PLAN DE GESTION CYNÉGÉTIQUE DU SANGLIER DANS LE

FÉDÉRATION DES CHASSEURS DES ALPES MARITIMES
PLAN DE GESTION CYNÉGÉTIQUE DU SANGLIER
DANS LE DÉPARTEMENT DES ALPES-MARITIMES
I- PRÉSENTATION
CONTEXTE
Au cours des décennies 1980-1989 et 1990-1999, la population de sangliers du département des Alpes
Maritimes n'a cessé de s'accroître comme en témoigne l'augmentation régulière des tableaux de chasse.
Dans le même temps, l'espèce a colonisé progressivement la plupart des milieux naturels du département
ainsi, d'ailleurs, que le milieu urbain. A ce jour, des sangliers sont en effet régulièrement observés dans
différentes grandes villes du littoral où leur présence pose divers problèmes de dégâts et de sécurité
publique.
Le développement de la population de sangliers a, fort heureusement, suscité un engouement certain des
chasseurs pour cette espèce. Celui-ci s'est traduit par un nombre croissant de chasseurs intéressés par ce
gibier avec pour corollaire une forte augmentation des équipes de battue. Aujourd'hui, toutes espèces de
gibier confondues, la chasse en battue du sanglier est celle qui draine le plus grand nombre de participants.
L'effort de chasse consenti par les chasseurs s'est avéré, jusqu'à ce jour, le seul moyen pour limiter la
population de sangliers. Au-delà des fluctuations annuelles, on constate d'ailleurs un tassement des
prélèvements depuis maintenant 5 ans.
Toutefois, pour concilier au mieux le maintien d'une pression de chasse suffisante, une gestion cohérente
de l'espèce ainsi qu'une organisation de la chasse adaptée à cette situation, un plan de gestion cynégétique
du sanglier s'est avéré nécessaire.
ORGANISATION DE LA CHASSE
D’une superficie de 429 858 Ha, le département des Alpes-Maritimes abrite environ 350 000 Ha d'espaces
naturels d'une grande diversité paysagère. Dans un souci de concilier chasse, gestion des espèces et des
espaces naturels, la Fédération des Chasseurs des Alpes-Maritimes procédait à la mise en place de 18
unités de gestion cynégétique (UG) dès le début des années 1990 (Annexe 1).
Ces UG répondaient au besoin de définir des entités géographiques assez vastes pour permettre une
gestion cohérente des espaces et des espèces gibiers sur l'ensemble du département, en regroupant les
territoires de chasse au sein de différentes entités naturelles. L'objectif visé consistait à favoriser des
opérations d'envergure (aménagements des milieux, opérations de réintroduction, plans de gestion, …) à
l'échelle d'une même unité naturelle.
Afin de prendre en compte la diversité des paysages et des situations locales, ces 18 unités sont également
regroupées en 3 grandes zones, à savoir : littoral – moyen pays – haut pays (Annexe 2). Dans le cas du
sanglier, ces 3 entités géographiques permettent de prendre des mesures de gestion adaptées à leurs
spécificités.
La Fédération des chasseurs compte actuellement 187 adhérents territoriaux répartis en :
•
157 Associations de chasse
•
30 Adhérents propriétaires
LE SANGLIER DANS LES ALPES MARITIMES
Dans les années 1970, le sanglier était encore considéré comme une espèce gibier peu commune dans le
département des Alpes Maritimes. Seules des vallées comme l'Éstéron étaient connues pour abriter
quelques individus. Ailleurs, et plus particulièrement en montagne, l'espèce était très occasionnelle et le
prélèvement d'un sanglier relevait de l'exceptionnel. Toutefois, la déprise rurale aidant, les milieux se sont
progressivement modifiés pour devenir de plus en plus favorable au sanglier. Sous l'effet d'une désertion
des montagnes, de l'abandon d'une grande partie des terres cultivables et d'une forte régression des
ongulés domestiques, les espaces naturels se sont progressivement embroussaillés au bénéfice du sanglier
dont les effectifs ont fortement augmenté. En revanche, plusieurs espèces de petit gibier ont enregistré un
effondrement de leur population.
Si la fermeture des milieux est certainement le principal élément à l'origine de l'accroissement de la
population de sangliers dans le département des Alpes Maritimes, d'autres facteurs comme la présence des
réserves (réserves de chasse et PNM compris) ont également contribué à ce développement. L'apport
d'une nourriture d'appoint par l'agrainage et les décharges sauvages y participe aussi, mais dans l'état
actuel de nos connaissances, il est difficile d'en apprécier les effets réels.
