Council Member Inquiry Form Demande de - Ottawa

Transcription

Council Member Inquiry Form Demande de - Ottawa
Council Member Inquiry Form
Demande de renseignements d’un membre du Conseil
Subject: Responsible Pet Owner Model
Objet : Modèle de propriétaire responsable de ses animaux domestiques
Submitted at: Community and Protective
Services Committee
Présenté au : Comité des services
communautaires et de protection
From/Exp.:
Date: August 25, 2016
File/Dossier :
Councillor/Conseiller:
K. Egli
Date : le 25 août 2016
CPS 03-16
To/Destinataire :
A/General Manager, Emergency and Protective Services Department / Directeur
général par intérim, Services de protection et d’urgence
Inquiry:
a)
The City of Calgary has utilized a “responsible pet owner model” to deal with
issues related to aggressive dog behaviour since 2000
b)
This program is recognized as one of the most effective in North America
c)
In light of the success of this program has staff reviewed and considered this
model in formulating recommendations in relation to the upcoming review of the
Animal Care and Control Bylaw?
d)
If not, can staff do so?
Demande de renseignements :
a)
Depuis 2000, la Cité de Calgary emploie un modèle de « propriétaire
responsable de ses animaux domestiques » pour régler les problèmes liés à
l’agressivité chez les chiens;
b)
Ce programme est considéré comme l’un des plus efficaces en Amérique du
Nord;
c)
Vu la réussite de ce programme, le personnel a-t-il examiné ce modèle et l’a-t-il
pris en compte pour formuler les recommandations pour la révision future du
Règlement en matière de contrôle et de soin des animaux?
2
d)
Sinon, pourrait-il le faire?
Response (Date: 2016-Sep-15)
The scope of the review of the Animal Care and Control By-law (2003-77, as amended),
as outlined in the By-law Review Strategy considered and approved by Council in 2015,
focuses on the Dogs-in-Parks Designation Policy, for which the by-law provides the
enforcement framework. The Strategy does not contemplate a review of other aspects
of the Animal Care and Control By-law such as dog bite provisions. Notwithstanding that
fact, the following is provided with respect to the City of Calgary model, in comparison to
that of the City of Ottawa.
Calgary’s Responsible Pet Ownership By-law and related programs have indeed been
reviewed by City of Ottawa staff. Most recently in fact, staff examined Calgary’s client
centric approach to pet registration – which, according to Calgary’s statistics, has
successfully registered 90% of dogs residing in that city – as part of Ottawa’s new
online pet registration transformation project.
In general, Calgary’s approach to aggressive dog behaviour is similar to that of
Ottawa’s, as both cities include in their respective by-laws a definition of “vicious” dogs;
a licensing category which applies to owners of vicious dogs; additional requirements
with which such dog owners must comply, including muzzling and leashing; and higher
licensing fees.
One advantage of Ottawa’s approach however is that in cases where it is confirmed that
a dog has bitten or attacked a person or domestic animal, Ottawa’s By-law Enforcement
Officers have the authority to issue a muzzle/leashing order under the by-law, whereas
in Calgary’s model, the determination of whether or not a dog is “vicious”, and therefore
requires a muzzle/leashing order, is made by the Court, and all muzzle order appeals
must be processed through the Court. Ottawa’s approach may be more expedient in
this regard, which is beneficial for public safety. While Ottawa’s Animal Care and
Control By-law does not currently provide enforcement staff with the authority to require
microchipping and sterilization of vicious dogs, or the posting of warning signs which, as
prescribed in the Calgary by-law, can be imposed by the Calgary Court, currently such
conditions can be required through the Ontario Court as well.
With respect to aggressive dog behaviour, Calgary Community Standards, of which
Animal Services is a distinct service area with 35 animal services staff specializing and
focused on management and enforcement of its Responsible Pet Ownership By-law,
3
emphasizes where possible, dog owner education and dog training. For example, the
City implemented a dog bite prevention program, including information posted online.
Although Ottawa’s 47 generalist by-law enforcement staff manage and enforce about 40
regulations in addition to the Animal Care and Control By-law, dog owner education
forms part of the investigation of most dog-related complaints. Further, By-law &
Regulatory Services’ partners – Ottawa Public Health and the Ottawa Humane Society
– have in place dog bite awareness and prevention programs, with information available
through public sessions, the web and fact sheets.
In terms of general dog-related by-law requirements that contribute positively to the
control of dogs and therefore, to dog bite prevention, both Calgary’s and Ottawa’s
regulations require that dogs be supervised and under the control of a person (not at
large), leashed in most public spaces, and prohibited from certain areas specified in the
by-law.
Although one might expect an increase in the number of dog bite reports to coincide
with the increase in population, the numbers have remained relatively consistent in both
Calgary and Ottawa over the last 5 years, perhaps indicating that the regulations and
associated programs in each city are essentially effective.
Based on the foregoing, and given that there are a significant number of similarities in
the approach employed by both the City of Calgary and the City of Ottawa, further
review for potential amendments to Ottawa’s Animal Care and Control By-law does not
appear to be necessary.
