Télécharger - Grand Palais
Transcription
Télécharger - Grand Palais
communiqué 1810, la politique de l’amour Napoléon I et Marie-Louise à Compiègne 28 mars — 19 juillet 2010 Musée national du Palais impérial de Compiègne Place du Général de Gaulle 60 200 Compiègne 03 44 38 47 00 Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux et les musées et domaine nationaux du I Palais impérial de Compiègne. Première exposition célébrer le en France bicentenaire Marie-Louise, évoquant deuxième du mariage d’Autriche, petite-nièce de Marie-Antoinette. Impératrice au de Compiègne, Palais Impératrice Napoléon de obets d’art, sculptures, prêts exceptionnels nationaux Plus de 200 oeuvres, costumes, (Louvre, des avec cérémonies le trousseau de la souveraine et pièces de mobilier, estampes, I’ Français la elle entend archiduchesse jeune Elle relate l’arrivée romanesque de la nouvelle fastes des les lune de miel compiégnoise qui suivit, de parisiennes ont été rassemblés scieries et bijoux... Versailles, du mariage et cadeaux de mariage, la commandes pour peintures, dessins, L’exposition a bénéficié Fontainebleau, Fondations Napoléon et Thiers. . .) et internationaux (Italie, Suisse, Allemagne. au Palais de Comoiègne que Naoclécn V’ choisit d’accueillir sa seconde éoouse, C’est courre Marie Pntoinette l’avait été en 1770 par Louis XV et le dauphin, le futur Louis XVI. L’événement se déroule le 27 mars 1810 et, ordre sur de dont l’Empereur l’impatience bouscule le protocole, la. rencontre officielle prévue à Soissons est annulée. L’exposition s’attache à nontrer les somptueux aménagements du palais et du parc avant 1810 Berthsult, les dignitaires de coninencés depuis 1807 sous la direction de l’architecte Louis-Martin sont travaux l’Empire accélérés sont la pour présentés dans la venue de nouvelle l’archiduchesse. Galerie des 0e portraits grands Ministres des Fabre, (Pwd’hon, Lefêvre,.j, des toiles de grands maîtres de toutes écoles (Le Oominiquin, Patel, Flinck...) constituent la nouvelle Galerie des Tableaux de l’Impératrice et les célèbres marbres de Canova, Psyché en .1 ‘A70ur, l’entrée des sur le thème de dczt la version debout est exceptionnellenent prêtée car le Louvre, incériaux. appartements L’ameublement, réalisé les par ébénistes furent placés à Jacob-Oesn’,al:er et Marcion, ainsi que les envois de porcelaines de Sèvres, illustrent l’un des plus hauts moments des arts décoratifs à l’apogée du style Empire. Les cérémonies fastes des des mariages civil et religieux au Palais de Saint-Cloud puis au Salon carré du Louvre ainsi que les fêtes parisiennes organisées jusqu’au V’ juillet 1810, l’image d’un Empereur (peinture de Rouget Gérard, Après au faîte inspirée du de sa puissance, Sacre de David, ont suscité une abondante dessins de Six et de Prud’hon, portraits par Isabey. les cérémonies de mariage, le séjour compiégnois se prolonge jusqu’à la fin du François Gérard (1770 1827), Portrait de l’impératrice Marie-touise (détail), huile sur toile, Paris, du Louvre, département des Peintures, © RrTlrl / Hervé Lewandowski — musée à iconographie mois sommaire communiqué p.l sommaire p.3 press release p.4 mitteilung p.6 le parcours p.8 quelques oeuvres parmi les 224 exposées p.lE repères chronologiques p.3l le catalogue p.34 visuels disponibles pour la presse p.35 autour de l’exposition p.40 le Palais impérial p.42 mécénat p.43 partenaires média p.44 1810, la politique de l’amour 3 press release 1810, the politics cf love Napoleon I and Marie-Louise in Compiègne 28 Maroh — 19 July 2010 Musée National du Palais Impérial de Compiègne Place du Général de Gaulle 60 200 Compiègne (0)3 44 +33 38 47 00 This exhïbition is organised by the Réunion des Musées Nationaux and the Musées et domaine nationaux du Palais impérial de Compiègne. first exhibition in France ta evoke Marie-Louise, This two hundredth anniversary cf the Marie-Antoinette’s grand-niece. second marnage It describes Empress at the Palace cf Compiègme, honeymoon and in Compiègne. items d’art, of clothes, Versailles, silks been brcusht jewellerv. and Fontainebleau, Switzerland, (Italy, have Napoleon I to intends te celebrate the the young Archduchess the extraordinary preparations of Austria, for the arrivai of the new the splendeurs of the wedding ceremonies in Paris and the subsequent More than 200 works, furniture, cf Empress of the French, The wedding gifts, together: exhibition commissions uaantir.gs, bas for the drawinos, special bans Fondation Napoléon and Fondation Thiers, etc) sovereign’s prints, frein trousseau sculptures, Frer.ch museums objets Louvre, as well as international bans Germany etc) Naleon I chose t-o receive bis second wif e at the Palais de Comoiègne, juso as Marie-toir.ette had been received here in 1770 by Louis XV ar.d the Dauphin, the future Louis XVI. This event teck place cn 27 March 1310 and, on the orders cf the Emperor who in bis impatience brushed aside ail protocol, the officiai meeting planned for Soissons was cancelled. The exhibition sets eut te show the sumptuous refurbishment of the palace and the park before 1810. ‘the works started in 1807 under the direction of the architect Louis-Martin Berthault, and were hurried f orward for the arrival cf the Prohduchess. Large portraits cf the great Galerie des Ministres Fabre, Lefèvre, etc), Dominiquin, Patel, (Prud’hcn, Flinck, were brought etc) figures cf the Eupire were presented in the new paintings by great masters f rom many different schools together in the new Galerie des Tableaux de b’ Impératrice (Le and canova’s farnous marbles on the theme cf Psyche and Love, (the standing version cf this is on special ban f rom the l,ouvr&. apartrents. vere plaoed at the entrance to the iinoerial lIte furniture, wade by cabinetmakers Jacob test-alter and Marciom, as welb as the Sèvres porcelain ordered for the palace, illustrates ome cf the hich ooint of decorarive art at a tirre when t’r.e &çire style was an its peak. The grandeur cf the civil Carré Salon reflecting an cf the and religious Louvre, Emperor together the aL height weddinq celebrations with of the bis power, painting inspired by Oavid’s Ccrcnation off Napoleon, Isabey, After aL the Palace cf Saint-Cboud then in the festivities created organised a in wealth cf Paris up iconographic drawings by Zix and Prud’hon, te l’ July images 1810, (Rougets portraits by Gérard, etc) the marnage ceremonies, the couple stayed in Compiègne until the end off April. For one mcnth there was a period cf respite when Marie-Louise established a peaceful rhythm cf life for the Emperor, encouraging him te enjoy the arts, François G4rard (1770 - 1S37) , painting, music and embroidery, Pcrtralrofthe irprosa Mar:o-Lcuise Musée du Louvre, Departrent cf Paintnnas, t’ Ra, / Hervé Lowandcwski detuil) on while sharing his love of cm canvas, Paris, mitteilung 1810, Politik und Liebe, Napoleon I. und Marie-Louise in Compiègne 28. Min 19. Juli 2010 — Musée national du Palais impérial de Compiègne Place du Général de Gaulle 60 200 Compiègne .33 (0)3 44 35 47 00 Die Ausstellung wurde von der Réunion des musées nationaux und den Musées et domaine nationaux du Palais impérial de Compiègne organisiert. Lies jar die erete Auastellung in die F:ar.kre:rh, Y.arie-Louise, zweihundertaten Jahrestages ihrer Ho:hzeit mit (Japoleon I. wa: Napolsons, Grosnichte die von Marie-Antoinette Kaise:ir. gewidmet dat, Erzherzogin und de: Fransosen, Marie-Louise, von anlâsslich des die aweite Ehefrau Ôaterreich. Die Aussteilung