Dossier de presse web

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Dossier de presse web
ORGANISATION :
Dominique Charlet
Créateur du Salon, commissaire général des “Indépendances”
Thierry Diers
Directeur artistique
Nathalie de Willencourt
Responsable administration et marketing
Cerise Charlet
Graphisme, design et site internet
CORRESPONDANCE :
Les Indépendances
15 avenue de ceinture
95880 Enghien-les-Bains
06 12 73 27 94
[email protected]
COMMUNICATION & RELATIONS PRESSE :
Vanessa Déjardins-Rouhier
VDR communication
06 63 72 28 15
[email protected]
Pour tout complément d’information vous pouvez visiter le site officiel :
www.lesindependances.com
www.centre-iris.fr...pour la photographie
Comment mieux lancer la saison évènementielle ?
En douceur sans doute avec un salon photographique.
Les festivités s’ouvrent sur les flons flons d’un big band de jazz autour d’une expo-vente à
la salle des fêtes où 25 photographes de renom présenteront leurs œuvres.
Pour apprécier cet événement, je vous invite nombreux à nous suivre.
Joyeux printemps et bonne promenade !
Philippe Sueur
Maire d’Enghien-les-Bains
Vice-président du Conseil général du Val d’Oise
Les atouts de la Ville d’Enghien-les-Bains sont multiples :
LE LAC ET SON ESPLANADE
Bordé de magnifiques demeures et jardins, le lac est un important centre d’activités nautiques et sportives. L’Esplanade Patenôtre-Desnoyer rénovée, agrémentée de sa célèbre balustrade en fer forgé, ses lampadaires anciens, protégée par des platanes centenaires, taillés en marquise, est un lieu de prédilection pour les
nombreux visiteurs et offre une vue large sur le lac, le théâtre, le jardin des Roses et le Casino municipal.
LA STATION THERMALE
En 1865, les eaux d’Enghien sont reconnues d’utilité publique par décret. Aujourd’hui les Thermes
sont en cours de rénovation. Des travaux sur les sources sont effectués afin de trouver d’autres ressources
aquifères pour exploiter le thermal. Un nouvel établissement thermal verra le jour. Enghien-les-Bains est la
deuxième station française la plus riche en principes minéralisateurs soufrés.
LE CASINO MUNICIPAL
Unique casino d’Ile-de-France, l’établissement de jeux enghiennois est ouvert tous les jours de l’année. Il
propose black-jack, roulette anglaise, chemin de fer, banque à tout-va, punto banco, mais aussi roulette
française, stud poker et 130 machines à sous.
Mais également, son hippodrome, ses commerces, son marché, son Hôtel des Ventes, ses jardins et squares...
Les accès à Enghien-les-Bains depuis Paris ont été facilités. De la gare du Nord, reliée désormais par le RER,
quatre trains par heure permettent l’accès à la ville thermale en 15 minutes. La ligne C du RER met la porte
Maillot à 18 minutes de la gare de Saint-Gratien reliée par autobus à la gare d’Enghien-les-Bains. Par le
rond-point de la Défense, l’autoroute de Pontoise (sortie Argenteuil-Enghien) met les bords du lac à une
demi-heure de l’Arc de Triomphe. De plus, un réseau très dense d’autobus relie le centre d’Enghien-lesBains à toute la région nord parisienne qui l’entoure.
www.ville-enghienlesbains.fr
Les Indépendances.
C’est un mouvement; mais pas un mouvement artistique !
C’est un mouvement vers l’avant, une action qui aide les photographes à vivre leur
démarche d’auteur, forte et singulière, en toute diversité, en toute indépendance.
C’est un temps fort d’expression artistique qui leur permette de s’exposer eux-mêmes par
et grâce à leur photographie, à un moment clé de leur parcours.
C’est une rencontre entre chacun d’entre eux et des publics, en toute proximité, en toute
simplicité, en toute générosité.
C’est un pari : celui qu’une telle démarche de création et de souci d’un public puisse créer
un contexte nouveau qui facilite l’achat de photographies.
C’est une ouverture à la fois vers de nouveaux talents, et vers de nouveaux publics, curieux
et passionnés de photographie, qui s’en approcheront un peu plus...pour en avoir plus
envie encore.
C’est une aventure, qui, forte d’une passion, celle de la photographie, et l’envie de la partager, rassemble dans une même démarche 25 à 30 photographes.
C’est une énergie, celle d’une petite équipe, celle d’une ville et de ses principaux acteurs de
l’événement, celle de partenaires, solidaires.
C’est une folie, c’est un espoir !
Dominique Charlet
Créateur du salon Les Indépendances
Commissaire général
Passionné de photographie depuis toujours, Dominique Charlet est lui-même collectionneur depuis 20 ans.
Ses différentes responsabilités l’ont amené à diriger l’agence de photographie Getty Images en France, puis l’agence Sygma Presse.
En 2000, il fonde l’agence de photographie Taïga Images, destinée à aider les photographes à produire leurs images, et à en promouvoir les travaux par des publications dans la presse, des expositions ou des projets d’édition.
Intervenant aujourd’hui en tant qu’agent mais aussi en tant qu’éditeur ou commissaire d’exposition, il accompagne des photographes d’horizons divers, pour affirmer et pérenniser leur démarche d’auteur. Les photographes contemporains pour lesquels
il s’investit sont grecs, anglais, brésiliens, canadiens...ou français. Sans cloisement dans une photographie ou une autre, et de
tout horizon; ce qui lui paraît essentiel pour “garder les yeux ouverts”
Créée à l’initiative de Dominique Charlet, la première édition du salon “Les
Indépendances” est organisée du 11 au 14 mai 2006 à Enghien-les-Bains.
Dans l’esprit des Salons Internationaux d’Art photographique de Paris, du début du siècle
dernier, “Les Indépendances” permettront aux photographes de se rencontrer, de partager leur engagement dans l’art, et dans leur vie d’artiste indépendant.
