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communiqué
1810, la politique de l’amour
Napoléon I et Marie-Louise
à Compiègne
28 mars — 19 juillet 2010
Musée national du Palais
impérial
de Compiègne
Place du Général de Gaulle
60 200 Compiègne
03 44 38 47 00
Cette exposition est organisée par
la Réunion des musées nationaux et
les musées et domaine nationaux du
I
Palais impérial de Compiègne.
Première
exposition
célébrer
le
en
France
bicentenaire
Marie-Louise,
évoquant
deuxième
du
mariage
d’Autriche,
petite-nièce de Marie-Antoinette.
Impératrice
au
de Compiègne,
Palais
Impératrice
Napoléon
de
obets d’art,
sculptures,
prêts
exceptionnels
nationaux
Plus de 200 oeuvres,
costumes,
(Louvre,
des
avec
cérémonies
le trousseau de la souveraine et pièces de mobilier,
estampes,
I’
Français
la
elle
entend
archiduchesse
jeune
Elle relate l’arrivée romanesque de la nouvelle
fastes des
les
lune de miel compiégnoise qui suivit,
de
parisiennes
ont été rassemblés
scieries et bijoux...
Versailles,
du mariage et
cadeaux de mariage,
la
commandes pour
peintures,
dessins,
L’exposition a bénéficié
Fontainebleau,
Fondations
Napoléon
et
Thiers. . .) et internationaux (Italie, Suisse, Allemagne.
au Palais de Comoiègne que Naoclécn V’ choisit d’accueillir sa seconde éoouse,
C’est
courre Marie
Pntoinette l’avait été en 1770 par Louis XV et le dauphin, le futur Louis XVI. L’événement se déroule le
27
mars
1810
et,
ordre
sur
de
dont
l’Empereur
l’impatience
bouscule
le
protocole,
la. rencontre
officielle prévue à Soissons est annulée. L’exposition s’attache à nontrer les somptueux aménagements du
palais et du parc avant 1810
Berthsult,
les
dignitaires
de
coninencés depuis 1807 sous la direction de l’architecte Louis-Martin
sont
travaux
l’Empire
accélérés
sont
la
pour
présentés
dans
la
venue
de
nouvelle
l’archiduchesse.
Galerie
des
0e
portraits
grands
Ministres
des
Fabre,
(Pwd’hon,
Lefêvre,.j, des toiles de grands maîtres de toutes écoles (Le Oominiquin, Patel, Flinck...) constituent
la nouvelle Galerie des Tableaux de l’Impératrice et les célèbres marbres de Canova,
Psyché en .1 ‘A70ur,
l’entrée
des
sur le thème de
dczt la version debout est exceptionnellenent prêtée car le Louvre,
incériaux.
appartements
L’ameublement,
réalisé
les
par
ébénistes
furent placés à
Jacob-Oesn’,al:er
et
Marcion, ainsi que les envois de porcelaines de Sèvres, illustrent l’un des plus hauts moments des arts
décoratifs à l’apogée du style Empire.
Les
cérémonies
fastes des
des mariages
civil
et
religieux au
Palais de Saint-Cloud puis au
Salon carré du Louvre ainsi que les fêtes parisiennes organisées jusqu’au V’ juillet 1810,
l’image
d’un
Empereur
(peinture de Rouget
Gérard,
Après
au
faîte
inspirée du
de
sa
puissance,
Sacre de David,
ont
suscité
une
abondante
dessins de Six et de Prud’hon,
portraits par
Isabey.
les
cérémonies
de
mariage,
le
séjour
compiégnois
se
prolonge
jusqu’à
la
fin
du
François Gérard (1770
1827), Portrait de l’impératrice Marie-touise (détail), huile sur toile, Paris,
du Louvre, département des Peintures, © RrTlrl / Hervé Lewandowski
—
musée
à
iconographie
mois
sommaire
communiqué
p.l
sommaire
p.3
press release
p.4
mitteilung
p.6
le parcours
p.8
quelques oeuvres parmi les 224 exposées
p.lE
repères chronologiques
p.3l
le catalogue
p.34
visuels disponibles pour la presse
p.35
autour de l’exposition
p.40
le Palais impérial
p.42
mécénat
p.43
partenaires média
p.44
1810, la politique de l’amour
3
press release
1810, the politics cf love
Napoleon I and Marie-Louise
in Compiègne
28 Maroh
—
19 July 2010
Musée National du Palais Impérial
de Compiègne
Place du Général de Gaulle
60 200 Compiègne
(0)3 44
+33
38 47 00
This exhïbition is organised by
the Réunion des Musées Nationaux
and the Musées et domaine nationaux
du Palais impérial de Compiègne.
first exhibition in France ta evoke Marie-Louise,
This
two
hundredth anniversary
cf
the
Marie-Antoinette’s grand-niece.
second marnage
It describes
Empress at the Palace cf Compiègme,
honeymoon
and
in Compiègne.
items
d’art,
of
clothes,
Versailles,
silks
been
brcusht
jewellerv.
and
Fontainebleau,
Switzerland,
(Italy,
have
Napoleon
I
to
intends te celebrate the
the young Archduchess
the extraordinary preparations
of Austria,
for the arrivai of the new
the splendeurs of the wedding ceremonies in Paris and the subsequent
More than 200 works,
furniture,
cf
Empress of the French,
The
wedding gifts,
together:
exhibition
commissions
uaantir.gs,
bas
for the
drawinos,
special
bans
Fondation Napoléon and Fondation Thiers,
etc)
sovereign’s
prints,
frein
trousseau
sculptures,
Frer.ch
museums
objets
Louvre,
as well as international bans
Germany etc)
Naleon I chose t-o receive bis second wif e at the Palais de Comoiègne, juso as Marie-toir.ette had been received
here in 1770 by Louis XV ar.d the Dauphin, the future Louis XVI. This event teck place cn 27 March 1310 and, on the
orders cf the Emperor who in bis impatience brushed aside ail protocol,
the officiai meeting planned for Soissons
was cancelled. The exhibition sets eut te show the sumptuous refurbishment of the palace and the park before 1810.
‘the works started in 1807 under the direction of the architect Louis-Martin Berthault, and were hurried f orward for
the arrival cf the Prohduchess.
Large portraits cf the great
Galerie des Ministres
Fabre, Lefèvre, etc),
Dominiquin,
Patel,
(Prud’hcn,
Flinck,
were brought
etc)
figures cf the Eupire were presented in the new
paintings by great masters f rom many different schools
together
in
the
new Galerie des
Tableaux de
b’ Impératrice
(Le
and
canova’s farnous marbles on the theme cf Psyche and Love,
(the standing version cf this is on special ban f rom the
l,ouvr&.
apartrents.
vere plaoed at
the entrance to the iinoerial
lIte
furniture,
wade by cabinetmakers Jacob
test-alter and Marciom, as welb as the Sèvres porcelain ordered for the palace, illustrates ome cf the hich ooint of
decorarive art at a tirre when t’r.e &çire style was an its peak.
The grandeur cf the civil
Carré
Salon
reflecting
an
cf
the
and religious
Louvre,
Emperor
together
the
aL
height
weddinq celebrations
with
of
the
bis
power,
painting inspired by Oavid’s Ccrcnation off Napoleon,
Isabey,
After
aL the Palace cf Saint-Cboud then in the
festivities
created
organised
a
in
wealth cf
Paris
up
iconographic
drawings by Zix and Prud’hon,
te
l’ July
images
1810,
(Rougets
portraits by Gérard,
etc)
the marnage
ceremonies,
the
couple
stayed in Compiègne until
the
end
off April.
For
one mcnth
there was a period cf respite when Marie-Louise established a peaceful rhythm cf life for the
Emperor,
encouraging him te enjoy the arts,
François G4rard (1770
-
1S37)
,
painting,
music and embroidery,
Pcrtralrofthe irprosa Mar:o-Lcuise
Musée du Louvre, Departrent cf Paintnnas, t’ Ra, / Hervé Lowandcwski
detuil)
on
while sharing his love of
cm canvas, Paris,
mitteilung
1810, Politik und Liebe,
Napoleon I. und Marie-Louise
in Compiègne
28. Min
19. Juli 2010
—
Musée national du Palais impérial
de Compiègne
Place du Général de Gaulle
60 200 Compiègne
.33
(0)3 44 35 47 00
Die Ausstellung wurde von der
Réunion des musées nationaux und
den Musées et domaine nationaux du
Palais impérial de Compiègne
organisiert.
Lies
jar
die
erete
Auastellung
in
die
F:ar.kre:rh,
Y.arie-Louise,
zweihundertaten Jahrestages ihrer Ho:hzeit mit (Japoleon I.
wa:
Napolsons,
Grosnichte
die
von
Marie-Antoinette
Kaise:ir.
gewidmet dat,
Erzherzogin
und
de:
Fransosen,
Marie-Louise,
von
anlâsslich
des
die aweite Ehefrau
Ôaterreich.
Die
Aussteilung
schiidert die Ankunft der neuen Kaiserin,
die prunkvolie T:auungszereeonie in Paris und die anschlieSenden
Fiitte:wochen
eeh:
Ausateuer
in
de:
Kleidungsscûcke,
Versailles.
Szhwei:,
umtasst
Môbelatûcke:
Seidenwebe:eien und
Leu:e:hiand.
zukOnftige
und
Fontainebleau,
Napoleon I.
Sie
Compiègne.
Kaiserin
j
.
ezçfing seine
ludwic XV:.,
Schmuck.