La Fédération des Chasseurs n'a jamais procédé à des lâchers de sangliers et cette pratique n'a même
jamais été encouragée. Il n'en demeure pas moins que des lâchers sauvages ont certainement eu lieu. A
cela vient également s'ajouter un engouement récent des particuliers pour le cochon chinois que l'on
retrouve fréquemment en pleine nature ce qui représente des risques évidents de croissement avec le
sanglier.
CHASSE DU SANGLIER
Au début de la décennie 1980, le prélèvement annuel de sanglier était proche de 700 à 800 individus pour
le département des Alpes Maritimes. Par la suite, le tableau de chasse a progressivement augmenté pour
atteindre le nombre de 2055 sangliers tués en 1990 et culminer à 6855 individus prélevés en 2000. Il était
de 5949 sangliers durant la dernière saison de chasse de 2004.
Le tableau de chasse a donc enregistré un accroissement constant au cours des décennies 80 et 90, pour
atteindre son maximum au cours de l'année 2000. On remarque cependant que depuis 5 ans (2000 à
2004), le prélèvement enregistre un certain tassement.
Évolution du tableau de chasse sanglier dans le département
des Alpes Maritimes de 1994 à 2004.
Années
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Tableaux 2562 2964 3589 3556 4814 4756 6855 6015 5822 6494 5949
8 000
7 000
6 000
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
0
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
Les différentes mesures réglementaires mises en place au cours de ces dernières années pour la pratique
de la chasse du sanglier ont sans doute contribué à ce tassement du tableau de chasse. Il s'agit :
•
•
•
De l'ouverture anticipée de la chasse du sanglier dès le mois d'août sur la zone littorale où les
problèmes sont les plus aigus (cette ouverture permet de prélever en quelques jours jusqu'à
12% du tableau annuel de la zone).
La chasse en temps de neige le samedi et le dimanche. Cette mesure réglementaire concerne
essentiellement les 2 zones du moyen pays et du haut pays.
La prolongation de la chasse jusqu'au mois de février depuis la saison 2004-2005.
D'autres facteurs tels que la pression de chasse ou encore l'amélioration de la pratique de la chasse
(meilleure organisation, qualité des chiens, meilleure expérience des chasseurs, …) sont autant d'éléments
favorables pour contenir la population de sangliers.
LES DÉGÂTS DE SANGLIER
Dégâts agricoles
Le département des Alpes Maritimes connaît depuis plusieurs années des dégâts importants aux cultures
agricoles causés notamment par les sangliers. En 2003/2004, le montant des indemnisations versées aux
agriculteurs s’est élevé à 91.685,75 € dont 77.952,25 € pour le sanglier. A cela s'ajoutent les dépenses de
participation aux clôtures de protection pour un montant total de 44.146 €. Depuis le début de la décennie
2000, le montant des indemnisations dues au sanglier a fluctué entre 47.000 € et 78.000 €.
La mise en place du Groupe Technique Sanglier en 2005, réunissant les différents organismes du
département concernés par la problématique de l'espèce, est à l'origine d'une réflexion sur les différents
moyens déjà en place ou à mettre en œuvre pour réduire les dégâts de sanglier. L'effort consenti par la
Fédération des Chasseurs pour doter de nombreux agriculteurs de clôtures de protection ainsi que les
aménagements faunistiques représentent également une contribution très importante pour la réduction des
dégâts de sanglier.
Dégâts sur le milieu, la faune et la flore
L'importance de la population de sangliers présente dans le département des Alpes Maritimes, la biologie
de l'espèce ainsi que son mode de nourrissage laissent à penser que le sanglier peut être à l'origine
d'impacts sur des milieux sensibles (ex : pelouses d'altitude), des espèces végétales (ex : plantes à bulbe)
et animales fragiles (ex : tétras-lyre). Si nous avons connaissance de travaux conduits ailleurs, à notre
connaissance, aucune étude spécifique n'a été conduite dans les Alpes Maritimes ou en France sur ce sujet
sensible pour évaluer l'impact réel de l'espèce sur le milieu naturel.
