VERNISSAGE VENDREDI 3FEVRIER A 18 H
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VERNISSAGE VENDREDI 3FEVRIER A 18 H
Communiqué de presse LES NOUVELLES EXPOSITIONS DU MUSEE DE LA CREATION FRANCHE LE JUKEBOX DE GENE MERRITT LE LAB DE LA CREATION FRANCHE Du 3 février au 2 avril 2017 Une exposition réalisée en partenariat avec Tom Stanley, artiste et directeur de la chaire des beaux-arts à l’Université Winthrop de Rock Hill aux Etats-Unis. Un Lab interdisciplinaire où le cinéma et la musique seront mis à l’honneur. ANDREW RIZGALLA EXPOSITION PERSONNELLE Du 3 février au 2 avril 2017 FEMININ PLURIEL EXPOSITION THEMATIQUE DE LA COLLECTION PERMANENTE Renouvellement de l’ensemble des salles du fonds de collection. VERNISSAGE VENDREDI 3 FEVRIER A 18 H VISITES TOUT PUBLIC – GRATUITES MERCREDI 22 FEVRIER A 17H : « PICTIONNARY GEANT » (VISITE FAMILIALE) MERCREDI 22 MARS A 17H : « L’AMERIQUE DE GENE MERRITT » (VISITE COMMENTEE) VENDREDI 17 MARS A PARTIR DE 19H « BLIND TEST » DE GENE MERRITT EN PARTENARIAT AVEC L’ASSOCIATION LE RICOCHET SONORE Musée de la Création Franche 58, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny 33130 BEGLES + 33 (0)5 56 85 81 73 www.musee-creationfranche.com / Facebook : Création Franche Ouvert tous les jours (sauf jours fériés) de 14 h à 18 h. Entrée libre. Accueil des groupes le matin, sur réservation. En voiture : Rocade : sortie 20 / En transports en commun Bus Citéis 43, Corol 36, Liane 11 / Bus du soir, n°11 Arrêt “Bibliothèque” / Tram ligne C arrêt STADE MUSARD ou CALAIS CENTUJEAN Le LAB de la Création Franche Gene Merritt « Le jukebox de Gene MERRITT » 3 février – 2 avril 2017 Gene Merritt - photo de Tom Stanley Originaire de Colombia en Caroline du Sud, Eugene Clyde Merritt, dit Gene Merritt, a cinquante-six ans lorsqu’il commence à dessiner, des animaux, des voitures mais surtout le portrait des artistes, chanteurs et acteurs, qu’il voit à la télévision ou dans les magazines. Les dessins de Merritt, qu’il appelait des « cartoons » sont exécutés au stylo bille sur des sets en papier, des feuilles de cahier d’écolier ou, plus rarement, sur du papier à dessin. Après le suicide de sa mère – il a douze ans -, il vit seul avec son père, alcoolique et violent, et va sombrer à son tour dans l’alcool. Au décès de son père, il s’installe dans une caravane, se clochardise rapidement, enchaînant les emplois précaires. Pris en charge par les services sociaux, il s’installe dans une maison mise à sa disposition dans laquelle il vit avec deux télévisions allumées en permanence, deux guitares, dont il s’accompagne en chantant et une radio CB qui lui donne une ouverture sur l’extérieur. Ses premiers dessins s'articulent par segmentation des lignes qui forment les traits du visage, comme l'assemblage des pièces d'un puzzle. Après cette première phase, les dessins de Gene Merritt s’adoucissent. En outre, chaque dessin contient invariablement une légende comprenant le nom de la personne représentée, la date de son achèvement ainsi que son autographe « Gene's Art's Inc's ». Né en 1936, Gene Merritt est décédé le 16 mai 2015. Son œuvre est présente dans la galerie de la Winthrop University à Rock Hill; au Musée du Comté de York à Rock Hill; au Musée de Caroline du Sud à Columbia, dans la Collection de l’Art Brut à Lausanne, à la collection ABCD à Paris, et, depuis 2003, dans la Collection Création Franche. L’exposition « Le Juke Box de Gene Merritt » met en regard les vedettes du show-biz dont il a croqué le portrait – Roy Orbison, James Dean, Dolly Parton, Christina Aguilera ... – et leur discographie, pochettes vinyles, enregistrements à écouter sur des bornes musicales. L’exposition est montée avec le concours de Tom Stanley, professeur à la Winthrop Université, découvreur et spécialiste du travail de Gene Merritt, et la participation des magasins Cultura. Dans le cadre de cette exposition, une visite gratuite ouverte à tous, sur réservation, est proposée le mercredi 22 mars à 17h, une visite décalée qui emprunte à d’autres voies que celles de l’histoire des arts, une visite pluridisciplinaire qui mêle art, musique, cinéma. Le vendredi 17 mars à partir de 19h, le public sera invité à tester ses connaissances musicales à partir du répertoire rock, folk, country et des musiques de films de l’Amérique des années 1950 à nos jours. Une animation gratuite menée en partenariat avec l’association Le Ricochet sonore. Andrew Rizgalla Exposition personnelle 3 février 2 avril 2017 Andrew Rizgalla est né en 1975 à Melbourne, en Australie où il vit toujours. Il passe son enfance près de Melbourne, dans un environnement agreste. Après avoir fait des études de design graphique à l’Institut royal de Technologie de Melbourne, il réalise que sa vocation est toute entière tournée vers les arts plastiques et s’affranchit des enseignements qui lui ont été prodigués. Il puise son