RELEVE DE DECISIONS DU COMITE DE LIGNE ELARGI CAEN

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RELEVE DE DECISIONS DU COMITE DE LIGNE ELARGI CAEN
RELEVE DE DECISIONS DU COMITE DE LIGNE ELARGI
CAEN - ALENCON - LE MANS -TOURS
du 3 octobre 2013 à Alençon,
Sous la présidence de de Madame ERRARD,
Présidente du comité de ligne Caen-Alençon-Le Mans-Tours
Etaient présents à cette réunion :
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Madame Sylvie ERRARD, Présidente du comité de ligne Caen-Tours, Membre de la
Commission Permanente du Conseil Régional de Basse-Normandie ;
Monsieur Joachim PUEYO, Député-Maire d’Alençon ;
Madame Léone BESNARD, Membre de la Commission Permanente du Conseil Régional de
Basse-Normandie ;
Monsieur Thierry BARATE, Réseau Ferré de France Basse-Haute Normandie ;
Monsieur Eric VIAUD, Directeur Délégué du Transport Express Régional ;
Monsieur Martial LECOQ, Manager de ligne Caen - Alençon - Le Mans ;
Monsieur Laurent MASSERON, Superviseur de la ligne Caen-Tours ;
Monsieur Jean-Claude BOULARD, Président de Le Mans Métropole, représenté par
Monsieur PRIGENT ;
Monsieur LAMBERT, Président du Conseil Général de l’Orne, représenté par Monsieur Alain
PELLERAY ;
Monsieur François TOLLOT, Maire-Adjoint d’Alençon, représentant la Communauté Urbaine
d’Alençon ;
Madame Liza-France PAROISSE, Membre du Conseil Economique, Social et
Environnemental Régional ;
Monsieur Alain CARTEL, Vice-Président de la Commission 4 du Conseil Economique, Social
et Environnemental Régional ;
Monsieur Jean-Louis JOUVET, Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement
et du Logement (DREAL) ;
Monsieur Alain CARTEL, Vice-Président de la Commission 4 du Conseil Economique, Social
et Environnemental Régional ;
Monsieur Thierry LAMBERT, Directeur Orne développement ;
Monsieur Ahamada DIBO, Vice-Président Délégué urbanisme du SCOT d’Alençon ;
Monsieur Jean-Marc BINAUD, Chargé de mission, Mairie d’Alençon ;
Mademoiselle Nathalie LURSON, Responsable service planification SCOT, Communauté
Urbaine d’Alençon ;
Monsieur Eric VALLET, représentant du personnel SNCF désigné par le comité
d’établissement régional ;
Monsieur Régis GARDIN, Président du « Collectif Libertr en colère » ;
Monsieur Jean-Yves ROYER, responsable commercial de Basse-Normandie des Carrières
de Vignats ;
Monsieur Franck FANGET, Chef de service Transport à la Région Basse-Normandie ;
Madame Sophie LE PIFRE MEYER, Chef de pôle infrastructures et exploitation à la Région
Basse-Normandie ;
Madame Claudine MAUGER, chargée de la concertation et de la promotion du réseau TER
à la Région Basse-Normandie.
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Mme ERRARD, Présidente du comité de ligne, M. PUEYO, Député - Maire d’Alençon,
souhaitent la bienvenue aux membres de ce comité de ligne Caen-Alençon-Le Mans –Tours
ainsi que tous les partenaires qui sont concernés par l’étude exploratoire pour l’amélioration de
l’axe Caen-Le Mans-Tours.
Ce comité de ligne élargi permet de rendre compte définitivement des résultats de l’étude, qui a
défini les attentes et besoins voyageurs et fret sur l’axe Caen Le Mans Tours, un scénario cible
de desserte à l’horizon 2025 et de juger des investissements nécessaires.
