LETTRE INFO n°11 - Janvier 2008
Transcription
LETTRE INFO n°11 - Janvier 2008
A ssociation D épartementale des C hasseurs de G rand G ibier de la S omme N°11 Lettre d’Information - Janvier 2008 EDITORIAL Les chasses au bois se déroulent depuis la fin du mois d'Octobre. Les couleurs d'automne, les champignons et la soif de plus en plus grande de partager la nature font apparaître ici ou là moultes randonneurs, jeunes et moins jeunes et souvent en groupes, amateurs de footing, vététistes... et j'en oublie certainement. Il est vrai que les temps changent, l'espace dans lequel le chasseur exerce sa passion est de plus en plus visité par des adeptes d'autres activités de loisir en plein air. Après l'exode rural connu à la fin du XX ème siècle, ce sont dorénanavant les petits enfants de cet exode qui redécouvrent la nature et, si je vous disais... Tant mieux pour nous les chasseurs. C'est un salut pour la chasse, alors sachons appréhender ce défi et soyons prêts face à cette réalité. En effet, la cohabitation partagée, équilibrée, est une chance pour notre avenir, Ne manquons pas cette occasion d'ouverture vers les non chasseurs ! Un petit bonjour, une explication, un comportement accueillant, l'amorce d'un dialogue valent beaucoup mieux que les actions qui fâchent. Ces partenaires dont l'intérêt est souvent commun à celui des chasseurs peuvent de surcroît être un atout supplémentaire dans les politiques de gestion des milieux naturels et de la faune sauvage. En tout état de cause, il est primordial de privilégier la cohabitation au partage, chacun devant admettre l'existence de l'autre et se respecter avec ses différences. C'est ainsi que je souhaite l'évolution de notre chasse et pour sa meilleure compréhension et perception du public. Je ne saurais conclure sans vous rappeler l'impérieuse nécessité d'affiner toutes nos actions de gestion en vue d'améliorer notre image et surtout notre rôle incontournable de régulateur de la grande faune. Je sais pouvoir compter sur vous. SOMMAIRE EDITO BREVET GRAND GIBIER 2008 P2 BGG 2008 : INSCRIPTIONS P 3-4 AGENDA P5 SANGLIERS ATYPIQUES P6 LA PASSION DU CHEVREUIL P7 LA MALADIE DE LA LANGUE BLEUE P8 FETE DE LA NATURE P9 EFFICACITE DE L’OGIVE A L’IMPACT P 10-11 CUISiNER LE GIBIER P 12 BULLETIN D’ADHESION 2008 A vous tous, aux membres de vos familles et à vos proches, je vous présente mes meilleurs voeux pour 2008. Ensemble, soyons fiers d'être chasseurs et représentons dignement cette passion qui nous anime. François FOULON P 2 BREVET GRAND GIBIER 2008 BREVET GRAND GIBIER 2008 Journées de Formation Théorique Le Samedi 01 Mars 2008 de 8h30 à 17h Lieu : CAMON, Centre de Formation de la Fédération des Chasseurs de la Somme Thèmes : Arc, Armes, Chevreuil, Gibiers de Montagne, Maladies, Sylviculture Intervenants : T. BRUNET et F. CREPIN, Tech Supérieur Fédération J. CAILLEUX, O.N.F. - J. GAVOIS - B. LEGRAND Le Samedi 08 Mars 2008 de 8h30 à 17h Lieu : AMIENS, Siège de la Fédération des Chasseurs de la Somme Thèmes : Cerf, Chiens, Législation, Sanglier, Indices de blessures, Vénerie Intervenants : J.M. DESENCLOS, O.N.C.F.S. - J. CAUDRON, Vétérinaire - J.M. JOUY - E. LAVOISIER, Tech. Sup. Fédération - D. LENTE, Res. Dép. U.N.U.C.R. - B. POINTIER, Pt. Nat. Lt. de Louveterie Révisions et Contrôles des Connaissances Les Lundis 10 - 17, le Vendredi 21 et le Mardi 25 Mars 2008 à 19h Lieu : AMIENS, Siège de la Fédération des chasseurs de la Somme Intervenants : E. LAVOISIER - B. LEGRAND Entraînement Tir au Sanglier Courant Le Samedi 22 Mars 2008 de 9h à 12h Lieu : GRATTEPANCHE, Stand de la Pigeonnière Examen Arc Pour le brevet Arc: faire avant tout la formation du permis de chasse à l’arc Lieu : CAMON, Centre de Formation de la Fédération des Chasseurs de la Somme Examen Tir Le Samedi 29 Mars 2008 de 9h à 17h Lieu : GRATTEPANCHE, Stand de la Pigeonnière Examen Théorique Le Samedi 05 Avril 2008 de 14h à 18h Lieu : AMIENS, Siège de la Fédération des chasseurs de la Somme Pour les adhérents de i’ A.D.C.G.G. 80, un sanglier