etalonnage d`un diaphragme etalonnage d`un diaphragme
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Etalonnage dun diagrame Driss ELQORTOBI Etalonnage d’un diaphragme Objectif Ce travail pratique permet de vérifier jusqu'à où peut être utile comme appareille de mesure de débit. I. Equation de continuité Le diaphragme est un appareil permettant de connaître le dépit du fluide parcourant un circuit hydraulique. Le liquide, utilisé dans le banc de dynamique des fluides, et de l’eau, donc c’est un écoulement permanent du fluide parfait incompressible placé dans un champ de pesanteurs, ainsi qu’on a un écoulement conservative. Cela implique que le débit est le même à travers toutes les sections des tubes, ce qui se traduit par l’équation de continuité : Q=S1V1=S2V2=SV Q est le débit (cm³.s¯ ¹) S₁,S₂,S sont des sections (cm²) V₁,V₂,V sont des vitesse (cm.s¯ ¹) (I) Relève du diamètre et détermination des sections Le diamètre de la conduite D₁ est 19±0.5 mm D’où la section de la même conduite : S1=(∏*D₁²)/4 A.N : S1=(∏*1,9²)/4 ⇒ S1=2,83. cm² Le diamètre des la conduite D₂ est 21.2±0.5 mm D’où la section de la même conduite : S2=(∏*D₂²)/4 A.N : S2=(∏*2,12²)/4 ⇒ S2=3,52. cm² II. Théorème de Bernoulli Pour un débit donné, la hauteur d’eau n’est pas la même dans les tubes avant est après le diaphragme. Cherchons donc la relation entre le débit d’eau traversant le diaphragme et cette différence de hauteur d’eau. II.1. Bilan énergétique Si on suppose que les pertes de charges sont négligées. L’équation de Bernoulli nous permet d’écrire : (1/2) mV²+m(P/ρ)+mgZ=Cste mV²/2 : énergie cinétique. mP/ρ : énergie potentielle due a la pression. mgZ : énergie potentielle due à l’altitude par rapport au plan de référence. m : est une masse donnée de fluide en Kg. V : est la vitesse en m.s-¹ P : est la pression en Pa ρ: est la masse volumique en Kg.m‐³ g : est l’accélération de la pesanteur en m.s‐² Etalonnage dun diagrame Driss ELQORTOBI Z : est l’altitude par rapport au plan de référence en m II.2. Autre expressions Transformant la représentation de l’équation de Bernoulli du terme énergétique en terme hauteur, on aura donc : (V₁²/2g)+(P₁/w)+Z₁=(V²/2g)+(P/w)+Z or la hauteur géométrique des tubes du banc de hydrolyque des fluides, est la même par rapport au plan de référence donc la relation de Bernoulli appliquée au banc de dynamique au fluide prend la forme suivante : (V₁²/2g)+(P₁/w)=(V²/2g)+(P/w) où ∆H=(P₁‐P)/w=(V²‐V₁²)/2g ( II ) ∆H : étant la différence de la hauteur piézométrique. II.3. Interprétation graphique : plan de charge 1 2 V₁²/2g V₂²/2g P₁/w P₂/w Z₁ plan de référence Z₂ Schéma III.Expression de débit théorique L’équation ( II ) nous donne : ∆H=(V²‐VC²)/2g L’équation ( I ) nous donne : V₁=(S/S₁)V Donc : 2g∆H= V²(1‐(S/S₁)²) (III) ⇒ V=(√2g∆H) * 1/(√1‐(S/S₁)²) D’où : Qth=SV=(S/(√1‐(S/S₁)²)*(√2g∆H) Qth : débit théorique en cm³.s-¹ S : section du diaphragme en cm² S₁ : section du tube en cm² ∆H: différence de hauteur piézométrique En réalité, la mesure ne peut avoir lieu exactement en B, elle est effectuée en C, où il se produit une contraction de veine fluide. Si l’on tient compte de la section réelle en C, il faut utilisé un coefficient de contraction Cc. Qth=Cc(S/(√1-(S/S₁)²)*(√2g∆H) Cc: Coefficient de contraction sans dimension et qui vaut, pour le diaphragme donné 0.62. Plus simplement, on établira : Qth=K√∆H Etalonnage dun diagrame III.1. Driss ELQORTOBI Calcul du coefficient K On a : K= Cc(S₂/√|1‐(S₂/S₁)²|)*(√2g) A.N: K=131 ,95cm²/s III.2. Traçage du graphe Qth=f(∆H) Variation des débits théorique et experimentale Débit 800 600 400 200 Qth 0 0 2 7 12 16 19 La charge III.3. La relation entre ∆H et V² On a d’après la relation (III) : 2g∆H= V²(1‐(S/S₁)²) Donc : ∆H=[ V²(1‐(S/S₁)²)]/(2g) IV. Debit experimental IV.1. Tableau des resultants Capacité (cm) 0 5000 5000 5000 5000 5000 Temps(s) 0 60 47 40 37 33 Qexp 0 83,33 106,38 125 135,14 151,52 ∆H 0 2 7 12 16 19 Etalonnage dun diagrame IV.2. Driss ELQORTOBI Traçage de la courbe expérimentale : V a r ia tio n d e s d é b its th é o r iq u e e t e x p e r im e n ta le 700 600 Débit 500 400 Q exp 300 Q th 200 100 0 0 2 7 12 16 19 L a charg e IV.3. Comparaison des deux courbes Le débit théorique est plus grand que le débit expérimental, est plus ∆H augmente plus la différence entre le débit théorique et le débit expérimental augmente et par conséquent la perte de charge augmente. Conclusions Pour des débits faibles le diaphragme peut être considéré comme un appareil de mesure de débit.