La réunion des documentalistes du Loir-et

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La réunion des documentalistes du Loir-et
La réunion des documentalistes du Loir-et-Cher du 24 janvier 2011 s'est tenue en plenière au
CDDP le matin, avec l'intervention de Mme Rembault, puis en trois ateliers TICE l'après-midi.
Matin :
I – Informations du CDDP :
Rappel concernant les formations TICE proposées : pour bénéficier d’une formation, les
établissements doivent obligatoirement être à jour de leur cotisation CDDP.
Une brochure présentant l’outil Pilote 41 est proposée à chacun(e) : c’est un portail du Conseil
général du Loir-et-Cher et de l’Observatoire de l’économie et des territoires du Loir-et-Cher, qui
offre l’accès à différents outils permettant de consulter, télécharger, cataloguer ou échanger de
l’information et des données.
Par ailleurs il nous est signalé qu’une nouvelle exposition, « Dis-moi dix mots », est disponible et
empruntable au CDDP. Elle est liée au concours national de création littéraire, pour les collégiens
et les lycéens : les élèves sont invités à faire jouer leur imagination autour du thème du partage et
de la solidarité, en travaillant avec les 10 mots proposés : accueillant, avec, fil, cordée,
harmonieusement, agapes, réseauter, chœur, complice, main
II - Informations académiques :
1) - Rôle essentiel du professeur-documentaliste :
Lors de la dernière réunion des coordonnateurs, Mme Rembault a insisté sur le fait que le
professeur documentaliste est au coeur des nouvelles modaliéts de travail. Le collège est le pivot
des apprentissages, malgré l'image qu'en donne le dernier rapport sur le collège du Haut Collège de
l'Education.
2)
– La lecture et les difficultés de lecture
En octobre 2010 a eu lieu un colloque sur la prévention de l’illettrisme. Intervention de Mme
Viviane Bouysse, Inspectrice générale.
Il a été mis en évidence l’existence de réelles difficultés de lecture, même pour les élèves sachant
« normalement » lire à la sortie de l’école primaire : on est en effet souvent dans du savoir-lire du
quotidien, mais avec des difficultés à faire des liens. On est dans l’explicite, mais pas dans
l’implicite. Au cours de l’année de 6e, il est fréquent de constater que cette lecture de surface
s’émousse. D’où l’importance de renforcer les apprentissages.
Pour rappel, lors des journées d’appel de préparation à la Défense, 25 % d’une classe d’âge sont en
difficulté de lecture et parmi eux, 75 % frôlent l’illettrisme.
Les professeurs-documentalistes ont un rôle essentiel, dans ce domaine.
Un questionnaire va prochainement être adressé aux coordonnateurs pour savoir ce qui se fait dans
nos CDI pour promouvoir la lecture.
Par ailleurs, utilisons-nous, ou avons-nous connaissance d’outils, de logiciels pour aider aux
apprentissages en lecture ?
Michèle Briziou, directrice du CDDP Tours, nous conseille de nous rapprocher du CASNAV
(Centre académique pour la scolarisation des nouveaux arrivants) de l’Académie pour connaître les
outils qu’ils utilisent dans l’approche de la lecture pour des publics en difficulté.
3)
– Compte rendu de l’intervention de Mme Lecureux (IA-IPR Histoire géographie) sur
l’HIDA
cf ref du B.O. n°32 du 28 août 2008
Comme entrée en matière, Mme Lecureux nous présente un tableau et nous demande de dire, en un
mot, une expression, un commentaire, ce que nous inspire ce tableau. Un tour de table est fait, qui
révèle comment nous avons tous un regard et des émotions différentes, une manière personnelle
d’exprimer ce que nous ressentons. L’objectif était de montrer que l’entrée dans l’histoire des arts
est avant tout une affaire de ressenti.
D’autres entrées sont possibles : les dimensions de l’œuvre, le contexte historique et culturel
(repérage des éléments qui peuvent donner des informations sur l’œuvre (contrastes, techniques
utilisées, les objets, le décor,…).