Fondations
ais
2C0
Cernflde,
.
.
Napoléon
MarRe,
Nochzeitsgeschenke,
zeichnungen,
Fût
die
und
Grafiken,
Ausstellung
‘thiers.
.1
von Coaçiégne.
wo
Skulpturen,
wurden
und
Auttragawerke
fût
die
Kunatgegenstande,
zahireiche
nationale
(Louvre,
interr,et:cnale
Laihgaben
i770
und de: Dauphin,
(Italien,
ru: Verfûgun-g gestet
zweite Gattin
im Falast
Marie-Asttoinette
fancen hatten.
Des g’rse
schon
Ereignis
Ludwig XV.
findet a.m 27.
MM:
iBIC
star::
de:
dur
uz-oedudige Ka:aer setzt sich éber das Prt:ckoll hinweg uut anrulien die offiz:elie Begegnung in Scissons. ArC.ieen
de: Ausatellung ist es,
die p:chtige Ausstattung des Palastea und des Parka vum 1510 aufruseigen: Die Arbeiten, die
19C7 unter de: Laitung des Archicekten Louis-Max-tin Be:thault begonnen hatten,
Ankunf t de: Erzhersogin beachleunigt.
In de: neuen Galerie des Ministres
Mûx-dentrâger des Kaiaer:eizha prasentie:t (Pnid’hon, Fabre, Lefèv:e.
der
Kaiserin
umfassc
bedeutende
Meiater
sâmtlicher
schulen
(Le
Manrc:akulptu:en Psyché et l’Amour (Psyche und Asic:) von Canova,
.urden
avre
(de:
leir.tausr.atrrswe:se
die
a:ehere
.
.
I
wnr-den sngesichta der bevorstehenden
(Gaierie de: Minister)
wer-den Portrâts de:
die neue Galerie des Tableaux (GemMdegalerie)
000iniguin,
Patel,
Fiinck.
. .
I
und
die
berûbsten
die am Lingang de: kaiserlichen Gemâcher aufgesrellt
Sulçturengnppe
eus)
.
Las
:tbilia:de:Muns:schre:r.er
a:ob
Desoalte: und Xa:cicn sow:e dan Po:zeilan aus Sèvres aind e:r. be:edtcs Zeunnis té: den Dpire stil in de: ancewand:cn
Kunat.
D:e ziv:le und kir:hliche Trauunoaserencr.ie is Paies: vos’. saint-Cioud ur,d in Salon :a::é des Louvre s:wie
die Festlichkei:en,
die in Paris bis niD 1.
aind Gegenstand sahl:ei:her Bilder
Zeichnungen von Zix und P:ud’hon,
Las
Kaise:paa: hâle
Juil 1810 mtattfinden und die Yacht des Kaisers widereplegeln,
)daa Semâlde von Rouget,
Port:âts von Cèra:d,
sich nach den
des Davide Sacre
(Krônung)
ais Vorlage dient,
Iaabey...).
Feierlichkeiten bis
Ende April
in Cospiègne
auf.
De:
Kaiser ve:b:ingt
einen :uhigen Monat in Begleitung von Marie-Louise,
aie teilt mit ihe ih:e Neigung fOr die Kûnate,
Male:ei,
Mueik und
die
(Jagd in
Sticke:eien,
nimmt
an Jagdpa:tien
CcnpiègneJ (sucée de ia chasse e: de la nature,
suvorkosnrend,
rail,
auf
de:
sildtapete
e: is: de: atândige tegleiter der jungen F:au.
letztere
ist
Fr&nçoie Gérard (1770
1537), Portrât von Zaiserin Marie-Louise (Detali)
Musée du Louvre, Geeàideabteilung, © Ram / Hervé Lowandowaki
—
chasses de
Paris) geachildert we:den. Napnleon I.
,
zwa: cm
Cempiègne
e:weist sich ais sehr
wenig einges:hû:h:er:,
1 sut teineand, Paria,
le parcours
De Vienne à Compiègne
Prologue
Les
(Entrée de l’exposition,
bustes
en
marbre
de
accueillent
le
visiteur
idéalisée
à
l’antique,
diadème,
devint
et
était
celui
l’image
jeune
Bosio,
Compiègne,
Marie-Louise
dès
de
la
de
l’exposition.
de
car
Marie-Louise.
Chaudet,
Déjà
il
par
Joséphine
invité
travailla
au
Salon
de
de
25
lés,
temps,
en même
comme
d’un
déployant
se
Jacquemart
directement
au
début
un
fut
forçat
tableau
de
Compiègne,
la
d’une
de
sa
présence
de
la
montagnes
du
façade
dame
palais
Chaudet
l’Impératrice,
retenues
par
un
flattée.
Il
fallait
rapidement
la
à
et
imaginaires,
on
les
m
terminer
Les
de
de
précédée
de
reconnaît
du
convié
à
concurrence.
premier
mais
dut
I
spectaculaire papier peint
créé
par
la
chevaux,
Napoléon
site
manufacture
panneaux
à
dans
le
accompagnée
en
cheval.
forestier de
jusqu’aux
s’inspirent
évoquant,
Marie-Louise,
le
parc
cette
le
premiers
peintre
été
le 19 avril 1810
linéaires,
chasse
grilles
avait
pour fixer les traits de
contrarié par
pour
1810.
Vernet,
maison,
derrière
13
années
Carle
carrosse
de
sur
des
promenade
parc
et
savait
il
1808,
les cérémonies du mariage,
L’exposition s’ouvre aussi sur les Chasses de Compiégne,
inédit
s’y
dont
être rapatrié à Paris où il mourut quelques jours après,
parisienne
de
nouées
elle
Impératrice
Bosio
Celui
tresses
préférait
nouvelle
d’après
peu de temps après son arrivée en France.
remarqué
«
Napoléon
coiffée
Marie-Louise
immédiatement après
malade,
et
l’entrée
savamment
officielle
diffuser les traits,
Le
que
Salle des Gardes)
ruines
Malgré
Compiègne
du
château
la
et
de
Pierrefonds dont Napoléon fit l’acquisition en février 1813.
Cet impressionnant panoramique est un prêt exceptionnel du Musée de la Chasse et de
la
Nature
qui
(Paris)
restauration
pour
a
accepté
l’exposition.
contribuer
de
C’est
donc
aussi
la
largement
première
fois
que
que
possible
cet
à
ensemble
sa
est
présenté au public depuis son acquisition en 2001.
De la campagne d’Autriche de 1809 au mariage viennois
ère
1
(
partie de la Salle des Gardes)
En 1810,
la France est un vaste territoire,
l’Europe
via
Hollande,
Joseph roi
autres
les
pays
de
Napoléon
de ce grand Empire
Mais
en
avril
envahissant
la
sanglantes
Versailles)
puis
la
-,
1809,
roi
de
de
Westphalie,
Elisa reine d’Etrurie.
devant
Savoie,
d’une
130 départements et dominant
obéissance
Confédération
extension
de
administratif
-
du
l’influence
Paris,
Louis
roi
de
La plupart des
à
l’Empereur
Rhin...)
française,
La
non
devenant la capitale
mais aussi dans le domaine artistique.
les
Autrichiens
obligeant
dont
Le bombardement
de
est
protectorat
s’accompagne
Bavière
bataille
sous
Duché
de vue politique et
batailles
.
sont
helvétique,
seulement du point
Jérôme
de Naples et d’Espagne,
d’Europe
(Confédération
domination
Napoléonides
comprenant
Wagram
celle
relancent
Napoléon
à
riposter
d’Ebersberg
(Mongin,
de Vienne en mai
en
l’offensive
juillet
1809
(Roehn,
contre
en
une
Bivouac
la
France,
en
succession
de
à
Ebersberg,
et la capitulation de la ville,
Bivouac
la
veille
de
Wsgram,
1810, la politique de l’amour
B
(Bibliothèque
nationale
tendresse naissante de
ce
sont
les
rares
de
témoignent
France)
l’Empereur qui
lettres
de
la
de
l’empressement
ne songeait
main
mais
aussi
de
de
Napoléon
se
trouve
s’appliqua
qui
pour
la
femme.
qu’à plaire à sa nouvelle
demeurer
lisible.
La rencontre et l’arrivée â Compiègne
Alors
que
le
l’Empereur,
nouvelle
épouse.
l’histoire
Louise,
soir
cortège
de
accompagné
Cette
sous
une
alors
seul
Joachim
rencontre
pluie
s’y précipite
même,
l’Impératrice
du
• à
sans
battante,
cérémonie
à
doute
pour
Symboliquement,
quarante
Louis
ans
XV
et
impériale,
le
un
l’Impératrice,
selon
Napoléon
avant,
fait
désirait
était
recevoir
futur
dîner
Louis
eut
en présence
le protocole,
XVI.
lieu
de
la
dormir à
sa
Après
à
prévue
de
Caroline
de
sa
romanesques
de
voiture
de
Marie
estourbie.
Soissons,
le
Le
couple
au soir du 27 mars 1610.
brèves
seule
Compiègne,
devant
plus
la
à
Marie-Louise
la
de
au
Marie-Louise
salle
Compiègne,
avait
grande-tante,
dans
la Grande
des
arrêter
embrasser
officielle
Marie-Antoinette,
incognito
l’une
impérial arrive à Compiègne vers vingt-deux heures,
lieues
quinze
part
Napoléon
hussarde
la
qu’une
est
Murat,
été
présentations
à
manger
Murat.
chancellerie,
de
Alors
à
la
par
famille
l’appartement
que
mena
il
comme,
accueillie
de
Napoléon devait,
la
jeune
Impératrice
dans ses appartements où il la rejoignit au mépris des convenances.
