(âme de la méduse) - Cours en Ligne
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!" !# !"$!#%& $" ' & ! ())* +, - . / ( 0 12*3 ,-5 0 "Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir." Marcel Proust 4 Méduse n.f. (de Méduse n.pr.) Animal marin représentant la forme nageuse et sexuée de nombreux cnidaires, fait d’une ombrelle contractile, transparente et d’aspect gélatineux, dont le bord porte des filaments urticants et la face inférieure la bouche et les tentacules. Petit Larousse, 2005 Un poème de Jacqueline Goy Mon regard s’est figé… là, sous l’onde s’enfuit Une bulle marine dont la couleur luit. Dans un éclair d’argent aux reflets irisés Comme une pierre de lune, Pelagia a plongé. La vague l’a emportée mais le rêve demeure. Ce feu sur l’océan ressemblait à un leurre, Vision fugitive que l’abîme engloutit Au fond des ténèbres, là où règne la nuit. Alors soudain sur l’eau, un mirage insensé Imite une forme aux contours ondulés. Cet étrange halo n’est d’abord que lueur Tel un reflet d’argent surgit des profondeurs. Miroitant sur les flots, cette lumière diffuse Dessine peu à peu le visage de Méduse. Une courte note biologique sur Pélagie, (Pelagia Nocticula) Avec Aurelia aurita, l'espèce que l'on trouve le plus fréquemment dans les eaux du sud de la France est Pelagia Nocticula. Elle mesure de vingt à trente centimètres de diamètre. De couleur violet-bleu pâle, elle est transparente car son corps contient moins de 90% de substances organiques. Elle est dépourvue de squelette, de cerveau, de poumons et de sang, mais les scientifiques ont détecté un réseau de cellules nerveuses, ainsi qu'un système de respiration basé sur les échanges gazeux à travers la peau. Elle a la propriété particulière d’être bioluminescente. Très présente en Méditerranée elle provoque, du fait de la présence de cellules urticantes, la crainte (justifiée) des nageurs. On la rencontre également sur les côtes Aquitaine en colonies dérivantes d’individus qui s’échouent sur les plages victimes des surprises de la marée. 6 Sommaire de la première partie Préambule 17 % 8 9 ;7 % 0 /7 , 0 < 7 , 8 47 % : = 0 9 '> 0: 9 >0 < : 8 ;7 % /7 ? : 7 $ ' 9 $ 8 ' 8 9 : : 8 - 67 , :8 ;7 , /7 " 8 7A :: 0 : 89 ' 0 @ : < 8 0 : -: ' B - 37 = ;7 C /7 % 7 !8 0 ' - 3 * En préambule, un souvenir de méduse… 0 -; < & ' 0 ' 7 - : 7 0 : < < 0 ' 0 - < ' / 7E - 0 ' F :: < < 0 F 7 8 ' 0 : G - < -< : 7, G 0 G G - 7, " ' : 7= 0 / G - < 0 0 >' G 0 ' ' 0 G 0 B 0 < 7 - 7 0 '> < ' 0 - 8 7, ' - < 7, ' 7 8 7 , 0 -; : G ' : G 0 7 < 0 ' 7 ; -< H : - - ' > > C ' 0 0 G << B 0 0 ' : 7 - : 0 B G ' + : 0 : .0 / < 7 ' 0 0 G 7 : 0 G > G :8 7 0 > - > ' ' 0 ' 0 0 7, / > - 9 G 0 ' 0 > G 0 < :: 0 G 7 0 < 7! : - < G -: : 0 0 I < - 0 0 0 < 7 ; 0 - ' 0 : , .0 C % ! 0 1LLD7 / 0 8 : < G ! : : < , 1 ' 0 0 8 7 ' -5 - 0 >0 ' 0 1L230 1L2L0 1LL6 M D K : 0 G ' 9+ : F + ,-5 0 J17 ' > . 0 2 17 % 8 9 ;7 % : 0 ! 0 E B + 8 . 