PROBLÈMES SANITAIRES
Au cours des décennies 1980 et 2000, 2 foyers de contamination humaine à la Trichinellose, concernant
plusieurs personnes, ont été enregistrés dans le département. L'ensemble de ces contaminations avait pour
origine une consommation de viande de sanglier. Dans les 2 cas, la Fédération des Chasseurs a procédé à
une large information de l'ensemble des chasseurs du département afin de les prévenir de la conduite à
tenir. Dans le même temps, des analyses de viande de sanglier étaient menées en collaboration avec la
DSV et le LVD.
Des analyses de caryotype, réalisées dans les années 80, avaient mis en évidence une certaine proportion
de sangliers présentant un caryotype à 37 où 38 chromosomes. Toutefois, ce résultat concernait surtout des
communes de la zone littorale.
Enfin, dans un souci de prévention, une charte sur l'agrainage a été rédigée par la Fédération des
Chasseurs afin d'en préciser l'usage et les limites. L'essentiel de ce document a d'ailleurs été repris par le
récent arrêté préfectoral qui définit la pratique de l'agrainage du sanglier en proscrivant, notamment, tout
autre nourriture que les céréales non transformées pour limiter les risques sanitaires par la consommation
de certains aliments.
II- LES OBJECTFS DE GESTION DU SANGLIER
Parmi leurs différentes missions, les Fédérations des Chasseurs ont notamment pour objet de participer à la
mise en valeur du patrimoine cynégétique départemental et à la protection de la faune sauvage et de ses
habitats. Elle conduit également des actions de prévention des dégâts de gibier et assure l'indemnisation
des dégâts de grands gibiers et de sanglier.
Afin de répondre à ce dernier objectif, la recherche d'un équilibre agro-sylvo-cynégétique s'avère
nécessaire. Si les ORGFH en définissent aujourd'hui le cadre, les différentes actions déjà conduites par la
Fédération ainsi que l'élaboration en cours du SDGC ne pourront que tendre vers cet équilibre.
Situation actuelle
Dans le département des Alpes Maritimes, le mode de chasse le plus pratiqué pour le sanglier est celui de
« la chasse en battue » aux chiens courants. Dans le cadre de l'organisation de cette chasse, il a été
distribué, en 2002 et 2003, un peu plus de 400 carnets de battue à la plupart des adhérents territoriaux. Ces
adhérents répartissent ensuite ces carnets entre leurs différentes équipes de battue au sanglier.
Jusqu'à présent, l’organisation de la chasse du sanglier en battue est définie sur la base du règlement
intérieur de la Fédération des Chasseurs des Alpes Maritimes, mis en place en 1998 et dont la dernière
modification date du 22 Avril 2006. Cette organisation est précisée dans les articles 7 et 8 repris cidessous :
ARTICLE 7 : LA BATTUE SANGLIER, CERF, CHEVREUIL
Est considérée « battue », toute chasse en équipe composée au minimum DEUX chasseurs avec chien(s).
La battue consiste à faire battre le terrain à pied par un ou plusieurs traqueurs dont la mission est de faire
lever le gibier et le rabattre vers une ligne de tireurs postés.
La présence d’un responsable de battue est obligatoire.
La tenue d’un carnet de battue est obligatoire. Le(s) carnet(s) est (sont) délivré(s) par la Fédération des
Chasseurs au détenteur du droit de chasse ou du droit de chasser et sous sa responsabilité.
Toute battue doit être signalée par l’apposition de panneaux.
Tous les participants devront être porteurs d’une signalisation fluorescente (gilet, baudrier ou casquette
etc..)
Pour le cerf et le chevreuil, battue limitée à 24 tireurs
Pour des raisons de sécurité, le détenteur du droit de chasse ou du droit de chasser ne peut en aucun cas
autoriser l’organisation de deux battues au même moment et sur le même secteur.
ARTICLE 8 : RESPONSABLE DE BATTUE
Il est désigné et dûment mandaté, annuellement, par le détenteur du droit de chasse ou du droit de
chasser, obligatoirement parmi les chasseurs titulaires de l’attestation de formation «Responsable de
battue» organisée par la fédération.
De la même manière, le détenteur du droit de chasse ou du droit de chasser peut désigner un ou plusieurs
suppléants pour chaque responsable de battue et des chefs de ligne.
Le responsable de battue a l’obligation :
2.Pour le sanglier :
♦ d’appliquer et de faire respecter, le plan de gestion mis en place dans le département par arrêté
préfectoral.