schiidert die Ankunft der neuen Kaiserin, die prunkvolie T:auungszereeonie in Paris und die anschlieSenden Fiitte:wochen eeh: Ausateuer in de: Kleidungsscûcke, Versailles. Szhwei:, umtasst Môbelatûcke: Seidenwebe:eien und Leu:e:hiand. zukOnftige und Fontainebleau, Napoleon I. Sie Compiègne. Kaiserin j . ezçfing seine ludwic XV:., Schmuck. Fondations ais 2C0 Cernflde, . . Napoléon MarRe, Nochzeitsgeschenke, zeichnungen, Fût die und Grafiken, Ausstellung ‘thiers. .1 von Coaçiégne. wo Skulpturen, wurden und Auttragawerke fût die Kunatgegenstande, zahireiche nationale (Louvre, interr,et:cnale Laihgaben i770 und de: Dauphin, (Italien, ru: Verfûgun-g gestet zweite Gattin im Falast Marie-Asttoinette fancen hatten. Des g’rse schon Ereignis Ludwig XV. findet a.m 27. MM: iBIC star:: de: dur uz-oedudige Ka:aer setzt sich éber das Prt:ckoll hinweg uut anrulien die offiz:elie Begegnung in Scissons. ArC.ieen de: Ausatellung ist es, die p:chtige Ausstattung des Palastea und des Parka vum 1510 aufruseigen: Die Arbeiten, die 19C7 unter de: Laitung des Archicekten Louis-Max-tin Be:thault begonnen hatten, Ankunf t de: Erzhersogin beachleunigt. In de: neuen Galerie des Ministres Mûx-dentrâger des Kaiaer:eizha prasentie:t (Pnid’hon, Fabre, Lefèv:e. der Kaiserin umfassc bedeutende Meiater sâmtlicher schulen (Le Manrc:akulptu:en Psyché et l’Amour (Psyche und Asic:) von Canova, .urden avre (de: leir.tausr.atrrswe:se die a:ehere . . I wnr-den sngesichta der bevorstehenden (Gaierie de: Minister) wer-den Portrâts de: die neue Galerie des Tableaux (GemMdegalerie) 000iniguin, Patel, Fiinck. . . I und die berûbsten die am Lingang de: kaiserlichen Gemâcher aufgesrellt Sulçturengnppe eus) . Las :tbilia:de:Muns:schre:r.er a:ob Desoalte: und Xa:cicn sow:e dan Po:zeilan aus Sèvres aind e:r. be:edtcs Zeunnis té: den Dpire stil in de: ancewand:cn Kunat. D:e ziv:le und kir:hliche Trauunoaserencr.ie is Paies: vos’. saint-Cioud ur,d in Salon :a::é des Louvre s:wie die Festlichkei:en, die in Paris bis niD 1. aind Gegenstand sahl:ei:her Bilder Zeichnungen von Zix und P:ud’hon, Las Kaise:paa: hâle Juil 1810 mtattfinden und die Yacht des Kaisers widereplegeln, )daa Semâlde von Rouget, Port:âts von Cèra:d, sich nach den des Davide Sacre (Krônung) ais Vorlage dient, Iaabey...). Feierlichkeiten bis Ende April in Cospiègne auf. De: Kaiser ve:b:ingt einen :uhigen Monat in Begleitung von Marie-Louise, aie teilt mit ihe ih:e Neigung fOr die Kûnate, Male:ei, Mueik und die (Jagd in Sticke:eien, nimmt an Jagdpa:tien CcnpiègneJ (sucée de ia chasse e: de la nature, suvorkosnrend, rail, auf de: sildtapete e: is: de: atândige tegleiter der jungen F:au. letztere ist Fr&nçoie Gérard (1770 1537), Portrât von Zaiserin Marie-Louise (Detali) Musée du Louvre, Geeàideabteilung, © Ram / Hervé Lowandowaki — chasses de Paris) geachildert we:den. Napnleon I. , zwa: cm Cempiègne e:weist sich ais sehr wenig einges:hû:h:er:, 1 sut teineand, Paria, le parcours De Vienne à Compiègne Prologue Les (Entrée de l’exposition, bustes en marbre de accueillent le visiteur idéalisée à l’antique, diadème, devint et était celui l’image jeune Bosio, Compiègne, Marie-Louise dès de la de l’exposition. de car Marie-Louise. Chaudet, Déjà il par Joséphine invité travailla au Salon de de 25 lés, temps, en même comme d’un déployant se Jacquemart directement au début un fut forçat tableau de Compiègne, la d’une de sa présence de la montagnes du façade dame palais Chaudet l’Impératrice, retenues par un flattée. Il fallait rapidement la à et imaginaires, on les m terminer Les de de précédée de reconnaît du convié à concurrence. premier mais dut I spectaculaire papier peint créé par la chevaux, Napoléon site manufacture panneaux à dans le accompagnée en cheval. forestier de jusqu’aux s’inspirent évoquant, Marie-Louise, le parc cette le premiers peintre été le 19 avril 1810 linéaires, chasse grilles avait pour fixer les traits de contrarié par pour 1810. Vernet, maison, derrière 13 années Carle carrosse de sur des promenade parc et savait il 1808, les cérémonies du mariage, L’exposition s’ouvre aussi sur les Chasses de Compiégne, inédit s’y dont être rapatrié à Paris où il mourut quelques jours après, parisienne de nouées elle Impératrice Bosio Celui tresses préférait nouvelle d’après peu de temps après son arrivée en France. remarqué « Napoléon coiffée Marie-Louise immédiatement après malade, et l’entrée savamment officielle diffuser les traits, Le que Salle des Gardes) ruines Malgré Compiègne du château la et de Pierrefonds dont Napoléon fit l’acquisition en février 1813. Cet impressionnant panoramique est un prêt exceptionnel du Musée de la Chasse et de la Nature qui (Paris) restauration pour a accepté l’exposition. contribuer de C’est donc aussi la largement première fois que que possible cet à ensemble sa est présenté au public depuis son acquisition en 2001. De la campagne d’Autriche de 1809 au mariage viennois ère 1 ( partie de la Salle des Gardes) En 1810, la France est un vaste territoire, l’Europe via Hollande, Joseph roi autres les pays de Napoléon de ce grand Empire Mais en avril envahissant la sanglantes Versailles) puis la -, 1809, roi de de Westphalie, Elisa reine d’Etrurie. devant Savoie, d’une 130 départements et dominant obéissance Confédération extension de administratif - du l’influence Paris, Louis roi de La plupart des à l’Empereur Rhin...) française, La non devenant la capitale mais aussi dans le domaine artistique. les Autrichiens obligeant dont Le bombardement de est protectorat s’accompagne Bavière bataille sous Duché de vue politique et batailles . sont helvétique, seulement du point Jérôme de Naples et d’Espagne, d’Europe (Confédération domination Napoléonides comprenant Wagram celle relancent Napoléon à riposter d’Ebersberg (Mongin, de Vienne en mai en l’offensive juillet 1809 (Roehn, contre en une Bivouac la France, en succession de à Ebersberg, et la capitulation de la ville, Bivouac la veille de Wsgram, 1810, la politique de l’amour B (Bibliothèque nationale tendresse naissante de ce sont les rares de témoignent France) l’Empereur qui lettres de la de l’empressement ne songeait main mais aussi de de Napoléon se trouve s’appliqua qui pour la femme. qu’à plaire à sa nouvelle demeurer lisible. La rencontre et l’arrivée â Compiègne Alors que le l’Empereur, nouvelle épouse. l’histoire Louise, soir cortège de accompagné Cette sous une alors seul Joachim rencontre pluie s’y précipite même, l’Impératrice du • à sans battante, cérémonie à doute pour Symboliquement, quarante Louis ans XV et impériale, le un l’Impératrice, selon Napoléon avant, fait désirait était recevoir futur dîner Louis eut en présence le protocole, XVI. lieu de la dormir à sa Après à prévue de Caroline de sa romanesques de voiture de Marie estourbie. Soissons, le Le couple au soir du 27 mars 1610. brèves seule Compiègne, devant plus la à Marie-Louise la de au Marie-Louise salle Compiègne, avait grande-tante, dans la Grande des arrêter embrasser officielle Marie-Antoinette, incognito l’une impérial arrive à Compiègne vers vingt-deux heures, lieues quinze part Napoléon hussarde la qu’une est Murat, été présentations à manger Murat. chancellerie, de Alors à la par famille l’appartement que mena il comme, accueillie de Napoléon devait, la jeune Impératrice dans ses appartements où il la rejoignit au mépris des convenances. Les épisodes de la rencontre et de l’arrivée à Compiégne iconographie dont un dessin sur le motif, Develly au musée (Sceaux, Baptiste