courant est à votre disposition au Stand de la Pigeonnière à GRATTEPANCHE . P. 3 BREVET GRAND GIBIER 2008 A découper suivant les pointillés P. 4 BREVET GRAND GIBIER 2008 P. 5 AGENDA 2008 TIR D’ETE Le Samedi 17MAI à 9H30 Fédération Départementale des Chasseurs de la Somme 1, bd Baraban 80038 AMIENS PRESENTATION DES TROPHEES 2007 Par François CREPIN INITIATION A LA COTATION DES TROPHEES Chevreuil, Sanglier, Cerf Par François FOULON et Jean-Pierre PORET Membres de l’A.F.M.T. STAGE VENAISON Inscrivez-vous à la Fédération des Chasseurs Printemps 2008 (date à définir) FETE DE LA NATURE Le Dimanche 1er JUIN 2008 CHATEAU DE BERTANGLES Détail en page 9 ASSEMBLEE GENERALE Le Samedi 11 OCTOBRE dès14H Au stand de tir de CAMON (Fédération des Chasseurs de la Somme) 14H-17H30 : Concours de tir Sanglier Roulant 18H-18H30 : Assemblée Générale Ordre du jour : - Approbation du compte rendu de l’A.G.. 2007 - Rapport moral du Président - Rapport financier du Trésorier - Questions diverses 19H : Repas en commun VENEZ NOMBREUX!!! P. 6 Sangliers atypiques : FEU A VOLONTE !!! Chaque année, parmi les quelques 1500 à 2000 sangliers prélevés par la chasse dans le département, certains comportent un phénotype différent de notre sanglier « Sus scrofa ». La forme de l’animal, sa longueur, sa hure et la couleur de son pelage et de ses onglons en sont les principales caractéristiques. Le poil est en effet une formation épidermique propre aux mammifères. Son constituant principal est la kératine, protéine souffrée constitutive du cheveu, de la corne, des plumes ou des écailles des reptiles. Il est bien évident que si un tel animal est repéré des chasseurs, il doit être prioritairement recherché en vue de son élimination. Animal croisé avec un porc domestique ? Pas systématiquement et bien heureusement par ailleurs. Dans certains départements où des pratiques de lâchers de sangliers s’effectuent en vue de leur tir, les origines ne sont pas toujours bien connues, et oui, là aussi, il s’agit d’une notion de traçabilité. Notre sanglier mythique, passionnant et faisant rêver plus d’un d’entre nous doit rester un animal sauvage, dépendant le moins possible de l’activité humaine et surtout, en équilibre avec son milieu tant agricole que forestier. Aussi il convient de maintenir intact le patrimoine génétique de l’espèce car les risques que fait courir le métissage sont considérables … On observe une réduction de l’encéphale et des systèmes sensitifs, notamment de l’odorat. Sur le plan morphologique, les transformations profondes des proportions relatives des membres par rapport au corps, l’augmentation du poids, du rapport muscles/squelettes deviennent des handicaps pour des animaux vivant à l’état sauvage. Le sanglier d’Europe continentale possède une garniture chromosomique de 36 chromosomes, alors que celle du porc est de 38. Dans une population polluée, les individus possèdent soit 36, soit 37, soit 38 chromosomes, mais il faut préciser que dans cette population, par la suite de remaniements chromosomiques lors des croisements, même des individus porteurs de 36 chromosomes ont des gènes de la forme domestique. L’absence de pigmentation noire sur la partie visible des soies leur donnent une couleur jaune claire, parfois même un peu blanche. Cela résulterait d’une modification génétique, donc héréditaire, appelée mutation. Certains sangliers pourraient être porteurs de ce caractère récessif, faisant partie de leur patrimoine génétique. Prenons en garde et agissons pour qu’ils ne se développent pas. Seule l’observation en laboratoire de prélèvements sanguins permet de compter les chromosomes dans les lymphocytes. Mais, dans le but de conserver de beaux et vrais sangliers, dès l’instant où un animal atypique se présente à vous, le devoir et l’éthique du chasseur se doivent à le tirer pour le tuer, en toute conscience et sans hésitation. Pensons à nos générations futures, nous leur empruntons une partie du plaisir que nous procure ce superbe gibier …. Pour très longtemps encore, espérons