journee conjoncture
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LES RENCONTRES DE L’UNFEA Paris, le 25 mars 2010 JOURNEE CONJONCTURE Compte rendu L’UNFEA organisait ce jeudi 25 mars à Paris, au Novotel Vaugirard, une journée « Conjoncture ». Le but de cette journée était double : - dresser un premier bilan de l’impact de la crise économique sur le secteur de l’étiquette adhésive ; - esquisser les contours d’un « rebond » pour 2010. Ainsi, après un café d’accueil révélateur du plaisir à chaque fois renouvelé qu’ont à se rencontrer les acteurs de cette filière, place était faite aux intervenants, qui allaient s’adresser à près d’une centaine de congressistes. JOURNEE CONJONCTURE UNFEA L’étiquette adhésive : optimisme mesuré pour 2010 Présenté par Yann Fernandez, animateur de la journée, le Président de l’UNFEA, M. Jean-Jacques Combemorel, accueillait les participants, en citant notamment les fabricants d’étiquettes ayant récemment rejoint l’UNFEA (14 en 2009 et 4 en ce début d’année 2010). Il rappelait également la tenue lors de cette journée d’un espace exposant accueillant 11 fournisseurs membres associés de l’UNFEA (AB Graphic, Athéna Graphics, Domino, Gascogne Laminates, Gerhardt, Progigest, Rhéno Plastiques, SEI Laser, Serame, SGS CTS et TMT Labels). Il passait ensuite la parole à M. Andrea Vimercati, président de la FINAT, qui faisait l’honneur de sa présence à l’UNFEA et prouvait ainsi la nouvelle dynamique créée comme il l’expliquait entre les différentes fédérations de l’étiquette adhésive, d’une part en Europe, et d’autre part au niveau mondial. La journée était lancée, place aux premiers intervenants : Coralie Gambart de Lignières et Christophe Bosschaert, tout deux membres du bureau de l’UNFEA, présentaient les dernières statistiques du secteur recueillies par l’UNFEA. En s’appuyant sur des panels de fournisseurs et de fabricants d’étiquettes, un bilan était tiré de 2009 : -9% sur les chiffres d’affaires en moyenne ; pour une baisse légèrement plus importante sur les volumes de matières premières. Cela confirmait bien une année difficile, mais finalement moins mauvaise que pour bien d’autres secteurs. Un sondage mené auprès des fabricants d’étiquettes (73 réponses) a ensuite mis en évidence que ces derniers étaient plutôt optimistes pour 2010, mais tout en gardant la mesure qui s’impose : les premiers chiffres montrent en effet une forte progression par rapport à ceux de 2009, mais les niveaux de 2008 ne sont pas encore rattrapés. Suite à cette intervention, M. Alexandre Mirlicourtois, présent pour le compte de XERFI, tempèrera encore plus cet optimisme en présentant les prévisions macroéconomiques pour 2010. Pour lui, si le rebond de début 2010 est effectif, on reste dans des niveaux d’activité extrêmement bas. Lorsqu’il abordera les différents secteurs de clientèles de l’étiquette, il soulignera les extrêmes difficultés du secteur des boissons, mais relèvera au contraire la bonne santé du secteur pharmaceutique. Comme il le dit, « en temps de crise, consommer c’est choisir ». Malgré ce pessimisme quelque peu démoralisant, les congressistes apprécieront particulièrement l’intervention de M. Mirlicourtois. Afin de clore la matinée sur un sujet proche du quotidien des fabricants d’étiquettes mais aussi des fournisseurs présents, la parole était donnée à Mme Allégot et M. Prevesianos, d’Euler Hermès SFAC, pour aborder l’épineuse question de l’assurance crédit. Après un éclaircissement sur le fonctionnement de ce leader de l’assurance crédit et de la gestion du risque client, les questions quotidiennes des chefs d’entreprise étaient abordées : comment sont répartis les encours entre les différents fournisseurs ? Pourquoi les multitudes de petits encours ne sont pas garantis ? Au final, pas de réponse miracle : c’est du cas par cas ! Il ne faut donc pas hésiter à se rapprocher de sa branche régionale, et ouvrir des négociations. Page 1 sur 2 LES RENCONTRES DE L’UNFEA Paris, le 25 mars 2010 JOURNEE CONJONCTURE Compte rendu Le temps de la pause déjeuner était venu, et après le repas servi en buffet, l’espace