Joyeux Noel - Collège Arthur Chaussy

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Joyeux Noel - Collège Arthur Chaussy
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
EPREUVE HISTOIRE DES ARTS
2014-2015
Collège Arthur CHAUSSY
5 RUE DU GYMNASE
77170 BRIE COMTE ROBERT
 : 01 64 05 08 90
 : 01.64.05.72.27
ETUDIER UNE ŒUVRE D’ART
PRESENTATION DE L’OEUVRE
TITRE DE L’ŒUVRE : Joyeux Noël film de Christian Carion
AUTEUR (nom et éléments biographiques) : Christian Carion né en 1963
DOMAINE ARTISTIQUE (arts de l’espace, arts du langage, etc.) : Arts du visuel
NATURE (peinture, sculpture, œuvre littéraire, œuvre musicale, etc.) : affiche de film
DATE : 2005
LIEU DE CREATION : film français- coproduction européenne qui réunit des équipes de Français, Allemands, Belges et Anglais
LOCALISATION ACTUELLE (œuvre picturale ou plastique) :
THEMATIQUE : Arts, Etats et pouvoir
PROBLEMATIQUE : En reprenant un épisode méconnu de la Grande Guerre, la fraternisation entre soldats ennemis en
décembre 1914, comment ce film cherche-t-il à dénoncer l'absurdité de la guerre tout en réalisant une œuvre de mémoire
et de construction européenne ?
Site internet : http://www.college-arthurchaussy.fr/
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mail : [email protected]
INTRODUCTION :
Cette affiche est celle du film Joyeux Noël, cette affiche est diffusée en France, mais il existe de
nombreuses variantes ( anglo-saxone, allemande, espagnol...) selon les pays. Présentée Hors
Compétition au Festival de Cannes 2005, cette fresque historique sur fond de Première Guerre mondiale
réunit un casting franco-allemand composé notamment de Guillaume Canet, Diane Kruger et Daniel
Brühl. En 2006, ce long métrage sera nommé à plusieurs reprises aux César et concourra aux Oscars dans
la catégorie Meilleur film étranger. Le réalisateur C. Carion est né en France à Cambrai,en 1963, il a vécu
dans le Nord de la France
Contexte : ce fut un épisode historique véridique, la fraternisation sur le front entre soldats ennemis en
décembre 1914, mais censuré par l'Armée.
ANNONCE DE LA PROBLEMATIQUE
En reprenant un épisode méconnu de la Grande Guerre, la fraternisation entre soldats ennemis en décembre 1914, comment
ce film cherche-t-il à dénoncer l'absurdité de la guerre tout en réalisant une œuvre de mémoire et de construction
européenne ?
PLAN DE L’EXPOSE
1° PARTIE DESCRIPTION DE L’OEUVRE
a) premier plan : trois lieutenants debout marchent dans la même direction, chaudement vêtus ( bottes,
manteaux...) à cause de conditions climatiques hivernales en hiver 1914
- les trois hommes : le lieutenant français (joué par Guillaume Canet) , au centre le lieutenant allemand
( Daniel Bruhl ) et à droite le militaire écossais (Alex Ferns)
b) à l'arrière plan : à gauche on voit des barbelés qui s'opposent à droite à un sapin de Noël amené par
les Allemands sur le front, puis tous les soldats mélangés sont dans le « no man's land » et ne se battent
pas mais se parlent, se montrent des photos, jouent, s'échangent même des cadeaux
c) le titre : en bas , en rouge, la couleur rouge a aussi des rappels dans l'affiche ( guirlande/ chapeaux des
lieutenants)
2° PARTIE INTERPRETATION DE L’ŒUVRE
DOIT FIGURER DES ELEMENTS PERMETTANT DE REPONDRE A LA PROBLEMATIQUE POSEE
a) Les trois hommes sont les supérieurs hiérarchiques de soldats qu'ils dirigent mais ils sont eux- mêmes
soumis aux ordres des supérieurs. La hiérarchie militaire n' a pas toléré ces fraternisations et a puni par
des sanctions disciplinaires cette trêve momentanée. Le réalisateur diffuse largement par ce film cet
épisode méconnu.
b) Le réalisateur dénonce l'absurdité de la guerre et prend le contre-pied du « no man's land » de la
guerre car les soldats « ennemis » ne se font pas la guerre et il recrée un espace de paix entre les vivants.
Cette affiche joue sur le contraste et à sa manière, il réécrit l'Histoire.
c) Le titre qui délivre un message de paix et de prière est une surprise dans un contexte de guerre, a -t-il
une portée ironique compte tenu de quatre années de guerre de tranchées jusqu'en 1918 ?
Conclusion – Avis personnel
Le film met en valeur un épisode méconnu, par des procédés de contraste, montre un espoir de
fraternisation des différentes nationalités européennes. Ce film fait œuvre de mémoire, tout en
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dénonçant l'absurdité de la guerre et valorise l'espoir d'une construction européenne (qui sera
ultérieure à la seconde guerre mondiale).
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