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SEPTEMBRE-OCTOBRE-NOVEMBRE 2005 # 2 / 1ÉRE ANNÉE / TRIMESTRIEL le journal Noctua BUREAU DE DÉPÔT: 1450 CHASTRE - N° D’AGRÉMENT P505238 - E . R . - J - C C h a r l e s - r u e d e s q u a t r e c h e m i n s , 2 6 - 6 2 3 0 P o n t - à - C e l l e s pour tout connaître sur le groupe et son action HISTOIRE CHOUETTE La hulotte boulotte vit dans une roulotte La chevêche revêche habite Marrakech Le grand-duc en stuc a mal à la nuque Le hibou de Marylou reste debout L'effraie reste au frais dans son coffret Mais un jour, ou peut-être une nuit.. La sorcière du Bois qui s'ennuyait un peu Décida de s'amuser, vous savez Comme certains enfants Un peu malicieux Elle joua au jeu du méli-mélo Et depuis ce jour-là C'est bien triste mais c'est comme ça Le hibou a mal à la nuque à Marrakech Le coffret de l'effraie est en stuc Marylou reste debout au frais Le grand-duc est revêche dans sa roulotte Et la chevêche boulotte a chipé la culotte La culotte de la hulotte Tous droits réservés © MAGDALÉNA Noc et Tua, les stars de cet été sur notre site internet, avant leur grand départ. Reportage page 3. E d i t o r i a l Que du bonheur ... Voici maintenant 3 mois qu’est paru le premier journal NOCTUA … Déjà 3 mois! 3 mois bien remplis avec un réel succès au niveau de la nidification de notre protégée … le meilleur cru depuis plus de 15 ans! Mais aussi 3 mois de rencontres, d’amitié partagée au travers des nombreuses activités mentionnées (pour certaines) dans l’agenda. 3 mois aussi où nous nous sommes lancés un défi: ouvrir plus encore notre action sur l’extérieur! Pari fou pour certains, réelle gageure pour d’autres… force est de constater que les premiers résultats sont là! C’est maintenant plus de 70 personnes que compte notre association! Cet engouement témoigne, si besoin en était, que le virage que nous amorçons est primordial pour l’avenir de l’association et de ses actions en faveur de notre petite chouette! A nous d’éviter le cloisonnement entre membres sympathisants et membres actifs! Pour ce faire, nous ne pouvons que vous inviter à participer aux différentes activités reprises dans l’agenda de ce bulletin, mais aussi sur notre site (www.noctua.org). La saison 2005-2006 des gestions (entretien du biotope de la chevêche – voire le dossier central dans ce bulletin) commençant très bientôt, ce sera pour nous l’occasion de briser encore un peu plus la glace et de prouver une nouvelle fois que l’amitié n’est pas un vain mot ! La rédaction le site: www.noctua.org... pour tout connaître sur la chevêche Le baguage en Belgique Gazouillis des nichoirs L’Institut des Sciences Naturelles de Belgique publie chaque année le bilan des oiseaux bagués et la Chevêche y prend chaque année de plus en plus d’importance ! De nombreux groupes, tant au nord qu'au sud du pays, se sont intéressés à cet oiseau et les résultats n’ont pas tardé à évoluer positivement. La pose massive de nichoirs n’est certainement pas étrangère à cette forte augmentation, mais ceci ne doit pas nous empêcher d’avoir des craintes quant à l’avenir de cette espèce. En 2004, il a été bagué chez nous : 1927 pulli (nouveau record) et un peu plus de 400 oiseaux volants. Quand on sait qu’il y a moins de 15 ans, à peine 130 pulli et 100 adultes étaient bagués, on imagine aisément tout le chemin parcouru ! Que nous réserve 2005 qui est à tout point de vue une année exceptionnelle pour Athene noctua ? Wait and see Jacques Bultot Un retraité heureux. Notre ami Roger et son épouse Betty ont migré vers le sud voici 2 ans et ont installé leur joli petit