Vermot, 70 ans de savoirfaire

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Vermot, 70 ans de savoirfaire
L’ E S T R É P U B L I C A I N | L U N D I 1 2 S E P T E M B R E 2 0 1 6
HAUT-DOUBS
Économie
La Suisse’rubrique
Vermot, 70 ans de savoir­faire
Emploi : hausse des
chômeurs dans le canton
de Vaud, en août
Entre juillet et août, le taux de
chômage a augmenté de 0,2
point et s’élève désormais à
4,7 %. D’un point de vue
régional, tous les districts
voient leur taux progresser,
excepté Aigle dont le taux de
chômage reste inchangé à
4.7 %. La région la plus touchée
concerne la Broye­Vully. À
4,9 %, elle surpasse ainsi la
moyenne cantonale.
Côté romand, Neuchâtel reste
le canton le plus touché de
Suisse avec un taux de 5,8 % en
août, soit une augmentation de
0,2 point par rapport à juillet. Il
est suivi de près par Genève.
Le canton du bout du lac
Léman est toutefois parvenu à
limiter les dégâts, puisqu’il ne
fait face qu’à une petite hausse
de 0,1 point pour atteindre les
5,5 %. Les autorités genevoises
semblent notamment
satisfaites des efforts réalisés
pour réduire le temps de
chômage subi par un salarié.
D’une durée moyenne de
230 jours il y a un an, il se situe
actuellement autour des
225 jours.
MONTBELIARD
AUDINCOURT
bloc
notes
Levier
CLERVAL
MAÎCHE
BESANÇON
PONTARLIER
Arts du coin
Samedi 24 septembre, de 14 h à 19 h. Salle des fêtes. Exposition d’artistes amateurs qui présentent leur savoir­faire d’un artisanat aux multiples facettes. Tombola. Buvette. Gratuit. Tél. 06 48 07 17 73.
L’entreprise familiale de travaux publics a célébré son anniversaire à Gilley
Mouthe
Marché estival
Place de la mairie. Tous les vendredis de 7 h à 12 h et jusqu’au vendredi 28 octobre. Tél. 03 81 69 27 45.
1946, 2016 : l’entreprise de
BTP Vermot a soufflé ses 70
bougies. Cette grande dame
sans rides se porte bien. Elle
est présente dans le bassin
économique, social et d’em­
plois de tout le Haut­Doubs
et au­delà. Son anniversaire
a été célébré en grande
pompe à Gilley, terre de
naissance de l’entreprise
fondée par Michel Vermot,
qui, au sortir de la guerre a
voulu participer à la recons­
truction du pays au travers
de l’alimentation en eaux et
des routes.
20 salariés en 1964,
120 collaborateurs
aujourd’hui
En 1964, la firme compte
20 salariés. On parle alors
carrières, terrassements et
lotissements. En 1972, les
trois fils, Louis, Jean­Pierre
et Noël, succèdent à leur
père et l’entreprise familiale
devient société sous l’impul­
sion du gérant, Jean­Pierre.
Les méthodes se moderni­
K Eric Vermot a rendu hommage à ses collaborateurs
sent. La société compte 40
salariés en 92 et des parte­
nariats avec les grands grou­
pes du BTP propulsent Ver­
mot dans le monde
économique régional.
L’entreprise, créatrice
d’emplois, s’allie avec le
groupe Eurovia et, ainsi, ga­
gne et œuvre sur tous les
territoires en matière
d’aménagements routiers et
communaux.
Tournée vers l’avenir
Ses 70 ans ont été fêtés
sans un brin de nostalgie et,
au contraire, avec le regard
tourné vers l’avenir. Depuis
14 ans, la troisième généra­
tion de Vermot est à la tête
de l’entreprise. Eric déve­
loppe de nouveaux concepts
en lien étroit avec la collecti­
vité représentée par les élus
territoriaux.