♦ De remplir avant la battue le carnet de battue commun au trois espèces (cerf, chevreuil,
sanglier)
Annuellement, le détenteur du droit de chasse ou du droit de chasser, 15 jours avant l’ouverture générale de
la chasse ou avant l’ouverture anticipée d’une espèce de grand gibier sur son territoire, a obligation de
fournir à la fédération, la liste du ou des responsable(s) de battues et du ou des suppléants nommés sur
son territoire pour la saison en cours.
En plus de ces dispositions du règlement intérieur, la Fédération des Chasseurs organise depuis 5 ans
plusieurs sessions annuelles de « formation à la sécurité en battue ». Elles permettent de sensibiliser les
participants, en moyenne 250 par an, aux bonnes pratiques de la battue, à savoir :
•
rôle du responsable de battue, avant, pendant et après la battue
•
comportement des participants à la battue
•
réglementation;
•
sécurité.
Afin de renforcer les dispositions déjà mise en place par la Fédération des Chasseurs pour l'espèce
sanglier, le plan de gestion sanglier est constitué des objectifs suivants :
1. Organisation de la chasse
•
Améliorer l’analyse annuelle des prélèvements de sanglier sur chaque unité de gestion :
A partir d’un carnet de battue obligatoire;
Par l’obligation de déclarer tous les tirs individuels de sangliers.
•
Renforcer le respect de la réglementation mise en place grâce au contrôle légal du carnet de
battue par les agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.
•
Permettre aux détenteurs du droit de chasse et de chasser :
D’avoir une connaissance précise des prélèvements de sanglier réalisés sur leur
territoire selon chaque mode de chasse (battue ou tir individuel);
•
D’assurer une meilleure organisation de la chasse du sanglier sur leur territoire et en
conséquence d’améliorer la sécurité;
D’ajuster la pression de chasse sur les secteurs en fonction du niveau des dégâts de
sanglier.
Compléter le règlement intérieur de la Fédération des Chasseurs.
2. Gestion de l'espèce et des dégâts
•
Gestion des populations pour une limitation des dégâts, notamment par la recherche d'un
équilibre agro-sylvo-cynégétique.
• Étude pour une meilleure connaissance de la population.
•
Préserver l'intégrité génétique de l’espèce et assurer un suivi sanitaire.
III- LE PLAN DE GESTION SANGLIER
CARNETS DE BATTUE SANGLIER
Les carnets de battue sont délivrés par :
•
La FDC 06
A la demande des Présidents des Associations de chasse et de tous les détenteurs du droit de
chasse, et sur justificatif d’une superficie chassable d’un minimum de 100 Ha d’un seul tenant.
•
Dans le cas d’une superficie chassable inférieure à 100 Ha, le carnet de battue ne sera délivré
qu’au seul détenteur du droit de chasse sur demande à adresser à la DDAF, en y joignant
le(s) relevé(s) de propriété, un plan cadastral et un plan de situation au 1/25000 du ou des
territoires concernés. Préalablement à l’examen de la demande, l’administration prendra avis
de la Fédération des Chasseurs. L’imprimé de demande est à retirer auprès de la Fédération
des Chasseurs ou de la D.D.A.F.
MODES DE CHASSE
Le tir individuel
• La chasse individuelle du sanglier est légale mais il est fait obligation au tireur de déclarer à la
l’association de chasse les animaux tirés (nombre, poids, sexe). Le Président de l’Association
de Chasse ou le détenteur du droit de chasse peut réglementer le tir individuel mais pas
l’interdire. Le tir individuel ne donne pas droit à l’organisation d’une battue par quelques
chasseurs, sans carnet de battue.
La battue
♦ Est considérée comme battue, toute chasse en équipe composée au minimum de DEUX
chasseurs avec chien(s).
♦ La battue consiste à faire battre le terrain à pied par un ou plusieurs traqueurs dont la mission
est de faire lever le gibier et le rabattre vers une ligne de tireurs postés.
•
Lors de la chasse en battue le carnet de battue est obligatoire. Il n’est valable que sur le
territoire pour lequel il a été délivré.
SÉCURITÉ
• Lors de toute action de chasse en battue sanglier, tous les participants, devront être porteurs
d’une signalisation fluorescente (gilet, baudrier, casquette, etc.…).
•
Toute battue sanglier doit être signalée par l’apposition de panneaux.
