« On nous cache pue/pue chose »
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« On nous cache pue/pue chose »
SAMEDI 9 ET DIMANCHE 10 MARS 1996 N' 16022 urraassamattaier DRAME DE MONTEROLIER^ Les parents des 9 victimes de la grotte sont en colère « On nous cache pue/pue chose » Remen 1T mois après le drame de àfnntérolier (Seine.Mari. titre), ont neuf persum es, dont quatre pompiers et tram en. Mats ont trouvé la mort le 21 juin 1916, asphyxiées dam une grotte datant de a Seconde Guerre rrxxidlale. les familles des victimes sont toujours à a recherche des. causas de :a tragédie. Selon la version officielle, c'est le mooxyde de carbone dégagé par la combustion d'un feu allume par les enfants qui attrait provoqué le drame. Mais comme d'auue.s, José Iam er. qui a perdu son fils ce jutu le, relus, de croire à cette rxplicdion. „Quand je suis entré dans la grotte, dit-il, Il y avait une lueur bleuet des odeurs et d'étranges volute, de gaz. Ott, tout le monde Sait que telle grotte, totalement artificielle, avait été creusée par des centaines d'ouvriers étrangers LIA ;torts par les Allemands en 1944... » De leur calé, les saptaus.pmnp ers ce Rocen, qui ont pedu unis des leurs dam le drame, témoignent. s. On nous a interdit d'entrer dans la grutteoxi se trouvaient rxetollegucs. :dots que nous avions un matériel permettant de pénétrer en sécurité dans une atmosphère saturée d'oxyde de carbone. moue l'un d'entre eux, la concentration en oxyde de carbone était par ailleurs un millier de fois supérieureà la dose mortelle. En aucun cas b taille du petit feu de bois allumé par les enfants ne suffit à expliquer une telle concentration. Et quand on a pu t'ouiller la grotte de fond en comble, on na pas trouvé trace d'un autre foyer. ll n'y a aucune explication logigueà la présence dece gaz, sauf à penser que éuelque chose sereil demeuré caché Avec les autres; parties civiles, Jasé hamp&ier a demandé des raves ugatio is complémentaires. Mais le juge d'instruction n'a toujours pas répondu. ales que k délai d'un mois rvu par les textes est expiré depuis gtenrps. Et les parents des vue R e Neuf personnes, dont trois enfants ot quatre pompiers venus à leur secours, ont trouvé la mort le 27 juin 1995, asphyxiées dans une grotte datant de fa Seconde Guerre mondiale. ;moto Pute rimes menacent aujourd'hui de saisir le pro dent de la chambre d'aausa lion. Un autre drame dans l'Aisne les parties civiles sont en effet persuadées qu'on leur cache quelque chose. Les amas de la mort du capitaine des pompiers Snuard, notamisent, ne seraient pas, selon elles. parfaitement étables. La ytmrutité de monoxyde de c:,rtene qu'il avait inhalée se situerait très en demis du seuil mortel et d'autres aube tarnY' toxiqu s UeeraSenl donc due rcrlercnées les analyses p ayant porté que sur le monoxyde de car bora et le cyanure. Pour les familles, c'est câir, ranciront vocation nu i taire de la grotte n'est pas étmngére au drame. Une affaire identique qui s'est dératée dans l'est de la France les conforte d'ailleurs dans cette positiou. Il y a prés de douze ans, le 14 juin 1964 à CondésurSui dam l'Aines un adolescent et deux pompiers avaient déjà trouve la mort dans des tranchées souterraines Et, déjil, on avait attribué leur motu des émanations d'oxyde de carbone Œ, dam ce cas, la pmvenance du gaz avait finalement été établie. Sa très forte concentration avait, en fait, été produite par la décompotlition d'ex. pincifs anciens datant de a première guerre mondiale les mrents des victimes de Montérolier demandent donc aujourdhui que l'on recherche à nouveau doc munitions éventuellement cachées dans la grotte. Claude SOKOLSKI