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Aveugle et dépourvue de conscience, sommaire dans sa vitalité et son énergie, la pierre contribue à une grammaire, une syntaxe, qui permettent un style, ce qu'en d'autres termes on appelle le terroir. Les concrétions minérales sont un vocabulaire, les formes pierreuses une étymologie, le sol, une langue". p. 11. Les formes du temps. Théorie du Sauternes, librairie Mollat éd., Bordeaux, Fanlac imp. Périgueux, 67 p. diffusion Seuil. ! • " • 6 6 = = + 7 < : 7 ,7 , & + 01LL60 1LDD0 1 < 0 - • ; • ; # 7 1LL60 . E" N > < & - % > J0 ())6 L 7 , 1LD60 1 : . E"0 < ' 7? < « …l’homme peut alors, à l’aide de ce concept extraordinairement fécond, se construire des représentations de la complexité dans laquelle il doit vivre et agir sans pouvoir ou devoir la mutiler ». = 0 :: X + ! <H / . 70 ; 0 ())47 + : 0 !%" 0 ())67 $ % "% 0 ( C & # & ' ' < ' /7 , 8 ' .0 0" 0, 0 ())37 + ; = :: E < ./ ' H 0 # R X H7 (( $ 1 $ 0 1LL2 9 + 0 $$ ' 2 , :: ' 8 7 3 ( $ !8 ! = 7 ( : 8 0 ( ' - < ' 71D7 0>< 0 11 0 < ' 7, = 9 '> E >0 : > - '> 8 - ' 0 - : 0 7! :: < : : 3( 7, < < 7 ( 4 . $( . $ < Y 3 : @ B = < 7 : < 8 8 0 - $ 5 & 5 $ 1( ' Y = : 0 ,: 0 : '> : ' ' -' : ' < 7 ,- - : 0 0 - B < 4 O 7 '4 $ : < < Y $ 0' ( A O'> < Y 0 7 6 : -' 7 ( 7 ( G : 0 : : 0 0 '> :7 0 < - 8 0 17 (7 47 -: < - ; 1 O - '> ' < : 9 < 0 < 9 < : < M 0 < < >0 < ( < G ' : < < ,< < 8 8 ' 0 ' 7 $ '> >0 G < : 0 % : '> < 7 % () % & & ' ; / 0 1LL)7 14 - : - < * : >7 , 0 - '> 7 : 0 < 7 ? : 9 8 7 < -G : 8 8 " 47 % 0 0: 9 < 8 ;7 % * , < : ? 7 0 0 0 0 0 % ?( 9 7 : :: : 7, 0 D < 0 ( ' < ' E : 0 - 0 ' 0 + ' . 8 ( 0 0 0 0 0 @ G + : $CZ [%$[S < + . < : < , ' . 0 ' < 7 0 : 0< 7% :8 ' < < 0 $ 0 < < < < -G 0 > 0 7, ( 7 0 < : < ( 8 : 7 0 8 ' 0 < '> 0 - 0( < 7 < ' 0 0 0 :8 < < 9 0 0 ' 87 = : ' 7% - B -< B 0 ; (% ?30 0 7 : 8 0 -: : < : 0 ' 8 - - < 0 : / A ; (% ?3 < 0 A 7 H < 0 7\ 1 16 ' < 7 9 ' > AC : ' D 0 < : 7 ;< :8 0 < ' 0: < : ' ' 80 G 0 - - ' ' ' : ' ' : < G 0 : ' < 8 << 0 0 8. + 7 , ' + : ' : - < 0 87 , - < : ' .' :: + 8 :: 0 : . : : 7 %+ , & " " - & ) .' ! 8 - 8 : 0 8 - 9 : < : 0 < 0 ' 0 ' : 8 - - -: , " - : ' - 0 7 /' < 8 - > 7% ' < 0 9 8 & : : 0 0 8 $ < 9 ' 0 ' : G 0 G < 7 (: La notion de constituant indépendant nourrit celle de variance d’un système donnée par la règle des phases de Gibbs : =n+v– avec la variance d’un système, n le nombre de constituants indépendants, v le nombre de variables intensives et le nombre de phases. Exemple le système réactionnel sillimanite (Al2SiO5) = disthène (Al2SiO5) dans un système où v est égal à deux (Température et Pression), n égal à 1 (Al2SiO5), égal à deux par définition, la variance sera égale à 1. A l’équilibre du système réactionnel, pour une valeur donnée de la température il n’existe qu’une seule valeur possible de la pression8. 