nid dans le Var, pays des cigales et du rosé ! Cette année, Roger a installé un nichoir dans un gros chêne… pour ses perruches qui vivent en liberté dans le quartier. Voici quelques semaines, un drôle d'oiseau fait son apparition au trou d'envol: couleur écorce, petite taille et yeux mi-clos. Roger n'en revient pas, mais à son insu, un couple de petit-duc s'est installé à 2 mètres de sa véranda, juste à hauteur des yeux ! Quelle surprise et quel spectacle de voir en pleine journée monsieur et madame Petit-duc de scops venir régulièrement prendre un peu l'air par ces journées caniculaires. Un jeune pointait le bout du bec de temps à autre, mais c'est dès la nuit tombée que les va-et-vient s'intensifiaient et révélaient alors la réussite de la cohabitation. Bon sang ne saurait mentir et Roger, notre délégué méridional (avec l'accent) a pleinement réussi sa reconversion loin de ses bases. Bravo et à l'année prochaine pour vivre peut-être en «direct» cet événement: une caméra pourrait être installée facilement et suivre parallèlement 2 espèces nichant à 1000 Km l'une de l'autre ! chiche Jacques ■ «N’oubliez-pas de transmettre vos données à notre cellule baguage». Créé à l’initiative de Jacques Bultot, le Groupe Noctua compte plus de 30 personnes actives sur le terrain qui, à leur propre initiative, entretiennent chaque année les 650 nichoirs qu’ils ont installés sur la Région wallonne. Répartie en 22 zones, la surface géographique couverte est de plus de 1.700 km2. Les résultats comptabilisés et collationnés après plus de 15 années de suivi offrent une vision précise de l’évolution de la population de la Chouette chevêche d’Athéna et motivent le groupe dans son action journalière. Retrouvez toutes ces informations sur le site internet: http://www.noctua.org/ Le Groupe Noctua bénéficie du soutien de la Région wallonne Adresse du secrétariat de la rédaction le journal Noctua Jean-Christophe Charles rue des quatre chemins, 26 6230 Pont-à-Celles Le Journal Noctua - septembre 2005 Le suivi des populations par la méthode de capture – marquage – recapture via le baguage systématique des individus est essentiel pour l’étude de notre petite chouette bien aimée… Voici quelques résultats frappants sur la capacité de déplacement de ce petit rapace dit «sédentaire»! • Le 25/11/2004: un jeune bagué à Wagnelée le 16/06/2004 a été retrouvé mort (trafic automobile) à Villers-la-Ville = 7 km • Le 15/04/2005: un jeune bagué à Hanzinelle le 07/06/2003 a été retrouvé noyé dans un abreuvoir à Pierremont (Pas-de-Calais / France) = 165 km • Le 01/06/2005: une femelle a été contrôlée avec ses jeunes à CortilNoirmont … elle a été baguée le 09/06/2000 à Mousty (Ottignies) comme pullus (=poussin) = 11 km • Le 02/06/2005: une femelle a été contrôlée avec ses jeunes à Ophain … elle a été baguée le 22/05/1999 à Strijtem (Ninove) comme pullus = 25 km • Le 27/06/2005: un adulte (mâle) bagué à Villers-Perwin le 05/03/1999 a été retrouvé mort (trafic automobile) à Mellet = 2 km Outre ces renseignements sur les déplacements, le baguage permet d’estimer l’espérance de vie des chouettes chevêches … mais ceci fera l’objet d’un prochain bulletin ! ■ Le contrôle à l’envol des nichoirs est déjà bien entamé pour certains… Il est grand temps pour les autres d’y penser, et surtout d’envoyer les résultats à la cellule baguage via la feuille de nidification par zone pour le 1 décembre 2005 au plus tard… pour le renouvellement du subside de la Région Wallonne. Aux premières observations, l’envol des jeunes n’a pas posé de problème et on peut constater un poids plus que satisfaisant chez les jeunes : 155 g zone 24 (Courcelles). 