Isabey, charme groupe un l’Ile-de-France), de jeunes Pauline filles Auzou, dans montrant la galerie ont inspiré une abondante la cour du palais de Compiègne, autre le de du impérial palais tableau accueilli (musée par par Jean- ou un élégant cour, couple bal conventionnel plus peintre et dessinateur officiel de la féminin de de dans par un national de bénéficia le Versailles) Le Palais de Compiègne à la veille de la venue de Marie-Louise C’est aussi palais de l’occasion compiègne avait demandé à de remettre à de rappeler la veille une lieux fut créée, Galerie serviteurs double et des de dans en état Ministres l’Empire fonction dans s’y qu’il veneur, par Pajou fils ministre et de I-Ienry clarke, (musée des l’avancée Marie-Louise. Paris) la Salle trouvaient sous L’une 1607, premières des Napoléon Fontaine, dispositions assura et du de Trésor, dignitaires de l’Empire, Gardes (actuel du palais dix portraits complétés, salon des 1804 de Nantes) . à Cartes) disgrâce sa Louis-Alexandre par duc de Feltre, des des rassemblés, dans , Robert Cette Prussiens Berthier, de Versailles) Lefèvre ministre de et par six portraits restés au Louvre, et pour , (musée 1809, en en grand par costume Prud’hon de grand les ministres, national ceux de Versailles) la guerre par François-Xavier Fabre galerie les en des l’antichambre L’exposition présente ceux de Talleyrand, (musée national Beaux-Arts, menaçante habités. Dès le contrôle de de sculptures et de tableaux. le salon des Officiers Carnavalet, Mollien, de dont à l’instar de la Galerie des Maréchaux du palais des Tuileries, (musée de l’arrivée d’être des grands Officiers du régime. chambellan, de l’architecte Louis-Martin Berthault, les adoptées fut l’envoi d’antiques, En 1808, travaux d’embellissement les fut démembrée portraits en pied dès de 1814 devant ces grands furent rendus aux modèles eux-mêmes ou à leur famille. 1810. la politique de l’amour 10 juin. fêtes Ces à laquelle Prud’hon participa par plusieurs décors pour la place de l’Hôtel de Ville furent (Mariage allégorique de Hercule lazuli, par celle toilette, d’un fauteuil, fut également fondu à Parme en 1832. Paris dessin du spectaculaire bras due de Il Paris) Paris, fut également chargé, tabouret du Il était composé de pied, d’une athénienne, Emmené par Marie-Louise en 1814, fauteuil, Ecole nationale supérieure des beaux-arts, collection particulière) plusieurs , gravures mais surtout le dessin à grandeur réelle de la Psyché, praticien au il En témoignent cependant plusieurs dessins de (premier projet pour la Psyché, (Bibliothèque Doucet) Ville somptueux du moment. d’un d’une grande psyché et plusieurs accessoires. Prud’hon la de dessiner la toilette de Marie-Louise en vermeil et lapis considéré comme le mobilier le plus table de de musée du Louvre, et Hébé, par le préfet Frochot, d’une inaugurées Cavelier d’après Prud’hon et (Comte oeuvre Comtesse Charles-André Walewski) Marie-Louise à Compiègne (Galerie des Cerfs) Le séjour du couple impérial, mariage avril du 5 l’Empereur au se difficilement 27 rendant de sa qui se déroule, 1810, disponible auprès pour compagnie après les cérémonies parisiennes du traditionnellement est de vaquer la à décrit jeune ses comme une Viennoise, affaires. idylle, s’arrachant Cette période est considérée comme une parenthèse de bonheur dans l’épopée trépidante de Napoléon et la seule lettre connue de la main de l’Impératrice écrite de Compiègne, avril 1810, témoigne de instants ces d’une plénitude partagée datée du 27 (Fondation Thiers, Paris) L’appartement de l’arrivée Marie-Louise de l’Impératrice particulièrement somptueux, Compiègne à la chambre fut à l’objet coucher et de le tous les boudoir soins avant adjacent sont non seulement pour éblouir la jeune archiduchesse mais également la cour, voire l’Europe aux yeux rivés sur cette nouvelle alliance. Dans la chambre, nombreux petits dessiner, des compléments de mobilier sont demandés à Jacob-Desmalter meubles serre-lettres— impériaux. précieux en sont livrés y L’exposition et acajou de que ouvrage, la vide-poches, plupart ont permis restaurées pour l’occasion deux armoires-bibliothèques en amarante, l’Impératrice, à dans recherches menées en amont les plusieurs pièces de mobilier de Compiègne, Desmalter, -tables même de des à palais d’identifier de Jacob la table à dessiner inédite de l’un de ses chevalets ou son magnifique métier à broder livré par le marchand François salon de musique Maigret de richement et son appartement de orné de bronzes Compiègne. dorés, tous provenant du Plusieurs autres meubles moins luxueux sont également à découvrir comme son autel portatif dessiné pour Compiègne par l’architecte Berthault ou une simple table de toilette en orme pour sa chambre à coucher du Pavillon de Bagatelle, livrée par l’ébéniste Marcion. Ces meubles témoignent des activités de prédilection de Marie-Louise qui tentait de se divertir de l’ennui et de la monotonie de son quotidien, en raison aimait des les effet poser contraintes arts, le de dessin l’Empereur pour Menjaud présenté au Salon de l’étiquette et de en particulier mais en faire 1810 son la aussi portrait étant en effet jalousie la comme de l’Empereur peinture elle fit en le montre un tableau de (musée national du château de 1810, elle isolée Fontainebleau) la politiqua de l’amour ou 12 autre interprétation Franque, du Sommeil célèbre d’Endymion de Girodet, sur L’Etat de la France avant le retour d’Egypte L’émergence de la Marie-Louise, nordiques, est de peinture exemple par Salle la troubadour, de genre représentée bain le de à la délicat Mallet l’allégorie (musée du Louvre, qu’aimaient par gothique ou fois de Paris) Joséphine tableau, aux (musée-château et accents de Dieppe), prétexte à la représentation d’un nu féminin dans l’intimité de son quotidien. Enfin pour du le paysage, nous (Vue de la place et Bouhot paysagiste omettre la l’un de ses Turpin de perfection avons de la la chefs-d’oeuvre, des oeuvres du Châtelet, peintre (Vue du Valais, Bibliothèque du peintre de une nature-morte de d’architecture, musée Carnavalet, manière Crissé de retenu fontaine du fleurs de (musée ou sans Marmottan), lyonnais, coquillages Paris) Berjon, dans Beaux-Arts, des Lyon). Sculptures Comme pour les peintures, sculptures, phénomène le constat des tardif critiques d’inflation le est celui d’une Salon s’avère surabondance de plus que jamais incontournable pour les artistes en quête de commandes. La véritable seule l’exposition de gloire 1810 du mais Salon inscrit est au Canova, livret. paradoxalement Il venait Fontainebleau pour faire le portrait de Marie-Louise concession qui déplut profondément à Marie-Louise La vieille jours génération passés à celle est Compiègne) de Chaudet une qui vient de Chinard, face au vont en effet Cyparisse grand au absent même de moment image d’un réalisme (Possagno, et le pourtant à sans Fondation Canova) de mourir jeune (après Bosio qui quelques fait figure d’étoile montante. Les éloges Chaudet des critiques accents Les bustes triomphent, romantiques du peintre sans doute oeuvre admirable (Malmaison), l’antiquité. au d’équilibre numériquement le meilleur d’une douzaine des à Chinard à décoratifs) l’étonnant avec mi-chemin modèle aux la du bustes touchante portrait bras présents et et de de : rétrospectifs des l’allégorie, précédemment de par portrait aux du Louvre) est grands peintres L’originalité revient bonheur du inspirée le (musée cerf jeune poésie (1802-1812). Illusion et son en qualité Bourdon par Chaudet Sébastien commandés pour orner la grande galerie du Louvre néanmoins pleurant où utilisé (musée des l’artiste pour son arts reprend portrait de Juliette Récamier. Ceux qui exposent pour depuis 1808, de la Villa Médicis et qui propose une émouvante Psyché d’un style suave, la Callamard et son un première serpent fois sont -deux Milhomme, marbres rentré Innocence réchauffant Compiègne- ou Mansion qui reçoit une première médaille pour son Aconce, acquis après le Salon pour aujourd’hui au Palais impérial de Compiègne. Notons carte Prusse aussi de la version l’Europe, sur particulière, la en cheminée Paris) expose un monument bronze commandée . en du Parmi hommage un buste inspiré par Bosio, pour doré Cabinet les à de faire Moutony, pendant de étrangers à montrant une l’Empereur présents, l’Impératrice, Napoléon statuette aux le de Tuileries Turinois associant une étudiant la Frédéric de (collection Giacomo figure de Spalla l’Hymen et également acquis par Denon après le Salon puis envoyé à Compiègne. 