Les épisodes de
la rencontre et de
l’arrivée à Compiégne
iconographie dont un dessin sur le motif,
Develly
au
musée
(Sceaux,
Baptiste
Isabey,
charme
groupe
un
l’Ile-de-France),
de
jeunes
Pauline
filles
Auzou,
dans
montrant
la
galerie
ont
inspiré une abondante
la cour du palais de Compiègne,
autre
le
de
du
impérial
palais
tableau
accueilli
(musée
par
par Jean-
ou un élégant
cour,
couple
bal
conventionnel
plus
peintre et dessinateur officiel de la
féminin
de
de
dans
par un
national
de
bénéficia
le
Versailles)
Le Palais de Compiègne à la veille de la venue de Marie-Louise
C’est
aussi
palais
de
l’occasion
compiègne
avait demandé à
de
remettre
à
de
rappeler
la
veille
une
lieux
fut créée,
Galerie
serviteurs
double et
des
de
dans
en
état
Ministres
l’Empire
fonction
dans
s’y
qu’il
veneur,
par Pajou fils
ministre
et de I-Ienry clarke,
(musée
des
l’avancée
Marie-Louise.
Paris)
la
Salle
trouvaient
sous
L’une
1607,
premières
des
Napoléon
Fontaine,
dispositions
assura
et
du
de
Trésor,
dignitaires de l’Empire,
Gardes
(actuel
du
palais
dix portraits
complétés,
salon des
1804
de
Nantes)
.
à
Cartes)
disgrâce
sa
Louis-Alexandre
par
duc de Feltre,
des
des
rassemblés,
dans
,
Robert
Cette
Prussiens
Berthier,
de Versailles)
Lefèvre
ministre de
et
par six portraits
restés au Louvre,
et pour
,
(musée
1809,
en
en grand
par
costume
Prud’hon
de
grand
les ministres,
national
ceux
de Versailles)
la guerre par François-Xavier Fabre
galerie
les
en
des
l’antichambre
L’exposition présente ceux de Talleyrand,
(musée national
Beaux-Arts,
menaçante
habités.
Dès
le contrôle de
de sculptures et de tableaux.
le salon des Officiers
Carnavalet,
Mollien,
de
dont
à l’instar de la Galerie des Maréchaux du palais des Tuileries,
(musée
de
l’arrivée
d’être
des grands Officiers du régime.
chambellan,
de
l’architecte Louis-Martin Berthault,
les
adoptées fut l’envoi d’antiques,
En 1808,
travaux d’embellissement
les
fut
démembrée
portraits
en
pied
dès
de
1814
devant
ces
grands
furent rendus aux modèles eux-mêmes ou à
leur famille.
1810.
la politique de l’amour
10
juin.
fêtes
Ces
à
laquelle
Prud’hon participa par plusieurs décors pour la place de l’Hôtel de Ville
furent
(Mariage
allégorique de Hercule
lazuli,
par
celle
toilette,
d’un
fauteuil,
fut également fondu à Parme en 1832.
Paris
dessin
du
spectaculaire
bras
due
de
Il
Paris)
Paris,
fut également chargé,
tabouret
du
Il était composé
de pied,
d’une
athénienne,
Emmené par Marie-Louise en 1814,
fauteuil,
Ecole nationale supérieure des beaux-arts,
collection particulière)
plusieurs
,
gravures
mais surtout le dessin à grandeur réelle de la Psyché,
praticien
au
il
En témoignent cependant plusieurs dessins de
(premier projet pour la Psyché,
(Bibliothèque Doucet)
Ville
somptueux du moment.
d’un
d’une grande psyché et plusieurs accessoires.
Prud’hon
la
de dessiner la toilette de Marie-Louise en vermeil et lapis
considéré comme le mobilier le plus
table de
de
musée du Louvre,
et Hébé,
par le préfet Frochot,
d’une
inaugurées
Cavelier
d’après
Prud’hon
et
(Comte
oeuvre
Comtesse
Charles-André Walewski)
Marie-Louise à Compiègne
(Galerie des Cerfs)
Le séjour du couple
impérial,
mariage
avril
du
5
l’Empereur
au
se
difficilement
27
rendant
de
sa
qui se déroule,
1810,
disponible
auprès
pour
compagnie
après les cérémonies parisiennes du
traditionnellement
est
de
vaquer
la
à
décrit
jeune
ses
comme
une
Viennoise,
affaires.
idylle,
s’arrachant
Cette
période
est
considérée comme une parenthèse de bonheur dans l’épopée trépidante de Napoléon et
la seule lettre connue de la main de l’Impératrice écrite de Compiègne,
avril
1810,
témoigne
de
instants
ces
d’une
plénitude
partagée
datée du 27
(Fondation Thiers,
Paris)
L’appartement
de
l’arrivée
Marie-Louise
de
l’Impératrice
particulièrement somptueux,
Compiègne
à
la
chambre
fut
à
l’objet
coucher
et
de
le
tous
les
boudoir
soins
avant
adjacent
sont
non seulement pour éblouir la jeune archiduchesse mais
également la cour, voire l’Europe aux yeux rivés sur cette nouvelle alliance.
Dans
la chambre,
nombreux
petits
dessiner,
des
compléments de mobilier sont demandés à Jacob-Desmalter
meubles
serre-lettres—
impériaux.
précieux
en
sont
livrés
y
L’exposition et
acajou
de
que
ouvrage,
la
vide-poches,
plupart
ont permis
restaurées pour l’occasion
deux armoires-bibliothèques en amarante,
l’Impératrice,
à
dans
recherches menées en amont
les
plusieurs pièces de mobilier de Compiègne,
Desmalter,
-tables
même
de
des
à
palais
d’identifier
de Jacob
la table à dessiner inédite de
l’un de ses chevalets ou son magnifique métier à broder livré par le
marchand François
salon de musique
Maigret
de
richement
et
son appartement
de
orné
de bronzes
Compiègne.
dorés,
tous
provenant
du
Plusieurs autres meubles moins
luxueux sont également à découvrir comme son autel portatif dessiné pour Compiègne
par l’architecte Berthault ou une simple table de toilette en orme pour sa chambre
à coucher du Pavillon de Bagatelle,
livrée par l’ébéniste Marcion.
Ces meubles témoignent des activités de prédilection de Marie-Louise qui tentait de
se divertir de l’ennui et de la monotonie de son quotidien,
en
raison
aimait
des
les
effet poser
contraintes
arts,
le
de
dessin
l’Empereur pour
Menjaud présenté au Salon de
l’étiquette
et
de
en particulier mais
en
faire
1810
son
la
aussi
portrait
étant en effet
jalousie
la
comme
de
l’Empereur
peinture
elle
fit
en
le montre un tableau
de
(musée national du château de
1810,
elle
isolée
Fontainebleau)
la politiqua de l’amour
ou
12
autre
interprétation
Franque,
du
Sommeil
célèbre
d’Endymion de
Girodet,
sur L’Etat de la France avant le retour d’Egypte
L’émergence
de
la
Marie-Louise,
nordiques,
est
de
peinture
exemple
par
Salle
la
troubadour,
de
genre
représentée
bain
le
de
à
la
délicat
Mallet
l’allégorie
(musée du Louvre,
qu’aimaient
par
gothique
ou
fois
de
Paris)
Joséphine
tableau,
aux
(musée-château
et
accents
de
Dieppe),
prétexte à la représentation d’un nu féminin dans l’intimité de son quotidien.
Enfin
pour
du
le
paysage,
nous
(Vue de la place et
Bouhot
paysagiste
omettre
la
l’un de
ses
Turpin
de
perfection
avons
de la
la
chefs-d’oeuvre,
des
oeuvres
du
Châtelet,
peintre
(Vue
du
Valais,
Bibliothèque
du
peintre
de
une
nature-morte
de
d’architecture,
musée Carnavalet,
manière
Crissé
de
retenu
fontaine du
fleurs
de
(musée
ou
sans
Marmottan),
lyonnais,
coquillages
Paris)
Berjon,
dans
Beaux-Arts,
des
Lyon).
Sculptures
Comme pour
les peintures,
sculptures,
phénomène
le constat des
tardif
critiques
d’inflation
le
est celui d’une
Salon
s’avère
surabondance de
plus
que
jamais
incontournable pour les artistes en quête de commandes.
La
véritable
seule
l’exposition
de
gloire
1810
du
mais
Salon
inscrit
est
au
Canova,
livret.
paradoxalement
Il
venait
Fontainebleau pour faire le portrait de Marie-Louise
concession qui déplut profondément à Marie-Louise
La
vieille
jours
génération
passés
à
celle
est
Compiègne)
de
Chaudet
une
qui
vient
de
Chinard,
face
au
vont
en
effet
Cyparisse
grand
au
absent
même
de
moment
image d’un réalisme
(Possagno,
et
le
pourtant
à
sans
Fondation Canova)
de
mourir
jeune
(après
Bosio
qui
quelques
fait
figure
d’étoile montante.