DISPOSITIONS COMMUNES
•
Afin de permettre le contrôle de la battue, le responsable de battue a l'obligation de déposer le
carnet en un lieu déterminé, fixé en accord avec le Service Départemental de Garderie de
l’ONCFS, ou de le porter sur lui.
•
Aucune battue sanglier ne pourra s’effectuer sans la présence d’un « responsable de battue ».
Le responsable de battue, désigné et dûment mandaté par le détenteur du droit de chasser
ou du droit de chasse, doit avoir participé à une formation sur la sécurité organisée par la
Fédération des Chasseurs.
•
La chasse au sanglier n’est autorisée que les jours fixés par l’arrêté préfectoral annuel
d’ouverture et de fermeture de la chasse dans le département.
•
Le sanglier peut être tiré à balle ou en tir à l’arc conformément à la réglementation en vigueur.
•
Pendant la période d’ouverture de chasse anticipée la chasse du sanglier est autorisée
uniquement en battue aux conditions spécifiées dans l’arrêté préfectoral d’ouverture et de
fermeture de la chasse pour la saison considérée.
•
Pour la zone littorale, le tir individuel du sanglier peut être réalisé après autorisation
préfectorale.
•
La chasse est autorisée par temps de neige le samedi et le dimanche sous la responsabilité du
détenteur du droit de chasse (propriétaire) ou du droit de chasser (Président de l’association de
chasse).
•
Dans les 10 jours suivant la date de fermeture de la chasse, chaque Président d’association
de chasse et chaque détenteur d’un droit de chasse possédant un territoire sur lequel s’exerce
la chasse du sanglier, a l'obligation de transmettre à la Fédération Départementale des
Chasseurs
-
le ou les carnet(s) de battue(s) délivrés, utilisés ou non;
-
la liste des prélèvements individuels effectués sur leur territoire à partir du
questionnaire fourni par la Fédération des Chasseurs en début de saison.
GESTION DE L'ESPÈCE ET DES DÉGÂTS
Gestion des populations et limitation des dégâts
•
Les sociétés de chasse ainsi que tous les détenteurs du droit de chasse ont l'obligation de se
conformer à l'arrêté préfectoral d'agrainage. En ce qui concerne les demandes d'agrainage, la
FDC donnera son avis technique.
•
La FDC s'engage à informer les sociétés de chasse ainsi que tous les détenteurs du droit de
chasse des orientations définies dans le cadre des conclusions du Groupe technique sanglier.
•
Obligation est faite à chaque président de société de chasse, détenteur du droit de chasse ou
responsable de battue de participer à toute enquête et étude conduites dans le cadre d'une
meilleure connaissance de la population de sangliers.
Sécurité sanitaire
•
Obligation est faite à chaque président de société de chasse, détenteur du droit de chasse ou
responsable de battue de signaler à la FDC tous les sangliers présentant des signes de
mauvais état sanitaire.
•
Il leur est également fait obligation de participer à toute étude réaliser dans le cadre du suivi
sanitaire du sanglier.
•
Dans un souci de préserver l'état sanitaire de la population de sanglier du département, les
sociétés de chasse ainsi que les détenteurs du droit de chasse ont l'obligation de respecter
l'interdiction de distribuer toutes nourritures transformées et d’origines animales, seules les
céréales non transformées étant autorisées.