Ce nouveau temps fort, présente vingt-cinq photographes regroupant de jeunes talents qui
exposent pour la première fois et des photographes plus aguerris qui nous font découvrir
leurs toutes nouvelles images. Tous présents pendant le salon, au-delà de l’objectif de vente
de tirages, la proximité des publics permettra une démarche à la fois culturelle et sociale.
Ce salon n’est pas une exposition collective ! Une scénographie originale sera créée dans un
bel espace d’exposition, et permettra à chaque artiste de présenter ses œuvres dans des
espaces complètement personnalisés, afin que l’on puisse apprécier tout leur univers !
Grâce à la collaboration des laboratoires Dupon, chaque photographe sera représenté par
une photo “emblème” de son travail, en ouverture de son espace d’exposition.
La Ville d’Enghien-les-Bains le temps d’un week-end printanier permettra aux professionnels mais également à tous les franciliens d’apprécier une programmation pointue, dans
une ambiance sympathique et conviviale.
À la médiathèque, le Centre Iris tiendra ses cours de photographie sur le thème de la
lumière, et, en collaboration avec Leica, organisera des ateliers de portraits noir et blanc,
animé par les stagiaires du Centre. Les images seront imprimées et encadrées au fur et à
mesure, ce qui permettra de présenter une exposition interactive des plus beaux portraits
réalisés.
En parallèle, une lecture de portfolios sera organisée le dimanche après-midi, dans ce même
espace, afin de donner des conseils d’orientation artistique aux photographes amateurs.
Enfin, sur la mezzanine de la médiathèque trois artistes, Stéphane Lavoué, Joan Petyt et
Bertrand Langlois, parrainés par Leica, et Leica World, et anciens stagiaires du Centre
Iris, nous présenteront leurs derniers travaux.
Par ailleurs, l’Ambassade Lomographique à Paris, s’associe également à l’évènement, par
des prêts d’appareils Horizon Kompakt durant les semaines précédant l’événement à différentes associations sportives et culturelles de la Ville, pour leur permettre de réaliser un
mini reportage lomographique de leur activité. Le résultat sera présenté aux Indépendances,
notamment au restaurant La Cour.
Cynthia Cappe
Cédric Delsaux
Marie Docher
Gabrielle Duplantier
Anne Foti
Yo-Yo Gonthier
Zoltan Hajtmanszki
Sandrine Hermand Grisel
Arja Hyytiainen
Caroline Juillard
Ananias Leki Dago
Liliroze
Dominique Mallard
Michèle Maurin
Liliana Nadiu
Susanne Neunhoeffer
Miki Nitadori
Tania Reinicke
Patrick Robert
Isabelle Rozenbaum
Yasu Suzuka
Marie Taillefer
Alexeï Vassiliev
Laurence Vétu
Nathalie Wernimont
CYNTHIA CAPPE
Diplômée d’Icart Photo en 2005, Cynthia Cappe y travaille depuis à
mi-temps dans l’encadrement du laboratoire noir et blanc.
Après avoir reçu le Prix de la découverte du Festival Européen de
la Photo de Nu en 2004, avec sa série Corps aux sanitaires elle a axé
son
travail sur la couleur et les lieux abandonnés.
© Cynthia Cappe - série Autoportraits
Deux séries seront présentées lors du salon. Une première sur l’autoportrait, réalisée dans différents lieux abandonnés où elle utilise le
miroir comme un seuil entre un environnement, une réalité délabrée
et l’espace d’un songe qui est devenu propice au jeu photographique
et qui lui a permis de confronter son image à un questionnement plus
intérieur. Et la seconde, sur le Kitch, dans laquelle elle cherche à établir une relation temporelle entre deux époques, et permet de faire
remonter le souvenir fleuri d’un temps passé.
CÉDRIC DELSAUX
Né en 1974, Cédric Delsaux est photographe depuis
3 ans. Après des études de lettres et de cinéma, il est
devenu libraire, puis concepteur-rédacteur en agence
de pub.
Aujourd’hui, photographe publicitaire, représenté
par l’agence Florence Faisan Production, il poursuit
en parallèle des séries plus personnelles, dont
La vitrine des choses. La banlieue, pour laquelle il a
remporté la Bourse du Talent #27 Espace, Paysage
et Architecture, le 29 novembre dernier.
© Cédric Delsaux - “La vitrine des choses. La banlieue 1, 2, 3 etc...”
“L’objectif initial était de photographier la banlieue, là où je vis, avec ces parkings à répétition, ces zones
mixtes, et souvent ternes qui me touchent, dans leur banalité, voire dans leur laideur. Grâce aux personnages de Star Wars, la banlieue est devenue le décor grandiose et affligeant d’une histoire dont elle occupe
enfin le centre. Ainsi transfigurée, elle offre le spectacle d’une violence cathartique et sans enjeu.
Mais pourquoi de simples personnages tirés d’une mythologie hollywoodienne arrivent-ils à en modifier
notre perception ?...”
MARIE DOCHER
Née en 1963 en Auvergne, Marie Docher vit et travaille à
Paris.
KETHER
“Afin d’explorer la nature de la relation, et jouant avec la
métaphore de la nature, je me suis imprégnée de la
réflexion de Paul Cézanne : “L’étude réelle et prodigieuse à
entreprendre, c’est la diversité du tableau de la nature”, et
ai accolé à cette phrase la constante observation que
chaque relation fonctionne comme un miroir qui ouvre les
possibilités de l’évolution intérieure et commune.
© Marie Docher - série Kether
Pour ce travail, la nature était lourde de neige, dense, splendide et déroutante, effaçant chemins connus et
repères, rendant la progression difficile, et donc idéale pour la réalisation de cette série. La structure verticale des arbres a fourni le propos de la verticalité de l’humain. C’est en proposant à l’image son miroir qu’est
alors surgit la vision d’un chemin qui pourrait être un chemin initiatique de la relation : ponts, impasse,
brèches apparaissent alors dans une nature où grouillent monstres, totems et structures symboliques. Ils
sèment le doute, effraient ou encouragent, questionnent la structure même de la relation.”