Les
éloges
Chaudet
des
critiques
accents
Les
bustes
triomphent,
romantiques du peintre
sans doute
oeuvre
admirable
(Malmaison),
l’antiquité.
au
d’équilibre
numériquement
le meilleur d’une douzaine des
à
Chinard
à
décoratifs)
l’étonnant
avec
mi-chemin
modèle
aux
la
du
bustes
touchante
portrait
bras
présents
et
et
de
de
:
rétrospectifs des
l’allégorie,
précédemment
de
par
portrait
aux
du Louvre)
est
grands peintres
L’originalité revient
bonheur
du
inspirée
le
(musée
cerf
jeune
poésie
(1802-1812).
Illusion
et
son
en qualité
Bourdon par Chaudet
Sébastien
commandés pour orner la grande galerie du Louvre
néanmoins
pleurant
où
utilisé
(musée
des
l’artiste
pour
son
arts
reprend
portrait
de
Juliette Récamier.
Ceux
qui
exposent pour
depuis 1808,
de
la Villa Médicis
et qui propose une émouvante Psyché d’un style suave,
la
Callamard et son
un
première
serpent
fois sont
-deux
Milhomme,
marbres
rentré
Innocence
réchauffant
Compiègne-
ou Mansion qui reçoit une première médaille pour son Aconce,
acquis
après
le
Salon
pour
aujourd’hui
au Palais impérial de Compiègne.
Notons
carte
Prusse
aussi
de
la
version
l’Europe,
sur
particulière,
la
en
cheminée
Paris)
expose un monument
bronze
commandée
.
en
du
Parmi
hommage
un buste inspiré par Bosio,
pour
doré
Cabinet
les
à
de
faire
Moutony,
pendant
de
étrangers
à
montrant
une
l’Empereur
présents,
l’Impératrice,
Napoléon
statuette
aux
le
de
Tuileries
Turinois
associant une
étudiant
la
Frédéric
de
(collection
Giacomo
figure de
Spalla
l’Hymen
et
également acquis par Denon après le Salon puis envoyé à
Compiègne.
1810, la politique de l’amour
14
‘quelques oeuvres parmi les 224 exposées
Chantai Coural-Gastinel
David Mandrella
1-Jélène Meyer
C.C.-G.
0.11.
1-8.11.
Suivant le parcours de l’exposition
PROLOGUE
3. Lés 1 à 8
Le Départ pour la chasse devant les grilles
(2,45 x 4,30 ml,
du palais de Ccmpiègne,
1012
La Poursuite du cerf et le passage de la rivière
Lds 9 à 17
(2,48 x 4,83 ml
La Curée
Lés 18 et 19
Lés 20 à 25
(2,48 x 1,10 m)
Le Déjeuner en plein air (2,45 X 3,34 ml
t
Manufacture Jacquemart,
1758
(Ordeaux,
-
Paris,
d’après carie Vernet
183E)
Paris,
papier peint marouflé sur papier,
en 25 lés
musée de la chasse et de la nature,
Paris
acquis en 2001 d’une collection particulière française
Hist.
ce panorama aurait directement été commandé, en septembre 1012, par la Manufacture Jacquemart,
parisien
fabricant
de
papiers
peints,
à
carle
c’est une collaboration exceptionnelle et,
vernet,
peintre
des
chasses
et
des
chevaux.
seuls trois modèles de panoramiques seront réalisés
par la manufacture.
cette
chasse
a
été
transposée
dans
le
site
inexactitudes et des montagnes imaginaires,
les grilles du parc,
et,
à droite,
de
la
forêt
de
compiègne
et,
malgré
des
on reconnait la façade du palais avec la rampe et
les ruines de Pierrefonds dont Napoléon fit l’acquisition
en février 1813.
Cette édition de 1012 montre les cavaliers en rouoe,
ils sont
version
en tleu pour
la
de
salle
rappeler
à
le
manger
de
à l’inverse de la réédition de 1815 où
retour des Bourbons
Zuber,
concurrent
(londres,
de
Victoria
3acquemarc,
pour
& Albert Museum et
Rixheim,
collection
particulière ‘iSA)
La
source
Vernet
Orge.
d’inspiration
ccnçut
avec
de
papier
ce
peint
est
très
probablement
l’ensemble
le paysagiste Bidault pour la propriété du maréchal Davout
Dans ce décor,
que
décoratif
à Savigny-sur
le Déparc pour la chasse à Compiègme semble en effet avoir directement
inspiré les premiers lés du papier peint.
H M.
.
LE CONTEXTE AUTRICHIEN
r’
7. L’Emballage des tableaux sur la terrasse du Belvédère,
juin 1809
Benjamin Zix
(Strasbourg,
et Constant Bourgeois
1772
-
(Guiscard,
Pérouse,
1767
-
1811)
Paris,
1841)
plume et encre brune, lavis brun sur traces de pierre noire
0,242 x 0,611 n
1810,
la politique de l’ascur
16
plume et lavis d’encre de Chine,
0,292
X
0,532 n
musée national des châteaux de Malmaison et Bais-Préau,
Rueil-Malmaison
étude pour le dessin du Salon de 1810
Nist.
Selon
Constant
(II,
pages
précises dans
heures
la
41-42),
cour
une
don Moreau
revue
d’honneur
du
de
troupes
château
avait
Napoléon
lieu
tous
voulait
les
matins,
montrer
aux
à
dix
nombreux
Autrichiens qui venaient y assister quotidiennement une démonstration de force. Cette esquisse
et son pendant sont préparatoires au dessin que Zix présenta au Salon de 1810
de
Schônbrunn
au
moment
où
5M.
des
1 ‘a’r.oereur
Français
ses
passe
vue du château
troupes
en
revue,
Le
caractère enlevé et puissant du coup de plume révèle un dessin pris sur le motif.
H.
I
M.
I
NEGOCIATIONS DU MARIAGE ET CEREMONIES VIENNOISES
22. Lettre de Napoléon à Marie-Louise,
V’ mars 1810
plume et encre brune sur papier à tranche dcrée,
signée et datée
Napoléon le 1°’ mars
Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, Paris
collection prince de Montenuovo par héritage
Hist.
17 décembre 1934
lettre
Cette
(lot de 318 lettres de Napoléon â Marie-Louise)
témoigne
qu’elle
savoir
acquis à la vente Sotheby’s, Londres,
de
sera
l’impatience
accompagnée,
de
pendant
Napoléon
son
â
voyage
rencontrer
jusqu’à
Marie-Louise.
Compiègne,
par
Il
lui
fait
Berthier
et
Caroline Murat.
Madame,
cette
lettres
qui
lettre
arrivent
vous
sera
remise
aprés
de Vienne ne parlent
la
de
célébration
vos belles
impatience est extrême de me trouver prés de Votre Majesté.
franc étrier,
et je serais à vos pieds,
avant que l’on ne
Le prince de Neufchatel
cela ne doit pas être.
soeur Caroline veut vous tenir / compagnie
moi
je
/
n’ai q’’une pensée,
vous plaire, Madame,
de notre mariage.
qualités
/ Toutes les
/ qu’avec admiration. Mon
/ Si je m’écoutais, je partirais à
mais
/ sût que j’aie quitté Paris
/ prendra vos ordres pendant votre
recevez-la avec amitié
voyage.
Ma
elle est fort bonne pour
c’est de connaître ce aui vous peut étre agréable. Le
/ soin
de
sera la plus constante et la plus douce affaire de ma vie.
le l” mars
Napoléon
29. Les adieux de Marie-Louise à sa famille à Vienne,
le 13 mars 1810
Pauline Auzou,
(Paris,
1775
-
née Jeanne-Marie Catherine Desmarquesz
1835)
huile sur toile,
1,12
X
150 m,
signé et daté en bas à droite P. Auzou 1812
musée
national
des
châteaux
de
Versailles
et
de
Trianon,
Versailles
1010,
la politique dc l’amour
19
31. Portrait en buste de l’Inipératrice Marie-Louise
(1791-1847)
Baron François Gérard
1170
(Rose,
Paris,
-
huile sur toile,
1837)
0,65
0535 n
X
musée du Louvre, département des Peintures,
27-29 avril 1837
vente après décès du baron Gérard,
Rist.
collection Louis La Caze,
Paris
legs au Musée du Louvre,
Paris
Peintre d’histoire è ses débuts au Salon de 1791,
portrait.
l’Empire,
Sous
il
est
le
1869
Gérard s’impose rapidement dans le genre du
portraitiste
attitré
de
l’aristocratie
impériale.
C’est
donc naturellement qu’il est chargé de faire le portrait officiel de la nouvelle Impératrice,
d’abord
seule
roi de Rome.
Schatzkanmer,
(vienne,
Ces élégants portraits,
(Versailles, musée Glauco Lombardi,
échappé
Prud’hom
à
dont
le
en pied,
Parme,
rythme
Fontainebleau et Versailles),
répliques à
puis avec
le
sont plus flatteurs que ceux de Robert Lefèvre
collection Chaumet)
d’exécution
était
jugé
La commande avait par ailleurs
.
trop
laborieux
malgré
un
dessin
authentiques
de
Marie
préparatoire prometteur.
étude
Cette
Louise,
au
naturel
dépeinte
esquisse
dans
révéle
d’ailleurs
ce
une
est
sans
l’éclat
facture
caractère
doute
la
de
enlevée
ébauché
l’un
des
jeunesse.
portraits
En
inhabituelle
qui
a
prévalu
les
contraste
aux
au
plus
avec
portraits
choix
du
le
fini
du
visage,
cette
de
Gérard.
C’est
Caze.
Gérard
s’est
achevés
Dr.