inspiration dans la nature dans laquelle il a grandi, et lors de ses nombreux voyages en Afrique et aux Etats-Unis. Ces différentes expériences vont nourrir sa création et semblent à l’origine de son goût pour la couleur, le dessin au trait et les cernes noirs. Il utilise la mine de plomb et les marqueurs sur papier. Ses dessins sont constitués d’éléments géométriques. Chaque forme (rectangle, sphère ou demi-lune), juxtaposée à une autre, compose un réseau dense, avec des effets de perspective marqués. Son univers décrit des ensembles architecturaux traversés par des passerelles courbes qui s’entrecroisent. Il dessine également des personnages aux traits stylisés et aux coiffures élaborées dont les motifs sont identiques à ceux du fond, surchargé et vivement coloré. Andrew Rizgalla a présenté son travail dans le cadre de plusieurs expositions collectives à Melbourne, et pour la première fois en Europe en 2015, lors de l’exposition « Visions et Créations Dissidentes » au musée de la Création Franche. Ses œuvres sont entrées dans la Collection Création Franche en 2015. Dans le cadre de cette exposition, une visite gratuite ouverte à tous, sur réservation, est proposée le mercredi 22 février à 17h. Cette visite familiale, sur le principe d’un « Pictionnary » géant, propose une médiation unique entre crayonnage et mimiques, un moment à partager. Chacun choisit un détail d’une œuvre qu’il mime, chante ou dessine pour faire découvrir l’œuvre aux autres participants. Une visite interactive et participative dans laquelle le visiteur devient un peu créateur. Exposition thématique de la collection permanente Féminin pluriel 2 décembre 2016 11 juin 2017 Œuvre de Fernand Michel Cette présentation du fonds de collection Création Franche met la femme à l’honneur. Ce choix procède d’un constat : les créatrices représentent 33 % des auteurs du fonds de collection, alors que la représentation moyenne des femmes dans les collections publiques d’art contemporain n’excède pas 15%. Comment expliquer cette « surreprésentation » des femmes dans la collection Création Franche, manifestement commune aux autres collections d’art brut et apparentés ? des raisons sociologiques bien sûr, historiques, politiques, psychologiques etc. Cette présentation fait la lumière sur ces femmes, sur leurs créations mais aussi sur la représentation qu’en font les hommes dans la collection Création Franche. Elle trace plusieurs angles d’approche : La première salle ne comprend que des œuvres de créatrices, productions extrêmement contrastées mais toutes centrées sur la représentation de la figure féminine. Des figures historiques de l’art brut, aux parcours souvent douloureux, y côtoient de jeunes créatrices : les pionnières telles que Magde Gill, Martha Grünewaldt…, les jeunes générations de créatrices telle que Marie Hénocq… La création à laquelle elles s’adonnent dans la sphère intime est souvent une échappatoire à leur condition. Deuxième temps de cette présentation, le discours féministe, la création comme support à la révolte, à la revendication, est évidemment propre à grand nombre de productions d’auteures de la Création Franche. La représentation de la sexualité féminine, l’érotisme mis en œuvres par les femmes semblent liés au discours féministe. Les corps nus épurés d’Evelyne Postic ou ceux entièrement recouverts de motifs tels des tatouages de Magali Lefrançois évoquent une féminité gracieuse. Les dessins d’Ody Saban, créatrice impliquée dans des mouvements féministes, évoquent la sexualité et l’érotisme féminins. Une troisième salle montre différentes représentations de la femme par les hommes. Tantôt drôles, tantôt graves, parfois sexistes ou sexuées, c’est là aussi la variété qui est saisissante. Le regard de l’artiste masculin met en lumière la femme incarnant la muse, la compagne de l’homme, la mère. Mais certains créateurs insistent, parfois sans nuance, sur la féminité séductrice ou sur les perspectives amoureuses et sexuelles que pourraient offrir leur personnage. Partageant ce que disait Jean Dubuffet sur le fait qu’« il n’y a pas plus d’art des fous que d’art des dyspeptiques ou des malades du genou », il n’est pas question ici de parler d’ « art féminin », ni de démontrer quelconque spécificité ou caractéristique des productions de femmes. Une autre salle vise donc à montrer que les productions de ces auteurs libres, déracinés, mettent à mal les préjugés et les stéréotypes de genre. Les tapisseries brodées de Jacques Trovic illustrent cette appropriation d’une technique dont l’usage est communément attribué à la femme. De même, il serait réducteur de croire que les messages revendicatifs sont réservés aux hommes, comme en témoignent les œuvres de Marie Jakobowicz. Enfin, la sélection de créations postales a été axée sur la représentation de la femme, donnant ainsi à voir des « femmes affranchies ».