GABRIELLE DUPLANTIER
Née en 1978, Gabrielle Duplantier vit et travaille à
Bayonne.
“Qu’est-ce que Vermeer ou Rembrandt auraient fait
avec un boitier 24x36 ?” C’est ce type de question
qui anime Gabrielle Duplantier, et l’amène aux
propositions qu’elle vous présente aujourd’hui.
Comment écrire cette identité feminine tout à la
fois moderne et ancestrale ? Comment souligner
cette tension sourde et l’associer à une sensualité conquérante ?
© Gabrielle Duplantier
Gabrielle fait le choix d’une picturalité assumée. Elle parle de ses lumières et de ses gammes de gris comme
d’une matière première qui lui ouvre l’âme de ses modèles. Elle retrace au plus près de son parcours
personnel l’image d’une féminité complexe et affranchie. Et nous laisse nous, hommes du XXIe siècle, avec
cette brûlante interrogation : Pourrons-nous jamais accéder à l’insondable mystère qui nous est ici
présenté ?
ANNE FOTI
Anne Foti a 30 ans. Elle vit et travaille à Marseille où elle se consacre à
la réalisation et à l’édition d’ouvrages poétiques et photographiques.
Venue d’une écriture qui évoque la photographie, c’est tout
naturellement qu’elle s’est tournée vers l’image.
Pour Anne, “Les angles des photographies viennent par endroit entailler
le visible et font de l’imaginiare un univers tangible”.
Les Porteurs de fil, c’est surprendre un autre côté, c’est se raconter une
histoire floue dont les personnages vous parlent de rêves et de liens tout
en légèreté. Moires la deuxième partie de l’exposition, est aussi une
histoire, celle d’une mémoire incorporelle, une autre mémoire.
© anne foti - sans titre de la série Moires
Les photographies des Porteurs de Fil se retrouvent d’ailleurs, avec d’autres, dans un livre éponyme dont le
texte se veut photographique et “cotonneux” (de ce flou qui laisse l’imaginaire flotter dans sa bulle) lui aussi.
Les prévisions qui l’émaillent font l’objet, à l’occasion de l’exposition, d’un jeu tirage au sort, petit clin d’œil
à la magie.
Une autre série de Polaroids, Je suis le vent, viendra colorer l’exposition et laissera libre cours à la magie.
YO-YO GONTHIER
Né en 1974 à Niamey, au Niger, Yo-Yo Gonthier partage son temps
entre la Réunion et Paris, ses deux pôles de vie et de travail.
Sa démarche photographique, quasi archéologique, repose sur une
observation particulière du paysage et ses détails. Ses images questionnent les rapports que l’on entretient avec le temps et avec notre
environnement naturel. Il travaille actuellement sur l’effacement de
la mémoire et sur notre fascination pour la vitesse et le progrès technologique.
Outre un certain nombre d’expositions collectives dont les « 6ème
Rencontres africaines de la photographie » en 2005 à Bamako, « Itinéraires des photographes voyageurs » en
2006 à Bordeaux, « Chroniques nomades » en 2004 à Honfleur et « Latitudes 2003 » à l’Hôtel de ville de
Paris, il s’est illustré en expositions personnelles notamment à la Mairie du 6ème arrondissement de Paris en
2005, à Confluences et à l’Artothèque du département de la Réunion en 2004. Il a publié son premier livre
intitulé : Les lanternes sourdes aux éditions trans photographic press en 2004 et vient de publier Pieds de bois
avec le Centre national de l’estampe et de l’art imprimé. Il s’agit d’un livre objet en héliogravure édité à trente exemplaires, sur “la société des arbres”.
© Yo-Yo Gonthier - Les lumineux, série Pieds de bois, 2005
ZOLTAN HAJTMANSZKI
Tout récemment lauréat du Prix Balogh Rudolf,
Zoltan Hajmanszki, est né en 1962. Il rêve de devenir
artiste depuis l’enfance, et expose pour la première fois
à 16 ans. Diplômé de la faculté des Arts libéraux
d’Elte, en 1985, et après une année dans le théâtre, il
rejoint le Musée hongrois de l’Histoire du Théâtre, où
il travaille sur la collection contemporaine jusqu’en
1989. Il est aussi jeune photo-reporter pour les agences
© Zoltan Hajtmanszki
de presse hongroises, HT Press et MTI.
En 1992, il débute une carrière en free-lance, et réalise d’authentiques et de nombreux reportages documentaires, dans lesquels il s’implique personnellement et longuement pour en développer le plus fidèlement
la réalité.
Entre 1993 et 1996, il dirige une société littéraire et de débats d’idées dans laquelle il enseigne l’histoire et
la pratique de la photographie documentaire.
En 1996, souhaitant se recentrer sur la photographie appliquée, il décide de se consacrer à la recherche de
la beauté simple et de se procurer du plaisir avec son appareil photographique. Zoltan devient alors un
authentique photographe urbain et ses œuvres rejoignent les plus importantes collections publiques hongroises. Il ouvre sa propre maison d’édition en 2004, EXPOSED BOOKS, et publie en 2005, TOI, album de ses
photographies de Paris...
SANDRINE HERMAND GRISEL
Née en 1973, Sandrine Hermand-Grisel vit et travaille à Paris avant de
s’envoler pour San Francisco. Mention Spéciale du Prix Kodak de la
critique photographique 2005, son projet Nocturnes est une série de
portraits, sur le sommeil, tirés sur toile, inspirés des techniques des
Pictorialistes et des Clairs-obscurs de Rembrandt.