Le principal objet de cette réunion est de partager les conclusions de cette étude avec les
acteurs locaux bas-normands, et de rendre compte de la position commune des trois Régions
Centre, Pays de la Loire et Basse-Normandie suite au comité de pilotage du 5 juin 2013 :
Jean-Michel BODIN Vice-Président de la Région Centre, Gilles BONTEMPS Vice-Président de
la Région Pays de la Loire et Pierre MOURARET Vice-Président de la Région BasseNormandie, se sont réunis au Mans le mercredi 5 juin 2013 pour faire le point sur la coopération
interrégionale engagée dans le domaine ferroviaire et émettre de nouvelles perspectives de
développement de l’axe ferroviaire Caen – Le Mans – Tours. L’ordre du jour de cette rencontre,
était consacré aux perspectives offertes par les conclusions de l’ étude interrégionale voulue par
les trois Régions.
Mme ERRARD présente l’ordre du jour suivant :
-
1 - Présentation de l’étude interrégionale Caen-Alençon-Le Mans-Tours
2 - Travaux prévus sur l’axe Caen-Alençon-Le Mans-Tours
3 - Pré information concernant l’affectation du matériel X72500 bas-normand sur
l’axe
4 - Bilan d’activités TER Basse-Normandie.
1 – PRESENTATION DE L’ETUDE INTERREGIONALE CAEN-ALENCON- LE MANS-TOURS
M. BARATE présente le document ci-joint qui se décompose en plusieurs parties :
1 - Rappel du planning de l’étude
2 - Présentation du scénario de synthèse
3 - Evaluation du scénario de synthèse
4 - Conclusion
● Remarques et avis du comité de ligne élargi :
- Madame Errard précise que les Régions Basse-Normandie, Pays de la Loire, Centre seront
vigilantes sur l’application de cette étude (budget 100 millions) et veilleront à la compatibilité
avec le développement du fret (Grand Contournement par l’Ouest - Paris - Le Havre).
- Monsieur Pueyo fait remarquer que les dessertes ont été renforcées au détriment de certaines
liaisons et notamment entre Alençon et Le Mans (moins de trains directs).
- Monsieur Prigent s’étonne que les haltes périurbaines du Mans n’aient pas été prises en
compte.
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- Monsieur Fanget précise qu’aujourd’hui les Régions Autorité Organisatrice sur cet axe
souhaitent également voir se développer le nombre de dessertes nationales Intercités sur CaenLe Mans-Tours. La priorité sur cet axe est de garantir une qualité de service en terme de
régularité et de fiabilité des dessertes. Le scénario cible une augmentation de l’offre ferroviaire
de l’ordre de 50% qui devra être validée par les Régions en fonction des nouveaux besoins de
déplacement et de leurs capacités de financement, avec une augmentation de trafic attendue de
30%. Au regard de cette desserte cible, à l’horizon 2025, les trois Régions ont l’assurance que
le développement de l’offre voyageurs, par phases successives, est possible avec des
investissements relativement restreints en ligne et en gare (de l’ordre de 5 M€) grâce aux
investissements d’ores et déjà réalisés ou engagés depuis 2009 (presque 100 M€) sur
l’ensemble de l’axe.
L’étude réalisée a permis de déterminer, au-delà d’un diagnostic, les actions à engager en vue
d’une modernisation de cet axe stratégique, dans une logique d’aménagement du territoire et de
développement futur de l’offre ferroviaire.
Concernant le fret, cette étude a démontré la capacité de la ligne à garantir le développement
de nouveaux trafics notamment de céréales et de produits de carrières, sans aménagement
supplémentaire. Au-delà et dans la perspective d’un grand contournement Ouest du Bassin
Parisien permettant d’assurer des débouchés aux ports hauts normands et d’accueillir des
trafics internationaux Bénélux - Péninsule Ibérique, une réflexion devra être engagée avec les
grands donneurs d’ordre (chargeurs, logisticiens, autorités portuaires), pour une stratégie de
développement solide et complémentaire à celui du Grand Port Maritime Nantes Saint-Nazaire.