2 , < - '> 9 13 - - 0' -:: 7 ! : - - 0 '> -' 0 < : < 7 < - : G : 0 ' 0 :: 0 7 : 7 0' ' < !8 5 - M !8 !8 < 0 '' , 7 H & $ H & 9 9 0 H 0 0 : -$ : 8 - ' 0 = 0 - : - ' -: 0 7 -: < 7 9 < 80 5' :: 0: 0 :0 < 0 0 0 0 7 -: < M 0 =S= - :: : 0: < 0 - 5 ' - 0 9 < 80 < : 0 ' 1' , - : - 0 0 H :8 : - 7 7 : < 9 8 < 7 < > :8 7 # 0 - < -: 7 C ' @ > ! : > B : :8 < < ' ' :8 0 7 8 8 9 9 : 8 < ' 7 1* 7 9 - & .' & & ; - :: -< :: , 0 : ' 0 :: < 8 8 ' < ; 0 0 8 : 7 < :8 0 -8 8 8 G -8 0 ())) 7 0 7 < 8 8 - : 0 0 < : 8 7 < $ < - ' $ 8 < 0 0 8 :: < 8 : 0 8: ::: - : : M B : 7 < 0 8 9 < 0 M 0 0 < 8 ' 9 - 7 2 -8 M M 0 - 3 + -< 0 . - < ' ' ' - M - - 8 < : ' 8M ' /' & ; 0 G -< 9 < 17 (7 47 ' < 8 M 0 0 : 0 :0 < : < < 7 9 8 ' 8 ' < G 0 - 8 < 8 - 9 < 0 8 17 (7 47 67 37 *7 D7 8 - ' B - 0 ' ' ' - ' < 7 0 0 , 8 < : '> >0 >7 , 0 / O 0 1LL) 0 1D < 7 ! :: - ' < 7 %O'> O 9 '< 0 / 0 1LL* 7 9 ' 0 '> Approches emboîtées du système sol 1. Géologique sol = régolithe = sur couverture d'altérites (colonisation par la biosphère et transformations faibles) , : - < : 2. Agronomique sol = support permettant la croissance des végétaux : colonisation par la biosphère et transformations fortes % Z 8 3. Pédologique le sol = milieu naturellement organisé, à plusieurs niveaux, en unités structurales élémentaires : pèdes, horizons… % Z O ' ; A ! A < / A < $ $& < ' : %' < < O Z $"7%7$ 4. Ecologique Sol = Milieu vivant, triphasique au carrefour de la lithosphère de l’atmosphère et de la biosphère ; ( < & < < $ 5. Paysagère Sol = élément d’une totalité phénoménale 12 /7 ? : 4 % 9 8 ' : )& ' 5 C 9 • • 9 : 79 : 80 " 0 ' : - ' 8 : 0 P < 7 9 < M : : :: 7 Organisation $ , Structuration Fonction 0 , : 9 - , , - # ' ' :: : < : < 9 : ? 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Ni vertébré à squelette, ni crustacé à carapace, ni mollusque à coquille, la méduse est simplement formée d’un derme tapissé de muscles circulaires striés au niveau de l’ombrelle et de muscles radiaux au niveau des tentacules. Les muscles circulaires sont très puissants et lui permettent de se propulser. En ce qui concerne les tentacules, souvent en multiple de quatre, ils sont extrêmement contractiles et peuvent s’étirer jusqu’à dix fois le diamètre de l’ombrelle. Système sensitif et de défense Pas de cerveau, mais un formidable réseau de cellules nerveuses et de fibres, qui ont même servi de modèle aux scientifiques pour l’étude et la compréhension du passage de l’influx nerveux. Ni droite ni gauche ? Sa symétrie radiaire par rapport à l’axe central qu’est le manubrium*, la distingue des autres animaux à symétrie bilatérale. Mais, si elle n’a pas d’orientation, la méduse possède en revanche des organes de sens : des yeux ou ocelles plus ou moins complexes selon l’espèce et des organes d’équilibration, les statocystes, qui captent les changements d’orientation grâce à un système de cellules ciliées. Chez les méduses les plus évoluées, ces deux types d’organes sont regroupés en un organe unique, la rhopalie, qui est même dotée d’une fossette olfactive La méduse a un pouvoir urticant qui lui vaut sa place dans l’embranchement des Cnidaires, du grec « knidé » qui veut dire ortie. Les cellules urticantes (nématocystes) sont régulièrement réparties sur l’ectoderme des tentacules ou groupées en bouton, en anneau ou en ligne. Elles sont vitales pour la méduse puisqu’elles constituent son arme de pêche… à la traîne ! mais aussi un moyen de défense efficace pour contrer l’absence de carapace. Système digestif Sa bouche s’ouvre à l’extrémité libre du manubrium et donne directement accès à la partie centrale de l’estomac celui-ci se prolongeant par rayonnement dans l’ombrelle, à l’image des baleines d’un parapluie. Ces prolongements, ou canaux radiaires se déversent dans un canal circulaire marginal, faisant le tour de l’ombrelle. Les produits de la digestion circulent des canaux radiaires jusqu’au canal marginal puis, le courant s’inverse et les produits d’excrétion sont ramenés vers la bouche par où ils sont expulsés, sous forme de pelotes de mucus. L’estomac de la méduse est aussi lié à la fonction de reproduction, ce qui est caractéristique des organismes primitifs. Système reproducteur Les méduses sont des animaux sexués. Pour des genres comme Clytia, mâles et femelles libèrent spermatozoïdes et ovules dans l’eau qui vont alors fusionner pour former un œuf. Celui-ci va ensuite libérer une larve appelée planula, qui va tomber au fond de l’eau, se fixer sur des rochers ou tout autre support et se transformer en une tige : le polype ou hydraire. Les polypes sont sexués, il existe des colonies de mâles et de femelles, mais chaque colonie se reproduit par multiplication asexuée et finit par donner, toujours par bourgeonnement, une hydroméduse qui va se détacher. Pour des méduses comme Pelagia, seuls les spermatozoïdes sont libérés dans l’eau. Les femelles les récupèrent et pondent alors des œufs fécondés. Aurelia a encore développé un système différent : les œufs fécondés migrent dans des poches incubatrices situées au niveau des bras oraux, et c’est alors des larves qui sont pondues. Un cas d’hermaphrodisme a été décrit chez Chrysaora, tandis que le cycle de vie de certains hydraires ne passe jamais par le stade de méduse. On parle de phase de régression de la méduse. Notes recueillies sur internet (* % % " ! ,- : , / < -: F , - 0 8 /' / ' 0 @ # 0 : - 0 -: :: 0 < < 0 0 : : 0 7 7 ! - '> 7 & : ' 7, : 0 ' 0 ' F 8 ' : 9 : ' ' 7; - -8 0 8 F 9 - 7 : ' F 0 < < 0 : $ , < < - '> : -: 7 , ' : - < < ' 0 7 0 > ' 0< 0 1L3D 9 0 0 ' 0 G - G 7! :8 < - : :: - 0 << : : - 0 < < G << 0 ' : 87 "# E : ' 7, : ' : < = : -8 9 : -< : - > : 8 0 0 7 G -8 0 - 0 ' :' : : 7 ! ' 7 0 < - : G > : > : 0 : 7 C : 1L22 : - : - 0 ' - ' 0 7 - 7 (D =7 A < 8 : ' B :: ! % ? 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Cette finalité peut être individuelle (biologique) ou collective (sociale), ce qui change beaucoup de choses mais pas la nécessité d' assurer la collecte et la distribution de l' énergie et des matières, ainsi que de réguler l' ensemble grâce aux informations disponibles. Jean Zin, relevé sur site internet ? ; ] ())* 1( !8 0 0 46 " F =