2 I n t e r n e t r é a l i t é Les stars des soirées d’été Suivre 24/24h une nichée de Chevêche c'est le rêve de beaucoup d'entre nous. Ce rêve, c' est le grand bonheur que j' ai pu vivre. Il y a 5 ans, une drôle d'idée me passa par la tête: installer sur ma façade un nichoir équipé d'une webcam, en me disant… on ne sait jamais. Quelle ne fut pas ma surprise quand au mois d'avril de cette année, il fut adopté par un couple de Chevêches et quel bonheur quand deux magnifiques petites chouettes virent le jour le 30 mai. A partir de ce moment là, vous étiez des centaines à suivre, entre 19 et 20h, l' évolution de ces deux rejetons sur notre site web. Quelques observations intéressantes, effectivement comme décrit dans la littérature, la femelle n'a pratiquement pas quitté ses jeunes pendant les quinze premiers jours, nourrie par le mâle uniquement à la nuit tombée. La troisième semaine: grand changement, la femelle quitte ses jeunes pouvant même les laisser seuls pendant 12 heures d'affilées (étonnant non !) , le nourrissage s'effectuant pratiquement qu'à la nuit tombée. Et que dire de ces deux jeunes chouettes prenant soin de leur plumage dès les premiers jours. La quatrième semaine, c'est le moment de les baguer et là une autre surprise nous attend: quand nous avons mesuré la 3ème rémige, une différence de deux centimètres entre les mesures de nos deux jeunes… alors qu' ils sont certainement nés le même jour. J'avais remarqué dès les premiers jours qu'à l'apport de nourriture des parents, un des deux jeunes était plus agressif, ce facteur agirait-il sur la croissance de nos jeunes Chevêches? Alors que la littérature nous dit le contraire (la question reste ouverte ). Quarante deux jours ont passé, le grand moment de l'envol est venu et comme par hasard, c'est le plus grand qui le prit en premier, suivi deux jours plus tard par le plus petit. Et c'est avec une certaine émotion que je vis perchés sur les piquets de la prairie nos deux jeunes sous la surveillance de leurs parents. Souhaitons… bonne chance dans leur vie future truffée d'embûches et espérant vous donner de leur nouvelles dans les prochains mois. Je vous donne rendez-vous au printemps 2006 pour suivre non plus 1 heure par jour mais 24/24h le direct de la prochaine nidification, si monsieur et madame Chevêche nous refont ce plaisir. Thierry Votquenne Les photos ont été prises par la webcam sans aucun dérangement pour les oiseaux. La webcam est infrarouge et mesure 3cm sur 3cm. SOS chouette Le trafic routier est l’une des principales causes de mortalité et de blessure pour les rapaces. Durant ce mois d’août, Thierry est intervenu à plusieurs reprises sur le terrain. C’est ainsi qu’un épervier suite à une blessure à l’aile due au trafic routier dans la région de Fleurus a été prise en charge par le centre de revalidation de Masnuy-St-Jean où il y est toujours soigné. Dans la Le Journal Noctua - septembre 2005 région de Tournai, une Chevêche juvénile fut blessée par une voiture le 28/07. Après une paralysie momentanée d’un côté et ayant souffert de malnutrition, celle-ci fut relâchée le 19/08 en pleine forme. Dans la région de Liberchies, le même cas s’est présenté le 4/08. JeanPaul et Thierry ont relâché la Chevêche juvénile fin août. ■ 3 Un saule dit «têtard» n’est pas une variété ou une espèce de saule comme l’est un saule pleureur ou un saule blanc. Non, il s’agit de la résultante d’une gestion bien spécifique appliquée à l’arbre. Appelée émondage ou étêtage, celle-ci consiste en une taille régulière des branches à leur