Il est important que les élèves créent des liens avec d’autres œuvres. Le professeur-documentaliste
peut être un élément central sur ce point, par l’ouverture qu’il va proposer à l’élève. Le
questionnement est ici essentiel.
En lycée, le documentaliste peut intervenir en AP, en EDE littérature et société et en histoire des
arts.
Une manière de s’intégrer plus avant dans les équipes est de demander à être invités aux réunions
de travail avec les collègues de disciplines lors de la venue d’IA-IPR disciplinaires dans
l’établissement.
Rappel : les documentalistes peuvent passer la certification en Histoire des Arts, au même titre que
n’importe quel autre professeur.
L’Histoire des arts doit servir à faire partager une culture artistique. Elle doit mener les élèves à
découvrir ce qui fait œuvre d’art.
Parfois l’éloignement géographique de certains établissements complique l’accès aux œuvres.
Mettre alors l’accent sur le patrimoine local.
L’important est de réfléchir à un parcours culturel, de la 6 e à la 3e, afin que chaque niveau puisse
découvrir des œuvres et enrichir ainsi son bagage culturel.
L'évaluation en histoire des arts porte sur l'oral et non sur la production (qui n'est pas obligatoire).
Au DNB, l'élève peut projeter un diaporama ou des séquences de film. En lycée, l'évaluation doit
être une synthèse des différentes disciplines
Domaines dans lesquels les documentalistes peuvent intervenir : recherche documentaire au CDI
sur l'auteur, l'oeuvre, pour faire le lien avec une autre oeuvre. Egalement, au lycée, possibilité
d'intervenir dans la recherche d'information sur la construction du parcours d'information.
4)
– Questions juridiques
- La pause méridienne : elle est fixée par le chef d’établissement, en accord avec la personne
concernée, et doit être entérinée par le CA.
- La journée continue : pas de texte juridique. Le temps de pause repas doit être au minimum de
45 mn. Personne ne peut nous imposer moins.
Si deux documentalistes ou plus présents dans l’établissement : le CDI ne doit pas fermer (ceci est
une demande forte de la part de Mme Rembault).
- Le temps partiel :
Un 80 % n’implique aucun remplacement de complément.
Se référer aux notes de service 2004-029 du 16/02/04 et 2004-065 du 28/04/04.
Ce qu’impose la loi : le temps partiel doit réduire d’au moins deux demi-journées le temps complet
(soit une quotité de 80 %). Pour des dispositions plus restrictives (90 %), il faut voir avec le chef
d’établissement.
- L’amplitude d’une journée de travail : elle ne peut excéder 10h de travail effectif (hors pause)
et 12h de présence dans l'établissement (Décret n°2000-815 du 25 août 2000).
- Les heures supplémentaires : seul l’accompagnement éducatif peut être rémunéré en heures
supplémentaires, et ce au même taux que n’importe quelle heure supplémentaire de collègues de
discipline. Nous ne pouvons avoir de HSE mais pouvons bénéficier de HSA ou de vacations.
5)
Culture numérique (Christophe Poupet)
Un rapide tour de quelques outils en lien avec l’HIDA (Prezi, un outil qui marie la carte
heuristique et le diaporama, différentes bases de données sur l’Art pour chercher sans Google).
Voir son parcours sur Jog the web (taper « poupet »)
6) Informations sur les activités pédagogiques proposées par les chateaux de Talcy,
Fougères-sur-Bièvre et Chateaudun
Aller sur le site des Monuments Nationaux. Cliquer sur "monuments", puis dans "publics", cliquer
sur "enseignants". Possibilités de recherches alphabétiques ou géographiques.
Il existe des dépliants pour les activités proposées par ces 3 monuments, accessibles par
"programmes actions éducatives, ressources pédagogiques".