Fin 2013, la négociation sur une future génération de Contrat de Projet Etat-Région débutera
avec un volet mobilité intermodal et un volet interrégional qui relèvera de l’axe Seine. L’’axe
Caen-Le Mans-Tours sera bien evidemment évoqué dans le cadre de cette négociation,
notamment, en tant que corridor offrant un contournement sud de lIle de France pour le fret.
Le comité Directeur de l’axe Seine, mis en place par le Conseil des Ministres, doit présenter une
stratégie interrégionale pour l’axe Seine Normandie dans le courant de l’année 2014. Les
Régions Haute-Normandie, Basse-Normandie, Ile de France en font parties et dans le périmètre
l’axe Seine Normandie, les ports normands sont associés. Un diagnostic commun partagé est
en cours avec intégration de la problématique du contournement fret de l’Ile de France et avec
la liaison Caen-Le Mans-Tours identifiée comme un axe stratégique pour l’axe Seine.
L’élaboration de ce schéma fera l’objet de concertation avec des réunions des acteurs locaux où
une présentation du projet de plan sera présentée.
- Monsieur Pueyo confirme l’importance du fret pour le développement de la ligne Caen-Tours
avec le contournement du Grand Ouest (Caen-Le Havre), avec un impact sur les TGV ParisRennes, Paris-Nantes, Paris-Bordeaux.
Une réflexion pourrait être engagée sur l’électrification Alençon-Le Mans et au-delà.
- Monsieur Jouvet en tant que représentant de l’Etat, précise que sur les deux allers-retours
Caen-Tours qui sont des Trains d’Equilibre du territoire (TET), l’Etat s’oriente vers un maintien
de l’offre existante TET sur l’ensemble du territoire. Le Ministre des Transports a réaffirmé le
renouvellement du matériel roulant national pour les lignes qui en ont le plus besoin, avec du
matériel thermique qui arrive à bout de souffle.
2 – TRAVAUX PREVUS SUR L’AXE CAEN-ALENCON-LE MANS-TOURS : 2013 - 2015
M. BARATE présente le document ci-joint.
● remarques diverses :
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Monsieur Pueyo insiste sur les difficultés rencontrées par les usagers lorsque l’ascenseur ne
fonctionnera pas durant six mois : problèmes pour les personnes âgées ou handicapées,
d’emprunter la passerelle. Il propose que la passerelle soit accessible en même temps que la
mise en marche de l’ascenseur.
Monsieur Barate propose de contacter Mr Pueyo fin novembre, pour préciser la position avec
l’exploitant de la gare, et voir si le prolongement de la traversée à niveau peut-être prolongée
jusqu’à la mise en service des ascenseurs (*voir informations à la fin de ce compte rendu).
3 – PRE INFORMATION CONCERNANT L’AFFECTATION DU MATERIEL X72500 BAS
NORMAND SUR L’AXE
Mme LE PIFRE MEYER présente le document ci-joint.
● remarques diverses :
- Monsieur Gardin insiste sur la surcapacité récurrente du train Caen-Tours, au départ de Caen
à 7h27. Il déplore que les « première classe » soient vides alors que les « seconde classe » sont
bondées et se pose la question du maintien de la première classe, notamment sur le train de
7h27.
- Monsieur Pueyo est favorable à une classe unique dans tous les trains et souhaite connaître le
manque à gagner pour la SNCF dans ce cas.
- Monsieur Viaud ajoute que la SNCF a bien conscience de la charge de ce train mais n’a pas
trouvé de matériel plus capacitaire. L’occupation est forte entre Caen et Argentan et surtout
entre Argentan et Alençon. La SNCF étudie la possibilité d’un bus spécifique entre Argentan et
Alençon, le lundi matin.
Monsieur Pueyo est opposé à cette solution et Monsieur Gardin est favorable, à condition qu’elle
soit provisoire.
