Crises d`épilepsie - Surrey Place Centre
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Crises d`épilepsie - Surrey Place Centre
Crises d'épilepsie : Renseignements généraux Qu'est-ce qu'une crise 1,2 d'épilepsie? Qu'est-ce que 2 l'épilepsie? Les personnes atteintes d'épilepsie peuvent-elles savoir qu'elles vont faire une 3 crise? Les crises d'épilepsie sont les effets physiques d'une décharge électrique dans le cerveau. Cette hyperactivité électrique dans le cerveau produit des « crises ». Les crises ne sont pas les mêmes pour tous - leur apparence, leur durée (de quelques secondes à quelques minutes) et leur fréquence varient. Les crises peuvent se manifester par un bref regard fixe, une altération de la conscience, ou des convulsions sous forme de spasmes musculaires, d'évanouissement, de mouvements incontrôlés, d'incontinence et/ou de vomissements. L'épilepsie est une affection physique se manifestant par des crises récurrentes secondaires à des causes inconnues ou irrémédiables. Tout le monde peut être atteint d'épilepsie, mais le diagnostic est habituellement posé pendant l'enfance. La cause la plus fréquente de l'épilepsie est une blessure au cerveau (p. ex., traumatisme à la naissance, infections, blessure à la tête, hypoglycémie ou accident vasculaire cérébral). Toutefois, il est souvent impossible d'en déterminer la cause. Si une personne présente des signes s’apparentant à une crise d'épilepsie, cela ne signifie pas toujours qu'elle est atteinte d'épilepsie. Certaines personnes (mais pas toutes) peuvent pressentir une crise, elles éprouvent alors une sensation étrange précédant la crise que l'on appelle une « crise partielle simple » ou « aura ». Les signes précurseurs habituels à surveiller sont : o une sensation étrange; o une odeur ou un goût inhabituels; o une sensation de léthargie, de trouble ou de confusion; o des périodes d'étourderie ou de perte de mémoire; o des périodes de rêverie diurne; o des mouvements saccadés d'un bras, d'une jambe ou du corps; o une sensation de picotement, d'engourdissement ou de décharge électrique dans certaines parties du corps; o des maux de tête; o une incontinence urinaire ou fécale inattendue. Y a-t-il des éléments déclencheurs qui font que les crises sont plus susceptibles de 3 se produire? Oui. Il est important de savoir ce qui peut déclencher une crise chez une personne, afin de l'aider à éviter ces éléments déclencheurs, lorsque cela est possible. Certains éléments déclencheurs à connaître sont : Le stress o le stress émotionnel, p. ex., surexcitation, bouleversement émotif, surprise ou peur; o le stress physique, p. ex., maladie, manque de sommeil, hypoglycémie, exercice, changements hormonaux (p. ex., cycle menstruel [menstruations] ou ménopause), alcool, drogues; o le stress environnemental, p. ex., télévision, vidéos, lumières clignotantes (y compris les lumières vacillantes), la chaleur et/ou l'humidité; Une modification de la médication Oubli d'un médicament contre les crises d'épilepsie Vérifier auprès du médecin traitant comment réagir lors d'une crise d'épilepsie. Si vous habitez avec une personne atteinte d'un trouble épileptique ou si vous en prenez soin : Demander si le docteur souhaite être informé à chaque crise ou seulement dans certaines circonstances. Demander si vous devez surveiller des signes précurseurs précis. Demander si, et dans quelles circonstances, vous devez appeler une ambulance. Préparer un plan d'action en cas de crise d'épilepsie. Vérifier que la personne porte un dispositif d'alerte médicale (p. ex., bracelet ou IDMedicAlert). Parmi les personnes présentant une déficience intellectuelle (DI) combien souffrent 4 également d'épilepsie? L'épilepsie est plus répandue chez les personnes présentant une DI que dans la population générale, son occurrence s'accentue avec la sévérité de la DI. Environ 15 % des personnes présentant une DI modérée souffrent d'épilepsie, ce pourcentage augmente à 30 % chez celles présentant une DI sévère ou profonde. Jusqu'à 25 % des personnes atteintes d'épilepsie présentent également une DI. Comment le diagnostic d'épilepsie 3 est-il posé? Le médecin examine les antécédents détaillés, les rapports d'événements de crises présumées et administre un EEG (électroencéphalogramme) – examen qui mesure l'activité électrique dans le cerveau – et peut administrer d'autres examens. Diagnostic erroné de 4 crise/d'épilepsie L'épilepsie est difficile à diagnostiquer, il est possible que l'on pose parfois un diagnostic erroné, particulièrement chez les personnes présentant une DI – certains comportements peuvent être diagnostiqués à tort comme des étant des crises d'épilepsie. Ou encore, il est possible que des comportements secondaires à une activité épileptique ne soient pas reconnus