ﺍﻟﺠﻤﻬﻭﺭﻴﺔ ﺍﻟﺠﺯﺍﺌﺭﻴﺔ ﺍﻟﺩﻴﻤﻘﺭﺍﻁﻴﺔ ﺍﻟﺸﻌﺒﻴﺔ ﺍﻟﺩﻴﻭ

‫ﺍﻟﺠﻤﻬﻭﺭﻴﺔ ﺍﻟﺠﺯﺍﺌﺭﻴﺔ ﺍﻟﺩﻴﻤﻘﺭﺍﻁﻴﺔ ﺍﻟﺸﻌﺒﻴﺔ‬
‫ﺍﻟﺩﻴﻭﺍﻥ ﺍﻟﻭﻁﻨﻲ ﻟﻠﺘﻌﻠﻴﻡ ﻭﺍﻟﺘﻜﻭﻴﻥ ﻋﻥ ﺒﻌﺩ‬
‫ﻭﺯﺍﺭﺓ ﺍﻟﺘﺭﺒﻴﺔ ﺍﻟﻭﻁﻨﻴﺔ‬
‫ﺍﻤﺘﺤﺎﻥ ﺍﻟﻤﺴﺘﻭﻯ – ﺩﻭﺭﺓ ﻤﺎﻱ‬
‫ ﺴﺎ‬16 - ‫ ﺴﺎ‬14:‫ ﺍﻟﺘﻭﻗﻴﺕ‬ ‫ ﻓﺭﻨﺴﻴﺔ‬:‫ ﺍﻟﻤﺎﺩﺓ‬ ‫ ﻟﻐﺎﺕ ﺃﺠﻨﺒﻴﺔ‬/‫ﺁﺩﺍﺏ ﻓﻠﺴﻔﺔ‬/‫ﺜﺎ‬ 3 : ‫ﺍﻟﻤﺴﺘﻭﻯ ﻭﺍﻟﺸﻌﺒﺔ‬
TEXTE :
La torture, un crime contre l’humanité.
Dans un entretien , accordé à
la presse française, Marcel Bigeard,
ancien colonel de l’armée française,
a reconnu que le héros Larbi Ben
M’hidi, alors chef politico-militaire
du FLN pour la région d'Alger , a été
bel et bien exécuté par pendaison, le
4 mars 1957, contrairement à la
version officielle de la France qui
prétend que Ben M’hidi s’est tout
simplement « suicidé ».
Marcel Bigeard qui voulait
libérer sa conscience a soutenu sans
aucune honte que Ben M’hidi était
devenu son « ami ». « Après l’avoir
arrêté et interrogé durant huit jours,
on lui a présenté les armes quand il a
quitté mon poste de commandement.
J’en avais fait un ami. Je lui ai
dit : « Si j’étais Algérien, j’aurais agi
comme vous. Mais je suis Français,
para et le gouvernement m’a chargé de
vous arrêter », raconte Bigeard. Il
ajoute : « Moi, j’étais prêt à organiser
un moyen avec lui pour éviter de faire
verser plus de sang ».
On aurait presque cru que le récit
sortait de la bouche d’un frère d’armes
de Ben M’hidi en lisant les propos de
Bigeard dont la seule prononciation de
son nom fait frémir ceux parmi les
survivants de la Bataille d’Alger. Au
crépuscule de sa vie – il est âgé de 90
ans – le colonel Bigeard veut sans
doute se débarrasser du fantôme de
Ben M’hidi qui doit hanter son esprit.
Pour cela, il cherche à se disculper de
la responsabilité de son assassinat.
En réponse à la question des
journalistes sur la torture, Bigeard a
justifié cette pratique innommable en
disant : « Vous savez, nous avions
affaire à des ennemis motivés, des
fellaghas et les interrogatoires
musclés, étaient un moyen de
récolter des infos. Mais ces
interrogatoires étaient très rares et
surtout je n’y participais pas. Je
n’aimais pas ça. Pour moi, la gégène
était le dernier truc à utiliser. » Par
ces mots, le colonel Bigeard
confirme ce qu’il a bien voulu
cacher : la pratique de la torture.
Marcel Bigeard a refusé de
manifester le moindre regret ni
remord « je ne regrette rien, nous
étions dans une situation impossible,
s’est-il justifié. Comprendre : à
situation impossible, il fallait user de
moyens ignobles. Mais il fallait
éviter de les désigner par le mot
« torture ». Or la torture a une seule
définition dans le droit international :
Crime contre l’humanité.
D’après Hassan Moali, El Watan,
mercredi 17 octobre 2007
QUESTIONS
I/COMPREHENSION :13 POINTS
1/ Relevez quatre mots et expressions qui appartiennent au champ lexical de la mort.
2/ Quels sont les mots et expressions du quatrième paragraphe qui désignent « la torture ».
3/Comment Ben M’hidi est –il mort ? Répondez en complétant le tableau :
Explication 1
Explication 2
Donnée par :
Donnée par :
4/ Quels passages de cet article justifient les affirmations ci-dessous ? Répondez en
complétant le tableau
Bigeard est :
Passage du texte qui justifie l’affirmation
-Un ancien militaire français
- il a tué Larbi Ben M’hidi
- il pratiquait la torture
- il était cruel et inhumain
5/ Quels termes les français utilisaient t-ils pour désigner les « moudjahidines » ?
6/ Quelle phrase du texte montre que dans cet article, Hassan Moali rapporte une
interview de Bigeard ?
7/ « On aurait presque cru que le récit sortait de la bouche d’un frère d’armes de Ben
M’hidi en lisant les propos de Bigeard »
Dans cette phrase, « on » désigne :
- L’auteur de cet article
- Les lecteurs
- Les journalistes qui ont interviewé Bigeard
Recopiez la bonne réponse.
8/Recopiez les passages du texte où Bigeard prétend :
a/ qu’il respectait Ben M’hidi
b/ qu’il n’avait jamais pratiqué la torture
II/ PRODUCTION ECRITE : 07 POINTS
Vous êtes contre la torture qui est encore pratiquée dans de nombreux pays.
Vous exprimez votre avis en rédigeant un appel que vous adressez à l’ONU, à
l’occasion de la Journée Internationale de la Paix.
2/2