Réponse (Date : le 15 septembre 2016)
Comme le prévoit la Stratégie de révision des règlements municipaux que le conseil a
étudiée et approuvée en 2015, la révision du Règlement en matière de contrôle et de
soin des animaux (2003-77, dans sa version modifiée) porte sur la Politique sur les
chiens dans les parcs, pour laquelle le règlement fournit un cadre d’application. La
Stratégie ne prévoit pas la révision d’autres aspects du Règlement en matière de
contrôle et de soin des animaux, comme les dispositions sur les morsures de chien.
Néanmoins, l’information qui suit est tirée du modèle en vigueur dans la Cité de
Calgary, lequel est comparé avec le modèle de la Ville d’Ottawa.
Le personnel de la Ville d’Ottawa a effectivement examiné le règlement sur la
responsabilité des propriétaires d’animaux domestiques de Calgary et ses programmes
4
afférents. Par ailleurs, dans le cadre du nouveau projet en ligne de modification de
l’enregistrement des animaux domestiques d’Ottawa, le personnel a récemment
examiné l’approche centrée sur la clientèle qu’adopte Calgary pour l’enregistrement des
animaux domestiques et qui, selon les statistiques de Calgary, a permis
l’enregistrement de 90 % des chiens habitant sur le territoire.
Règle générale, l’approche de Calgary vis-à-vis d’un chien au comportement agressif
ressemble à celle d’Ottawa, car le règlement municipal de chacune des deux villes
renferme la définition d’un chien « méchant », une catégorie d’enregistrement propre
aux propriétaires de chiens méchants, des exigences additionnelles auxquelles les
propriétaires de chiens méchants doivent se conformer, y compris le port de muselière
et de laisse, et des droits d’enregistrement plus élevés.
Toutefois, l’approche d’Ottawa recèle l’avantage suivant : dans les cas où il est
confirmé que le chien a mordu ou attaqué une personne ou un animal domestique, les
agents d’application des règlements municipaux d’Ottawa sont autorisés à ordonner le
port de muselière et de laisse aux termes du règlement municipal, tandis que le modèle
en vigueur à Calgary, c’est le tribunal qui détermine si un chien est méchant ou non et
si, par conséquent, il nécessite une ordonnance de port de muselière et de laisse. De
plus, tous les appels en matière d’ordonnance de port de muselière doivent être
entendus par le tribunal. À cet égard, l’approche d’Ottawa semble préférable en ce
qu’elle favorise la sécurité de la population. Le Règlement en matière de contrôle et de
soin des animaux dans sa version actuelle ne prévoit pas de personnel d’application
des règlements municipaux habilité à imposer l’implantation de micropuces et la
stérilisation des chiens méchants ou l’affichage d’avertissements, ce qui peut en
revanche être imposé par décision du tribunal de Calgary, conformément au règlement
municipal de Calgary. Il demeure toutefois qu’actuellement, de telles conditions peuvent
également être édictées par le tribunal de l’Ontario.
En ce qui concerne les chiens au comportement agressif, les Normes communautaires
de Calgary, dont les services animaliers constituent un volet distinct doté de
35 spécialistes de la gestion et de la mise en application du règlement municipal sur la
responsabilité des propriétaires d’animaux domestiques, misent autant que possible sur
la sensibilisation des propriétaires de chiens et le dressage des chiens. Par exemple,
Calgary a mis sur pied un programme de prévention des morsures de chien, qui
comprend la diffusion d’information en ligne.
Bien que le personnel responsable de l’application générale des 47 règlements
5
municipaux d’Ottawa gère et assure l’exécution de quelque 40 règlements outre le
Règlement en matière de contrôle et de soin des animaux, la sensibilisation des
propriétaires de chiens fait partie intégrante du processus d’examen d’une plainte
concernant un chien. Qui plus est, les partenaires des Services des règlements
municipaux, soit Santé publique Ottawa et la Société protectrice des animaux d’Ottawa,
offrent des programmes de sensibilisation et de prévention des morsures de chien qu’ils
diffusent durant des séances d’information publique, sur Internet et sous forme de
fiches de renseignements.
Tant à Calgary qu’à Ottawa, les règlements municipaux portant sur les chiens prévoient
des exigences générales qui favorisent la maîtrise des chiens et, par conséquent, la
prévention des morsures. Ainsi, les règlements de Calgary et d’Ottawa exigent que les
chiens soient sous la supervision et le contrôle d’une personne (et ne courent pas en
liberté), qu’ils soient tenus en laisse dans la plupart des endroits publics et que l’accès à
certains secteurs (précisés dans le règlement municipal) leur soit interdit.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le nombre de signalements de morsures de
chien n’augmente pas proportionnellement à l’accroissement démographique. En effet,
le nombre de plaintes pour morsures est demeuré relativement le même tant à Calgary
qu’à Ottawa depuis les cinq dernières années, ce qui indique peut-être que les
règlements et les programmes afférents dans chaque ville sont efficaces.
En conséquence, vu le grand nombre de similitudes entre l’approche adoptée par la
Cité de Calgary et la Ville d’Ottawa, il ne semble pas nécessaire de poursuivre l’examen
du Règlement en matière de contrôle et de soin des animaux d’Ottawa en vue d’y
apporter des modifications.
Standing Committees / Commission Inquiries:
Demande de renseignements des comités permanents / de la Commission :
Response to be listed on the Community and Protective Services Committee Agenda of
September 15, 2016
La réponse devrait être inscrite à l’ordre du jour de la réunion du Comité des services
communautaires et de protection prévue le 15 septembre 2016