Les salariés restent au
cœur de l’entreprise nova­
trice. Dans sa présentation,
le patron leur a d’ailleurs
rendu hommage, eux qui
sont impliqués dans des dé­
marches de sécurité 0 acci­
dent. Aujourd’hui, Vermot
peut se targuer de travailler
avec 120 collaborateurs dont
la moyenne d’âge est de 35
ans. Sa politique de forma­
tion des apprentis a été sa­
luée par Jean­Pierre Paseri,
directeur d’Eurovia et M.
Montlucq, à la direction
Centre­Est. « Les vraies réussites sont
celles que l’on partage » : le
slogan de l’entreprise a été
largement commenté par
Daniel Costantini (voir ci­
dessous), ancien entraîneur
de handball. « Soyons con­
fiants en l’avenir pour la pé­
rennité de notre entreprise,
pour l’emploi, les nouveaux
défis et continuons la route
ensemble », a conclu le PDG.
Daniel Costantini : « L’individuel au service
du collectif dans le sport et l’entreprise »
Levier
Marie­Louise
Guinchard a 100 ans
À l’occasion du 70e anniver­
saire de l’entreprise Vermot,
Daniel Costantini, mythique
entraîneur de l’équipe de
France de Handball est in­
tervenu sur le thème de la
motivation dans le sport
comme dans l’entreprise.
Ce thème est cher à la fa­
mille Vermot, sponsor de
Florence Baverel, médaillée
d’or aux JO 2006 à Turin et
de Julien Robert, médaillé
lui aussi, actuel entraîneur
de l’équipe féminine de
biathlon avec les résultats
positifs que l’on connaît.
Pour Daniel Costantini,
qui, de 1985 à 2001, a conduit
les « barjots » et les « cos­
tauds » sur le toit du monde
et sur le podium olympique,
le management bien mené
conduit à la réussite de l’en­
treprise mais avec l’engage­
ment de tous les acteurs. Or
l’individu ne sera bon col­
lectivement que s’il a con­
fiance en lui. Dans le sport
de haut niveau notamment,
la séance du matin est un
entraînement individuel où
l’athlète cherche à s’amélio­
rer seul pour ensuite mettre
ses acquis au service du
groupe dans le match
d’après­midi.
Le chef d’entreprise,
un coach
Idem en entreprise où le
manager ou chef de chantier
doit, selon lui, avoir en tête
cette notion d’individuel au
service du collectif. Pour Da­
niel Constantini, il doit éga­
lement appliquer trois rè­
gles, gages de réussite : la
définition précise de la tâ­
che, la connaissance de la
mission de l’autre et la syn­
chronisation de l’ensemble.
À la question : « sommes­
nous en empathie avec nos
collaborateurs comme par­
fois avec nos enfants ? », le
coach répond : « donnons­
nous le temps pour interro­
ger, se mettre à la place ». À
la demande : « La satisfac­
tion du client doit­elle être
au centre ? », il avance :
« Pas forcément. Il suffit
qu’avec des collaborateurs
de qualité qui s’améliorent
chaque jour, le but soit at­
teint pour le bien de tous ».
Daniel Costantini a gagné
des matchs. Et l’entreprise
Vermot compte bien, elle
aussi, en remporter de nom­
breux.
K Pour Daniel Costantini, les valeurs du sport peuvent s’appliquer
au monde de l’entreprise.
Oye­et­Pallet
400 km en trois jours pour la Ronde de l’Espoir
K Pour son 100e anniversaire, Marie­Louise Guinchard a reçu des
fleurs de la part de la municipalité d’Arc­sous­Montenot.
Lorsque Marie­Louise
Guinchard a intégré l’Ehpad
au printemps 2016, son sou­
hait était de pouvoir fêter ses
100 ans, d’abord avec sa fa­
mille puis avec les résidants
et le personnel. Depuis le
7 septembre, c’est chose fai­
te.