La
vraisemblablement servi de cette étude pour le grand portrait de 1813 avec le roi de Rome où
l’Impératrice est également vétue de blanc,
d’un blond cendré,
le nez
long,
de gros yeux bleus pâles,
concorde aux descriptions de l’époque :
qu’elle était bien faite,
des roses dans les cheveux.
•
La chevelure bouclée
mais le teint
Tous s’accordaient
à dire,
frais,
ce portrait
écrit la reine Mortense
fraîche mais personne n’osait dire qu’elle était jolie
blonde,
« toute sa personne respirait jeunesse,
santé et fraîcheur •
II, pages 541 et 126)
(Constant,
MM.
LE
VOYAGE : DE VIENNE A COMPIEGNE
36. Tapis « turc » à consoles
.r:tz’
Manufacture impériale de la Savonnerie
d’après Michel-nruno Bellengé
(vers 1726—1793)
tissage, décembre 1907-mai 1809
‘n”j:
4,21 x 3,60 m
:
la
musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau,
Rueil-Malmaison
Hist.
magasin de la Savonnerie, mai 1809
voyage
en
l’Elysée,
Les
deux
d’aprés
France
de
Marie-Louise,
mars
Mobilier impérial, mars 1810
1820
Mobilier national,
juin 1890
tapis
de
figurant
des
modèles
la
Savonnerie
antérieurs
à
la
Mobilier
1810
impérial,
utilisé pendant le
avril
1810
dépôt au château de Malmaison,
dans
Révolution.
l’exposition
Ils
sont
depuis leur identification. Grâce aux recherches menées,
sait ainsi qu’ils furent utilisés en mars 1810
•
ont
été
présentés
la
sous
l’Empire
première
fois
leur histoire a pu ètre retracée.
pour le service de 5M,
de
1908
tissés
pour
Palais
On
l’Impératrice à son
1810, la politiqua de l’amour
20
je venais de faire partir la lettre que je vous ai
Madame,
celle de Votre Majesté,
assurances
si
touchantes
Neufchatel
et
de
impatience.
d’affectueux
/
Le
mon
Caroline
j’aurai
Que
que
de
me
remplissent
vous
à
tendresse
de
voir
et
à
/ lorsque j’ai reçu
écrite hier
choses si aimables,
vivement
/ en est
coeur
bonheur
télégraphe
/
Vous me dites des
de Stuttgart.
ému.
Les
pour
vous
vous
dire
et me donne: des
lettres
et
du
prince
de
mon /
/ j’éprouve
accroissent
tout
ce
que
dit hier que vous étiez / enrhumée. Je vous en conjure,
/ chasser. Je vous envoie les quatre premiers faisans que j’ai
m’a
soignez-vous. J’ai été ce matin
/ signe de redevance bien dû à la souveraine de toutes mes plus / secrètes pensées.
à / préter le serment d’hommage-lige, un genou à
tués comme
Pourquoi ne suis-je pas à la place du page,
/ les vôtres?Toutefcis recevez-le en idée
terre, mes mains dans
/
baisers vos belles mains.
le prince Schwarzenberg et la
/
agréable.
Strasbourg.
Il
—
me
tarde
adieu,
/ Comtesse Metternich
d’apprendre
Madame,
beaucoup au reste vous
/
Vous n’êtes encore ce soir qu’à
si
vous
Vous verrez demain
j’ai pensé que leur visite vous serait
avez
vous parlez de moi,
en idée aussi je couvre de
Lunéville I
été
vous
contente
de
note
/ pensez à moi
bonne
ville
/ de
cette idée me charme
/ n’êtes que juste, car je pense bien souvent à vous Louise.
Compiègne le 21 mars 1810
Votre
/ Napoléon
44. Pharmacie de voyage de Marie-Louise
Manufacture versaillaise,
(1810-1814)
boite de noyer et laiton, 0,299
musée Glauco Lombardi,
Utilisée pendant
X
0,559
0,284 m
X
Parme
ses voyages
à partir de
1810,
cette pharmacie était indispensable à Marie
Louise qui se croyait atteinte d’affections respiratoires.
Elle avait la réputation d’être la
meilleure cliente de la pharmacie impériale et le docteur Corvisart
la guérissait souvent de
ses maux imaginaires avec des placebos.
Cette
pharmacie
végétaux,
portative
comprend,
en
un
nombre
grand
de
flacons
contenant
des préparations pharmaceutiques et des remèdes homéopathiques.
portent le chiffre de l’Impératrice,
des
extraits
Les flacons en verre
gravé et surmonté de la couronne impériale.
MM.
I
L’ARRIVEE A COMPIEGNE
r-
46. Première entrevue de Napoléon et de
-e
l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche â Courcelles
Eoulard,
>iarchand d’estampes
eau-fcrte légendée,
0,24 X 0,32 n
musée national du Palais impérial, Compiègne
Hist.
collection Jean Philippot,
Maintes
fois
hussarde
s,
s’imaginer,
relaté,
est
l’épisode
de
ce
.&-=.
acquis en 1970
du
rencontre
couple
romanesques de
impérial,
incognito
pressant et ruisselant,
quadragénaire
à
la
L’on doit
l’Empereur,
se précipitant dans le carrosse et se jetant
La première émotion passée,
plus
et
l’histoire napoléonienne.
en forêt de Soissons et sous une pluie torrentielle,
au cou de Marie-Louise estourbie.
par
la
n 420
sans doute l’un des plus
ce 27 mars 1810,
escorté de Joachim Murat,
surprise
Paris,
charismatique
que
ne
le
elle dit avoir été agréablement
laissait
1010,
présager
le
pottrait
la politique de l’amour
22
53. Portrait inachevé de l’inipératrice Marie-Louise
Jean-Baptiste Isabey (Nancy,
aquarelle et mine de plomb,
musée national du château,
Hist.
Paris,
-
X
1855)
0,145 n
Fontainebleau
don Graux au musée national du château de Malmaison
dépôt â Fontair,ebleau,
Portraitiste
nouvelle
rares
1767
0,25
miniaturiste
et
:npératrice,
esquisses
attribut
1984
Isabey
pour des
connues où elle est
impérial.
confiance,
renommé,
notalrsrent
fut
naturellement
images officielles.
Il
appelé
s’agit
figurée en tcute simplicité,
Professeur de dessin de la jeune femme,
à
dor.c
sans apprêt
pcrtraicurer
là de
la
l’une des
particulier,
ni
Isabey sut sans doute s’attirer sa
d’autant qu’il passait pour un homme aimable et aux bonnes manières. Si elle ne se
prêtait que de mauvaises grâces aux séances de pose,
regard et un léger sourire.
achevée du dessin,
Rehaussé d’aquarelle,
l’artiste a su capter l’instantané d’un
son visage au naturel est
le reste du corps étant ébauché.
la seule partie
Ce portrait fut largement diffusé par la
miniature dont les nonbreuses répliques en ont cependant dénaturé les traits,
H.M.
62. Epée de chambellan de l’impératrice Marie-Louise
Manufacture de Solingen
cuivre doré et ciselé,
0,97 x 0,0-S m
nacre,
musée de l’Armée, Hôtel national des Invalides,
Hist.
don Sadretache,
L’Impératrice,
avait
1954
ccmme les princes et princesses,
toujours
trcis
dont
ur. présent
entrées et veiller à leur arrangement,
Ils
portaient un habit
clef,
écarlate à
insigne de leur fonction.
et de laurier,
Paris
dans
disposait de ses propres chambellans.
son appartement.
Ils
devaient
en
Il y en
réglementer les
avec les huissiers et valets de chambre.
broderies
d’argent
et,
accrochée sur la poche droite,
la
Chacune étaient décorées d’une guirlande de feuilles de chêne
surmontée d’une couronne,
et,
dans le tenon,
base duquel un écusson porte le chiffre du souverain, un
un aigle aux ailes déployées,
à la
L • pour Marie-Louise.
H.M.
MARIAGES ET FETES PARISIENNES
MARIAGE RELIGIEUX
68. Mariage de Napoléon f
et de l’Archiduchesse Marie-Louise
Georges Rouget
huile sur toile,
(Paris,
1784
-
1869)
1,85 x 1,82 n
musée national des châteaux de Versailles et de Trianon,
Versailles
1810,
la politique do l’amour
24
Hist.
offert par Napoléon à Marie-Louise en 1810
ancienne
collection des diamants de la
don de la Société des Amis du Louvre, 2001
couronne
Le trousseau de l’Impératrice comprenait soixante et onze parures,
étaient
modifications
motifs
de
figurant,
(tombe
de perles,
celles de diamants,
plus modestes de
fantaisie
ultérieures.
feuilles
sur
fond
et
de
miniaturiste,
Sur
en or d’inspiration antique,
une monture
au
de
sont
antiques
centre du peigne,
de
mais aussi de
leur moins grande préciosité a préservées de
vignes,
monuments
d’ateliers
probablement
de brillants et d’opales,
que
des
de Cecilia Metella
proviennent
les plus somptueuses
comme celle-ci,
grappes
bleu,
d’émeraudes,
dont
fixées
romains
le
mosaïstes
de
petites
dont
Forum ou
romains
finement
mosaïques
certains
Tivoli...)
Ces
.
spécialisés
sont
ciselée de
de
petites
dans
verre
identifiables
cette
plaques
technique
très appréciée dans la joaillerie du Premier Empire.
H.M.
