ELLE Solidarité Mode : que sont devenues les anciennes

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ELLE Solidarité Mode : que sont devenues les anciennes
Date : 23/03/2016
Heure : 16:33:34
Journaliste : Marine Poyer
www.elle.fr
Pays : France
Dynamisme : 212
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ELLE Solidarité Mode : que sont devenues les anciennes
lauréates ?
Aline, Sarah et Tiphaine, anciennes candidates du concours ELLE Solidarité Mode © Marine Poyer
Jeudi 17 mars, le jury de la douzième édition du concours ELLE Solidarité Mode était réuni à Levallois afin
de sélectionner les vingt-cinq demi-finalistes 2016. A cette occasion, d’anciennes participantes ont fait le
déplacement. On leur a demandé ce que ce prix avait changé pour elles ?
Jeudi, l’auditorium du siège de Lagardère Active était en effervescence. Sur des tables étaient exposés plus de
cent cinquante croquis reçus par la Fondation ELLE pour cette nouvelle édition du concours ELLE Solidarité
Mode. Des travaux étudiés par le jury, présidé cette année par la créatrice Vanessa Seward, mais aussi par
d’anciennes candidates, invitées à assister à cette étape fondamentale du concours.
Parmi les lauréates des années précédentes, il y a tout d’abord Mélanie, qui vient d’intégrer la prestigieuse
Central Saint Martins (Londres) après deux ans passés à l’Ecole de la Chambre syndicale de la couture.
Déterminée à se faire une place dans le monde de la mode, elle avait intégré les cours du soir aux BeauxArts avant de tenter sa chance en 2013. « J’avais travaillé pendant un an pour pouvoir financer une première
année à la Chambre avant que je découvre l’existence du Concours ELLE », confie-t-elle. Aujourd’hui, cette
native de Marseille s’est établie à Londres pour finir ses études, dans l’espoir d’intégrer un jour une maison
de couture. Pourquoi ne pas fonder la sienne ? « Je préfère travailler quand il y a des contraintes, quand on
doit se plier à des codes. » Sa préférée ? Prada. « Mais après, on est beaucoup », tempère-t-elle.
Mélanie, lauréate 2013 du concours © Marine Poyer
C’est également vers l’Ecole de la Chambre syndicale de la couture que se sont dirigées Sarah, gagnante
l’an dernier et Tiphaine, qui était cinquième du classement. « Cette école me correspond », nous confie la
première. « Le but est toujours de pousser sa créativité à faire quelque chose de portable. »
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Date : 23/03/2016
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Pour Tiphaine, le parcours est moins orthodoxe. « C’est monsieur Broca [le directeur de l’Ecole de la Chambre
syndicale de la couture parisienne, ndlr], qui est venu me voir pendant le concours après ma présentation.
Il m’a proposé de faire un CAP en alternance et vu que ça me correspond mieux… J’avais demandé la
Chambre, et au final, j’y suis, mais pas sur le même cursus ! », sourit cette modéliste en herbe, férue de robes
de mariée dont le rêve serait de travailler pour Vera Wang.
Aline, lauréate 2015, a quant à elle opté pour ESMOD. « J’aimais le côté un peu international de l’école, qu’il y
en ait un peu partout dans le monde », nous explique cette jeune fille très discrète. Pour elle, le futur est encore
flou, elle prend son temps. « Dans l’idéal je voudrais créer ma maison, mais je ne sais pas si j’ai les épaules
pour », avance-t-elle timidement. « J’ai encore beaucoup à apprendre. Beaucoup de choses me tentent, donc
je fais des stages. » Avant de remporter le concours l’an dernier, elle avait déjà tenté sa chance deux fois.
Une persévérance qui n’est pas rare, Sarah l’a également tenté trois fois. En 2013, elle était d’ailleurs arrivée
en finale avec Mélanie. « J’étais passée en même temps qu’elle en finale », se souvient-elle. « Je n’ai pas
gagné. Mais c’était une super expérience. J’avais rencontré Guillaume Henry et je pense que c’est une bonne
chose que je n’aie pas gagné à ce moment-là parce que je n’étais pas prête. Ils ont dû le sentir et se sont
dit "pas maintenant" ». Comme elle l’an dernier, elles sont désormais vingt-cinq à rêver d’intégrer le Studio
Berçot, ESMOD ou l’Ecole de la Chambre syndicale de la couture. Dans quelques mois, trois d’entre elles
réaliseront leur rêve avec le soutien de la Fondation ELLE, Comptoir des Cotonniers et Amazon.
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