Daniel. Nous avons passé au crible les tarifs des destinations désormais desservies par les bus Macron, en les comparant à ceux de l’avion, du train, de la voiture et du covoiturage. En choisissant deux dates (une proche, une plus lointaine) de départ pour obtenir une fourchette de prix, nous avons simulé un aller simple pour une personne, en classe économique, vers ces destinations. Un temps de trajet est donné à titre indicatif. Il est à relativiser, notamment en matière de transport aérien, où le parcours est souvent rallongé par les contrôles et la distance de l’aéroport à la ville. notre clientèle. Un Paris – Biarritz, qui prend plus de temps qu’un Paris - Bourges, ne sera pas moins plein. » Une approche différente de Starshipper, davantage tournée vers la Vers Bordeaux Autocar. Flix bus de 1 à 9 euros, Isilines de 5 à 10 euros, Starshipper de 11 à 33 euros. Temps de trajet : environ 2 h 40. Avion. Destination non desservie. Train. De 27 à 47 euros. Temps de trajet : de 1 h 41 à 2 h 08. Voiture. 32 euros. Temps de trajet : 1 h 59. Covoiturage. De 9 à 14 euros. Vers Paris Autocar. Flix bus de 25 à 29,50 euros. Temps de trajet : environ 9 h 55. Isilines et Starshipper ne proposent pas cette destination. Avion. De 57 à 358 euros avec L’actu en Pays basque Payséco Basque MERCREDI 4 NOVEMBRE 2015 WWW.SUDOUEST.FR 15 Hydrolienne fluviale sur l’Adour Artisans acteurs de la réduction des déchets Le port de Bayonne est le site d’expérimentation du projet Urabaila, qui développe une technologie d’hydrolienne fluviale et estuarienne à faibles coûts. L’entreprise Bertin Technologies, basée à Tarnos, porte ce projet, qui sera présenté mardi 17 novembre, à 18 h 30, à la Cité de l’Océan, à Biarritz. Les artisans de la réparation sont invités à s’inscrire auprès de la Chambre des métiers pour participer à la Semaine de la réparation, du 21 au 29 novembre. Leur défi : inciter les clients à faire perdurer leurs biens et valoriser savoir-faire et expertise technique en ouvrant les portes des ateliers. PHOTO ARCHIVES BERTRAND LAPÈGUE arras du car Le projet d’Ondres va compter BAYONNE-SUD LANDES À côté de la zone Ametzondo, les Allées shopping se dessinent La problématique commerciale n’a pas fini d’alimenter les conversations à Bayonne et dans sa périphérie. L’arrivée dans un peu moins d’un an d’Inter-Ikea sur la zone Ametzondo continue de faire peur aux commerçants du centre-ville. Mais ce n’est sans doute pas le seul motif d’inquiétudes. Parallèlement à ce projet, celui des Allées shopping, à Ondres, se poursuit. Le maire socialiste d’Ondres Éric Guilloteau, président de la Communauté de communes du Seignanx (CCS), attend l’implantation de cette grande surface avec impatience. La semaine dernière, en Conseil communautaire, Éric Guilloteau a évoqué le sujet. « Le numéro 1 de la distribution d’articles de sport va signer un contrat avec la Sodec (porteur du projet des Allées shopping) pour une implantation aux Allées shopping. La vente des terrains de la CCS à la Sodec doit intervenir avant la fin de l’année 2015. » Autrement dit, demain. L’enseigne est Intersport. multiplication des liaisons diurnes afin, notamment, d’asseoir sa notoriété… Quitte à prendre le risque du bus vide à ce stade de l’expérience. Après une semaine de fonctionnement, la ligne promue par Marina Salducci enregistrait seulement 20 % de remplissage. Poussif, mais anticipé. Car d’après la société, « les gens ignorent encore que nous existons ». Ignorent-ils aussi que Oui bus, le réseau de cars de la SNCF, entend lui aussi prendre des marchés ? Ou que Méga bus rode ? L’usager, lui, ne s’en plaindra pas. ports à la loupe Hop ! (Orly), de 41 à 107 avec Easy Jet (CDG), de 110 à 443 (CDG) et de 50 à 368 (Orly) avec Air France (CDG). Temps de trajet : environ 1 h 20. Train. De 19 à 80 euros. Temps de trajet : entre 5 h 05 et 5 h 58. Voiture. 150 euros. Temps de trajet : 7 h 35. Covoiturage. De 30 à 50 euros. Vers Toulouse Autocar. Isilines de 12 à 17 euros, Starshipper de 12 à 22 euros. Temps de trajet : environ 3 h 45. Flix bus ne propose pas cette destination. Avion. Destination non desservie. Train. De 15 à 74 euros. Temps de trajet : de 3 h 28 à 5 h 02. Voiture. 