le. U.N.U.C.R. : N’hésitez pas à faire appel à leurs compétences Agnés de FRANCE Gérard DESAVOYE Christian HESDIN Roland LABOULLE Didier LENTE J.Claude LERICHE Daniel PIDOUX J. Louis RICARD Claude SELLIER Brice VAN PAEMELEN WACOURT REVELLES RIENCOURT NOUVION EN P. BOVES TALMAS NOYELLES EN CH. FREMONTIERS LICOURT AMIENS 03 22 23 50 95 03 22 90 80 97 06 81 32 42 73 03 22 28 58 08 06 82 42 16 21 03 22 23 94 33 03 22 09 23 80 06 78 45 93 17 03 22 93 79 67 03 22 29 24 01 03 22 55 02 99 03 22 83 21 51 06 70 48 88 45 P. 7 LA PASSION DU CHEVREUIL Lorsque la passion du chevreuil vous tient, elle vous pousse à le connaître, l’adorer et le chasser… Drôle de paradoxe que de tuer ce que l’on aime, pourtant et hélas, c’est la finalité de la chasse. Pratiquant la battue, je rêvais depuis des années d’approche. Je capturais déjà les brocards, chevrettes et faons avec mon appareil photo, mais cet été, ma décision était prise : direction la Marne pour une semaine. Mon guide tout d’abord me prit pour un illuminé : demander deux bracelets sans avoir jamais chassé à l’approche et vouloir le faire seul, du jamais vu. Tenant tout de même à m’accompagner lors des premières sorties, il se révéla le meilleur des professeurs. Sa façon de marcher, d’avancer doucement (on va toujours trop vite) d’écouter, de regarder… De sortie en sortie, le miracle eut lieu. Une chevrette avec son faon approchés à dix mètres, deux faons jouant les grands en s’affrontant autour de nous, un brocard frottant ses bois contre un noisetier à deux mètres de nous… tout fut possible grâce au vent et à la patience. Enfin la chasse : un petit brocard m’a amusé un soir entier, nous jouions à cache cache et nous nous cherchions mutuellement. Il finit par venir me trouver. Fuite, arrêt à mon sifflement et tir à bras francs. Raté. Lors d’une autre sortie, j’approchai, dans une plantation de merisiers, un brocard territorial qui y commettait quelques dégâts. Je te vois, je ne te vois plus, ce petit jeu dura près d’une heure et se termina par un tir lorsque le brocard frottait ses bois à un petit merisier. Demi tour au grand galop de l’animal… Raté !? Cent mètres de course puis retournement sur le dos. Nous l’avons retrouvé mort, les bois fichés dans le sol : balle de poumons. A l’endroit du tir, il y avait du sang et des morceaux de poumons partout et pourtant… Mon second brocard me valut désarroi et angoisse. Superbe, je le vis sortir à la tombée de la nuit, carabine sur la canne pirch, déplacement… La bretelle me gênant, j’essayai de la poser mais elle tomba… Monsieur brocard releva la tête et rentra. Ce fut pour moi un vrai cauchemar. Le soir suivant, je le cherchais : soudain je le vis courser un faon. Magnifique, une fois, deux fois en joue, plein travers… Il tomba net. Combien de fois ai-je entendu et lu : « attendre dix minutes »?. Trop à ma joie, je me précipitais et je le vis se remettre sur ses quatre pattes et rentrer au bois comme si rien n’était. La nuit tombant nous n’avions pas le temps d’appeler un conducteur de chien de sang. Fort heureusement, nous le retrouvions mort dans un fossé à deux cents mètres de là. C’était un grand six pointes, très régulier et très bien perlé. Que de sensations, de plaisirs et d’émotions. Le chevreuil est un animal merveilleux ; il apparaît comme par magie, sa curiosité naturelle le pousse à se découvrir, mais son odorat le préserve de biens des périls. L’approche est un défi où la moindre erreur ne pardonne pas. Un seul regret : ne pas pouvoir remettre debout ce magnifique partenaire une fois l’acte conclu. B. LEGRAND P 8 LE GRAND GIBIER ET LA “LANGUE BLEUE” LE POINT SUR LA QUESTION.. Depuis plus d’un an, la France a mis en évidence sur son territoire une maladie chez les bovins et les ovins :la fièvre catarrhale ovine ou » maladie de la langue bleue ». Les premiers cas ont été repérés dans les Ardennes fin 2006. Cette maladie virale, qui sévit habituellement dans les régions chaudes, s’est révélée présente aux Pays -Bas ,en Allemagne ,au Luxembourg