Les maisons de luxe françaises indépendantes

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Les maisons de luxe françaises indépendantes
Les maisons de luxe françaises
indépendantes
Panorama, enjeux et axes de développement
de 45 acteurs clés
De nombreuses pépites françaises passent sous pavillon étranger
Les rachats de maisons de luxe indépendantes françaises deviennent légion. Après Baccarat,
Castelbajac ou Louis Féraud, Sonia Rykiel est à son tour tombée dans l’escarcelle d’un groupe étranger
en février 2012. Des rachats qui illustrent les difficultés des maisons à financer leur croissance et
l’intérêt des groupes étrangers pour certaines pépites à fort potentiel. Savoir-faire parfois multiséculaire,
notoriété internationale des griffes et renommée du luxe français aiguisent en effet l’appétit de
« prédateurs ». Si certaines maisons traversent une mauvaise passe, d’autres réussissent à tirer parti
de l’insolente santé du marché du luxe pour occuper une place de choix aux côtés des géants tels que
LVMH ou Richemont. Dans ce contexte, quels sont les principaux enjeux auxquels sont
confrontés les maisons de luxe françaises indépendantes ? Quels axes de développement
privilégient-elles pour assurer leur expansion ?
Les points clés de notre étude
Afin de vous éclairer sur le paysage concurrentiel des maisons de luxe françaises indépendantes, les
experts de Xerfi vous proposent dans cette étude :
un panorama exclusif de 45 maisons indépendantes clés : données financières des sociétés
(chiffre d’affaires, performances d’exploitation et principaux ratios financiers, etc.), actionnariat,
offre et positionnement des maisons ;
un décryptage des modes de distribution physique des enseignes : modes de distribution
privilégiés en France et à l’étranger (boutiques exclusives, revendeurs multimarques, corners
dans les grands magasins) ;
une analyse des axes de développement des maisons : extension du réseau de distribution
en France et à l’international (boutiques exclusives intégrées ou indépendantes, corners,
distributeurs multimarques), extension de la gamme de produits, lancement de sites internet
marchands, etc.
Les petites maisons misent aussi sur le web marchand
Parfois distribuées en ligne par des cybermarchands multimarques, les griffes indépendantes françaises
sont de plus en plus nombreuses à s’approprier la sphère virtuelle. C’est notamment le cas des maisons
Christian Louboutin et Balmain qui ont créé leur propre site marchand en 2012. Au-delà d’une analyse
détaillée du positionnement des maisons indépendantes sur le web, les experts de Xerfi ont
passé en revue les différents modes de gestion de ces e-boutiques. Si la plupart des maisons ont
choisi d’exploiter directement leur plate-forme de vente en ligne, d’autres ont opté pour la délégation
e-commerce. Un choix motivé par plusieurs facteurs, à commencer par celui du coût de création et de
gestion d’un site marchand. De Fursac, Alain Figaret et Eres s’appuient ainsi sur le délégataire
Mixcommerce alors que Barbara Bui et Bonpoint recourent à des spécialistes de la distribution d’articles
de luxe et haut de gamme en ligne, respectivement Yoox et Little Fashion Gallery.
Financement de la croissance : quelles options possibles ?
Majoritairement contrôlées par des capitaux familiaux, les maisons de luxe indépendantes disposent
souvent d’une assise financière limitée. Or, entre l’extension du parc de points de vente, l’élargissement
de la gamme de produits, la communication et l’agrandissement des sites de production, les
investissements à consentir pour assurer leur croissance sont conséquents. Une telle situation rend le
financement sur fonds propres difficile et conduit parfois certains acteurs à ouvrir, partiellement ou
totalement, leur capital. Parmi les options privilégiées et analysées dans l’étude figurent entre autres :
le recours à des fonds d’investissement, français ou étrangers, souvent intéressés par le
potentiel de croissance des maisons à court et moyen termes. Le fonds franco-chinois Cathay
Capital est notamment entré dans le capital de Mauboussin en 2010 alors que Change Capital a
racheté Paule Ka en 2011. Plus récemment, le FCDE (Fonds de consolidation et de
développement des entreprises) a investi 11 millions d’euros dans De Fursac ;
l’adossement à un groupe de luxe ou nourrissant de fortes ambitions dans le secteur, comme
la maison Jean-Paul Gaultier, rachetée par Puig en mai 2011, ou Sonya Rykiel, reprise par Fung
Brands début 2012 ;
et plus rarement, l’introduction en bourse. Smalto a ainsi a réalisé une IPO en 2008, soit dix
ans après une autre célèbre maison de prêt-à-porter, Barbara Bui.
Grâce à cette analyse complète et opérationnelle, vous disposerez d’un véritable outil pour organiser et
hiérarchiser l’information, stimuler votre réflexion et préparer vos décisions. Nous sommes à votre
disposition pour vous apporter des compléments d’information concernant cette étude de référence dont
vous trouverez ci-joint la présentation. Pour la recevoir, il vous suffit de nous retourner le bon de
commande au verso de la plaquette après l’avoir complété.
Cathy Alegria
Chef de projet
au sein de Xerfi France