FESTIN DU MARIAGE
e,’ Çi
94. Le Eanquet du mariage dans la salle de spectacle des Tuileries
&S-. • !-
le 2 avril 1810, vers 1812
Alexandre-Banoit-Jean Dufay dit Casanova
(Paris,
1770 - Paris,
1834)
vers 1812
huile sur toile,
1,49
X
2,36 m
musée national du château,
Hist.
H.
Mytton
soir du
le 13 avril 1813 à la Londcn Gallery
(selon le London Monthly Magazine)
Fontainebleau,
Le
selon le Londcn Times,
proposé,
en mars 1815
Vrs B.
Fontainebleau
1955 par
le Musée national du
encore présent
20 janvier 1938
collection
cMteau de Versailles
dépôt
à
1984
avril
2
acquis en
vente Lor.dres,
eut
1810,
lieu
le grand banquet
officiel
avec une
table en demi-cercle
dressée sur l’estrade de la salle de spectacle des Tuileries. Le couple impérial est au centre
de la table,
entouré des membres de la famille.
Sont présentées sur la table les pièces Grand vermeil
de 1804
femmes
les
ailées,
associées
aux
les
cadenas
éléments
du
derriére les candélabres,
devant
les
Surtout
souverains
les
vases
et
Médicis
nefs
(six girandoles
aux
remplis
en figures de
extrémités
de
fleurs,
les
de
la
table)
flambeaux
les figures regroupées sur des plateaux de dace.
D.M.
100. Service en vermeil de Napoléon 1’ et Marie-Louise
la fontaine à thé,
la boîte à thé,
une théière et son plateau,
un beurrier,
Martin-Guillaume Biennais
argent doré, ébène,
une cafetière
(La Cochère,
cristal,
nacre,
Orne,
1764
musée du Louvre, département des Objets d’art,
Hiat.
livré le 20 août
1810
-
Paris,
1843)
fanon de baleine
Paris
vendu par le roi Charles X,
mai 1830
Alexandre de Hamilton
resté dans la famille, vendu le 4 novembre 1919
séparées)
l’antiquaire Jacques
acquis par
don de la Société des amis du Louvre
Helft
acquis par le 10e duc
(les deux caisses sont
et vendu à Louis-Victor Puiforcat
1951,
(l’autre caisse acquise en 1976 par Edimbourg)
lolo, la politique de l’amour
26
MARIE-LOUISE A COMPIEGNE
r’ E
177. L’Impératrice Marie-Louise faisant le portrait de son mari Napoléon
Alexandre Menjaud (Paris,
huile sur toile,
0,72 n z 0,59 n
musée national du Ch&teau,
Fontainebleau
acquis par Napoléon en 1810
Hist.
-..
1773-1832)
au Louvre en 1824
envoyé sous Louis-Philippe à Versailles
dépôt au château national
de Fontainebleau
lettre du 22
Dans une
francs
celui
il
mais
M.Lefévre,
de
novembre
précise
Que
et
je
vivant
1810,
Menjaud
vous
puis
est
tenon,
• s’engage
à
prêt à
refaire
qu’avec
assurer
le
ce
acquérir
le tableau pour
portrait
de
changement
ce
Sa
Majesté
tableau
1800
d’après
sera
trés
agréable
représente
Menjaud
ici
une
scène
préciser le lieu représenté.
dire comme Fontenelle
artiste
Louise
rend
de
la
vie
intime
couple
impérial
sans
qu’on
puisse
La critique du Journal de Paris écrit
« [...) l’auteur aurait pu
/ Et l’esprit laisse là l’ouvrage .. Marie
Mon coeur s’occupe du sujet
ici
du
hommage
à
la
peinture
et
lui
donne
ses
lettres
de
noblesse.
Le
portrait de Napoléon par Marie-Louise n’est pas localisé aujourd’hui.
0M.
-
181. Lettre de Marie-Louise à son amie Victoire,
Baronne de Poutet,
27 avril 1810
plume et encre noire,
H-
0,11 X 0,08 m
---—-‘-
‘‘-‘
,1-,
frise d’encadrement en gaufrage
signé et daté
Compiègne
ce 27 avril
Fondation Dosne-Thiers, Paris
‘d
Victoire de Poutet partage l’enfance de Marie-Louise et dereure son amie intime. Elle était la
fille de victoria Colloredo,
noué des liens d’affection,
Depuis
l’âge
éducation.
de
dix
Langue
gouvernante de Marie-Louise,
avec laotelle cette derniére avait
se sentant quelque peu négligée par sa mère.
ans,
Marie-Louise
internationale
â
écrit
parfaitement
elle
l’époque,
resta
bien
celle
en
que
français
grâce
Marie-Louise
son
à
utilisa
de
préférence jusqu’à sa mort.
Cette
lettre
Belgique,
autographe
est
la
seule
et
inédite,
que
l’on
datée
du
connaisse
jour
signée
du
départ
par
du
couple
Marie-Louise
impérial
de
pour
la
Compiégne.
Son
ornementation dorée en fait un charmant et émouvant document.
chère victoire.
Je vous suis / bien sincèrement reconnaissance / cour les voeux que vous me /
faites dans votre lettre du / 25 Mars à l’occasion de mon Mariage.
puissiez
méritez
vous
tant,
Votre attachée
jouir
/ bientôt d’un bonheur / pareil à celui
que
Le
Ciel
j’éprouve
les
/
/ à exaucé,
et
que
vous
Vous
/ pouvez être persuadée que / personne ne vous le souhaite / plus que /
/ Amie Marie-Louise ML (enlacés?
)4.M.
lolo, la politique de l’amour
28
214. Portrait de I’Isspératrice Marie-Louise
présentant le roi de Rome
François Gérard
huile sur toile,
1770
(Rone,
Paris,
-
1837)
2,40 X 1,62 n
musée national des châteaux de Versailles et de Trianon,
Hist.
Versailles
exécuté en 1813 et placé dans le salon de l’Empereur
aux Tuileries
magasins du Louvre
envoyé à Versailles
sous Louis-Fhilippe
Un an après le mariage, Marie-louise donne à l’Empereur l’héritier tant attendu. Placé dans le
Salon
Napoléon
de
nouvelle dynastie.
berceau,
Tuileries,
derrière
son
bureau,
ce
portrait
officiel,
sacralise
la
la Fondation Thiers conserve une petite esquisse de la mème année où elle est assise.
Solennellement
janvier
1814.
duchesse
de
mort
1847.
en
aux
Pour ce tableau où l’Impératrice se présente avec son fils debout dans son
Bombelles,
Reichstadt
nommée
Après
Parme
régente
l’abdication,
(elle garde
Remariée
en
a
été
durement
1813,
elle
elle dut
avec
le
son premier
critiquée.
voyait
Napoléon
pour
la
dernière
aller à Vienne où le Congrès
son titre de
1821
son attitude envers
,
en
« Majesté
comte
de
impériale
Neipperg
fils Napoléon
Resté
à
II
ê).
et
en
(1811-1832),
Schùnbrunn,
il
de 1815
Elle y
1834
fois
24
le
la déclara
régna jusqu’à
avec
le
désormais
n’était
pas
sa
comte
de
c duc
de
autorisé
à
rejoindre sa mère car sa présence aurait attisée les Bonapartistes.
D M.
.
1810,
la politique
dc l’amour
30
repères chronologiques 1809-1811
LA cANFAGNE D’AUTRICHE DE 1809
9
avril
les Autrichiens
19-23 avril
Napoléon
Landschut,
Abensberg,
4 mai
11
lancent
l’offensive
contre
la
France
envahissant
en
la
alliée de la France
Bavière,
rétorque
et
livre
en
cinq
(tableau de Mongin,
bataille sanglante dEbersberg
bombardement
mai
bataille
jours
Tengen,
à
Eckm’ihl et Ratisbonne
Vienne
de
par
troupes
les
Versailles)
françaises
de
(dessin
Zix,
collection particulière)
13 mai
capitulation de Vienne
22 mai
bataille d’Essling
pendant laquelle le duc de Montebello est mortellement
blessé
juillet
4-6
Louise,
bataille
de
Wagram
et de l’armée autrichienne
paix
14 octobre
François
I à
de
Vienne
Schbnbrunn.
l’archiduc
(tableau de Roehn,
par
signature
Le
de
défaite
oncle
de
Marie
Versailles)
Napoléon et l’Empereur d’Autriche
la S coalition contre la France et
fin à
traité met
se solde par la cession de territoires.
Charles,
L’Autriche s’engage à verser 85 millions de
francs d’indemnité à la France et à limiter ses forces armées à 150000 hommes
LE DIVORCE
16 octobre
avant de quitter Schônbrunn,
:
Depuis la naissance de Charles Léon
Denuelle
la
de
Plaigne,
convaincu de
désormais
faire murer
et
la
sachant
Napoléon
prend la décision de divorcer.