“Nous sommes loin de l’époque où les peintres avaient peur de la photographie et où il fallait lutter pour avoir une quelconque crédibilité
artistique. L’évolution et la médiatisation de la photo témoignent, s’il en
était besoin, de sa place dans le monde de l’art qui est bien loin d’être
anecdotique. Alors pourquoi ce projet Nocturnes, pourquoi ce retour
aux sources ? Pourquoi réinventer une forme de Pictorialisme ? Peut-être
© Sandrine Hermand-Grisel - Marguerite et Auguste
parce que l’amour que je nourris pour l’art en général et pour la peinture
en particulier avait besoin de s’exprimer. Peut-être aussi parce que j’avais envie de douceur, de me laisser aller
à fermer les yeux... Fermer les yeux avec mes modèles, rêver paisiblement. Je tente simplement de créer un
univers, une vision personnelle. Je m’accorde la possibilité de retoucher l’image réelle, de jouer sur la couleur et le procédé du tirage pour en faire une œuvre quasi-unique comme le serait une peinture. Il ne s’agit
pas tant d’atténuer la vérité photographique que de profiter des techniques existantes pour parvenir à
transcrire les images que je peins dans ma tête.”
ARJA HYYTIÄINEN
Née en 1974, en Finlande, Arja Hyytiänen, de
nationalité suédoise, vit et travaille en se déplaçant
constament, principalement dans le Nord et l’Est de
l’Europe.
“La photograhie est un mode de communication, une
façon de voir, un état subjectif. Elle est proche d’une
philosophie personnelle dotée d’un certain état
d’esprit.
© Arja Hyytiainen - Extrait de la série Journey
Entre les moments, les endroits, les gens, les rencontres au hasard et les événements soudains, la marginalité des
frontières m’a toujours intéressée quand les choses prennent une tournure en fonction de la recherche et du sens
réceptif de l’individu.
Mon inspiration photographique trouve sa source dans la curiosité et le désespoir qui s’y rattache. Devant
l’insécurité de la réalité et mon implication dans celle-ci, je la reconstruis selon mon humeur. Aujourd’hui,
j’essaie d’atteindre plus de profondeur derrière le visible et de regarder son intériorité. Chaque expérience nous
laisse une trace, une image qui en est la preuve subjective ”
CAROLINE JUILLARD
Née en 1980 à Vevey, Suisse, Caroline Juillard expose son travail
depuis 2002 et a été élue lauréate suisse du Prix Fnac européen de
la photographie pour 2005.
Elle s’intéresse avant tout à la représentation du réel, privilégiant
l’ordinaire et le quotidien.
Elle utilise l’image intime pour parvenir à une appréhension de
l’existence plus sensible, consacrant une place importante à l’affect et
aux sentiments.
© Caroline Juillard - she and i (II), 2002
À la recherche de nouveaux codes de rapports sociaux et de proximité, l’une de ses principales
préoccupations est l’expérience du désir, de l’amour et de la haine, dans les relations intimes - instants
d’isolation, de révélation, de rêverie, d’adoration.
Elle aborde le thème de l'homosexualité dans ses photographies, sans que ce soit un geste politique ou
revendicatif - désir de représenter l’intensité du rapport amoureux, de montrer une relation simple qui place
à égalité toutes les liaisons humaines et affectives.
ANANIAS LEKI DAGO
Né à Abidjan (Côte d’Ivoire) en 1970, Ananias Leki
Dago fait partie du collectif M.Y.O.P. Il a été distingué
au Prix Kodak de la Critique Photographique 2004,
et lauréat du programme Visa pour la Création 2005,
AFAA/Afrique en Création.
“Je suis un produit de la vie urbaine.
C’est de là que je me suis forgé ma personnalité de
photographe. C’est pourquoi mon approche
© Ananias Leki Dago/M.Y.O.P. - Assinie/Côte d’Ivoire, 1988
photographique porte sur des scènes instantanées de la
vie au quotidien dans un contexte purement urbain. Mon écriture photographique relève d’une démarche personnelle et libre. Elle s’engage dans la recherche d’une émotion esthétique qui trahit une certaine originalité par son
tranchant et sa précision du cadrage. Un jeu de construction et de déconstruction. (...) Ce sont des images qui interrogent plutôt que de donner au public une donnée brute et immédiate. On pourrait parler de fabrication d’images
dont le sens naît au contact du regard où la réalité n’existe qu’à posteriori.
Mon travail dans sa globalité parle du voyage, de l’errance... vers l’Autre. Mon regard, se pose, la plupart du temps,
sur les petits riens du quotidien.(...) De la lutte constante avec la lumière naissent des images sombres dans lesquelles
se mêlent force et fragilité : de véritables masses noires, profondes, qui tentent de relater la vie, donner espoir.”
LILIROZE
Née à Genève en 1972, elle y a vécu 22 ans. Après une licence en
économétrie, elle change radicalement de voie, s’installe à Paris et sort
diplômée de L’ENS Louis Lumière. Elle assiste à ses débuts de nombreux
photographes, et voyage beaucoup. Elle travaille aujourd’hui comme
photographe indépendante et poursuit parallèlement son travail personnel.
“On ne photographie pas ce qu’on voit, mais ce qu’on sent, les contours
mal définis, un peu flous, mais que l’on reconnaît comme un écho, ou la
trace d’un rêve que l’on a déjà fait. Une démarche proche de
l’hallucination, la révélation inconsciente, l’évidence ou alors son ombre,
plus dense et plus fragile. Tout se concentre dans une seconde d’abandon,
le geste suspendu et l’espace qui s’entrouve; la grâce éphémère et
troublante de l’intime.
© Liliroze
De passage. Contrat de durée déterminée, une signature au bas du
formulaire, un nom d'emprunt le plus souvent, et pour quelques heures l'accès à quelques draps usés. Ces corps
qui passent et se succèdent ne laissent qu'une fugitive trace que même l'oeil ne voit plus : mais une surface plus
sensible.