1810, la politique de l’amour 14 ‘quelques oeuvres parmi les 224 exposées Chantai Coural-Gastinel David Mandrella 1-Jélène Meyer C.C.-G. 0.11. 1-8.11. Suivant le parcours de l’exposition PROLOGUE 3. Lés 1 à 8 Le Départ pour la chasse devant les grilles (2,45 x 4,30 ml, du palais de Ccmpiègne, 1012 La Poursuite du cerf et le passage de la rivière Lds 9 à 17 (2,48 x 4,83 ml La Curée Lés 18 et 19 Lés 20 à 25 (2,48 x 1,10 m) Le Déjeuner en plein air (2,45 X 3,34 ml t Manufacture Jacquemart, 1758 (Ordeaux, - Paris, d’après carie Vernet 183E) Paris, papier peint marouflé sur papier, en 25 lés musée de la chasse et de la nature, Paris acquis en 2001 d’une collection particulière française Hist. ce panorama aurait directement été commandé, en septembre 1012, par la Manufacture Jacquemart, parisien fabricant de papiers peints, à carle c’est une collaboration exceptionnelle et, vernet, peintre des chasses et des chevaux. seuls trois modèles de panoramiques seront réalisés par la manufacture. cette chasse a été transposée dans le site inexactitudes et des montagnes imaginaires, les grilles du parc, et, à droite, de la forêt de compiègne et, malgré des on reconnait la façade du palais avec la rampe et les ruines de Pierrefonds dont Napoléon fit l’acquisition en février 1813. Cette édition de 1012 montre les cavaliers en rouoe, ils sont version en tleu pour la de salle rappeler à le manger de à l’inverse de la réédition de 1815 où retour des Bourbons Zuber, concurrent (londres, de Victoria 3acquemarc, pour & Albert Museum et Rixheim, collection particulière ‘iSA) La source Vernet Orge. d’inspiration ccnçut avec de papier ce peint est très probablement l’ensemble le paysagiste Bidault pour la propriété du maréchal Davout Dans ce décor, que décoratif à Savigny-sur le Déparc pour la chasse à Compiègme semble en effet avoir directement inspiré les premiers lés du papier peint. H M. . LE CONTEXTE AUTRICHIEN r’ 7. L’Emballage des tableaux sur la terrasse du Belvédère, juin 1809 Benjamin Zix (Strasbourg, et Constant Bourgeois 1772 - (Guiscard, Pérouse, 1767 - 1811) Paris, 1841) plume et encre brune, lavis brun sur traces de pierre noire 0,242 x 0,611 n 1810, la politique de l’ascur 16 plume et lavis d’encre de Chine, 0,292 X 0,532 n musée national des châteaux de Malmaison et Bais-Préau, Rueil-Malmaison étude pour le dessin du Salon de 1810 Nist. Selon Constant (II, pages précises dans heures la 41-42), cour une don Moreau revue d’honneur du de troupes château avait Napoléon lieu tous voulait les matins, montrer aux à dix nombreux Autrichiens qui venaient y assister quotidiennement une démonstration de force. Cette esquisse et son pendant sont préparatoires au dessin que Zix présenta au Salon de 1810 de Schônbrunn au moment où 5M. des 1 ‘a’r.oereur Français ses passe vue du château troupes en revue, Le caractère enlevé et puissant du coup de plume révèle un dessin pris sur le motif. H. I M. I NEGOCIATIONS DU MARIAGE ET CEREMONIES VIENNOISES 22. Lettre de Napoléon à Marie-Louise, V’ mars 1810 plume et encre brune sur papier à tranche dcrée, signée et datée Napoléon le 1°’ mars Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, Paris collection prince de Montenuovo par héritage Hist. 17 décembre 1934 lettre Cette (lot de 318 lettres de Napoléon â Marie-Louise) témoigne qu’elle savoir acquis à la vente Sotheby’s, Londres, de sera l’impatience accompagnée, de pendant Napoléon son â voyage rencontrer jusqu’à Marie-Louise. Compiègne, par Il lui fait Berthier et Caroline Murat. Madame, cette lettres qui lettre arrivent vous sera remise aprés de Vienne ne parlent la de célébration vos belles impatience est extrême de me trouver prés de Votre Majesté. franc étrier, et je serais à vos pieds, avant que l’on ne Le prince de Neufchatel cela ne doit pas être. soeur Caroline veut vous tenir / compagnie moi je / n’ai q’’une pensée, vous plaire, Madame, de notre mariage. qualités / Toutes les / qu’avec admiration. Mon / Si je m’écoutais, je partirais à mais / sût que j’aie quitté Paris / prendra vos ordres pendant votre recevez-la avec amitié voyage. Ma elle est fort bonne pour c’est de connaître ce aui vous peut étre agréable. Le / soin de sera la plus constante et la plus douce affaire de ma vie. le l” mars Napoléon 29. Les adieux de Marie-Louise à sa famille à Vienne, le 13 mars 1810 Pauline Auzou, (Paris, 1775 - née Jeanne-Marie Catherine Desmarquesz 1835) huile sur toile, 1,12 X 150 m, signé et daté en bas à droite P. Auzou 1812 musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles 1010, la politique dc l’amour 19 31. Portrait en buste de l’Inipératrice Marie-Louise (1791-1847) Baron François Gérard 1170 (Rose, Paris, - huile sur toile, 1837) 0,65 0535 n X musée du Louvre, département des Peintures, 27-29 avril 1837 vente après décès du baron Gérard, Rist. collection Louis La Caze, Paris legs au Musée du Louvre, Paris Peintre d’histoire è ses débuts au Salon de 1791, portrait. l’Empire, Sous il est le 1869 Gérard s’impose rapidement dans le genre du portraitiste attitré de l’aristocratie impériale. C’est donc naturellement qu’il est chargé de faire le portrait officiel de la nouvelle Impératrice, d’abord seule roi de Rome. Schatzkanmer, (vienne, Ces élégants portraits, (Versailles, musée Glauco Lombardi, échappé Prud’hom à dont le en pied, Parme, rythme Fontainebleau et Versailles), répliques à puis avec le sont plus flatteurs que ceux de Robert Lefèvre collection Chaumet) d’exécution était jugé La commande avait par ailleurs . trop laborieux malgré un dessin authentiques de Marie préparatoire prometteur. étude Cette Louise, au naturel dépeinte esquisse dans révéle d’ailleurs ce une est sans l’éclat facture caractère doute la de enlevée ébauché l’un des jeunesse. portraits En inhabituelle qui a prévalu les contraste aux au plus avec portraits choix du le fini du visage, cette de Gérard. C’est Caze. Gérard s’est achevés Dr. La vraisemblablement servi de cette étude pour le grand portrait de 1813 avec le roi de Rome où l’Impératrice est également vétue de blanc, d’un blond cendré, le nez long, de gros yeux bleus pâles, concorde aux descriptions de l’époque : qu’elle était bien faite, des roses dans les cheveux. • La chevelure bouclée mais le teint Tous s’accordaient à dire, frais, ce portrait écrit la reine Mortense fraîche mais personne n’osait dire qu’elle était jolie blonde, « toute sa personne respirait jeunesse, santé et fraîcheur • II, pages 541 et 126) (Constant, MM. LE VOYAGE : DE VIENNE A COMPIEGNE 36. Tapis « turc » à consoles .r:tz’ Manufacture impériale de la Savonnerie d’après Michel-nruno Bellengé (vers 1726—1793) tissage, décembre 1907-mai 1809 ‘n”j: 4,21 x 3,60 m : la musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, Rueil-Malmaison Hist. magasin de la Savonnerie, mai 1809 voyage en l’Elysée, Les deux d’aprés France de Marie-Louise, mars Mobilier impérial, mars 1810 1820 Mobilier national, juin 1890 tapis de figurant des modèles la Savonnerie antérieurs à la Mobilier 1810 impérial, utilisé pendant le avril 1810 dépôt au château de Malmaison, dans Révolution. l’exposition Ils sont depuis leur identification. Grâce aux recherches menées, sait ainsi qu’ils furent utilisés en mars 1810 • ont été présentés la sous l’Empire première fois leur histoire a pu ètre retracée. pour le service de 5M, de 1908 tissés pour Palais On l’Impératrice à son 1810, la politiqua de l’amour 20 je venais de faire partir la lettre que je vous ai Madame, celle de Votre Majesté, assurances si touchantes Neufchatel et de impatience. d’affectueux / Le mon Caroline j’aurai Que que de me remplissent vous à tendresse de voir et à / lorsque j’ai reçu écrite hier choses si aimables, vivement / en est coeur bonheur télégraphe / Vous me dites des de Stuttgart. ému. Les pour vous vous dire et me donne: des lettres et du prince de mon / / j’éprouve accroissent tout ce que dit hier que vous étiez / enrhumée. Je vous en conjure, / chasser. Je vous envoie les quatre premiers faisans que j’ai m’a soignez-vous. J’ai été ce matin / signe de redevance bien dû à la souveraine de toutes mes plus / secrètes pensées. à / préter le serment d’hommage-lige, un genou à tués comme Pourquoi ne suis-je pas à la place du page, / les vôtres?Toutefcis recevez-le en idée terre, mes mains dans / baisers vos belles mains. le prince Schwarzenberg et la / agréable. Strasbourg. Il — me tarde adieu, / Comtesse Metternich d’apprendre Madame, beaucoup au reste vous / Vous n’êtes encore ce soir qu’à si vous Vous verrez demain j’ai pensé que leur visite vous serait avez vous parlez de moi, en idée aussi je couvre de Lunéville I été vous contente de note / pensez à moi bonne ville / de cette idée me charme / n’êtes que juste, car je pense bien souvent à vous Louise. Compiègne le 21 mars 1810 Votre / Napoléon 44. Pharmacie de voyage de Marie-Louise Manufacture versaillaise, (1810-1814) boite de noyer et laiton, 0,299 musée Glauco Lombardi, Utilisée pendant X 0,559 0,284 m X Parme ses voyages à partir de 1810, cette pharmacie était indispensable à Marie Louise qui se croyait atteinte d’affections respiratoires. Elle avait la réputation d’être la meilleure cliente de la pharmacie impériale et le docteur Corvisart la guérissait souvent de ses maux imaginaires avec des placebos. Cette pharmacie végétaux, portative comprend, en un nombre grand de flacons contenant des préparations pharmaceutiques et des remèdes homéopathiques. portent le chiffre de l’Impératrice, des extraits Les flacons en verre gravé et surmonté de la couronne impériale. MM. I L’ARRIVEE A COMPIEGNE r- 46. Première entrevue de Napoléon et de -e l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche â Courcelles Eoulard, >iarchand d’estampes eau-fcrte légendée, 0,24 X 0,32 n musée national du Palais impérial, Compiègne Hist. collection Jean Philippot, Maintes fois hussarde s, s’imaginer, relaté, est l’épisode de ce .&-=. acquis en 1970 du rencontre couple romanesques de impérial, incognito pressant et ruisselant, quadragénaire à la L’on doit l’Empereur, se précipitant dans le carrosse et se jetant La première émotion passée, plus et l’histoire napoléonienne. en forêt de Soissons et sous une pluie torrentielle, au cou de Marie-Louise estourbie. par la n 420 sans doute l’un des plus ce 27 mars 1810, escorté de Joachim Murat, surprise Paris, charismatique que ne le elle dit avoir été agréablement laissait 1010, présager le pottrait la politique de l’amour 22 53. Portrait inachevé de l’inipératrice Marie-Louise Jean-Baptiste Isabey (Nancy, aquarelle et mine de plomb, musée national du château, Hist. Paris, - X 1855) 0,145 n Fontainebleau don Graux au musée national du château de Malmaison dépôt â Fontair,ebleau, Portraitiste nouvelle rares 1767 0,25 miniaturiste et :npératrice, esquisses attribut 1984 Isabey pour des connues où elle est impérial. confiance, renommé, notalrsrent fut naturellement images officielles. Il appelé s’agit figurée en tcute simplicité, Professeur de dessin de la jeune femme, à dor.c sans apprêt pcrtraicurer là de la l’une des particulier, ni Isabey sut sans doute s’attirer sa d’autant qu’il passait pour un homme aimable et aux bonnes manières. Si elle ne se prêtait que de mauvaises grâces aux séances de pose, regard et un léger sourire. achevée du dessin, Rehaussé d’aquarelle, l’artiste a su capter l’instantané d’un son visage au naturel est le reste du corps étant ébauché. la seule partie Ce portrait fut largement diffusé par la miniature dont les nonbreuses répliques en ont cependant dénaturé les traits, H.M. 62. Epée de chambellan de l’impératrice Marie-Louise Manufacture de Solingen cuivre doré et ciselé, 0,97 x 0,0-S m nacre, musée de l’Armée, Hôtel national des Invalides, Hist. don Sadretache, L’Impératrice, avait 1954 ccmme les princes et princesses, toujours trcis dont ur. présent entrées et veiller à leur arrangement, Ils portaient un habit clef, écarlate à insigne de leur fonction. et de laurier, Paris dans disposait de ses propres chambellans. son appartement. Ils devaient en Il y en réglementer les avec les huissiers et valets de chambre. broderies d’argent et, accrochée sur la poche droite, la Chacune étaient décorées d’une guirlande de feuilles de chêne surmontée d’une couronne, et, dans le tenon, base duquel un écusson porte le chiffre du souverain, un un aigle aux ailes déployées, à la L • pour Marie-Louise. H.M. MARIAGES ET FETES PARISIENNES MARIAGE RELIGIEUX 68. Mariage de Napoléon f et de l’Archiduchesse Marie-Louise Georges Rouget huile sur toile, (Paris, 1784 - 1869) 1,85 x 1,82 n musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles 1810, la politique do l’amour 24 Hist. offert par Napoléon à Marie-Louise en 1810 ancienne collection des diamants de la don de la Société des Amis du Louvre, 2001 couronne Le trousseau de l’Impératrice comprenait soixante et onze parures, étaient modifications motifs de figurant, (tombe de perles, celles de diamants, plus modestes de fantaisie ultérieures. feuilles sur fond et de miniaturiste, Sur en or d’inspiration antique, une monture au de sont antiques centre du peigne, de mais aussi de leur moins grande préciosité a préservées de vignes, monuments d’ateliers probablement de brillants et d’opales, que des de Cecilia Metella proviennent les plus somptueuses comme celle-ci, grappes bleu, d’émeraudes, dont fixées romains le mosaïstes de petites dont Forum ou romains finement mosaïques certains Tivoli...) Ces . spécialisés sont ciselée de de petites dans verre identifiables cette plaques technique très appréciée dans la joaillerie du Premier Empire. H.M. FESTIN DU MARIAGE e,’ Çi 94. Le Eanquet du mariage dans la salle de spectacle des Tuileries &S-. • !