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PNC
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29 septembre 2015
TROP FACILE !
Le cycle de réunions PNC dans le cadre du calendrier fixé par la
Direction vient de s’achever.
SE RENDRE AUX CONVOCATIONS
Certains détracteurs essaient de faire passer l’UNAC pour un syndicat « pro Direction » au simple
argument que nous avons estimé être de notre devoir, de notre mandat, de siéger à la table
des négociations quand nous y sommes conviés. Il est particulièrement simpliste et populiste de
nous faire passer pour les « vendus » qui trahissent leur corporation parce que nous faisons ce
pour quoi vous nous avez élus. En particulier quand il s’agit de syndicats qui n’ont jamais
signé un seul accord collectif, mais qui trouvent impérieux de le défendre quand il devient fragile.
Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur tel ou tel syndicat, mais d’admettre et de faire le constat
que nous avons et les uns et les autres des approches différentes.
Notre démarche ne déroge pas aux principes que l’UNAC s’est toujours fixé : négocier et
contractualiser reste, pour nous, la meilleure solution. Ensuite, en cas de désaccord, les équilibres
sociaux passent par une forme de combat, aussi douloureux soient-ils. Nous y sommes rodés.
Nous avons participé, cet été, non pas à un cycle de négociations, mais à des discussions,
des échanges. Il est important de rappeler que pour négocier il faut avoir le pouvoir de le faire.
Pour que ces réunions soient des négociations il aurait fallu au moins un deuxième syndicat
représentatif.
EVIDENCES ET FACILITÉ COUPABLE
Nous avons dû nous opposer à certains points de vue développés de façon très simpliste par
la Direction. Par exemple, celui qui consiste à dire qu’en travaillant plus, avec moins de jours de
repos, mais gratuitement, la Compagnie peut faire des économies. Quelle découverte !?
La direction évoque la loi du marché, la loi des coûts, … Bref, on nous dit que nous coûtons trop
chers. Oui, certes et donc ?
Nous n’avons aucune conscience de ce qui est trop ou pas assez cher. Par contre nous savons
que coûter moins cher génère des économies !!!
Il nous semble pour autant assez simpliste de résumer la situation de l’entreprise à une mise en
péril, strictement PN. La Direction œuvre à développer une campagne de communication antiPN, ce n’est pas tolérable.
Ce n’est pas tolérable, mais c’est surtout simple, trop simple, et de surcroît dangereux pour la
sécurité des vols.
Si nous nous référons aux indices de qualité dont l’entreprise elle-même se dit fière, le taux de
satisfaction passagers, pardon clients, est en très nette hausse et en particulier sur le service « on
board ». Si nous faisons la différence, ceci à un coût et nous n’avons pas à en rougir.
Nous ne sommes pas et n’avons jamais été enclins à rentrer dans des systèmes de comparaison
sur l’efficacité de telle ou telle population. Trop facile d’estimer que la situation collective est la
résultante des incapacités des autres à se réformer.Par contre nous sommes légitimes à interroger
la Direction, pour qu’elle nous explique pourquoi en 2008, elle était en capacité de nous faire
faire 700H de vol annuelles et qu’aujourd’hui elle ne l’est plus. Quand nous l’interrogeons sur ce
sujet la réponse est toujours la même : c’est la faute de votre accord collectif. Trop facile !
D’autant que cette affirmation n’est étayée d’aucune
démonstration. Nous ne comprenons pas
pourquoi la Direction n’a pas fait le boulot d’identifier ce qui a pu générer des blocages dans
l’application de l’accord de 2008, sauf à penser très fort que c’est un mauvais argument.
Nous imaginons bien qu’un monde sans règle, sans contrainte serait un monde idéal, encore
faudrait-il qu’il le soit pour les deux parties, la direction et ses salariés, mais est-ce raisonnable !?
EN ATTENDANT LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le cycle de réunions estivales va se traduire par un accord de cadrage proposé par la Direction,
qui se résumera à ses seules propositions, c’est dommage ! Des propositions alternatives nous
en avons, des propositions pondérées, nous en avons. Il est regrettable de constater que
se résume qu’à la pression sociale.
l’alternative
aux
de la Direction ne
Le Syndicat des Pilotes d’Air Fpropositions
rance Mobilisons-nous le 5 octobre devant le siège d’Air France
TOUS(TES) UNI(E)S POUR MANIFESTER LE 5 OCTOBRE 2015 NOS SYNDICATS APPELLENT L’ENSEMBLE DES SALARIÉS À UNE
JOURNÉE D’ACTION ET DE MOBILISATION POUR S’OPPOSER À TOUT
LICENCIEMENT ET TOUTE FORME D’ATTRITION DE L’ACTIVITÉ AIR
FRANCE QUE LA DIRECTION MENACE DE CONFIRMER LORS DU CCE
EXTRAORDINAIRE QUI SE TIENDRA LE LUNDI 5 OCTOBRE PROCHAIN. POUR DÉFENDRE NOS EMPLOIS, NOTRE CONTRAT SOCIAL, NOTRE ENTREPRISE, MOBILISONS-NOUS ! RENDEZ-VOUS
(EN TENUE DE TRAVAIL OU UNIFORME)
À PARTIR DE 10H00
DEVANT LE SIÈGE AF (CÔTÉ RUE DE PARIS).
Le Syndicat des Pilotes d’Air France LES BUREAUX