(décembre 1806)
Marie
que
Joséphine.
stérilité de
la porte de communication de
fils
,
Waleska
de
est
Avant
enceinte
son
son appartement
sa maîtresse Eléonore
de
départ,
avec
lui,
il
il
ordonne
est
de
celui de Joséphine à
Fontainebleau
30
novembre
répudiation
de
Joséphine lors
d’une
scène
célèbre
pendant
laquelle
elle s évanouit
4 décembre
grande
revue
aux
Tuileries
fête
et
à
l’Hôtel
de
ville
c’est
la
dernière fois que Joséphine se montre en public
14 décembre
cérémonie officielle du divorce dans la salle du trône des Tuileries,
en présence de la famille impériale
Josèphine quitte les Tuileries pour Malmaison
1806
1810 ET LE MARIAGE
6
Eucène
février
ambassadeur
avec
de
d’Autriche
Marie-Louise,
Beauharnais
à
Paris,
fille aînée
de
immédiatement l’acte d’engagement,
envoyé
auprès
présenter
une
est
pour
l’Empereur
du
prince
demande
d’Autriche,
de
Schwarzenberg,
officielle
sous
mariage
de
condition
de
15 février
Metternich annonce à Marie-Louise que Napoléon souhaite 1 épouser
23 février
Napoléon écrit à François
4 mars 1810
:le
maréchal
Berthier,
signer
ce qui est fait le lendemain
pour lui demander Marie-Louise en mariage
prince
de
Neufchâtel,
émissaire
de
Napoléon,
arrive à Vienne pour faire la demande officielle
li mars
mariage par procuration de Napoléon et Marie-Louise à Vienne en l’église
des Augustins
de Vienne.
L’Empereur y est représenté par
l’archiduc Charles,
oncle
de la mariée
13
mars
d’Auzou,
Marie-Louise
fait
ses
adieux
à
sa
famille
et
quitte
Vienne
(tableau
Versailles)
1810, la politique de l’amour
31
L’ATTENTE D’UN HERITIER
2 juillet :
Marie-Louise se croit enceinte et l’annonce â
juillet
6-17
séjour du
couple
Ratnbcuillet
à
père
Napoléon
veut
être
loin
de
Paris
pendant les obsèques du duc de Montebello
26 juillet
2 août
15
Napoléon annonce la grossesse de son épouse à l’Empereur d’Autriche
séjour du couple impérial à Trianon
:
août
La Ville de
lapis-lazuli
Paris offre à
(dessins
de
l’Impératrice la Toilette en vermeil,
Prud’hon et
à
grandeur
réelle
de
Cavalier,
nacre et
collection
particulière)
15 août
:
25 août
inauguration de la colonne Vendôme
fête de l’Impératrice et félicitations de la cour
septembre
25
saisie des épreuves De l’Allemagne de Madame de Staèl.
septembre
séjour
du
couple
impérial
à
Fontainebleau
jusqu’au
octobre
15
Canova vient y faire le portrait de Marie-Louise
la
22 octobre
comtesse
de
Montesquiou
est
nommée
gouvernante
des
enfants
de
France
cérémonie
4 novembre
et
est
de
grands
officiers.
la marraine.
du
« Grand
Parmi
eux,
Baptême » de
figure
le
26
enfants
de
futur Napoléon
La grossesse de Marie-Louise est
la
III
famille
dont
impériale
Marie-Louise
annoncée officiellement au Sénat
et à l’Empereur d’Autriche.
5 novembre
ouverture du Salon de 1810
17 novembre
inauguration du Salon par le couple impérial
LA NAISSANCE DU Roi DE R0KE EN 1811
EPILOGUE
5 mars
1811
20 mars
: naissance du Roi de Rome à 9h15,
août
ondoiement le soir même aux Tuileries
présentation du Roi de Roine aux grands corps d’Etat
22 mars
29
la Ville de Paris offre le berceau du roi de Rome
—
18 septembre
deuxième séjour du couple impérial à Compiègne avec le roi
de Rome
1810,
la politique de l’amour
33
le catalogue
1810,
la politique de l’amour
Napoléon l et Marie-Louise
à Compiègne
ouvrage collectif
mars 2010
C’est
au palais
Louise,
du
de Compiègne
le 27 mars 1210.
parc
effectués
porcelaines
en
créés
à
que Napoléon
L’exposition et
préalable
cette
à
cette
occasion,
cérémonies du mariage sont
rappelés
qui
I” choisit
d’accueillir
le catalogue évoquent
rencontre,
marquent
en
présentant
l’apogée
nombreux
par de
sa
seconde
épouse,
Marie
les aménagements du palais et
du
notamment
les
meubles
Empire.
Les
fastes
style
tableaux et
dessins,
mais
aussi
par
et
des
les
cadeaux de mariage commandés aux artistes et aux orfèvres les plus renommés du moment.
S014AIRE
Jeux diplomatiques et problème dynastique
le mariage de Napoléon et Marie-Louise,
par Jean
Tulard
l’apogée géographique de l’Empire français, par Ynierr-y Lentz
1810
Une nouvelle Iphigénie à Compiègne P, par Emmanuel Starcky
Les aménagements mobiliers réalisés en 1210 dans les palais des Tuileries de Saint-Cloud et de
Compiègne,
par Jean-Pierre Samoyault
Louis-Martin Serthault,
Le décor peint
architecte,
décorateur, paysagiste,
par Jean-Denys Devauges
Dubois et Redouté, par Bernard Chevallier
Postérité de décors historiques
trois galeries à Compiégne sous l’Empire, par Hélène Neyer
Antiques et Antiquité sous l’Empire à Comciègne, par Marc Desti
Marie-Louise à Compiègne
luxe et vol upré,
par Hélène Neyer
Marcion à Compiègne et dans les palais impériaux, par Jean-Pierre Planchon
Fastes monarchiques à
l’heure d’une
idylle
de la rencontre à
la lune de miel,
par Héiène
Neyer
Prud’hon et Marie-Louise, par David Mandreila
Les fournitures de Biennais pour le mariage
un luxe sans précédent, par Pane Dion-Tenenbaum
Apogée des livraisons de Sévres c pour le compte
Notes
sur
les
décors
textiles
e:
les
tapis
de l’Empereur, par Michel Meyer
des
appartements
de
Marie-Louise,
par
Chantai
oastinel-Coural
Les
fournisseurs
de
la
nouvelle
impératrice
le
trousseau
et
bijoux,
les
par
Françoise
Tétart-Vittu
Quelques questions sur l’évolution du goût sous l’Empire, par Odile Nouvel-Kammerer
Le Salon de 1810
l’apogée de l’Empire et les arts, par David Mandrella
La sculpture au Salon de 1810, par philippe Durey
Les
arts
Autriche,
en
terre
d’Empire
t
influence
et
réception
du
style
Empire
en
Allemagne
et
en
par Ulrich Leben
Catalogue des oeuvres exposées,
par Chantai Gastinel-Coural,
David Nandrella et iélène Neyer
Bibliographie
Rom
éditions
format 22 x 28 cm,
208 pages,
nomenclature EC 70 5702,
45 €
15911 979-2-7118-5702-9,
en vente dans toutes les librairies
1810,
la politique de l’asour
34
visuels disponibles pour la presse
Autorisation de reproduction uniquement dans
le cadre d’articles faisant
le
conrote-rendu de l’exposition
30
-
Arrivée de l’impératrice
Marie-Louise dans la galerie du
château de compiègne le 27 mars 1810
Pauline Auzou
1810
huile sur toile
1,12 X 1,50 m
musée national des châteaux de
Versailles et de Trianon,
© Rmn
31
-
/
Versailles
Gérard Blot
Portrait en buste de l’Impératrice
Marie-Louise
Baron Gérard François
huile sur toile
0,65
0,535 w,
X
musée du Louvre,
Peintures,
© Rmn
36
-
/
département des
Paris
Hervé Lewandowski
Tapis turc à consoles
manufacture impériale de la Savonnerie,
chaillot
d’après Ylichel-Bruno Bellengé
1809
4,21
3,60 m
X
musée national des châteaux de Malmaison
et Bois-Préau,
Rueil-Malmaison
(dépôt du mobilier national)
©
Rmn
/
Gérard Blot
1610,
2e politique de l’amour
35
79
Parure de Marie-Louise
-
collier
(0,45 mL
bracelets
peigne
(0,185 n),
(0,141 m),
deux
boucles d’oreilles
(0,043 n)
François-Regnault Nitot
1810
or,
micromosaïque de pâte de verre
musée du Louvre,
d’art,
100
Paris
/
Rmn
département des objets
Jean-Gifles Berilli
Service en Vermeil de Napoléon I”
-
et Marie-Louise
Martin-Guillaume Biennais
1810
argent doré,
ébène,
cristal,
nacre,
fanon de baleine
musée du Louvre,
d’art,
®
/
Rrnn
130
département des Ob5ets
Paris
Jean-Gilles Berizzi
Portrait du maréchal Berthier,
-
prince de Neufchâtel et de Wagram
Jacques-Augustin-Catherine Pajou
1808
sur toile
2,15
1,33 rn
X
musée national des cteaux de
Versailles et de Trianon,
e Rmn
/
Versailles
Gérard Blot
IflC,
la tclitiqJe do l’amour
37
194
!r
-
L’Empereur Napoléon I sur la
terrasse du château de Saint-Cloud
Louis Ducis
1810
huile sur toile
1,05 x 1,43 ni
musée national des châteaux -de
Versailles et de Trianon,
®
Rmn
197
-
/
Versailles
Gérard Biot
L’Aurore et Céphale
Pierre Narcisse Guérin
(1774-1833)
1810
huile sur toile
2,S45 z 1,86 ni
musée du louvre,
Peintures,
© Rmn
/
département des
Paris
droits réservés
couverture du catalogue de l’exposition
® Rmn
affiche de l’exposition
® Rrn
NI
Naç4It-on
-
V’
c,Marii,-Lnukc
a (o,np.gnc
\4r
Y4b
1810,
la ocliti,ue de l’amour
39
autour de l’exposition
audioguide adultes
un livret-jeu junior
(à partir de 6 ans)
suivre le parcours de l’exposition,
reconstitution
historique
est disponible à l’accueil gratuitement et permet de
sous la conduite du maréchal Berthier.
