Cette histoire qui a marqué nos vies 1950-2000

Cette histoire qui a marqué nos vies
1950-2000
Le bon pape Jean XXIII (1958-1963)
Ils s Ils sont treize enfants dans la famille Roncalli. Le premier des garçons, Angelo Giuseppe,
né en 1881, entre au séminaire à douze ans et suit un cursus ecclésiastique classique. Il est
profondément influencé par la belle personnalité de Mgr Rodini dont il devient le secrétaire.
En 1921, il est nommé à la Curie romaine. Le pape Pie XII l’envoie comme nonce en
différents pays et, en 1945, en France. Il y négocie adroitement le problème des évêques
compromis avec le régime de Vichy. De même, proche du Cardinal Suhard, il est confronté
à la délicate question des prêtres-ouvriers et à la contestation de théologiens modernistes.
Son goût pour les visites en province, chaleureuses mais peu protocolaires, agace les diplomates !
Ce qui ne l’empêche pas d’être nommé cardinal en 1953.
Pie XII meurt en 1958. Pour lui succéder, il est convenu d’élire un pape de transition. Après dix tours de scrutin, ce
nouveau pape, c’est Angelo Roncalli. Il a 77 ans et choisit de s’appeler Jean XXIII.
Son rayonnement est immédiat, grâce à l’expérience acquise et à son style tout de sincérité, de bonhommie et de
bonté.
Très vite, il convoque le concile Vatican II. Un concile-surprise qui transforme profondément l’Eglise et la fait
entrer dans le monde moderne !
Jean XXIII écrit sept encycliques.
Il y manifeste son intérêt pour les problèmes internationaux et sa volonté d’ouverture vers les autres Eglises.
En 1961, il promulgue Mater et Magistra qui traite des développements récents de la justice sociale.
En avril 1963, Pacem in terris, l’encyclique sur la paix, adressée « à tous les hommes de bonne volonté » au-delà
du monde catholique. Elle prône la démocratie, la solidarité, la justice et la liberté.
Personnage marquant du XXème siècle, Jean XXIII rend son âme à Dieu le 30 juin 1963, au Vatican, à l’âge de
82 ans. Il reste le « bon pape Jean », l’un des papes les plus populaires de la chrétienté.