Madame Errard et Monsieur Fanget insistent sur le caractère exceptionnel du recours au bus.
- Monsieur Viaud rappelle que la classe unique est plus utilisée pour le péri urbain de courte
durée (Transilien). Le choix de la Basse-Normandie est de garder la classe unique, en raison de
longs parcours et de garder une homogénéité des conditions du transport lorsqu’il y a des
correspondances TER-Intercités, notamment au Mans.
Les contrôleurs ont reçu la consigne d’être tolérants pour les personnes qui souhaitent aller en
« première classe » dès l’instant où le train est surchargé.
- Monsieur Gardin fait remarquer que la communication des contrôleurs doit être plus précise et
plus humaine en cas de situation perturbée.
Monsieur Viaud ajoute que la SNCF vient de mettre en place un programme de formation pour
le personnel SNCF, sur la prise de parole, notamment pour l’explication des problèmes
techniques auprès de la clientèle.
4 – BILAN D’ACTIVITES TER BASSE-NORMANDIE
M. VIAUD présente le document ci-joint.
 Etat du trafic, ponctualité, qualité de service
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● remarques diverses :
- Monsieur Gardin expose plusieurs remarques : les horaires aménagés en cas de grève qui
sont souvent inappropriés au départ d’Alençon, le peu d’intérêt de s’arrêter à la gare de
Couliboeuf, la propreté des trains surtout dans le train de 17h22, au départ d’Alençon,
l’amélioration de la régularité.
Il demande à ce que le train au départ d’Alençon à 16h06, soit retardé à 16h20 de façon à ce
que les salariés puissent le prendre.
- Monsieur Viaud fait remarquer que la réservation des bus est compliquée en cas de grève car
il existe plusieurs transporteurs et que le plan de transport doit être affiché 48h à l‘avance.
Les opérateurs d’Alençon sont à la croisée de deux régions Basse-Normandie et Pays de la
Loire et qu’ils ne connaissent pas toujours l’origine et la destination des cars. Un processus
commun entre les opérateurs a été mis en place pour qu’ils aient les mêmes informations.
La difficulté de positionner le train de 16h06 à 16h20 tient au fait que le parcours serait rallongé.
- Monsieur Fanget ajoute que la potentialité de Coulibeuf a été étudiée lors de l’étude de
« l’Etoile Caennaise ». Une concertation devra avoir lieu sur le maintien des arrêts à Couliboeuf.
- Monsieur Tollot estime que le train est cher et souhaite savoir si les gens qui font le trajet
Alençon-Paris prennent plutôt Surdon que Le Mans.
- Monsieur Viaud indique que le voyageur TER paie entre 25 et 30% du prix réel. La Région
Basse-Normandie a mis en place une tarification attractive qui répond à toutes les catégories de
population.
La part des gens qui passe par Surdon, pour rejoindre la ligne Granville-Paris, est importante.
Les personnes qui prennent le TGV au Mans sont plutôt des hommes d’affaire ou des gens qui
vont au-delà de Paris.
- Monsieur Gardin précise que pour les salariés, l’abonnement est pris en charge par
l’employeur à hauteur de 50%. Il déplore que cet abonnement démarre au premier jour du mois.
La séance est levée à 17h.
* Suite à une réunion entre Monsieur Pueyo, Maire d’Alençon et la Direction régionale de RFF,
le 6 décembre dernier, il a été convenu que la mise en service de la passerelle se fera en 2
temps :
- Février 2014 : la mise en service de la passerelle pour le transit « ville-ville » avec la mise en
place de barrières physiques pour interdire l’accès aux quais et le maintien de la traversée à
niveau et du passage à niveau piéton. La traversée des voies continue à se faire via le passage
planchéié situé en face du bâtiment voyageur.
- Second trimestre 2014 : mise en service des ascenseurs et de la passerelle dans sa totalité,
avec à cet horizon, la suppression de la traversée à niveau en gare ainsi que du passage à
niveau piéton.
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