Il ne reste qu'une dernière pose à prendre, un dernier cliché à répéter, pour qu'un peu de mémoire puisse
demeurer, malgré tout, là où tout n'était qu’oubli.”
DOMINIQUE MALLARD
Né en 1963, Dominique Mallard vit à Neuilly-Plaisance.
Diplômé des Beaux-Arts de Paris et professeur d’Arts Plastiques
depuis 1988, Dominique Mallard s’est consacré au dessin et à la
gravure pendant plusieurs années, avant de passer à la photographie et au tirage argentique il y a quinze ans.
Ses images sont faites par série. Chaque série s’étale sur plusieurs
années, sauf exception, et les séries se chevauchent plus qu’elles ne
se succèdent.
Clémence de la série Marchand de sable
Son entourage proche ; ses enfants, une maison familiale, les lieux de vacances, constituent ses principaux
sujets.
L’ombre et la matière argentique, exercent sur lui une fascination réelle. Il travaille ses tirages avec obsession, tirage parfois unique, résultat d’expérimentations nombreuses.
MICHÈLE MAURIN
Née en Côte d’Ivoire, Michèle Maurin s’initie à la photographie dès
l’âge de quatorze ans, avec un matériel des plus rudimentaires, dans la
brousse. Titulaire d’un DEA d’écologie tropicale, après avoir enseigné
la biologie dans différents territoires d’Afrique de l’Ouest et animé des
ateliers photographiques, elle arrive en France à l’âge de quarante ans
où elle se consacre définitivement à la photographie.
Chacun de ses travaux est une œuvre unique. Tirage argentique noir
et blanc ou épreuve réinterprétée par des procédés de virages à l’or, au
sélénium ou à l’urane qui pénètrent l’émulsion argentique pour en
sortir de subtiles nuances et une lumière particulière, ses images
exaltent une sensualité.
À l’occasion des «Indépendances», Michèle Maurin, présente son
© Michèle Maurin/L’Oeil du Sud - série Hammam
travail Fleur de henné. Cela fait quinze ans qu’elle observe le petit
monde du henné... Les éditions L’Arganier en coédition avec La Croisée des chemins. publie un livre du même
nom. CoandCo a réalisé la maquette.
Les photographies de Michèle Maurin sont diffusées par l’agence d’auteurs photographes méditerranéens
L’Œil Du Sud depuis octobre 2005.
LILIANA NADIU
Née en Roumanie en 1956, Liliana
Nadiu vit en France depuis 1974. Elle
photographie, entre autres, la
Roumanie de son enfance... Tous ces
lieux qui n’ont pas changé depuis cent
ans et probablement plus... Elle les
aime et les idéalise !
© Liliana Nadiu - La gardienne d’oies
“Ce qui m’intéresse dans la photographie est son rapport originel, ambigu, non élucidé, avec les arts picturaux en général.
Les interrogations des pictorialistes, autour de 1910, demeurent les miennes.
D’un mot sur la technique : je partage l’avis de Steichen qui considérait qu’aucun négatif n’était parfait, que
toute photo était une manipulation à un stade ou à un autre. Dans l’image elle-même, j’aime la précision
graphique, mais l’atténuation de tout réalisme trop explicite. C’est à mon sens ce traitement qui lui donne
une chance de devenir autre chose qu’une anecdote infime; d’être porteuse, ultérieurement d’un message
essentiel.”
SUSANNE NEUNHOEFFER
Susanne Neunehoeffer est une photographe
documentaire et artistique. Diplômée en photographie
documentaire et en photojournalisme à l’International
Center of Photography de New York, en 2000, son
travail a été exposé à New York, au Mexique et en France.
En 2004, elle est sélectionnée et partcipe aux “Voies
Off” des Rencontres Internationales de la Photographie
d’Arles. Sa première exposition personnelle a été
organisée, au début de l’année 2005, au County College
© Susanne Neunhoeffer - Miramar, La Havane, Cuba
of Morris Visual Arts Gallery, Randolph, New Jersey.
Susanne partage son temps entre New York et la France.
Son travail se concentre principalement autour d’une réflexion sur le thème du paysage et de la relation que
l’humain entretient avec son environnement.
Deux séries seront présentées.The Journey is the Destination, où elle photographie des sites et des situations qui lui
sont familiers, et établit un parallèle entre la notion de paysages réels et celle de voyage interieur. C’est une
exploration de diverses temporalités et d’espaces par lesquels le voyage permet de partir à la recherche de son
“destin”. Et, Endangered Land est lui un projet sur le paysage naturel et vierge. Les images ont été prises dans le
refuge arctique du Nord Alaska (Arctic National Wildlife Refuge) et dans la région de la rivière Xingu du bassin de
l’Amazone Bresilien. Le but en est d’immortaliser et de sublimer ces lieux et par là même d’apporter sa
contribution au débat actuel sur la préservation de sites menacés par l’homme.
MIKI NITADORI
Née à Tokyo en 1971, Miki Nitadori, a vécu à Hawaï, en Asie et en
Angleterre avant de s’installer à Paris il y a quelques années. Elle a
débuté la photographie professionnelle en 1994 et expose depuis dans
différents pays, de l’Autriche à Hawaï, en passant par l’Allemagne et la
Belgique. Elle est aussi l’auteur de plusieurs projections diffusées en
France et aux Etats-Unis.
Combat, est une série réalisée en 2003, dans laquelle Miki Nitadori
propose une “performance photographique”. Elle transfère des
autoportraits noirs (Photomaton agrandi - photo d’identité) sur des
tissus imprimés et colorés, tendus sur des chassis.
Elle se montre plein cadre, effectuant des gestes, des signes inspirés de
son passé (postures bouddhiques, jeu «papier-ciseau-pierre-puits», les
trois singes de la connaissance...). Ces gestes sont pour Miki “des outils qui donnent les moyens de
combattre pour la survie quotidienne. Ils ne disent pas comment continuer à vivre mais sont la représentation symbolique de son observation sur la vie.”