et en France. Elle est transmise par un moucheron du genre « Culicoïdes » , ce qui explique que les « flambées »de cette maladie sont enregistrées en fin d’été début d’automne. Tous les ruminants, y compris les sauvages, sont sensibles au virus mais à des degrés divers. La maladie est réglementée sur les plans sanitaires Européen et Français .Ces mesures concernent les ruminants domestiques et aucune restriction n’est prévue pour la chasse, jusqu’alors. Cependant , compte tenu de l’ampleur que prend l’épizootie sur notre territoire, et afin de se renseigner sur la réalité des connaissances de cette maladie dans la faune sauvage, j’ai participé avec des confrères vétérinaires de la FNC ,de la SNGTV et du Pôle –Relais Maladies et Intoxications de la Faune Sauvage, des techniciens , des directeurs de Fédérations Départementales à une réunion d’informations sur ce sujet à la Fédération Départementale des Ardennes présidée par Régis ARNOULD. L’étiologie de cette maladie non transmissible à l’homme peut se résumer par 3V : -Le VIRUS transmis par un VECTEUR contamine une VICTIME Le virus est un orbivirus (il en existe 28 séro types) Le vecteur est un moucheron du genre culicoides(1300 espèces)qui se multiplie dans les endroits chauds et humides .Pour que la reproduction s’arrête, il faut 5 nuits avec une température inférieure à 12 degrés. Les victimes sont tous les ruminants domestiques et sauvages (le cerf, le mouflon, le chevreuil , le chamois , le bouquetin ainsi que tous les ruminants de zoo).Des analyses effectuées en Belgique montrent que le virus est présent sur 1 à 2% des cervidés. Actuellement, aux U.S.A une épidémie de E H D V ( maladie épizootique hémorragique des cervidés ressemblant beaucoup à la langue bleue) y décime les populations de grandes pattes. Les symptômes sont, après une incubation de 2 à 20 jours une forte fièvre avec abattement, avec des atteintes des muqueuses surtout de la face : yeux, nez, bouche et langue sont gonflés ,bleus avec beaucoup de mucosités qui s’écoulent et deviennent croûteuses . Les animaux boitent , les femelles peuvent avorter. Que peut-on faire, en tant que chasseur de grand gibier ? - Prendre contact avec les riverains chasseurs pour connaître l’état sanitaire du massif où nous opérons. - Signaler toutes les anomalies rencontrées sur les animaux prélevés (intérêt des stages sur l’hygiène de la venaison ) - Signaler les animaux qui nous semblent malades. - Ne pas hésiter à contacter La Fédération , L’A D C G G, qui contacteront le réseau SAGIR. Un plan de recherche étant nécessaire pour prévenir le pire, il est primordial que les organisations du monde de la chasse montrent solidaires avec les éleveurs subissant parfois de lourdes pertes, et leur faire savoir que nous prenons conscience de ces problèmes sanitaires , mais aussi pour leur expliquer que nos forêts ne sont en aucun cas des réservoirs à virus, bactéries ou autres parasites, aux portes de leurs élevages. Heureusement un vaccin est en cours d’élaboration et serait disponible au printemps 2008. J. CAUDRON FETE DE LA NATURE P. 9 CHATEAU DE BERTANGLES (80) ___________________________________________________________________________________ RENDEZ-VOUS POUR UNE JOURNEE DE DETENTE ET DE DECOUVERTE POUR LES UTILISATEURS DE LA FORET LE 01 JUIN 2008 ___________________________________________________________________________________ L’ASSOCIATION DEPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE GRAND GIBIER DE LA SOMME en collaboration avec LA FEDERATION DEPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE LA SOMME vous invite à participer à cette journée consacrée à la découverte de la flore et de la faune sauvages. 10H00 TROMPES DE CHASSE JEUX PICARDS. 10H30 MESSE DE SAINT HUBERT. 11H30 VISITE DES STANDS – APERITIF. TROMPES DE CHASSE. 12H00 BUFFET CAMPAGNARD – COCHON GRILLE 14H00 DEPART DU CIRCUIT NATURE. Circuit pédestre : 15,00€ par équipe (4 adultes maximum). 