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Compte-rendu Lycéens au cinéma, séance de courts métrages Travail réalisé par les élèves de seconde 3 avec Mme Le Floch Présentation Vendredi 11 mars, notre classe, la seconde 3, accompagnée des classes de secondes 1, 5 et 7, est allée en sortie cinéma pour découvrir 5 courts métrages : L’Emigrant, La Prévention de l’usure, Plein Emploi, La Course nue et Stretching. La séance a duré environ une heure et demie et s’est bien déroulée, avec quelques fous rires généraux. Chaque court-métrage a duré de 5 à 25 minutes. C’est un genre que nous connaissions très peu. Chaque film avait un message à faire passer, à nous de le découvrir. Tout d’abord l’Emigrant offrait un témoignage sur l’émigration, sur le mode comique. Ensuite, La Prévention de l’usure nous montrait les problèmes de couple au XXIe siècle. Suivait Plein Emploi, un court-métrage dénonçant la politique de l’emploi dans nos sociétés. Puis La Course nue s’attaquait à une campagne publicitaire pour les téléphones et à notre dépendance à cet objet. Et, pour terminer, Stretching proposait un autre regard sur le monde urbain. Prochaine séance : le 12 avril... un documentaire cette fois ! Dubois Ophélie, Marques Pierre, Pinson Nathalie, Bakoka Emmanuelle, Ligonnière Cassandra L’Émigrant, un film de Charlie Chaplin Charlot et d'autres émigrants sont entassés sur le pont d'un bateau, direction les Etats-Unis. Durant le voyage, Charlot rencontre Edna, qui fait le trajet avec sa mère. A leur arrivée à New-York, ils sont séparés mais, après une ellipse d'un temps indéterminé, ils finissent par se retrouver. C'est l'occasion pour Charlot-personnage de l'inviter à déjeuner et pour Charlie Chaplin-réalisateur de nous fournir une scène comique, Charlot ayant perdu l'argent destiné à payer ce repas et cherchant à échapper au serveur qui attend le règlement... Charlie Chaplin est un célèbre acteur/réalisateur du XXe siècle. Il réalise des films comiques où la gestuelle occupe une place primordiale. Il se fait connaître grâce au mythique personnage de Charlot, caractérisé par sa canne, sa moustache et son chapeau. Il a réalisé de célèbres films comme Le Kid, La Ruée vers l'or, Les Lumières de la ville ... Louise Favrel, Gonzague Delahaye, Damien Butty, Sacha Nguyen, Aurélien Clédière Plein Emploi, un film de Thomas Oberlies et Matthias Vogel Il s'agit d'un court métrage mettant en scène l'idée d'entretenir la vie active des seniors et, par la même occasion, de donner un emploi aux jeunes. La problématique sociale s'impose donc. Dans le film, Miro, un auxiliaire de vie stagiaire, s'occupe de Mr Janssen, dont le métier est... chasseur de zombies. Le début de l’œuvre cinématographique est monté de sorte qu'il y ait une ressemblance évidente avec les documentaires ou les reportages des journaux télévisés. On se retrouve ainsi confronté à une forme habituelle, où l'on retrouve des interventions d'un reporter ou l'insertion de notes destinées aux téléspectateurs. Mais le documentaire confortable bascule soudain dans le film d'horreur, à la grande surprise du spectateur. Les scènes sanglantes se succèdent sur un étonnant registre comique. Lorsque tous les zombies sont éradiqués, le gore laisse place au reportage à nouveau avec l'interview de Mr Janssen et de Miro, qui explique qu'il espère un jour décrocher un vrai poste rémunéré. La critique du monde du travail et de la société est évidente et servie par l'humour de ce court-métrage. Christopher Sevin, Jonathan Lelièvre, Barnabé Chaumette, Pierre Julien La Prévention de l'usure Ce court-métrage est une comédie musicale axée sur la prévention de l'usure, du quotidien dans la vie de couple, en l'occurrence, ici celui de Marie et de Pierre. Marie, pourtant amoureuse de Pierre, fantasme sur un « élastique et imberbe amant ». Pierre, pour sauver son couple, veut réaliser le rêve de Marie, c'est-à-dire, un ménage à trois. Il se rend dans l'agence « Tout est possible » après avoir parlé à ses collègues de travail de l'entreprise Ménagex chez qui il crée des modes d'emploi... Le réalisateur Gilles Charmant, né à Genève, part faire des études d'histoire au Royaume Uni à l'âge de 18 ans. Il fera ses premiers pas dans le monde du cinéma en devenant assistant réalisateur en 1992. Il réalisera son premier court métrage Shit Happens un an plus tard, puis son premier long métrage, Iron Horsemen, en 1995. Ce court métrage aborde la vie entre fantasme et réalité. C'est une comédie décalée et qui poétise le réel. Elle représente le quotidien, à l'image de la musique générée par l'électro-ménager, et le traite sans tabou. Maëlys Tessier, Esma Unver, Charlène Noé, Pia Linden, Rachel Bizouarne La Course nue Dans ce film, le personnage principal, Maud, a des problèmes financiers suite à la maladie de peau de son compagnon, qui le contraint à un seul divertissement : passer sa vie au téléphone. Elle accepte la proposition de son opérateur de courir nue sur le stade de France lors d'un match retransmis à la télévision, le corps peint du logo du nouveau forfait de la marque, dans le but de toucher de nouveaux consommateurs. En échange de cette course, ses dettes téléphoniques seront annulées. Le réalisateur de ce film, Benoît Forgeard, cumule plusieurs métiers en rapport avec le cinéma, du scénariste à l'acteur. La Course nue, réalisé en 2005, est son premier court métrage. Ce film dénonce l'importance qu'a pris le téléphone dans notre société et ce que les consommateurs seraient capables de faire pour ne pas s'en priver. Il critique aussi la soumission des employés à leur patron. Nous avons trouvé que ce film était difficile à comprendre, et le jeu des acteurs déconcertant. Alice Ménager, Sophie Haelterman, Amélie Lejars, Cypriane Gaillard, Marine Lavainne, Marie Schneider Stretching Le court-métrage Stretching a été réalisé par François Vogel, photographe et réalisateur né en 1971 à Meudon. Il réalise uniquement des courts-métrages. Dans ce film, on peut reconnaître la ville de New-York, pendant les étirements d'un jeune homme. Les bâtiments et les monuments changent de forme, raccourcissent, s'allongent, selon les mouvements de l'homme. Celui-ci parcourt la ville pendant les 5 minutes du film. Dans ce court-métrage, le réalisateur veut élargir notre vision du monde avec deux techniques : – La vision à grand angle avec un appareil à 180 ou 360 degrés. Ainsi, si le monde est transformé et déformé, on reste dans le réalisme avec une représentation en 3 dimensions de l'espace. – La pixilation, c'est-à-dire l’animation image par image pour faire faire au comédien ce qui est impossible dans la vie. Les monuments deviennent alors des acteurs du film à part entière ou du moins les alter ego du personnage. La question que le réalisateur a du se poser est sans doute : « quand je me déplace, n'est-ce pas le décor qui défile ? » La ville est en effet présentée comme un être vivant, qui bouge. Ce court métrage est l'œuvre d'un poète plasticien. Abby-Gaëlle Rodrigues, Maêva Rolland, Alizée Delmouly, Pauline Azevedo, Adèle Mondine