La nature du fond, le tissu imprimé, participe au dialogue entre ironie et dérision et renforce la relation
image-langage.
© Miki Nitadori - série Combat
TANIA REINICKE
Née en 1976 à Daun, Tania Reinicke, vit en Allemagne.
“Une analyse de la manière dont vous vous alimentez;.
Qu’y a t’il de mieux pour nos enfants ?
Admis comme une ligne de vie ?
Les photographies Schnittchen bein Schmidtchen’s mettent un stop à la
manière dont vous vous alimentez et vous guident pour retrouver un
idéal de beauté..
Ce qui est bon est ce qui a meilleur goût.
Ce qui est beau, donne du plaisir.
Et vous pouvez faire ce que vous voulez dans la maison de Schidtchen’s.
© Standout Bussenius & Reinicke GbR
La gelée donne la plus grande liberté.
Si vous pouvez manger de la glace au gingembre pourquoi ne pas essayer de la glace au boeuf.
Les assortissements de gâteaux sont dingues, pourquoi ne pas essayer un rollmop par dessus ?
Les sacs de sandwich sont meilleurs avec des frites.
N’oubliez pas que vous pouvez toujours préparer un “doggy bag”
Nous voulons votre part d’imagination et de créativité.
Oubliez les regards inquisiteurs !”
Tania Reinicke, présentera également la série in my mind, qui évoque nos rêves et nos pensées. Sept figures mystiques qui représente, la peur, la beauté, la nature, l’âge, la jeunesse et l’innocence...
PATRICK ROBERT
“Je suis journaliste, reporter photographe. Je fournis aux magazines de l’information par l’image depuis 27 ans. Aujourd’hui je suis indépendant et
l’agence Corbis distribue mes reportages dans le monde. Je choisis mes
sujets, et la plupart du temps, je prends seul l’initiative de partir. Toute l’actualité française et internationale m’intéresse, ainsi que les gens qui marquent leur époque, tous domaines confondus.
Je m’efforce de communiquer l’émotion et l’information sans agresser le lecteur et restituer la condition de la victime sans trahir la réalité perçue et sans
complaisance avec la sensiblerie qui m’exaspère. Lorsque c’est possible, j’essaye de suggérer plutôt que d’exhiber. J’essaye de restituer la juste perception
de la réalité que je subis en même temps que je la découvre avec les acteurs
: victimes, bourreaux et témoins.
Photo de Patrick Robert
Même si je sais que mon travail est utile et nécessaire, je le fais égoïstement d’abord pour moi : je suis obsédé par
la compréhension de mon époque et par l’inguérissable archaïsme des comportements humains…
Dans cette sélection pour «Les Indépendances», j’ai choisi des images inhabituelles dans mon travail mais qui
peuvent « tenir au mur » sans légendes ni date et sans rapport entre elles. J’ai choisi des images graphiques et
émouvantes qui ne désespèrent pas de l’Homme. Je n’en ai pas trouvé beaucoup plus…”
ISABELLE ROZENBAUM
Isabelle Rozenbaum vit et travaille à Paris. Son travail photographique est
représenté par la Galerie Samuel, Paris 12ème . Elle a publié de nombreux
ouvrages culinaires aux éditions Minerva ainsi qu’ aux éditions du Seuil...
Isabelle Rozenbaum a reçu le Prix Polaroid International, catégorie
Fine Art en 2004.
© Isabelle Rozenbaum
RÊVES ET CAUCHEMARS
“Ma photographie est un immense plaisir depuis de nombreuses années
ainsi qu’une vraie bataille avec ombres et lumières, boulimies et attentes,
visions et absences pour réussir à sentir au plus profond de moi ce lien
d’équilibre instable et si fragile.
J'ai choisi de dormir dans un premier temps, les yeux clos devant une simple boîte noire, un sténopé qui enregistrait toute une nuit l’attente d’un visage; moment d’intimité et d’abandon.
Des formes et traits singuliers se sont imposés sur le papier sensible, une certaine consistance a pris corps, une sève
vitale circulait enfin malgré des sensations obsédantes d’os, de corps désincarné qui circulaient obstinément en moi.
Rêves et Cauchemars ont surgi alors, affrontements de peur, fantasmes inavoués, renaissances multiples, moments
d’incroyances, plaisirs démesurés, dépôts lumineux sur un tout petit bout de papier incroyablement vivant et terrifiant.”
YASU SUZUKA
Né en 1947, à Yokohama au Japon, Yasu Suzuka est
licencié des Beaux-Arts en peinture à l’huile de la Tama
Art University de Tokyo, et a brillament étudié au
département de l’Institut d’Art de la Photographie de
San Francisco. Il enseigne actuellement à l’univesité des
Arts et du Design de Kyoto.
Pendant de nombreuses années, Yasu Suzuka a mis à
profit son expérience personnelle pour exprimer à
travers son art les réalités existentielles de l’espace
© Yasu Suzuka
physique et psychologique, de la mortalité et de
l’éternité, par l’emploi d’une multitude de matériaux et de méthodes.
La diversité de son œuvre va de photographies de l’océan au sténopé, à des compositions plus complexes
constituées de polaroids déclinant une infinité de portraits.
Son travail s’inspire à la fois du principe chinois de la géomancie (la loi des forces directionnelles) et du Yin
et Yang, afin de rendre compréhensible le reflet du monde naturel, miroir des formes de notre propre corps.
Grâce à sa série au sténopé, Yasu Suzuka a remporté le Prix Découverte Arles 2004.
MARIE TAILLEFER
Née en 1978, en Savoie, Marie Taillefer, vit et travaille à Paris.