17H30 REMISE DES RECOMPENSES. Réservation des repas au prix de 15,00 € Règlement à envoyer avant le 10 mai 2008 Au nom de l’A.D.C.G.G. 80 219, Route d’Abbeville – 80000 AMIENS Tél. : 06.09.60.35.06 - François Foulon 06.08.91.06.85 - Jacques Gavois 06.74.68.30.41 - Carole Brouilly P 10 EFFICACITE DE L’OGIVE A L’IMPACT Pourquoi une balle frappant un animal dans le coffre (thorax) peut tuer sur place ou au contraire laisser l’animal fuir sur plus de 80 mètres ? Pourquoi une balle bien placée au défaut de l’épaule et tirée à 50 mètres a plus de chance de tuer un animal sur place, par rapport à un tir effectué à 150 mètres? De quoi dépend cette possibilité de laisser un animal sur place : le « stopping-power ». Pour comprendre cette possibilité, il faut étudier la physiopathologie que produit une balle qui traverse un organisme vivant. Une plaie mortelle produite par balle peut entraîner la mort, par deux mécanismes différents a – par anémie cérébrale. b – par l’onde de choc nerveux. L’anémie cérébrale : Une balle, pendant son parcours à travers l’organisme, peut détruire de grands vaisseaux sanguins ou peut détruire un segment de poumon, de foie, de rate ou de rein, produisant une hémorragie interne entraînant l’anémie cérébrale qui conduit à la mort de l’animal. Une balle qui frappe le cœur anéantit la pompe qui envoie le sang vers le cerveau, favorisant l’anémie cérébrale. Celle-ci produit la mort, après une fuite qui peut atteindre les 50 à 80 mètres. L’onde de choc nerveux : L’onde de choc nerveux est un phénomène réflexe et instantané, conduisant le cerveau à arrêter brutalement la conscience, la circulation sanguine et la respiration. Qui produit l’onde de choc ? La peau, les organes internes, les os, les vaisseaux sont pourvus de millions de terminaisons nerveuses sensitives, qui transmettent leur influx au cerveau. Si ces unités sensitives sont brutalement et en grande quantité frappées par un agent vulnérant, l’influx nerveux inhibiteur est tellement important, qu’il peut provoquer un arrêt cérébral instantané et la mort réflexe sur place. Par le même mécanisme, une balle qui sectionne la moelle épinière ou qui atteint le cerveau peut tuer par choc nerveux sur place. Un lièvre en pleine course ou un canard en plein vol s’écrase instantanément s’ils sont frappés par 5 à 6 grenailles de plomb. A l’autopsie, on constate que les muscles et aucun organe vital n’étaient entamés. La mort a été provoquée par l’onde de choc nerveux. En conclusion, plus d’unités terminales nerveuses sont frappées simultanément, plus grande va être l’onde de choc tuant par inhibition nerveuse cérébrale. Au cours du dernier siècle, le haut niveau de « stopping-power » est devenu la cible finale de toute l’industrie d’armement et de munition de chasse. On a ainsi privilégié à tour de rôle les calibres, l’expansion de la balle à l’impact et enfin la vitesse initiale des ogives. Le calibre : Plus le calibre est important, plus abondant va être le saignement et plus les terminaisons nerveuses vont être frappées. Phénomène amplifié si la balle culbute sur son trajet en traversant l’animal. Les balles : Pour atteindre le même but, les balles qui champignonnent par déformation en augmentant leur diamètre et les balles particulièrement désintrégrantes ont été favorisées. Les ogives, en se fragmentant à travers le parcours à l’intérieur de l’animal, produisent une multitude de lésions qui frappent un grand nombre de terminaisons nerveuses, augmentant les hémorragies internes. Pour assurer une plaie de sortie, on a créé des ogives à double compartiment. La partie antérieure qui se fragmente et le compartiment postérieur indéformable et dur qui traverse l’animal, assurent un saignement important à l’extérieur de l’animal, facilitant la poursuite de l’animal blessé .../... P. 11 Efficacité de l’ogive à l’impact (suite) La vitesse de l’ogive : Tout chasseur de grand gibier, par sa propre expérience, constate que plus la distance de tir est réduite, plus la chance de voir l’animal s’effondrer sur place est grande. Par quel mécanisme ? Les