- le 2 avril 1810, vers 1812 Alexandre-Banoit-Jean Dufay dit Casanova (Paris, 1770 - Paris, 1834) vers 1812 huile sur toile, 1,49 X 2,36 m musée national du château, Hist. H. Mytton soir du le 13 avril 1813 à la Londcn Gallery (selon le London Monthly Magazine) Fontainebleau, Le selon le Londcn Times, proposé, en mars 1815 Vrs B. Fontainebleau 1955 par le Musée national du encore présent 20 janvier 1938 collection cMteau de Versailles dépôt à 1984 avril 2 acquis en vente Lor.dres, eut 1810, lieu le grand banquet officiel avec une table en demi-cercle dressée sur l’estrade de la salle de spectacle des Tuileries. Le couple impérial est au centre de la table, entouré des membres de la famille. Sont présentées sur la table les pièces Grand vermeil de 1804 femmes les ailées, associées aux les cadenas éléments du derriére les candélabres, devant les Surtout souverains les vases et Médicis nefs (six girandoles aux remplis en figures de extrémités de fleurs, les de la table) flambeaux les figures regroupées sur des plateaux de dace. D.M. 100. Service en vermeil de Napoléon 1’ et Marie-Louise la fontaine à thé, la boîte à thé, une théière et son plateau, un beurrier, Martin-Guillaume Biennais argent doré, ébène, une cafetière (La Cochère, cristal, nacre, Orne, 1764 musée du Louvre, département des Objets d’art, Hiat. livré le 20 août 1810 - Paris, 1843) fanon de baleine Paris vendu par le roi Charles X, mai 1830 Alexandre de Hamilton resté dans la famille, vendu le 4 novembre 1919 séparées) l’antiquaire Jacques acquis par don de la Société des amis du Louvre Helft acquis par le 10e duc (les deux caisses sont et vendu à Louis-Victor Puiforcat 1951, (l’autre caisse acquise en 1976 par Edimbourg) lolo, la politique de l’amour 26 MARIE-LOUISE A COMPIEGNE r’ E 177. L’Impératrice Marie-Louise faisant le portrait de son mari Napoléon Alexandre Menjaud (Paris, huile sur toile, 0,72 n z 0,59 n musée national du Ch&teau, Fontainebleau acquis par Napoléon en 1810 Hist. -.. 1773-1832) au Louvre en 1824 envoyé sous Louis-Philippe à Versailles dépôt au château national de Fontainebleau lettre du 22 Dans une francs celui il mais M.Lefévre, de novembre précise Que et je vivant 1810, Menjaud vous puis est tenon, • s’engage à prêt à refaire qu’avec assurer le ce acquérir le tableau pour portrait de changement ce Sa Majesté tableau 1800 d’après sera trés agréable représente Menjaud ici une scène préciser le lieu représenté. dire comme Fontenelle artiste Louise rend de la vie intime couple impérial sans qu’on puisse La critique du Journal de Paris écrit « [...) l’auteur aurait pu / Et l’esprit laisse là l’ouvrage .. Marie Mon coeur s’occupe du sujet ici du hommage à la peinture et lui donne ses lettres de noblesse. Le portrait de Napoléon par Marie-Louise n’est pas localisé aujourd’hui. 0M. - 181. Lettre de Marie-Louise à son amie Victoire, Baronne de Poutet, 27 avril 1810 plume et encre noire, H- 0,11 X 0,08 m ---—-‘- ‘‘-‘ ,1-, frise d’encadrement en gaufrage signé et daté Compiègne ce 27 avril Fondation Dosne-Thiers, Paris ‘d Victoire de Poutet partage l’enfance de Marie-Louise et dereure son amie intime. Elle était la fille de victoria Colloredo, noué des liens d’affection, Depuis l’âge éducation. de dix Langue gouvernante de Marie-Louise, avec laotelle cette derniére avait se sentant quelque peu négligée par sa mère. ans, Marie-Louise internationale â écrit parfaitement elle l’époque, resta bien celle en que français grâce Marie-Louise son à utilisa de préférence jusqu’à sa mort. Cette lettre Belgique, autographe est la seule et inédite, que l’on datée du connaisse jour signée du départ par du couple Marie-Louise impérial de pour la Compiégne. Son ornementation dorée en fait un charmant et émouvant document. chère victoire. Je vous suis / bien sincèrement reconnaissance / cour les voeux que vous me / faites dans votre lettre du / 25 Mars à l’occasion de mon Mariage. puissiez méritez vous tant, Votre attachée jouir / bientôt d’un bonheur / pareil à celui que Le Ciel j’éprouve les / / à exaucé, et que vous Vous / pouvez être persuadée que / personne ne vous le souhaite / plus que / / Amie Marie-Louise ML (enlacés? )4.M. lolo, la politique de l’amour 28 214. Portrait de I’Isspératrice Marie-Louise présentant le roi de Rome François Gérard huile sur toile, 1770 (Rone, Paris, - 1837) 2,40 X 1,62 n musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Hist. Versailles exécuté en 1813 et placé dans le salon de l’Empereur aux Tuileries magasins du Louvre envoyé à Versailles sous Louis-Fhilippe Un an après le mariage, Marie-louise donne à l’Empereur l’héritier tant attendu. Placé dans le Salon Napoléon de nouvelle dynastie. berceau, Tuileries, derrière son bureau, ce portrait officiel, sacralise la la Fondation Thiers conserve une petite esquisse de la mème année où elle est assise. Solennellement janvier 1814. duchesse de mort 1847. en aux Pour ce tableau où l’Impératrice se présente avec son fils debout dans son Bombelles, Reichstadt nommée Après Parme régente l’abdication, (elle garde Remariée en a été durement 1813, elle elle dut avec le son premier critiquée. voyait Napoléon pour la dernière aller à Vienne où le Congrès son titre de 1821 son attitude envers , en « Majesté comte de impériale Neipperg fils Napoléon Resté à II ê). et en (1811-1832), Schùnbrunn, il de 1815 Elle y 1834 fois 24 le la déclara régna jusqu’à avec le désormais n’était pas sa comte de c duc de autorisé à rejoindre sa mère car sa présence aurait attisée les Bonapartistes. D M. . 1810, la politique dc l’amour 30 repères chronologiques 1809-1811 LA cANFAGNE D’AUTRICHE DE 1809 9 avril les Autrichiens 19-23 avril Napoléon Landschut, Abensberg, 4 mai 11 lancent l’offensive contre la France envahissant en la alliée de la France Bavière, rétorque et livre en cinq (tableau de Mongin, bataille sanglante dEbersberg bombardement mai bataille jours Tengen, à Eckm’ihl et Ratisbonne Vienne de par troupes les Versailles) françaises de (dessin Zix, collection particulière) 13 mai capitulation de Vienne 22 mai bataille d’Essling pendant laquelle le duc de Montebello est mortellement blessé juillet 4-6 Louise, bataille de Wagram et de l’armée autrichienne paix 14 octobre François I à de Vienne Schbnbrunn. l’archiduc (tableau de Roehn, par signature Le de défaite oncle de Marie Versailles) Napoléon et l’Empereur d’Autriche la S coalition contre la France et fin à traité met se solde par la cession de territoires. Charles, L’Autriche s’engage à verser 85 millions de francs d’indemnité à la France et à limiter ses forces armées à 150000 hommes LE DIVORCE 16 octobre avant de quitter Schônbrunn, : Depuis la naissance de Charles Léon Denuelle la de Plaigne, convaincu de désormais faire murer et la sachant Napoléon prend la décision de divorcer. (décembre 1806) Marie que Joséphine. stérilité de la porte de communication de fils , Waleska de est Avant enceinte son son appartement sa maîtresse Eléonore de départ, avec lui, il il ordonne est de celui de Joséphine à Fontainebleau 30 novembre répudiation de Joséphine lors d’une scène célèbre pendant laquelle elle s évanouit 4 décembre grande revue aux Tuileries fête et à l’Hôtel de ville c’est la dernière fois que Joséphine se montre en public 14 décembre cérémonie officielle du divorce dans la salle du trône des Tuileries, en présence de la famille impériale Josèphine quitte les Tuileries pour Malmaison 1806 1810 ET LE MARIAGE 6 Eucène février ambassadeur avec de d’Autriche Marie-Louise, Beauharnais à Paris, fille aînée de immédiatement l’acte d’engagement, envoyé auprès présenter une est pour l’Empereur du prince demande d’Autriche, de Schwarzenberg, officielle sous mariage de condition de 15 février Metternich annonce à Marie-Louise que Napoléon souhaite 1 