Dépliant Talcy
Dépliant Fougère-sur-Bièvre
Dépliant Chateaudun
III – Intervention de Mme Rembault, IA-IPR VS, sur la démarche de projet au sein d’un
EPLE en s’appuyant sur le PACIFI (Parcours de culture de l'information et de formation à
l'information)
Mme Rembault nous informe tout d’abord de la tenue prochaine d’un séminaire national auquel
elle doit participer, sur le thème « du CDI au learning center », qui met en avant le CDI comme
noyau dur des apprentissages.
Puis elle nous présente le PACIFI, à travers un diaporama (disponible sur le site dans la page de
l'IPR).
Ce document « Repères pour la mise en œuvre du Parcours de formation à la culture de
l’information » est le fruit d’un groupe de travail composé de professeurs documentalistes,
d’enseignants-chercheurs, d’IA IPR établissements et vie scolaire, sous la coordination de JeanLouis Durpaire, Inspecteur Général, et Mireille Lamouroux, chargée d’études documentaires
principal au CRDP de Versailles.
L’esprit de ce travail : privilégier l’interdisciplinarité dans tous les domaines de l’éducation. Pour
travailler en équipe, se positionner en fin d’année scolaire pour l’année suivante. Identifier un point
fort sur chaque niveau pour s’impliquer à plusieurs et avoir le temps de construite son projet.
Il est important de revisiter à posteriori les projets pédagogiques afin d’évaluer ce que les élèves en
retirent réellement. Toujours préciser aux élèves les objectifs visés par les projets.
En tant que professeur-documentaliste, s’interroger sur les grands domaines sur lesquels on peut
intervenir, et sur les cibles que l’on souhaite toucher. Puis déterminer une compétence et se limiter
à 1 ou 2 items par niveau de classe. Ne pas se disperser.
La logique du parcours proposé est une fluidité des apprentissages informationnels. C’est une
méthodologie pour travailler dans le sens du socle. Il réaffirme que la formation à la culture de
l’information concerne tous les élèves – de l’école au lycée. Il vise des objectifs précis :
- revisiter les contenus des actions pédagogiques développées au sein des établissements.
- mettre ces actions au service de l’acquisition des compétences du socle.
- renforcer la complémentarité des programmes des différentes disciplines.
Le parcours aborde en dix fiches, dix capacités et dix attitudes, toutes inscrites dans le socle
commun de connaissances et de compétences en les mettant en relation tout au long de la
progression proposée.
Après-midi :
Trois ateliers étaient proposés :
- Découverte et utilisation du logiciel Didapages destiné à créer des livres multimédia et/ou
interactifs, (animé par Stany Bomet, du CDDP).
Pour les personnes qui n’ont pas assisté à l’atelier et qui sont intéressées par l’outil peuvent
contacter Stany Bomet pour obtenir des informations.L’outil est téléchargeable gratuitement dans
sa version 1.1 (payant en version 2), et un certain nombre de didacticiels sont à disposition.
- BCDI et e-sidoc (animé par Sarah Bemer, référente BCDI) :
→ découvrir les premières fonctionnalités de e-sidoc ;
→ apprendre à nettoyer sa base BCDI et à harmoniser ses contenus.
- Découverte et création d’un portail avec deux outils : Netvibes (animé par Patrice
Morin et Laurent Desrondiers) ; Symbaloo (par Sylvie Bellet).
Patrice Morin et Laurent Desrondiers nous ont fait partager toute la démarche et la réflexion en
amont de la création de leur portail de CDI, basé sur la Dewey et les habitudes de travail des
élèves. Cette phase nous a permis de mieux comprendre les enjeux pour répondre aux besoins des
élèves et enseignants, et éviter qu’ils utilisent systématiquement Google ou Wikipedia. La mise en
pratique nous a permis de créer une première page avec Netvibes que nous pourrons ensuite
modifier.
Visualiser le portail du CDI du Lycée des Métiers de l'Hôtellerie et du Tourisme du Val de Loire de
Blois.
Colette Pesme-Régnier