fabricants de munitions, faisant des essais balistiques en tirant des ogives à travers des blocs de gélatine, ont constaté que la vitesse des balles produisait des destructions différentes. Si la vitesse était réduite à moins de 600 mètres par seconde, le tunnel à travers le bloc de gélatine produit par la balle avait le diamètre du calibre de l’ogive, donc un effet de stylet. En augmentant la vitesse au-delà de 800 mètres/seconde, on constate que le diamètre du tunnel de destruction peut doubler ou tripler de dimension en fonction de la vitesse. De l’examen au microscope des tissus environnant la zone de destruction, on constate que les cellules sont détruites sur une surface beaucoup plus importante que les destructions perceptibles macroscopiquement. Le cône de destruction des tissus est produit par les ondes de choc hydrodynamiques créées par l’ogive qui se déplace, et est proportionnel avec la vitesse de l’ogive et la consistance des tissus traversés. Plus le volume de destruction des tissus est grand, plus grand va être le choc nerveux inhibitoire. Le foie, la rate, les reins sont des organes enveloppés par une membrane rigide non élastique. L’onde de choc hydrodynamique qui frappe cette membrane rigide la fait éclater, en transformant l’organe en une masse en bouillie. Le choc inhibitoire qui suit est très important pouvant produire la mort sur place. Les muscles, les intestins, la panse, ne sont pas enveloppés dans une capsule rigide, ils vont donc subir le phénomène de perforation, sans éclatement, soit une onde de choc réduite. Le cerveau et la moelle épinière, constitués exclusivement de tissus nerveux très sensibles aux traumatismes externes, peuvent produire la mort sur place. En résumé, le « stopping-power » des ogives est dépendant de la vitesse des ogives, de leur calibre et du degré de désintégration. Hélas, on ne peut pas cumuler les trois paramètres simultanément, il faut trouver un compromis. Pratiquement quel matériel faut-il pour le meilleur « stopping-power » ? Les balles à grand degré de désintégration sont moins précises à cause de leur construction interne compliquée. Par leur désintégration non contrôlée dans l’organisme, des éclats peuvent perforer à distance la panse ou les intestins, entraînant alors des conséquences désagréables. Les grands calibres nécessitent grand poids de l’arme, vitesse plus réduite, grand poids de l’ogive, avec un inconvénient important : puissant recul de tir. La conclusion issue de mon expérience, c’est « modestie et raison ». Si, à la chasse en battue, on ne tire pas au-delà de 35 à 40 mètres et à l’affût ou à l’approche, pas au-delà de 80 mètres, et si l’on appuie sur la queue de détente seulement lorsque le réticule reste collé sur le défaut de l’épaule de l’animal, tous les calibres, toutes les ogives, et toutes les carabines sont bons. Les chasseurs aussi... Pour chasser au-delà de ces limites, il faut faire un choix rigoureux du matériel qui devient spécifique pour chaque type de gibier et de chasse. B. LEGRAND P .12 Deux recettes...de saison CUISSOT DE SANGLIER La chasse en saison est une des merveilles de la gastronomie. Cette recette de cuissot de sanglier est l'émanation même de ce que l'on peut réaliser à condition d'être un bon chasseur de gibier à poil!!! On peut cuire le rôti sur la broche ou directement sur le gril, en éteignant le brûleur central une fois la pièce saisie. PREPARATION Saisir la pièce de tous les côtés au barbecue sur une grille huilée 2 minutes. Lorsque la pièce est bien colorée, éteindre le brûleur central et baisser le feu à moyen-doux, 165 °. - 1,2 kg de rôti de sanglier désossé, Couvrir et cuire 75 minutes. Sauce Au Miel et Citron Badigeonner régulièrement la pièce de venaison à la sauce au miel et au citron. - 25 cl de miel liquide, S’assurer que la chair n’est plus rosée avant de la retirer du gril. - 15 cl de jus de citron, Déposer la pièce de viande sur une planche de travail et couvrir d’une feuille - 10 clous de girofle, d’aluminium. - 3 cuillères