exposant était le cadre du service du café, permettant au visiteur de poursuivre les échanges sur les thèmes abordés en matinée. La première intervention de l’après-midi était celle de Tosca Finances, autour de deux sujets : le financement des biens d’équipement, avec Mme Martine Oustric, puis la transmission d’entreprise, avec M. Thierry Faure. La première donnera une note d’optimisme en montrant que c’était le moment d’investir, avec des taux d’emprunts au plus bas sans doute pour encore un certain temps, et des prix d’achats d’équipements là-encore bas. Le second insistera sur la notion de préparation d’une transmission d’entreprise. M. Etienne Lebert, de la CCI de l’Essonne, présentait ensuite les outils de gestion de crise et de sauvegarde d’entreprise. Les différents dispositifs gouvernementaux étaient balayés. L’accent était mis sur la nécessité de « trouver de la trésorerie » : médiation du crédit, Oseo, gage sur stock… Et encore une fois, l’importance de faire de ses banquiers des partenaires, comme avec ses autres fournisseurs, et d’établir un dialogue. Un discours marqué du sceau de l’expérience, puisque M. Lebert dispose d’un passé à la fois de banquier puis de chef d’entreprise. Yann Fernandez, journaliste animateur de la journée, pouvait ensuite accueillir Mme Baudin, sous sa double casquette de responsable de l’entreprise SBCI et de présidente de la Fédération Française de Cartonnage. Mme Baudin allait ainsi apporter son témoignage sur la culture de l’innovation, très présente dans sa société, en insistant sur le fait qu’innover est un état d’esprit quotidien. Elle illustrera ses propos par quelques exemples d’emballages, dont la création de bacs navettes durables pour le transport d’emblèmes d’un grand équipementier automobile français. Après une courte pause dévolue à la visite de l’espace exposants, M. Nicolas Beaudoin, directeur de pôle pour le célèbre cabinet KPMG intervenait pour clôturer la journée. Son intervention portait sur une double étude menée par KPMG, qui dans un premier temps a identifié des PME « championnes de la croissance » en 2008, et est ensuite retourné interroger ces entreprises pour constater comment elles avaient traversé la crise. M. Beaudoin expliquait alors les points communs entre ces entreprises : culture de l’innovation, implication très forte des cadres, développement de l’export, et la croissance comme idée fixe. Dans un second temps, il exposera que ces PME ont finalement très bien géré la crise, avec une tendance à la croissance maintenue. Yann Fernandez pouvait alors clore les débats, les congressistes rendant une dernière visite à l’espace exposants avant la tenue de l’assemblée générale de l’UNFEA. Après le rapport moral du président, M. Jean-Jacques Combemorel, qui insista notamment sur la difficulté de réunir les fabricants d’étiquettes sur des évènements comme les congrès, puis le rapport financier du trésorier, M. Jean Queille, il était procédé à l’élection au bureau de l’UNFEA. Cette dernière voyait réélus pour un nouveau mandat quatre membres sortants du bureau : M. Christophe Bosschaert (société Reynders Etiquettes France), M. Jean-Jacques Combemorel (Stratus Packaging), M. Christian Poirault (APE) et M. Jean Queille (AD20). Il était ensuite procédé à l’élection du président, puisque le premier mandat de deux ans de M. Combemorel prenait fin. A l’unanimité, il était réélu pour un deuxième mandat. M. Dominique Durant des Aulnois (Paragon Identifications) était confirmé dans son rôle de vice-président, tout comme M. Jean Queille pour celui de trésorier. Enfin, suite à la journée, une soixantaine de personnes prenaient part au dîner croisière sur la Seine, à bord du Montebello, pour une fin de soirée très agréable encore marquée par de nombreux échanges entre adhérents UNFEA. Tous seront sans doute ravis d’être présents aux prochains ème Grand Prix de l’Etiquette Adhésive le mercredi 24 évènements organisés par leur fédération : 5 novembre dans le cadre du Salon de l’Emballage, puis congrès des Rencontres de l’UNFEA en 2011 (date et lieu à déterminer). Page 2 sur 2