Diplômée en 2003, de la Formation Supérieure de l’école de
photographie de Vevey. Lauréate du Prix Nikon Jeunes Talents en
2001, Prix photographique de la montre Hermès et partenariat photographique avec Sarah Moon “Maître et élève” pour la campagne de
publicité de Jaeger LeCoultre en 2002. Son ouvrage à mon père, tu vois
le cirque reçoit le Prix Imacon du festival Images 2004, ainsi qu’une
distinction de l’European Women Photographer Award.
Son travail est présenté par la galerie Clairefontaine, Luxembourg, dans
divers salons, tels qu’Arco, Photo L.A. ou Paris Photo et dès 2004 elle est
représentée par Renate Gallois Montbrun, entamant ainsi une carrière
dans la photographie de mode.
En 2005, elle est invitée à enseigner, notamment à la Design Week au
© Marie Taillefer
Mexique ou aux Photomeetings de Luxembourg.
Elle contribue aux magazines Spoon, Palace, Bloom, View on Color, Trésor... ainsi qu’à divers catalogues.
Marie Taillefer a déjà son écriture toute personnelle qui met en couleurs la pénombre, et ne fait qu’esquisser les
objets et leurs lieux. Ses portraits sont projetés dans la lumière, dans un mouvement furtif qui les rend à la fois
impalpables et incroyablement présents.
ALEXEÏ VASSILIEV
Alexei Vassiliev est né à Moscou en 1959. Il s’installe en France, en 1993 et
vit et travaille à Paris. Il se consacre à la photographie plasticienne depuis
1995.
Instants troublés
“Ils sont là, tout simplement là : insaisissables, irréfutables, furtifs, définitifs,
éphémères, éperdus d’éternité...
Ils surgissent soudain dans le trouble et l’urgence d’instants infimes, puis feignent de s’évanouir afin de mieux imposer leur présence aléatoire. Nimbés
d’énigme, délestés de la moindre trivialité et par là même dévolus à l’essentiel
ces êtres paradoxaux me défient et me hantent.
Pour dire leurs secrets sans jamais les dévoiler ils sollicitent parfois la
stridence de couleurs nues ou font appels à des gammes crépusculaires, mais
© Alexeï Vassiliev 2005
toujours ils exigent la connivence d’une lumière improbable.
Étude pour un portrait - série Instants Troublés
Impérieux, ils me dictent aussi leurs étranges stratégies d’effacement partiel,
d’apparente dilution, de gestes, de visages ou de silhouettes dédoublés, démultipliés.
Ils sont là et ailleurs. Pas au-delà. En deçà...peut-être.
Ils ne posent pas. Ils ne jouent pas. Ils sont tout simplement eux-mêmes lovés dans la poésie de leur vérité
insondable.”
LAURENCE VÉTU
© Laurence Vétu - Mirage, Siwa, Egypte, 2004
Diplômée des Arts décoratifs de Paris, puis de la School
of Visual Arts de New York, Laurence Vétu commence
sa carrière en direction artistique dans l’édition, et dans la
presse (Vogue USA, NY Times Magazine) aux EtatsUnis, et puis en France (Femme, Figaro Magazine). Il y a
une dizaine d’années elle devient photographe à part
entière, et repart à New York où elle travaille presque
exclusivement pour les maisons de disques. De retour en
France depuis trois ans, elle se consacre à la photographie
de pub beauté et d’architecture intérieure. Mais parallèlement à ce parcours commercial, elle a toujours développé son travail personnel, avant même les écoles d’art.
“Il me semble que la seule chose qui m'intérresse dans l'image c'est l'émotion, ce qui semble être un sentiment
impalpable, évanescent et subjectif. Mais cette émotion que je couche sur le papier, est aussi très réfléchie, puisque
je la traque et que je "mets en scéne" ou plutôt en situation nature ou personnages, pour pouvoir capter ce sentiment
fugace et somme toute, subjectif.
L'acte de photographier est donc pour moi paradoxal et essentiel. J'aime extirper des rêves de la réalité et rendre
compte de mirages.
Le grain d'une peau est comme le sable du Sahara; des draps froissés comme de lourds nuages; le bleu de l'eau, la
profondeur du ciel...
Aprés m'être longtemps attachée à capter chez les autres, où leurs regards les emportaient, je me retrouve de plus en
plus à photographier la nature vide d'humain, là où mon regard me transporte. Et c'est de plus en plus mystérieux
et pictural.”
NATHALIE WERNIMONT
« Je crois profondément que le mouvement est
expressif au-delà de toute intention. »
Merce CUNNINGHAM
L’ Être et la position qu’il entretient avec le réel se
trouvent au centre de mes préoccupations.
A travers la réalité d'un geste, d'un instant, je
recherche la fugacité du réel qui lui donne toute sa
vérité.
© Nathalie Wernimont - Plage des Dames, n°6
La série Plage des Dames, présentée au salon « Les Indépendances », met en exergue l’instant libérateur
d'énergies profondes et de tensions intérieures.
Les lignes forment des contours vibrants et dessinent dans l’indéfini une silhouette ou la preuve de son
existence. Les couleurs naissent du mouvement des corps, de leur force et de l’intensité qui s’en dégage. L’absence
de l’espace temps enlève toute réalité aux scènes, et laisse apparaître le réel de l’instant.
Je viens de terminer une nouvelle série intitulée Effets de champ, ou j’explore les moments Singuliers d’ouvertures
- fermetures propres à chacun que l’on appelle perception.
ANIMATIONS
PARTENAIRES
À LA MÉDIATHÈQUE
ESPACE LEICA - CENTRE IRIS
“De la lumière à la photographie, une passion qui si partage”
Un atelier portrait proposé par Leica et le Centre Iris
Travail sur la lumière, mise en scène, cadrage, prise de vue numérique (boîtier Leica R9 DMR), tirage en noir et
blanc sur imprimante EPSON 2400. Une sélection des meilleures photographies sera exposée dans l’espace.