Fait à Nice, le 13 Juin 2006
Le Président de la Fédération Départementale
des Chasseurs des Alpes-Maritimes
Bernard BAUDIN
ANNEXE 1
Localisation géographique des 18 unités de gestion
FDC 06 - UNITÉS DE GESTION
Zones urbaines sans sociétés de chasse
St. Dalmas
Le Selvage
St. Etienne
De Tinée
Entraunes
Isola
Chateauneuf
d'Entraunes
Villeneuve
d'Entraunes
4
Péone
S t. S a
uveur
St. Martin
d'Entraunes
Roure
Beuil
Roubion
Sauze
Rimp
las
1
St. Martin
Vésubie
Valdeblore
Tende
2
Guillaumes
La Brigue
Daluis
Belvédère
Venanson
Ilonse
Fontan
Marie
Pierlas
3
Roquebillière
5
St. Léger
Auvare
La Croix
Rigaud
66
Lieuche
Puget
Rostang
Villars
Tournefort
Sur
Var Massoins
Ascros
Mala
St.Antonin
Collongues
Sallagriffon
Sigale
Brianconnet
Gars
Les Mujouls
Pierrefeu
La tour
Moulinet
Breil sur Roya
Utelle
uss è
ne
Lucéram
Revest
Tourette
du chateau
Bonson
Roquestéron
Saorge
Lantosque
8
Duranus
Sospel
10
Coaraze
Touët
Berres
Gilette
Roquestéron Conségudes
Levens
Castillon
LaRoquette
L'Escarène
Grasse
Les Ferres
Chateauneuf
Bouyon
St.Martin
St.Blaise
Castellar
Le Broc
Contes
Gréolières
Bezaudun
Tourrette
St.Agnès
Peille
Castagniers
Menton
Gorbio
Carros
Coursegoules
Aspremont
Peillon
Gattières
Roquebrune
Cipières
Colomars
Drap
Courmes
St.Jeannet
LaTurbie
Falicon
Vence
La Trinité
Caussols
Gourdon Tourrettes
LaGaude
NICE
Sur Loup
Aiglun
Valderoure
Caille
Andon
Escragnolles
St. Vallier
De Thiey
13
ar
on
12
14
Ca
nt
11
B la
us
asc
Le Mas
St.Auban
Séranon
Toudon
9
Cuébris
La Bollène
7
Touët
Amirat
Clans
Thiéry
Puget-Théniers
La Penne
Bairols
15
La Colle
Bar/Loup
Sur Loup
Le Rouret Roquefort
Les Pins
Chat.
Villeneuve
St.Cézaire
Grasse
Cabris
Opio
Grasse
Loubet
Spéracèdes
16
17
Peymeinade
LeTignet
Auribeau
Valbonne
Pégomas
18
Mandelieu
Théoule
Sur Mer
ANNEXE 2
Délimitation des 3 entités géographiques.
Biot
Source : FDC 06 – Cartographie FDC 06 / D. SIMÉON – 01.2004
Source : FDC 06 - Cartographie : D. SIMÉON – 07.2004
St. Dalmas
Le Selvage
St. Etienne
De Tinée
Entraunes
Isola
Chateauneuf
d'Entraunes
St. Martin
d'Entraunes
Rimplas
Villeneuve
d'Entraunes
St.
Sauveur
Roure
Péone
Tende
St. Martin
Vésubie
Valdeblore
Roubion
Beuil
Guillaumes
Sauze
La Brigue
Belvédère
Venanson
Ilonse
Rigaud
Auvare
La Croix
Lieuche
Puget
Rostang
Bairols
Saorge
Villars
Tournefort
Sur
Var Massoins
Touët
Cuébris
Sigale
St.Auban
Aiglun
Andon
Escragnolles
Lucéram
Roquestéron
Revest
Tourette
du chateau
Bonson
Duranus
Levens
LaRoquette
Sospel
Coaraze
Cipières
Caussols
Gourdon
Touët
Berres
L'Escarène
Chateauneuf
St.Martin
Bouyon
St.Blaise
Le Broc
Contes
Bezaudun
Tourrette
Castagniers
Carros
Coursegoules
Aspremont
Gattières
Colomars
Drap
St.Jeannet
Falicon
Courmes
La Trinité
Vence
LaGaude
Tourrettes
Sur Loup
NICE
Cantaron
Valderoure
Caille
Pierrefeu
Roquestéron
Gilette
Conségudes
Grasse
Les Ferres
Gréolières
Moulinet
Breil sur Roya
Toudon
Les Mujouls
Le Mas
Lantosque
Malaussène
Collongues
Sallagriffon
Gars
La tour
Utelle
La Penne
Ascros
St.Antonin
Amirat
La Bollène
Clans
Thiéry
Puget-Théniers
Séranon
Fontan
Roquebillière
St. Léger
Brianconnet
Marie
Pierlas
Daluis
Castillon
Castellar
Bl
au
St.Agnès
Peille
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Menton
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Peillon
Roquebrune
LaTurbie
St. Vallier
De Thiey
La Colle
Bar/Loup
Sur Loup
Le Rouret
Roquefort
Chat.
Cagnes
Les
Pins
St.Cézaire
Grasse
Cabris
Opio
Villeneuve
Grasse
Spéracèdes
Loubet
Peymeinade
Mouans
LeTignet
Auribeau Sartoux
Pégomas
Valbonne
Mougins
Biot
Haut Pays
Antibes
Vallauris
Moyen Pays
Cannes
Mandelieu
Théoule
Sur Mer
Littoral