base. SUR LE TERRAIN La taille des saules Auparavant, le Saule (famille des salicacae) faisait partie d’un réel marché. Une fois recepée, les branches étaient utilisées, non seulement en bois de chauffage mais aussi en vannerie (pour l’Osier blanc). Le Saule, dans la mythologie grecque, était dédié à Hécate (déesse de la lune et des enfers). Paradoxal n’est-il pas quand on sait que cet arbre dédié à la déesse des enfers abrite l’oiseau représentant la déesse Athéna (déesse de la sagesse)! La taille répétée engendre la pousse vigoureuse de nouvelles tiges et crée à leur base un bourrelet caractéristique et donc une silhouette d’arbre avec une grosse tête (têtard). Cette technique était utilisée autrefois pour la production de bois ou la création d’arbres indiquant une limite de terrain. Le saule n’est pas la seule essence à être ainsi taillée en têtard : le chêne, le frêne, le charme… peuvent également l’être. Mais de part sa facilité légendaire de reproduction (les boutures et plançons) et sa croissance rapide, le saule est sans nul doute le plus prisé. La formation en têtard favorise la création de cavités de sorte que le tronc d’un arbre têtard devient rapidement un HLM accueillant une faune diversifiée qui y trouve un abri fermé et une ambiance micro-climatique favorable. La tête est aussi un support idéal pour diverses plantes voire même pour des arbres ou arbustes (sorbiers, érables, sureaux…) qui profitent de l’accumulation de matière organique à son sommet pour s’y enraciner. [ source: Pascal Dupriez dans L’ ÉCHO 49 ] Pour créer un saule têtard il faut choisir une branche bien droite et saine de 2,5 à 3,5 m. Cette bouture géante est appelée plançon ou plantard. Il faut l'enfoncer entre novembre et début mars dans un sol suffisamment humide à une profondeur variant de 50 cm à 1 m. La bouture ne tardera pas à produire racines et branches. La formation est très simple en fait. Elle consiste en l’élimination systématique des pousses latérales et en une taille annuelle des branches terminales. Cette taille annuelle de la tête pratiquée pendant 2, 3 ou 4 ans formera ainsi le port de l’arbre têtard. Année de plantation Le Journal Noctua - septembre 2005 Année n+1 Année n+5 Année n+9 Année n+18 4 Petits biotopes en réseau: Les rangées de saules têtards à haute-tige taillés et non taillés en alternance constituent de précieux biotopes le long des ruisseaux ou des fossés. La gestion écologique a pour objectif d'assurer la pérennité des valeurs naturelles d’un site et/ou de les accroître. Il s'agit donc d'exploiter au mieux les valeurs intrinsèques du site par une gestion optimale. Plançons et arbre recepé TÉMOIGNAGES «Temps sec, ciel bleu, mais air vif et gelant à pierre fendre: c'est le temps idéal pour ce travail-là, paraît-il. On se réchauffe vite et il n'y a que les fainéants qui restent gelés, répète-t-on aux jeunes: manœuvres un peu «guerroués». Saucisses, merguez et côtes de porc sur la braise des branchages font des grillades à midi; il fait bientôt si chaud, qu'il faut trinquer un peu... «On a eu des parties de plaisir c'est vrai: Parties de plaisir au sens noble, travail intéressant, en groupe, mais travail physique quand même.» «C'est un travail agréable, hein: Moi j'ai vu quelquefois des chantiers qui duraient trois, quatre jours dans les taillis, c'est un travail intéressant, faut aimer ça, quoi: C'est une saison où la nature a ses particularités, quand tu n'as plus de feuillage, t'as plus rien, je ne sais pas, t'as une ambiance... Faut aimer ça.» François-Xavier Trivière, «Emonder les arbres: tradition paysanne, pratique