épouser 23 février Napoléon écrit à François 4 mars 1810 :le maréchal Berthier, signer ce qui est fait le lendemain pour lui demander Marie-Louise en mariage prince de Neufchâtel, émissaire de Napoléon, arrive à Vienne pour faire la demande officielle li mars mariage par procuration de Napoléon et Marie-Louise à Vienne en l’église des Augustins de Vienne. L’Empereur y est représenté par l’archiduc Charles, oncle de la mariée 13 mars d’Auzou, Marie-Louise fait ses adieux à sa famille et quitte Vienne (tableau Versailles) 1810, la politique de l’amour 31 L’ATTENTE D’UN HERITIER 2 juillet : Marie-Louise se croit enceinte et l’annonce â juillet 6-17 séjour du couple Ratnbcuillet à père Napoléon veut être loin de Paris pendant les obsèques du duc de Montebello 26 juillet 2 août 15 Napoléon annonce la grossesse de son épouse à l’Empereur d’Autriche séjour du couple impérial à Trianon : août La Ville de lapis-lazuli Paris offre à (dessins de l’Impératrice la Toilette en vermeil, Prud’hon et à grandeur réelle de Cavalier, nacre et collection particulière) 15 août : 25 août inauguration de la colonne Vendôme fête de l’Impératrice et félicitations de la cour septembre 25 saisie des épreuves De l’Allemagne de Madame de Staèl. septembre séjour du couple impérial à Fontainebleau jusqu’au octobre 15 Canova vient y faire le portrait de Marie-Louise la 22 octobre comtesse de Montesquiou est nommée gouvernante des enfants de France cérémonie 4 novembre et est de grands officiers. la marraine. du « Grand Parmi eux, Baptême » de figure le 26 enfants de futur Napoléon La grossesse de Marie-Louise est la III famille dont impériale Marie-Louise annoncée officiellement au Sénat et à l’Empereur d’Autriche. 5 novembre ouverture du Salon de 1810 17 novembre inauguration du Salon par le couple impérial LA NAISSANCE DU Roi DE R0KE EN 1811 EPILOGUE 5 mars 1811 20 mars : naissance du Roi de Rome à 9h15, août ondoiement le soir même aux Tuileries présentation du Roi de Roine aux grands corps d’Etat 22 mars 29 la Ville de Paris offre le berceau du roi de Rome — 18 septembre deuxième séjour du couple impérial à Compiègne avec le roi de Rome 1810, la politique de l’amour 33 le catalogue 1810, la politique de l’amour Napoléon l et Marie-Louise à Compiègne ouvrage collectif mars 2010 C’est au palais Louise, du de Compiègne le 27 mars 1210. parc effectués porcelaines en créés à que Napoléon L’exposition et préalable cette à cette occasion, cérémonies du mariage sont rappelés qui I” choisit d’accueillir le catalogue évoquent rencontre, marquent en présentant l’apogée nombreux par de sa seconde épouse, Marie les aménagements du palais et du notamment les meubles Empire. Les fastes style tableaux et dessins, mais aussi par et des les cadeaux de mariage commandés aux artistes et aux orfèvres les plus renommés du moment. S014AIRE Jeux diplomatiques et problème dynastique le mariage de Napoléon et Marie-Louise, par Jean Tulard l’apogée géographique de l’Empire français, par Ynierr-y Lentz 1810 Une nouvelle Iphigénie à Compiègne P, par Emmanuel Starcky Les aménagements mobiliers réalisés en 1210 dans les palais des Tuileries de Saint-Cloud et de Compiègne, par Jean-Pierre Samoyault Louis-Martin Serthault, Le décor peint architecte, décorateur, paysagiste, par Jean-Denys Devauges Dubois et Redouté, par Bernard Chevallier Postérité de décors historiques trois galeries à Compiégne sous l’Empire, par Hélène Neyer Antiques et Antiquité sous l’Empire à Comciègne, par Marc Desti Marie-Louise à Compiègne luxe et vol upré, par Hélène Neyer Marcion à Compiègne et dans les palais impériaux, par Jean-Pierre Planchon Fastes monarchiques à l’heure d’une idylle de la rencontre à la lune de miel, par Héiène Neyer Prud’hon et Marie-Louise, par David Mandreila Les fournitures de Biennais pour le mariage un luxe sans précédent, par Pane Dion-Tenenbaum Apogée des livraisons de Sévres c pour le compte Notes sur les décors textiles e: les tapis de l’Empereur, par Michel Meyer des appartements de Marie-Louise, par Chantai oastinel-Coural Les fournisseurs de la nouvelle impératrice le trousseau et bijoux, les par Françoise Tétart-Vittu Quelques questions sur l’évolution du goût sous l’Empire, par Odile Nouvel-Kammerer Le Salon de 1810 l’apogée de l’Empire et les arts, par David Mandrella La sculpture au Salon de 1810, par philippe Durey Les arts Autriche, en terre d’Empire t influence et réception du style Empire en Allemagne et en par Ulrich Leben Catalogue des oeuvres exposées, par Chantai Gastinel-Coural, David Nandrella et iélène Neyer Bibliographie Rom éditions format 22 x 28 cm, 208 pages, nomenclature EC 70 5702, 45 € 15911 979-2-7118-5702-9, en vente dans toutes les librairies 1810, la politique de l’asour 34 visuels disponibles pour la presse Autorisation de reproduction uniquement dans le cadre d’articles faisant le conrote-rendu de l’exposition 30 - Arrivée de l’impératrice Marie-Louise dans la galerie du château de compiègne le 27 mars 1810 Pauline Auzou 1810 huile sur toile 1,12 X 1,50 m musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, © Rmn 31 - / Versailles Gérard Blot Portrait en buste de l’Impératrice Marie-Louise Baron Gérard François huile sur toile 0,65 0,535 w, X musée du Louvre, Peintures, © Rmn 36 - / département des Paris Hervé Lewandowski Tapis turc à consoles manufacture impériale de la Savonnerie, chaillot d’après Ylichel-Bruno Bellengé 1809 4,21 3,60 m X musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, Rueil-Malmaison (dépôt du mobilier national) © Rmn / Gérard Blot 1610, 2e politique de l’amour 35 79 Parure de Marie-Louise - collier (0,45 mL bracelets peigne (0,185 n), (0,141 m), deux boucles d’oreilles (0,043 n) François-Regnault Nitot 1810 or, micromosaïque de pâte de verre musée du Louvre, d’art, 100 Paris / Rmn département des objets Jean-Gifles Berilli Service en Vermeil de Napoléon I” - et Marie-Louise Martin-Guillaume Biennais 1810 argent doré, ébène, cristal, nacre, fanon de baleine musée du Louvre, d’art, ® / Rrnn 130 département des Ob5ets Paris Jean-Gilles Berizzi Portrait du maréchal Berthier, - prince de Neufchâtel et de Wagram Jacques-Augustin-Catherine Pajou 1808 sur toile 2,15 1,33 rn X musée national des cteaux de Versailles et de Trianon, e Rmn / Versailles Gérard Blot IflC, la tclitiqJe do l’amour 37 194 !r - L’Empereur Napoléon I sur la terrasse du château de Saint-Cloud Louis Ducis 1810 huile sur toile 1,05 x 1,43 ni musée national des châteaux -de Versailles et de Trianon, ® Rmn 197 - / Versailles Gérard Biot L’Aurore et Céphale Pierre Narcisse Guérin (1774-1833) 1810 huile sur toile 2,S45 z 1,86 ni musée du louvre, Peintures, © Rmn / département des Paris droits réservés couverture du catalogue de l’exposition ® Rmn affiche de l’exposition ® Rrn NI Naç4It-on - V’ c,Marii,-Lnukc a (o,np.gnc \4r Y4b 1810, la ocliti,ue de l’amour 39 autour de l’exposition audioguide adultes un livret-jeu junior (à partir de 6 ans) suivre le parcours de l’exposition, reconstitution historique est disponible à l’accueil gratuitement et permet de sous la conduite du maréchal Berthier. d’un autour bivouac napoléonien dans le pare du palais impérial samedi 27 et 28 dimanche mars 2010, 8h de à 18h, entrée libre et gratuite afin de rendre dignement homstage à cet événement, impérial de Ccmoiègne s’associe à le palais 4: ‘associaticm LogEvent et propose un grand bivouac inaugural rassemblant prés de 200 figurants le Premier Empire reprend possession de Compiègme public de découvrir plusieurs groupes un de bivouac passionnés librement découvrir la vie de camp militaire Le temps d’un week-end, d’époque spécialistes de Premier ce thème- Empire, Le grand le parc du palais devient un petits et grands à un formidable voyage dans le temps e le campement militaire reconstitué sur l’allée centrale des jardins. le public grâce pourra musée vivant , à ainsi invitant Rencontrez les soldats de l’Empereur, des cavaliers et artilleurs aux célèbres grognards de la Grande Armée, découverte, nous proposons au reconstitué en vous promenant dans Moment de partage et de c’est à une visite interactive que nous vous convions. samedi 27 mars jour anniversaire de l’arrivée de ‘1arie-Louise à Compiègne 11h-12h30, 14h, centre-ville du palais place défilé militaire et arréts commentés. arrivée en carrosse accueilli par les troupes et la cour, du couple impérial annoncée par des coups de canons, Revue de troupes dans la cour d’honneur du Palais. 