- Jeudi 11 mai. Animé par Pierre Gassin, photographe, directeur du Centre Iris
- Vendredi 12 mai. Animé par Fabien Malot, photographe, intervenant au Centre Iris
- Samedi 13 mai : journée exceptionnelle !
matin : cours de portrait “mise en lumière” par Pierre Gassin
après-midi : travaux dirigés par Pierre Gassin
- Dimanche 14 mai. Animé par l’équipe du Centre Iris
Ateliers gratuits ouvert à tous, dans la limite des places disponibles.
Inscriptions conseillées au 01 34 26 44 57 auprès de Gaëlle ou sur place.
Lecture de portfolios
Dimanche 14 mai. Rencontres avec les jeunes auteur(e)s et lecture de leur création par Pierre Gassin. (sur inscription)
Expositions
“Découvertes Leica/Centre Iris” - du 11 au 24 mai 2006
Photographies de trois jeunes auteurs “Découverte Leica” et formés par le Centre Iris .
Stéphane Lavoué (collectif Dolce Vita), Centre Iris 2002
Bertrand Langlois, Centre Iris 2004
Joan Petyt, Centre Iris 2005
“De la lumière à la photographie”
Une sélection des photographies réalisées dans le cadre de l’atelier portrait.
LE CENTRE IRIS
Un centre de formation professionnelle atypique qui aime ceux qui aiment l’image !
En 15 ans, le Centre Iris, par ses multiples activités concrètes sur tous les fronts, est devenu un acteur incontournable de la
photographie.
Chaque amateur peut y trouver les stages qu’il désire :
Les stages à temps plein, les formations de fin de semaine, les ateliers du samedi, et les stages très courts. Des formations “sur
mesure” peuvent être construites sur demande, à partir d’un stagiaire !
Ces formations concernent le numérique ou les procédés anciens.
Venez visiter la galerie, et vous pourrez sûrement rencontrer des stagiaires, écouter furtivement ce qui se passe en
cours, voir des projections...
Le Centre Iris propose une programmation liée à des activités photographiques les plus variées. Chaque exposition s’engage
à montrer des aspects positifs et constructifs d’auteurs. Sans doute par déformation pédagogique liée au centre de formation,
le choix est clairement défini de ne présenter que des productions sereines, qu’elles soient intimes, sociales ou collectives.
www.centre-iris.fr
238 rue Saint Martin - 75003 Paris
+33 (0) 1 48 87 06 09 - [email protected]
LA LOMOGRAPHIE
au restaurant La Cour
13 rue du Général de Gaulle - 95880 Enghien-les-Bains
L’Ambassade Lomographique à Paris, prêtera quelques appareils Horizon Kompakt (prises de vues panoramiques)
durant les semaines précédant l’événement à différentes associations sportives et culturelles de la Ville, pour leur permettre de réaliser un mini reportage lomographique de leur activité. Le résultat sera présenté au restaurant La Cour.
“ Mais qu’est-ce que la Lomographie ?
Une récente analyse confirme le vieil adage, si vous comprenez que votre vie est une succession de petites histoires,
vous les aimerez et les respecterez ! Et c’est exactement ce qu’est la Lomographie !
Prenez votre appareil photo avec vous tout le temps et partout où vous allez, utilisez-le de jour comme de nuit.
Oubliez les prises de vues compliquées lorsque vous prenez une photographie. Intégrez complètement votre environnement, et prenez du plaisir tous les jours ! Faites un documentaire de votre quotidien, comme vous le vivez !
Les images montrent encore et encore, ces mêmes petites histoires de la vie, mais à chaque fois avec un regard différent, et l’analyse des autres est encore différente.
Qu’est-ce qu’une bonne photographie ? Qu’est-ce qu’un bon lomographe ? “Question stupide” répondra un lomographe, “Vous ne pouvez pas le dire comme cela”. Tout d’abord, cela dépend de celui qui regarde les photographies,
quand, comment, où et pourquoi. Puis cela implique que vous (et tous les autres lomographes) devriez développer
le plus grand nombre de lomographies, afin de pouvoir toujours les regarder, toujours les apprécier, et découvrir
quels véritables trésors cachent-elles ! Enfin ce procédé n’est pas compliqué, ne nécessite pas de réglages, et n’est pas
cher, la réponse pourrait être : c’est comme si vous réalisiez des films en 35 mm, le monde de la Lomographie est
similaire !”
www.lomography.com
DUPON
Laboratoire photographique professionnel argentique et numérique
Créé en 1975 et établi dans le quartier de Montmartre, DUPON s’est vite imposé comme la référence labo de tous
les jeunes photographes talentueux. DUPON a, dès l’origine, adopté des méthodes de travail originales et très
conviviales en supprimant les intermédiaires bet a su conserver cette relation directe et privilégiée entre le tireur responsable de son savoir-faire et le photographe.
1986 marque un tournant dans l’histoire de DUPON, avec l’ouverture de DUPON Bastille et l’introduction de
nouvelles techniques et méthodes de travail orientées vers les entreprises les plus exigeantes en terme de qualité
d’images comme le luxe.
En 1990, l’entrée du numérique et notamment de la retouche d’images hautes définitions apportent toutes les solutions de réussite auprès des annonceurs et des agences de pub.
Au cours de l’année 2001, DUPON Toulouse, DUPON Bordeaux sont lancés avec le même esprit, se mettre à la
disposition des photographes en leur apportant savoir-faire et soutien technologique et logistique dans leur relation
client.
L’atout de DUPON, c’est d’avoir conservé les techniques les plus traditionnelles comme le développement de films
N&B avec des révélateurs adaptés à chaque émulsion, le tirage baryté ou l’ancien “Cibachrome”.
Aujourd’hui, DUPON emploie une centaine de collaborateurs sollicités par les pllus grands photographes pour réaliser les tirages de collection.
www.dupon.com

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