ouvrière», Terrain, numéro 16 - Savoir-faire (mars 1991) , mis en ligne le 21 juillet 2005. http://terrain.revues.org/document2998.html Le Journal Noctua - septembre 2005 «Pour tailler un arbre en têtard, il faut prendre quelques mesures de sécurité : Vérifier que les conditions météorologiques soient clémentes (pas de pluie, ni de grands vents) - Utiliser une échelle (et non le capot du tracteur) et une tronçonneuse bien affûtée - Porter un baudrier - Refuser toute présence sous l’arbre pendant la coupe - Ne pas commencer d’étêter avant d’avoir supprimé bois morts ou trop faibles pour obtenir des points d’appuis fiables - Commencer par couper les branches extérieures pour éviter basculement ou rebondissement - Garder 1, 2 ou 3 appuis centraux que l’on supprime en dernier - Faire des coupes franches.» «Forêts et Paysages» - Dominique GORISSE de Beaufort Plançon de 6 ans (2 tailles effectuées) A plus de 5 ans, un plançon peut déjà accueillir un nichoir Pour protéger une espèce, il faut d'abord commencer par protéger son biotope. C'est dans ce but que notre association organise chaque hiver des gestions d'arbres têtards. Rejoignez-nous sur le terrain, lors d’une de nos prochaines gestions. Les dates suivantes sont à retenir dans vos calendriers: 20-11-2005 / 04-12-2005 / 18-12-2005/ 08-01-2006 / 21-01-2006 / 05-02-2006 / 19-02-2006 / 05-03-2006 . Si le temps ne permet pas la gestion à la date retenue, elle est post-posée au dimanche suivant. Les lieux de gestion et rendezvous seront renseignés sur le site Noctua, et seront publiés dans le journal de décembre. 5 Noctua en action Dans le cadre de ses activités, le Groupe Noctua sera présent aux différentes manifestations que nous vous présentons ci-dessous. Pour assurer les permanences, nous lançons un appel à tous les bénévoles et personnes sensibles aux projets Noctua. Le 10 septembre nous serons présent à «la journée du patrimoine» au pays de Geminacum à la ferme du Courriaulx à Pont-à-Celles de 10h à 21h30. www.geminiacum.com - www.courriaulx.net Contact: Jean-Paul Colette - 071-84 30 66 ■ Le 2 octobre de 10 à 18h au Château de Modave (près de Huy), Fête de la pomme et du verger Au programme : ateliers de pressage et de cuisine des pommes du verger, démonstration de taille de fruitiers, conférences, stands d'information et de documentation, exposition et détermination de variétés anciennes, animations pour petits et grands, visites guidées et balades contées, stand de livres et jeux coopératifs sur les fruits et le verger… www.criedemodave.be/ Contact: Thierry Votquenne - 067-87 81 42 ■ Si vous êtes de celles-là, contactez-nous soit via le site internet: www.noctua.org - [email protected] ou directement auprès du représentant Noctua. Les 22 et 23 octobre 2005 , à Nismes (Viroinval) Dans le cadre de la «valorisation du patrimoine fruitier», le Parc naturel Viroin-Hermeton organise un w-e sur les thèmes de la pomme et du miel avec des expositions, des conférences, des démonstrations de matériel de pressurage et d’apiculture, pressurage et fabrication artisanale à base de pommes et de miel, stands librairie à thèmes. Contact: Jacques Bultot - 071-37 11 19 ■ A la loupe Les fonds de nichoir, nous livrent tous les secrets de l’alimentation des chevêches. En juin, lors d’une tournée «nichoirs» dans la région de Soignies (Hainaut), André s’est chargé de récolter quelques fonds de nichoirs qu’il a patiemment «décortiqué» chez lui. • Mulots/souris (Muridae sp.) +++ Des plumes ou des pattes de passereaux ont été déterminés : • Merle (turdus merula) ++++ • Etourneaux (Sturnus vulgaris) ++ • Moineaux (Passer domesticus) ++ • Mésange bleue (Parus caeruleus) + • Linotte mélodieuse (Carduelis cannabina) + • Pie (Pica pica) + En outre, des élytres d’hannetons (Melolontha) ont été retrouvés en petit nombre. L’analyse de 8 fonds de nichoirs a donné des résultats classiques. En ordre d’importance : • Campagnols (Microtus sp.) +++++ • Musaraignes (Sorex sp.) ++++ • Taupe (Talpa europaea) +++ Le Journal Noctua - septembre 2005 Par contre, un nichoir a retenu toute notre attention par la diversité et la quantité de proies rencontrées: • 41 campagnols • 11 musaraignes • 23 mulots/souris • des restes de taupe • 1 patte de passereau • 1 coquille d’escargot dans une pelote • 2 mollusques (Hydrobia sp.) Dans les prochaines semaines, une analyse très approfondie sera faite sur le fond de nichoir provenant de la nidification suivie grâce à la Webcam. Il sera alors très intéressant de comparer les échantillons trouvés avec les images enregis■ trées. André, Paul et Jacques 6 Les bons tuyaux … L i v r e s SAP (Système Anti Prédation) Stéphane porte à votre connaissance qu’il a un nouveau stock de SAP à votre disposition: 081/60 02 38 - rue Gaston Delvaux - 1450 Chastre www.chez.com/chouettemag/ Ce site est entièrement consacré à tout ce qui se collectionne, se rapportant à la chouette et au hibou. Et bien entendu, nous présenterons les collectionneuses ou collectionneurs, qui voudront bien nous parler de leur chouette collection. Il contient des articles dans différentes langues. Une nouvelle édiChouette réalisée tion tous les deux mois. Un site de en chocolat Eliane et Jo De Ryck Le coin des lecteurs… «J’avais l’automne autour de moi» J’avais l’automne autour de moi, Avec ses décors de théâtre, Ses oiseaux noirs, son ciel grisâtre, Son vieux soleil tremblant et coi. J’avais l’automne autour de moi, Avec ses jours grevés de pluie Où chacun sort son parapluie En hâte pour rentrer chez soi. J’avais l’automne autour de moi, Les bois garants du long silence Qui gémit au cœur de l’absence Dans les aubes du désarroi. Emmitouflé contre le froid Sur les sentiers qui font la moue, Un feu s’imprimait sur ma joue, J’avais l’automne autour de moi. J. RUOL - 12/11/2001 Liqueur de baies de sureau Faites macérer quelques baies de sureau noir dans 1 litre d’alcool blanc à 45° durant 1 mois. Ensuite, ajoutez-y quelques clous de girofle, préparez un sirop (1 kg de sucre et 1 litre d’eau) laissez refroidir et mélangez à la macération. Filtrez et mettez en bouteilles que vous bouchez hermétiquement. Les baies de sureau ■ ont des vertus calmantes et adoucissantes. Le Journal Noctua - septembre 2005 LES MALHEURS D'ARLETTE LA CHOUETTE Difficile de dormir lorque l'on travaille la nuit et que l'on a des voisins bruyants. C'est ce qui arrive à Arlette, la chouette, constamment réveillée par les habitants de la forêt. Impossible de fermer l'oeil de la journée ! Un conte burlesque pour faire connaissance avec la chouette chevêche et les animaux des bois.. Textes: Fauroux Catherine / Illustrations: Olivier Mélano L'école des Loisirs, Archimède, 1996 http://webfauroux.free.fr/ ■ LA DERNIÈRE CHEVÊCHE Des cinq espèces de chouettes présentes en France, la Chevêche est la plus menacée. Le principal facteur de son déclin étant la transformation profonde de son habitat. Dans cet ouvrage, l’auteur nous conte avec tendresse et passion comment une jeune Chevêche vit disparaître en une année sa famille, son habitat et sa nourriture. Il nous indique que de nos jours l’existence d’une Chevêche n’est pas facile, et nous invite à réfléchir sur le sort que nous imposons à cet oiseau