Née le 4 septembre 1916 à
Arc­sous­Montenot, Marie­
Louise Benoît grandit à la
ferme familiale au milieu de
ses six frères et sœurs. Vers
l’âge de 15 ans, elle a la
chance d’apprendre le mé­
tier de couturière à Andelot­
en­Montagne. En 1937, Ma­
rie­Louise épouse Paul
Guinchard, un jeune hom­
me du même village qu’elle.
Lui étant fromager, elle tra­
vaille avec lui à la fromage­
rie de Villeneuve­d’Amont
tout en élevant leurs enfants
et en cousant, la couture
étant sa passion favorite.
En retraite en 1973, le cou­
ple s’installe dans la maison
BES10 ­ V1
familiale d’Arc­sous­Mon­
tenot qu’il restaure. Là, ils
reçoivent leurs amis avec
qui ils jouent aux cartes et
que Marie­Louise régale de
ses bons petits plats. Le jar­
din, les animaux, les voyages
et la couture occupent son
temps libre.
Suite au décès de son mari
en 1993, elle préfère partir à
Champagnole où elle a quel­
ques connaissances. La
proximité et les visites de ses
enfants et ses petits­enfants
sont pour elle un réel récon­
fort. Dotée d’une mémoire
sans faille, elle lit le journal,
aime faire des jeux de logi­
que et utiliser sa machine à
coudre pour réaliser quel­
ques travaux de couture.
Elle reste ainsi chez elle jus­
qu’en décembre 2015.
Aujourd’hui, en maison de
retraite, Marie­Louise con­
serve son esprit gai, son
amabilité et apprécie la
compagnie et la bienveillan­
ce du personnel.
« Chaque année, le premier
week­end de septembre est
un rendez­vous incontour­
nable pour les cinquante
membres de notre associa­
tion. Nous nous élançons sur
trois étapes cyclistes qui
passent dans près de 100
communes du département
afin de recueillir des dons
auprès des différents villa­
ges traversés, que nous re­
versons intégralement à la
Ligue contre le Cancer, sou­
vent des subventions, mais
aussi d’autres collectes is­
sues d’animations locales »,
souligne le président Michel
Mathile.
Partis très tôt ce vendredi
matin de Besançon, les 27
cyclistes dont le professeur
François Bosset, président
de la Ligue au Comité du
Doubs à Oye­et­Pallet, ont
suivi, pour la première éta­
pe, un parcours vallonné de
141 km, avec, comme der­
nière difficulté du jour, le
passage au Col de la Répu­
blique.
Soutien à la Ligue
contre le cancer
Après un accueil par la
municipalité à la salle des
fêtes, c’est à la colonie SNCF
d’Oye­et­Pallet que les cy­
K Les participants de l’édition 2016 à leur arrivée à Oye­et­Pallet.
clistes ont trouvé un som­
meil réparateur.
Samedi matin, tous ont en­
fourché les vélos pour un
périple de 136 km avec une
arrivée prévue à Belleherbe
et un hébergement au gîte
de la Baume. Hier, ils ont
parcouru la dernière étape
de cette ronde : 132 km et
1.563 mètres de dénivelé po­
sitif avec une arrivée située
à Montferrand­le­Château.
Pour ce qui est de la logisti­
que et de la sécurité, une
petite caravane suivait les
coureurs sur leur parcours
avec six motards et six voitu­
res. Parmi l’équipe : des
membres de l’association
chargés d’acheter l’alimen­
tation et de préparer les re­
pas du soir.
Au­delà de l’exploit spor­
tif, c’est l’esprit de solidarité
qui prévaut pour soutenir la
Ligue contre le cancer. Les
fonds seront affectés à l’ac­
compagnement des malades
du CHU de Besançon et de
l’hôpital de Pontarlier et ser­
viront à développer au sein
même de ces deux établisse­
ments les soins de supports
(psy, kinés, nutritionnistes,
assistantes sociales etc...).

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