à soupe de sauce soja, Laisser reposer 10 minutes avant de la trancher. - Gros sel de cuisine, Servir dans une assiette chaude. Accompagner d’une macédoine de légumes. - Poivre en grains noirs au moulin. - 15 cl de jus de citron, Sauce au miel et au citron. INGREDIENTS POUR 6 PERSONNES Temps préparation : 25 min. Temps cuisson : 75 min. Dans un bol, bien mélanger tous les ingrédients. Réserver pour badigeonner la viande durant la cuisson. CUISSOT DE CHEVREUIL PREPARATION Parez le cuissot, piquez-le de lard, salez et poivrez. Préparez la marinade : dans une sauteuse, faites revenir dans l’huile tous les légumes émincés, mouillez avec le vin, le vinaigre, ajoutez le sucre, le persil, les épices, les aromates, salez et poivrez. Continuez la cuisson pendant 15 min. Versez la marinade dans un grand plat creux, laissez-la refroidir puis dégraissez. Mettez-y le cuissot à mariner pendant 36 heures dans un endroit frais ou au réfrigérateur en le retournant de temps en temps. INGREDIENTS POUR 6 PERSONNES Le jour même, retirez la viande de la marinade (réservez-la), essuyez-la et 1 cuissot de chevreuil, posez-la dans un plat allant au four. Préchauffez le four th 7 (210°). 150 g de lard à piquer, sel, poivre Pour la marinade : Mettez le cuissot à cuire (15 min par 500 g). 1 bouteille de bon vin rouge, 20 cl de Au bout de 15 min, baissez le thermostat à 6. vinaigre, 10 cl d’huile 2 oignons, 4 carottes, 2 gousses d’ail, Préparez la sauce : faites blondir la farine dans 50 g de beurre, mouillez 1 branche de céleri, 1 petit bouquet avec la marinade et laissez cuire 1 h à feu doux. de persil, 1 cuil. à soupe rase de Passez la sauce au tamis, et faites cuire doucement et à découvert 30 min en sucre, thym, laurier, sauge, basilic, écumant de temps en temps. Montez ensuite la sauce au fouet avec le reste quatre-épices, 2 clous de girofle, 6 de beurre et adoucissez-la avec la cuillerée de gelée de groseille.Servez le baies de genièvre, 1 piment de cuissot avec la sauce en saucière et un confiturier de gelée de groseille. Cayenne, sel, poivre Pour la sauce : 100 g de beurre, 10 g Vous pouvez accompagner le cuissot de pâtes fraîches et d’une compote de de farine, 1 cuil. à soupe de gelée de myrtilles fraîches ou surgelées. groseille Temps préparation :30 min. Temps cuisson : 15 min/500grs Accompagnez d’ un Pomerol d’une dizaine d’années. A boire avec modération ... BULLETIN D’ADHESION 2008 BULLETIN D'ADHESION POUR 2008 FORMULE 1 : Adhésion 2008 avec parrainage d'un nouvel adhérent Pour le Parrain : Cotisation ADCGG 80 : 16 € L'abonnement à " Grande Faune " et le couteau tire-bouchon " Maître de chais " avec logo ANCGG sont offerts par l'ADCGG 80 Pour le Filleul : Cotisation ADCGG 80 : 16 € + abonnement " Grande Faune " 25 € soit un total 41 € FORMULE 2 : Adhésion 2008 : cotisation ADCGG 80 16 € abonnement " Grande Faune " 25 € soit un total de 41 € FORMULE 3 : Adhésion 2008 ADCGG 80 seule : 26 € Pour la Formule 1, remplir les deux adhésions et joindre les deux chèques, afin de faciliter les enregistrements des abonnements gratuits. Je soussigné : NOM : …………………………………… Prénom : ……………………………………… Né le : …….. /…….. /……… Domicilié : …………………………………………………………………………………… Code postal : …………......... Ville : …………………………………………………. Téléphone : ………………… Profession : ………………………………………….. Adhère à l'ADCGG80 et vous prie de trouver ci-joint, un chèque correspondant à ma cotisation. Fait à : ………………………… Le : ….......... / ………. / ………. Signature FILLEUL NOM : …………………………………… Prénom : ……………………………………… Né le : …….. /…….. /……… Domicilié : …………………………………………………………………………………… Code postal : …………......... Ville : …………………………………………………. Téléphone : …………….….. Profession : …………………………………………… Fait à : ………………………… Le : ….......... / ………. / ………. Signature Dans tous les cas, les chèques seront libellés au nom de l'ADCGG80. Découper selon les pointillés et retourner avec le(s) règlements à : François FOULON, Président ADCGG 80, 219, rue d'Abbeville - 80000 - AMIENS Port. 06.09.60.35.06 - Fax : 03.22.44.59.81