54 euros. Temps de trajet : 3 h 11. Covoiturage. De 10 à 23 euros. Vers Saint-Sébastien Autocar. Starshipper de 5 à 7 euros. Temps de trajet : environ 1 h 40. Flix bus et Isilines ne proposent pas encore cette destination. Avion. Destination non desservie. Train. De 18 à 25 euros. Temps de trajet : de 1 h 30 à 2 heures. Voiture. 13 euros. Temps de trajet : 56 minutes. Covoiturage. De 3 à 6 euros. « Une vague artificielle » « Ce sera l’un des plus gros magasins de notre groupe, révèle Élodie Pruzan, du service expansion d’Instersport. En tant que distributeurs d’articles de sport et de loisirs, nous avons été séduits par le concept de ce futur centre commercial régional. Ce sera en effet le premier à réunir sous un même toit et sur un seul niveau, boutiques, moyennes unités, notamment dans l’équipement de la personne, et un hypermarché. Nous avons également été conquis par l’idée de proposer, entre autres, une vague artificielle aux clients. » Elle juge le potentiel du sud des Landes pertinent pour ce nou- La société qui porte le projet des Allées shopping doit acquérir le terrain à Ondres d’ici à la fin de l’année. REPRODUCTION « SO » veau projet. « Au nord de l’Adour, la progression démographique est la plus élevée, jusqu’à trois fois la moyenne nationale. Cette zone souffre également d’un sous-équipement commercial criant dans tous les secteurs, notamment l’offre textile. » Selon Élodie Pruzan, le futur vaisseau Intersport Ondres sera un megastore. Et elle indique, au passage, que le magasin Intersport de Bayonne réalise déjà l’un des plus gros chiffres d’affaires du réseau. 35 000 pour 200 000 Une croissance de surfaces commerciales qui inquiète André Garetta, le président de la CCI Bayonne Pays basque : « Pour que tous les projets commerciaux annoncés sur cette zone de chalandise (BAB-Sud Landes) soient viables, il faudrait accueillir 200 000 habitants de plus d’ici à deux ans. Or, les estimations en annoncent 35 000. » Il avait émis des réserves sur l’implantation d’Inter-Ikea et partage les mêmes craintes que ses homologues de la CCI des Landes quant à l’arrivée des Allées shopping. Face à cela, André Garetta travaille avec les commerçants pour redynamiser le centre-ville de Bayonne. « Il faut créer une surface à ciel ouvert, on doit se repositionner par rapport aux habitudes des clients. Il faut travailler sur une amélioration de l’accueil, des heures d’ouverture et des vitrines. Les clients viennent entre midi et deux, et tard le soir, il faut s’adapter à la demande. » Le centre-ville est également une enseigne « locomotive » qui attire les clients. L’embouteillage promet néanmoins d’être important à l’heure de pointe de l’émergence de ces projets de grandes surfaces. Pierre Sabathié (avec O. B. et J.-I. Y.) L’entreprise APR veut embaucher CÔTE BASQUE Le groupe palois de service à la personne vient d’inaugurer une nouvelle agence à Biarritz Présent sur la Côte basque et landaise depuis plusieurs années, le groupe palois APR voit grand pour ce secteur qu’il croit promis à un bel avenir dans le service à la personne notamment. En juin dernier, le groupe inaugurait sa nouvelle agence dans le quartier Kleber. « Nous avons souhaité réunir dans ces locaux les trois agences que nous possédions à Bayonne, Anglet et Biarritz », explique Philippe Cazes-Carrère, fondateur d’APR. « En recherche permanente » Désormais, dix personnes travaillent dans les nouveaux locaux, Le groupe APR a investi dans de nouveaux locaux situés dans le quartier Kleber, à Biarritz. PHOTO BERTRAND LAPÈGUE et gèrent des dizaines d’autres, employées dans le nettoyage de bureaux ou industriel (l’activité traditionnelle d’APR), mais aussi des dizaines d’autres dans la garde d’enfants et le maintien à domicile. « On est en recherche permanente pour ces deux activités », explique encore le président du groupe, qui estime à une centaine de personnes les besoins futurs du groupe sur la Côte basque et le sud des Landes dans les mois à venir. N. R.