et qu'aucun traitement ne soit donné. Il est extrêmement important que les soignants documentent et décrivent avec exactitude tout événement potentiel de crise, car ces renseignements sont importants pour l'évaluation du médecin. Outils pour les crises d'épilepsie : Gestion continue © 2013 Surrey Place Centre Crises d'épilepsie : Renseignements généraux PARTIELLE GÉNÉRALISÉE Les personnes atteintes d'un trouble épileptique peuvent avoir des crises à type unique ou plus d'un type – par exemple, certaines personnes présentant une DI et atteintes d'épilepsie peuvent avoir cinq différents types de crises. Cela complique le diagnostic de la maladie et sa gestion. Il existe plus de 40 types de crises, mais la plupart sont regroupés en deux principaux types : 1) Généralisée – si la décharge électrique touche l'ensemble du cerveau. 2) Partielle – si la crise touche uniquement une partie du cerveau. État de mal Un état prolongé d'activité épileptique ou de crises répétées sans période de récupération. épileptique Il peut se produire avec tous les types de crise. L'état de mal épileptique est une urgence médicale qui peut causer des dommages au cerveau et même la mort. Cet état constitue une urgence médicale. Composer le 9-1-1. Myoclonique Provoque une contraction soudaine et brève des muscles des bras, des jambes, du cou et du tronc. Tend à se produire simultanément des deux côtés du corps et la personne peut faire une chute. Crises tonicoConvulsions généralisées séparées en deux phases. cloniques o Première phase : Tonique. La personne peut émettre des sons (p. ex., cris ou aussi gémissements), perdre conscience, puis le corps de la personne se raidit. appelée « grand o Deuxième phase : Clonique. Présence de tremblements convulsifs et de tics, parfois à mal » l'ensemble du corps ou seulement au niveau du visage et des bras. La personne atteinte peut respirer de manière superficielle, sa peau ou ses lèvres peuvent devenir bleues, elle peut également saliver abondamment et/ou perdre le contrôle de sa vessie ou de ses intestins. Habituellement, cette phase dure d'une à trois minutes. La personne reprend lentement conscience, celle-ci peut sembler très fatiguée et avoir besoin de dormir. Absence Brève période de perte de conscience, p. ex., regarde fixement dans le vide, inconscient(e) aussi de ce qui l'entoure et absence de réaction. Clignote rapidement des paupières, possibilité appelée « petit de mouvements de la bouche et des bras. mal » Ces crises commencent et finissent soudainement sans avertissement. Elles ne durent que quelques secondes, mais elles se produisent plusieurs fois par jour. Absence atypique Tremblements convulsifs ou mouvements archaïques de plus de 20 secondes accompagnés d'une perte de conscience partielle. Atonique Dure quelques secondes et est caractérisée par la perte du tonus musculaire au niveau du cou, des bras, des jambes ou des muscles du tronc. La personne peut chuter soudainement. Les personnes qui font des crises atoniques pourraient devoir porter un casque pour protéger leur tête lorsqu'elles chutent. Partielle simple Cause des sensations étranges et inhabituelles et modifie les aspects visuels, auditifs, aussi appelée gustatifs et olfactifs. « focale » La personne demeure consciente mais elle ne peut contrôler les mouvements soudains et convulsifs ou une partie de son corps. Partielle Modifie la perception de la personne quant au déroulement de la crise, ainsi elle peut complexe sembler hébétée, confuse ou être dans un état de transe. aussi appelée La personne peut répéter les mêmes gestes sans arrêt, p. ex., tourner la tête, marmonner, « psychomotrice » tirer ses vêtements, claquer des lèvres, faire des mouvements aléatoires avec ses bras et ou du « lobe ses jambes ou marcher dans tous les sens. temporal » Dure une minute ou deux. PARTIELLE GÉNÉRALISÉE OU TYPES DE CRISES1,5 Références 1. Epilepsy Ontario. First Aid for Seizures. Ontario: Epilepsy Ontario. Extrait le 27 juin 2011 de www.epilepsyontario.org. 2. The Nemours Foundation. États-Unis : Kids Health from Nemours. Extrait le 27 juin 2011 de http://kidshealth.org/parent/firstaid_safe/emergencies/seizure.html. 3. Schachter S.C., Shafer P.O. Warning Signs of Seizures. États-Unis : epilepsy.com; extrait le 27 juin 2011 de www.epilepsy.com/epilepsy/warning_signs . 4. Chapman M, Iddon P, Atkinson K, Brodie C, Mitchell D, Parvin G, et al. (2011). The misdiagnosis of epilepsy in people with intellectual disabilities: A systematic review. Seizure, 20(2), 101-6. 5. Alliance canadienne de l'Épilepsie. Foire aux questions – Types de crises. Canada : Alliance canadienne de l'Épilepsie. Extrait le 27 juillet 2011 de www.epilepsymatters.com. Outils pour les crises d'épilepsie : Gestion continue © 2013 Surrey Place Centre