que les grecs avaient pourtant choisi comme emblème de la sagesse. Textes: Bruno VOLAND / Illustrations : Alain Bougelot 14 x 21 cm - 98 pages - Illustrations ISBN 2.913924.01.8 http://perso.wanadoo.fr/editionslavagueverte/pages/5 voland.html#cheveche ■ 7 Qui a dit que le vendredi 13 portait malheur ? A vos agendas Histoire vécue et racontée par Jean-Cristophe (suite et fin) 18 SEPTEMBRE 2005 - 10H00 Rencontre avec le groupe Aubépine (Nord de la France). au programme : • visite d’un jeune verger « à l’ancienne » • visite du site des barrages de l’Eau d’Heure. • Dégustation de produits bio, naturels et boissons à volonté. Tout est prévu, nous demandons une petite contribution qui sera au max. de 10€/personne. Un fléchage est prévu à partir de l’église de Froidchapelle Pour une bonne organisation, merci de nous signaler votre participation à cette journée avant le lundi 12 septembre. Adresse du jour et réservation: Véronique et Benoît Gilles 7, Champ de Rance 6440 Froidchapelle 060/411570 ou 0497/506440 ■ Zut , une chevêche ! Elle vient peutêtre du verger d’en face … Lequel ? Il y a 2 vergers abritant chacun son couple de chouette chevêche ! Je ramasse ce corps inerte et commence mon observation: son plumage doux me plonge dans la précédente nidification où les jeunes vous regarde avec leurs grands yeux «jaunissant», c’est 1 mâle et il n’est pas bagué ! Un rapide coup de fil à Jacques confirme le péril d’une nichée car en période de couvaison, c’est le mâle qui chasse et qui apporte de nombreuses proies à la femelle… Un contrôle sur les sites nous a permis de trouver l’endroit d’où provenait cette chouette. Très vite nous décidons de venir chaque jour déposer 2 proies (poussins d’élevage morts) sur la planche d’envol du nichoir concerné… Sceptique, je m’y atèle une semaine durant … Ça a l’air de fonctionner ! Les proies disparaissent ! Au bout de 2 semaines, 3 beaux jeunes chevêches occupent le nichoir, m’obligeant d’augmenter les doses (2 x 2 proies / jour). Un jour, en ouvrant le nichoir, je me suis aperçu que la femelle se remettait à chasser (présence de plumes de moineau et restes de micromammifères)… les questions envahissent ma tête: dois-je continuer à nourrir «artificiellement» cette nichée ? Etait-ce bien de ce «couple» que provenait le mâle retrouvé mort ? Et si il s’agissait d’une autre nichée ? Le cœur rassuré pour ces jeunes chouettes, je décide d’arrêter de jouer le «mâle» et de laisser (gros machos) à la femelle le soin de chasser… Aux premières nouvelles, il semblerait que 2 jeunes ont disparu! Peutêtre aurai-je du continuer de les nourrir plus longtemps ? Toutefois, ce qui est sûr, c’est que le trafic routier fait d’énormes dégâts sur les populations d’animaux … qu’elles quelles soient ! Alors à quand les SAP contre les automobiles ? Et si cette proposition vous fait sourire: au moment où les jeunes recherchent un territoire… ralentissons … et pour les hérissons aussi (j’adore ces petites bêtes et en plus ça rime !) J-C Heppignies, le dimanche 16 janvier 2005: une équipe au complet. Eh ... Tu crois que c’est pour nous qu’ils se sont tous déplacés ? Tu peux le dire…, j’ai même vu passer des saucisses et du pinard tout à l’heure ! Ah ces humains toujours à joindre l’agréable à l’utile ! L’ASSEMBLEE GENERALE DU GROUPE NOCTUA est ouverte à tous et aura lieu le vendredi 7 octobre à 19H précises dans les locaux de l’Athénée de Fleurus. Ordre du jour: résultats nidification dans les différentes zones, organisation d’une cellule SOS chevêche, élaboration du plan gestion 20052006, … ■ Le Journal Noctua - septembre 2005 8