15h Reconstitution de la vie des soldats au bivouac, concours de photographie. le dimanche 28 mars 4j -j 4 visite de l’empereur et e scn état major du bivouac 10h, parc 14h-18h00, parc manoeuvres et démonstrations militaires ccnmentées association LogEvent contact courriel W VII,. — - 26, Clément Touzard Quai Surcouf - - 35600 REDON (pour bivouac et reconstitutions) Président de l’association — tél. 06.33.71.02.65 associationlogevemtsgmail .com 1610, la politique de l’amour 40 le palais impérial De devis à Napoléon souverains ont située aux forêts de séjourné à abords presque III, Compiégne, lune de tous des les résidence plus belles - - Prance. Les quatre familles royales qui se succédèrent sur le trône Mérovingiens, Carolingiens, Bourbons édifièrent Capétiens des demeures pas moins n’y fit qui trouvèrent camp leur de Coudun a laissé qu’en de et successives. soixante dans célèbre Saint-Simom Louis XIV quinze apothéose (1698), séjours, le par le y fameux le faste récit de ces dans une épouser le grandes manoeuvres militaires devait éblouir 1’ Europe. Louis XV demeure à confia dauphin en dommaces Ange-Jacques travaux en ni 1774, l’occupation du dégradations elle site En par 1807, le soin passa son premier au décor, mais la première Napoléon d’agrandir l’archiduchesse ni y bâtiment, au Cabriel accueillit qu’il séjour le fit remettre somptueux de Ccmpiègne qu’il reçut, en 1810, de fut Prytanée la C’est château. reine. nobilier section du le Marie-Antoinette, La vendu Révolution en sa future épouse, état 1795. en militaire résidence donc venue fut Par cause c’est et ne la de de causa suite, sérieuses dans le cadre Marie-Louise d’Autriche. La tradition des séjours royaux reprit sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Cette période fut notamment marquée par le mariage de la princesse Louise, avec Léopold ir, roi des Belges, en 1832. fille de Louis-Philippe, Nais c’est Napoléon III qui fit du Palais de Compiègne sa résidence de prédilection de 1856, fameuses Cour la c Séries successives imnuable d’une de régulièrement Conpiègne • centaine le d’invités, une partie qui de l’automne accueillait Palais alors séjournaient y une ce trois fut le ou Leur semaine. temps quatre des séries rituel était les invités recevaient une lettre les conviant à Compiègne où ils étaient conduits par train spécial. bonnes passait y à partir lettres de fonctionnaires Nérimée, Chacun était logé dans un appartement du palais en fonction de son rang ou de figuraient Chasses, artistes, science, parmi excursions, les jeux, invités bals, personnalités aux côtés concerts du monde d’habitués et pièces politique corne théâtre de et hauts Viollet-le-Duc occupaient ou ces journées où l’on oubliait les contraintes de l’étiquette. Le parc L’architecte Ange-Jacques Gabriel xviiV réalisé â tilleuls. Sous le Premier Empire, Berthault. la fin du Napoléon I’ fit avait siècle, il prévu n’y le jardin aménager une fut prolonge réalisation, Soh&ibrunn, sur plus de quatre l’Empereur voulait du palais avec la forêt, qui ne terrasses fut jamais plantées de “à l’anglaise”, selon les plans de permettant kilomètres, grâce rappeler sa Contraire à l’ordonnance initiale, broderies longues à la terrasse, d’aller sans traverser la place publique. la forêt à de deux d’accès d’une balustrade et ornée de statues à l’antique, se que replanté rampe directement en voiture des appartements à jardin un avait Bordée la terrasse s’ouvre sur une perspective qui à jeune la trouée épouse elle nettait des les ‘Beaux-Monts”. perspectives du Par cette château de du moins l’accent sur la liaison celle-ci commençant où finit le parc. Palais de Ccmp!ègne, vue du parc Marc Po:rier C 1810, la politique de l’amour 42 mécénat Clariant est Clariant un leader mondial dans domaine le de la chimie de spécialités. Les fortes relations de partenariat, l’enaagement dans l’excellence du service client et la vaste palette d’expertises d’applications clients Les en matière font de jouent un le partenaire privilégié de ses - produits innovants de Clariant fabricaticr. et de transformation de ses finis plus profitables. sur Clariant leur capacité à rôle clients et fondamental dans leur permettent les de processus de proposer des produits Le succès de la société repose sur le savoir-faire de ses équipes et identifier rapidement les besoins nouveaux des clients et à collaborer avec eux en vue d’élaborer des solutions innovantes et efficaces. Site de LaLotte Lamotte un est site industriel dont les activités sont orientées vers l’élaboration et la à la fabrication de spécialités chimiques. Le site un est fournisseur majeur d’intermédiaires chimiques, fabrication de produits phytosanitaires et pharmaceutiques. destinés notamment Il est également un fournisseur de premier plan de matières premières essentielles peur le traitement des textiles et du papier ainsi que pour les détergents en garantissant des résultats optimaux en termes de performance de lavage, de ratio coûts-efficacité et de respect de l’environnement. L’usine de Lanotte dispose d’équipes à l’expertise reconnue dans de très nombreux domaines et une expérience dans le traitement des molécules complexes de plus de 40 années. Toujours à la pointe de l’innovation, elle est préte à relever les défis que lui imposent la technologie et les besoins de ses clients. Le site de Lamotte s’inscrit dans Industries et Agro-Ressources Ses efforts produits atotidiens des et visent procédés la dynamique du pâle de compétitivité à vocation mondiale des régions Picardie et Champagne Ardennes. à améliorer pour proposer des la performance solutions environne—..,entale toujours plus et proches sécurité des des attentes du développement durable. Soutien au palais impérial de Compiégne En soutenant Compiégr.e, dynamisme l’exposition le groupe sur le plan 1810, Clariant local. la apporte Il politique l’amour, de son concours contribue ainsi à à un Napoléon projet enrichir la r’ culturel et ?1arie-Louise majeur, coirniunauté permettant le partage avec le plus grar.d nombre d’un patrimoine exceptionnel, toute à porteur de entière en et cor.tribue au rayonnement national d’une initiative prestigieuse. Clariant en France Site de Lamotte 60350 Trosly Breuil Tél. + 33 (0)3 44 85 40 00 contact : Christophe Menard 1810, la politique de l’amour 43 partenaires média UtParisien www.leparisien. fr1 ôî www.histoire fr1 BeauxArts magazine beauxartsrnagazine ccrn/ france bleu picardie http://sitcs.radiotzancetr/chaines/france-b1eu/?ta=Picardie 1810. la politique de l’amour 44