d’un
autour
bivouac
napoléonien dans le pare du palais impérial
samedi
27
et
28
dimanche
mars
2010,
8h
de
à
18h,
entrée
libre et gratuite
afin de rendre dignement homstage à cet événement,
impérial de Ccmoiègne s’associe à
le palais
4:
‘associaticm LogEvent et
propose un grand bivouac inaugural rassemblant prés de 200 figurants
le Premier Empire reprend possession de Compiègme
public
de
découvrir
plusieurs
groupes
un
de
bivouac
passionnés
librement découvrir la vie de camp
militaire
Le temps d’un week-end,
d’époque
spécialistes
de
Premier
ce
thème-
Empire,
Le
grand
le parc du palais devient un
petits et grands à un formidable voyage dans le temps
e
le campement militaire reconstitué sur l’allée centrale des jardins.
le
public
grâce
pourra
musée vivant
,
à
ainsi
invitant
Rencontrez les soldats de l’Empereur,
des cavaliers et artilleurs aux célèbres grognards de la Grande Armée,
découverte,
nous proposons au
reconstitué
en vous promenant dans
Moment de partage et de
c’est à une visite interactive que nous vous convions.
samedi 27 mars
jour anniversaire de l’arrivée de ‘1arie-Louise à Compiègne
11h-12h30,
14h,
centre-ville
du palais
place
défilé militaire et arréts commentés.
arrivée
en
carrosse
accueilli par les troupes et la cour,
du
couple
impérial
annoncée par des coups de
canons, Revue de troupes dans la cour d’honneur du Palais.
15h Reconstitution de la vie des soldats au bivouac,
concours de
photographie.
le dimanche 28 mars
4j
-j
4
visite de l’empereur et e scn état major du bivouac
10h, parc
14h-18h00,
parc
manoeuvres
et
démonstrations
militaires
ccnmentées
association LogEvent
contact
courriel
W
VII,. —
-
26,
Clément Touzard
Quai Surcouf
-
-
35600 REDON (pour bivouac et reconstitutions)
Président de l’association
—
tél. 06.33.71.02.65
associationlogevemtsgmail .com
1610, la politique de l’amour
40
le palais impérial
De
devis
à
Napoléon
souverains ont
située
aux
forêts
de
séjourné à
abords
presque
III,
Compiégne,
lune
de
tous
des
les
résidence
plus
belles
-
-
Prance.
Les
quatre
familles
royales
qui se succédèrent sur le trône
Mérovingiens,
Carolingiens,
Bourbons
édifièrent
Capétiens
des demeures
pas
moins
n’y
fit
qui
trouvèrent
camp
leur
de
Coudun
a
laissé
qu’en
de
et
successives.
soixante
dans
célèbre
Saint-Simom
Louis XIV
quinze
apothéose
(1698),
séjours,
le
par
le
y
fameux
le
faste
récit
de
ces
dans
une
épouser
le
grandes manoeuvres militaires devait éblouir 1’ Europe.
Louis XV
demeure
à
confia
dauphin
en
dommaces
Ange-Jacques
travaux
en
ni
1774,
l’occupation
du
dégradations
elle
site
En
par
1807,
le
soin
passa
son
premier
au
décor,
mais
la
première
Napoléon
d’agrandir
l’archiduchesse
ni
y
bâtiment,
au
Cabriel
accueillit
qu’il
séjour
le
fit
remettre
somptueux de Ccmpiègne qu’il reçut, en 1810,
de
fut
Prytanée
la
C’est
château.
reine.
nobilier
section du
le
Marie-Antoinette,
La
vendu
Révolution
en
sa future épouse,
état
1795.
en
militaire
résidence
donc
venue
fut
Par
cause
c’est
et
ne
la
de
de
causa
suite,
sérieuses
dans
le
cadre
Marie-Louise d’Autriche.
La tradition des séjours royaux reprit sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Cette
période fut
notamment marquée par le mariage de la princesse Louise,
avec Léopold ir, roi des Belges, en 1832.
fille de Louis-Philippe,
Nais c’est Napoléon III qui fit du Palais de Compiègne sa résidence de prédilection
de
1856,
fameuses
Cour
la
c
Séries
successives
imnuable
d’une
de
régulièrement
Conpiègne •
centaine
le
d’invités,
une
partie
qui
de
l’automne
accueillait
Palais
alors
séjournaient
y
une
ce
trois
fut
le
ou
Leur
semaine.
temps
quatre
des
séries
rituel
était
les invités recevaient une lettre les conviant à Compiègne où ils étaient conduits
par train spécial.
bonnes
passait
y
à partir
lettres
de
fonctionnaires
Nérimée,
Chacun était logé dans un appartement du palais en fonction de son rang
ou
de
figuraient
Chasses,
artistes,
science,
parmi
excursions,
les
jeux,
invités
bals,
personnalités
aux
côtés
concerts
du
monde
d’habitués
et
pièces
politique
corne
théâtre
de
et
hauts
Viollet-le-Duc
occupaient
ou
ces
journées où l’on oubliait les contraintes de l’étiquette.
Le parc
L’architecte
Ange-Jacques
Gabriel
xviiV
réalisé
â
tilleuls.
Sous le Premier Empire,
Berthault.
la
fin
du
Napoléon
I’
fit
avait
siècle,
il
prévu
n’y
le jardin
aménager
une
fut
prolonge
réalisation,
Soh&ibrunn,
sur plus
de quatre
l’Empereur
voulait
du palais avec la forêt,
qui
ne
terrasses
fut
jamais
plantées
de
“à l’anglaise”,
selon les plans de
permettant
kilomètres,
grâce
rappeler
sa
Contraire à l’ordonnance initiale,
broderies
longues
à
la
terrasse,
d’aller
sans traverser la place publique.
la forêt
à
de
deux
d’accès
d’une balustrade et ornée de statues à l’antique,
se
que
replanté
rampe
directement en voiture des appartements à
jardin
un
avait
Bordée
la terrasse s’ouvre sur une perspective qui
à
jeune
la
trouée
épouse
elle nettait
des
les
‘Beaux-Monts”.
perspectives
du
Par
cette
château
de
du moins l’accent sur la liaison
celle-ci commençant où finit le parc.
Palais de Ccmp!ègne, vue du parc
Marc Po:rier
C
1810,
la politique de l’amour
42
mécénat
Clariant
est
Clariant
un
leader
mondial
dans
domaine
le
de
la
chimie
de
spécialités.
Les
fortes
relations de partenariat,
l’enaagement dans l’excellence du service client et la vaste palette
d’expertises
d’applications
clients
Les
en
matière
font
de
jouent
un
le
partenaire
privilégié
de
ses
-
produits
innovants
de
Clariant
fabricaticr. et de transformation de ses
finis plus profitables.
sur
Clariant
leur capacité
à
rôle
clients et
fondamental
dans
leur permettent
les
de
processus
de proposer des produits
Le succès de la société repose sur le savoir-faire de ses équipes et
identifier
rapidement
les
besoins
nouveaux des
clients
et
à
collaborer
avec eux en vue d’élaborer des solutions innovantes et efficaces.
Site de LaLotte
Lamotte
un
est
site
industriel
dont
les
activités
sont
orientées
vers
l’élaboration
et
la
à
la
fabrication de spécialités chimiques.
Le
site
un
est
fournisseur
majeur
d’intermédiaires
chimiques,
fabrication de produits phytosanitaires et pharmaceutiques.
destinés
notamment
Il est également un fournisseur de
premier plan de matières premières essentielles peur le traitement des textiles et du papier
ainsi que pour les détergents en garantissant des résultats optimaux en termes de performance
de lavage, de ratio coûts-efficacité et de respect de l’environnement.
L’usine de Lanotte dispose d’équipes à l’expertise reconnue dans de très nombreux domaines et
une expérience dans le traitement des molécules complexes de plus de 40 années.
Toujours à la pointe de l’innovation,
elle est préte à relever les défis que lui imposent
la
technologie et les besoins de ses clients.
Le site de Lamotte
s’inscrit dans
Industries et Agro-Ressources
Ses
efforts
produits
atotidiens
des
et
visent
procédés
la dynamique du pâle de compétitivité à vocation mondiale
des régions Picardie et Champagne Ardennes.
à
améliorer
pour proposer des
la
performance
solutions
environne—..,entale
toujours plus
et
proches
sécurité
des
des
attentes
du
développement durable.
Soutien au palais impérial de Compiégne
En
soutenant
Compiégr.e,
dynamisme
l’exposition
le groupe
sur
le
plan
1810,
Clariant
local.
la
apporte
Il
politique
l’amour,
de
son concours
contribue
ainsi
à
à
un
Napoléon
projet
enrichir
la
r’
culturel
et
?1arie-Louise
majeur,
coirniunauté
permettant le partage avec le plus grar.d nombre d’un patrimoine exceptionnel,
toute
à
porteur de
entière
en
et cor.tribue au
rayonnement national d’une initiative prestigieuse.
Clariant en France
Site de Lamotte
60350 Trosly Breuil
Tél.
+
33
(0)3 44 85 40 00
contact : Christophe Menard
1810, la politique de l’amour
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partenaires média
UtParisien
www.leparisien. fr1
ôî
www.histoire fr1
BeauxArts
magazine
beauxartsrnagazine ccrn/
france
bleu
picardie
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1810. la politique de l’amour
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