Régles d`or cartonnage ADC cARTonCadre

Mes Règles d’Or
en Cartonnage
J’ai rédigé ces règles car il y avait des étapes, des démarches que mes élèves avaient
beaucoup de mal à enregistrer. Aussi, je leur ai demandé de me noter ce qui pour eux
était dur à mémoriser. De mon côté j’ai aussi consigné les erreurs récurrentes de
certains, les oublis de d’autres. Le résultat de ces écrits m’a permis de consigner mes
règles d’or, les voici :
1. Plan de travail : toujours propre……cela évite les traces de colle ! Si je travaille sur
une plaque de coupe auto-cicatrisante, je n’oublie pas de ne pas tailler de biseaux
45° dessus. Pour les biseaux 45°, je m’équipe d’une chute de carton …bois…mieux
que le carton gris ; cela agressera moins mes lames de cutter qui ne dureront que
plus longtemps.
2. Cutter : je travaille avec une lame correcte, une lame usagée sera toujours source
d’erreurs, fausses coupes… Je n’hésite pas à m’équiper d’un petit cutter pour le
travail du papier.
3. Pinceaux & rouleaux : je les mets à tremper avant de travailler ; cela facilite le
collage………et cela permet de les nettoyer si j’ai omis de le faire précédemment…
4. Torchons (ou essuie-tout) & feuilles de brouillon doivent être à proximité. Je peux
avoir à portée de main un chiffon mouillé pour éviter d’avoir de la colle plein les
doigts et ainsi avoir un travail propre.
5. Colle : elle sera « amoureuse » ni trop liquide ni trop épaisse ; jamais pâteuse !
6. Cartons : je travaille avec équerre, règle lourde et règlet pour avoir un parfait
équerrage. Une fois mon 1er carton coupé, je ne l’utilise pas pour les tracés
suivants au risque de reporter des erreurs et rajouter des mm.
7. Bien vérifier les épaisseurs de cartons et veiller à ce qu’ils correspondent bien à la
liste de fournitures donnée par l’animatrice. Dans le cas où les épaisseurs sont
différentes, je n’oublie pas de modifier certaines cotes.
8. Coupe des cartons : la lame du cutter doit toujours se situer sur la partie perdue du
carton…ainsi si le cutter dérape, mon travail ne sera pas endommagé. Une fois la
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coupe terminée, je vérifie le bon équerrage. Si besoin, je n’hésite pas à poncer
chaque pièce.
9. Encollage : j’encolle toujours le support épais…en l’occurrence le carton que je
viens poser sur le papier.
10. Tout assemblage de boîte se fait au kraft et à la colle ; pas à l’eau… je souhaite que
mon objet soit solide.
11. En règle générale, les cotés sont assemblés autour du fond. Pour du cartonnage de
grande dimension, je fixe les 2 premiers côtés autour du fond et pour les suivants,
je les colle sur le fond ; ce qui assure une plus grande solidité. Je commence
toujours par fixer les côtés dont la longueur est égale à celle du fond.
12. Toute boîte une fois assemblée au kraft et à la colle sera recouverte sur sa face
extérieure de carte bulle afin de masquer les surépaisseurs de kraft et d’uniformiser
la surface du support. La dimension de la carte bulle sera de la même valeur que le
périmètre extérieur de la boite.
13. Pour l’habillage extérieur, je mesure à l’aide du kraft le périmètre de ma boîte. Il me
faudra ajouter 2 cm à ce périmètre et 3 cm à la hauteur. Fonction de ma longueur
de papier et de la dimension de ma boîte, je l’habillerai en une ou plusieurs pièces.
14. Le sens du papier : je veille à ce que le papier soit travaillé dans le bon sens des
motifs, s’il y a régularité (lignes, …) coller le papier bien droit. Attention, certains
papiers ont une signature. Pour cela, tracer une ligne à 1 cm du bord qui fera office
de droit fil. Je veille à ne pas tracer le trait trop épais de manière à ne pas le voir
par transparence sur l’endroit.
15. Dans le cas de gainage avec du tissu, je veille à ne pas avoir une colle trop chargée
en eau. L’idéal est d’encoller, d’attendre quelques secondes et de positionner
ensuite le tissu, ainsi les tâches seront évitées. Le tissu – plus encore que le papier
- nécessite une colle d’excellente qualité.
16. Découpe du papier après habillage du périmètre extérieur : je fais chevaucher mes
2 extrémités de papiers en veillant à ne pas avoir encoller le carton à cet endroit et
je coupe au cutter... (j’appelle cela la technique du papier peint, car c’est ainsi que
je fais quand je tapisse). Ensuite, j’enlève l’excédent du papier dessus et dessous
et ainsi, je n’ai ni chevauchement de papier, ni surépaisseur.
17. Rembordement : je prends toujours en compte mes épaisseurs de cartons pour les
découpes dans les angles.
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18. Quand il me faut prendre des dimensions intérieures difficilement accessibles avec
un règlet, ou encore avec une courbe, je peux utiliser le kraft pour prédimensionner.
19. Gainage intérieur : je numérote et je mesure chaque face intérieure. Je taille en
carte bulle la valeur de mes mesures moins 2 mm. Je numérote mes pièces au fur
et à mesure. Je recouvre les pièces intérieures de carte bulle avec le papier choisi.
Je prévois 1cm de rembord en plus tout autour pour les 2 premières pièces en visà-vis ; pour les 2 autres pièces, je ne compte de surplus que sur le haut et le bas
(pas sur les côtés). Enfin, pour le fond, je recouvre de papier fantaisie en coupe
franche sans rembord.
20. Si ma boîte a un couvercle, un plateau, je ne le taille qu’après avoir fini le gainage
du corps de boîte afin de prendre en compte toutes les épaisseurs, carton, carte
bulle et papier…
21. Charnière : avec taille biseautée des côtés correspondant à la charnière. Tailler 2
bandes de lustrine. La dimension correspondra à la largeur du dos intérieur de la
boîte sur une largeur de 4 à 5 cm. Plier la 1ère bande en deux et la coller sur
l'extérieur du dos la boîte et sur le dessus du couvercle. Laisser sécher Prendre la
seconde charnière et la coller sur l’intérieur de la boîte. Poser le couvercle en
position définitive et coller. Bien lisser au plioir. Dans le cas de simili cuir, il n’est
pas utile de mettre une charnière extérieure, elle ne sera nécessaire qu’à l’intérieur.
22. Boutons, attaches : je pense à les prévoir à l’avance de manière à les positionner
fonction de mon choix avant le gainage intérieur, voire même extérieur selon
certains modèles.
23. La prise de note : elle est essentielle, je ne dois pas la considérer comme une perte
de temps mais plutôt la voir comme une démarche vers l’autonomie.
24. Une règle très importante, je ne veux pas avoir fini avant d’avoir commencé ! C’est
ce que j’appelle l’euphorie de la création !
25. L'atelier de cartonnage est un cours associatif et non un cours privé ; aussi je
garde un esprit de groupe ; je tiens compte du groupe mais également de chaque
personne.
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